Post by ojoPost by EnurésiaquePost by ojoqu'elle est la vitesse du temps ?
+<:o)
PS si vous voulez la version philo ... possible, mais il ne faudra pas
venir
Post by Enurésiaquevous plaindre ensuite :o)
version philo, pourquoi m'en plaindrai-je en tant que philomane ?
il y a des bonnes oreilles sur les ondes
et si moi, je suis las de ce temps qui ne va pas
à la vitesse de la lumière
comme s'il avait été plongé dans un ralentisseur
je crois quand même que les heures
ont bien de la patience .
amicalement
ojo
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Rappelons encore et tjr que nos représentations du monde, ne sont pas ce
qu'il est, mais ce que nous pensons qu'il est, le tout mâtiné d'une bonne
dose d'imagination, parfois ... galopante, que l'on tente de domestiquer par
la rigueur d'une logique causale, mais est-ce que les mêmes causes
engendrent tjr les mêmes effets ?
Le temps fait partie de notre système de représentation, et ce temps là
n'existe pas dans le "monde réel". Ce temps là est déduit (et nécessaire)
dans notre représentation "corpusculaire" du monde, où les interactions sont
des ..."corps à corps". Imaginons un instant que le monde soit ..."fluide",
que les systèmes que nous identifions comme des "corps" ne soient que des
"états particuliers de l'espace lui-même", avec pour analogie l'observation
dans l'espace "océan", de tourbillons, de courants, d'ondes, etc. Dans cet
exemple il ne viendra l'idée à personne de dissocier un tourbillon de son
espace local. Dans cet exemple on comprend le distinguo entre ces deux
propositions : un tourbillon DANS l'espace et un tourbillon DE l'espace. La
proposition vraie est un tourbillon DE l'espace, car le "corps" et son
espace sont consubstantiels.
Dans cette représentation "fluide", tout n'est que processus d'interaction
(si et seulement si les conditions nécessaires sont réunies) et "célérité"
des processus. Cette "célérité" (Rapidité, promptitude dans une action, une
exécution.) on le voit bien, est "conditionnée et contingente. Pour comparer
ces célérités, des "constantes" nous sont nécessaires, alors nous imaginons
un processus de référence, d'une célérité "monotone", débarrassée de toutes
contingences : une horloge. Mais voila que notre horloge n'est monotone que
dans notre représentation de l'espace, mais pas dans l'espace réel où nous
l'utilisons, voila que notre horloge subit les conditions de son espace
d'utilisation, alors nous inventons une notion "d'espace-temps". Mais est-ce
à dire que cette horloge emmène avec elle son espace ? La physique classique
dit que oui, arguant d'un "référentiel absolu", la physique relativiste dit
que non, en définissant des notions de contraction ou de dilatation du temps
lors des changements de référentiel. Est-ce les bases de temps qui varient
de la sorte, ou est-ce la célérité des processus s'effectuant dans des
espaces différents, avec des conditions d'espace différentes ? S'il l'on
peut accélérer ou ralentir un processus en modifiant ses paramètres, il
tombe sous le sens que l'on ne modifiera en rien sa célérité en bricolant l'
horloge.
Ainsi les conditions d'espace apparaissent-elles comme déterminantes dans le
processus physique et dans le système de représentation nous exprimons sa
célérité en comparaison d'une célérité de référence. Cette comparaison c'est
le temps, notion artificielle qui n'existe que dans le système de
représentation. Pour être en correspondance avec le monde réel, nous devons
composer une notion d'espace-temps. Ce n'est pas simplement ajouter une 4°
dimension de temps aux 3 dimensions d'espace géométrique, car ces 3
dimensions d'espace géométrique sont insuffisantes pour définir l'espace
physique. Gardons bien à l'esprit qu'il y a d'une part le monde physique et
d'autre part le(s) système(s) de représentation. Ainsi ce dernier peut
nécessiter un espace géométrique polydimensionnel, et il faut se garder de
chercher « concrètement » toutes ces dimensions dans l'espace physique,
comme des énième longueur qui se cacheraient derrière les dimensions
habituelles. Les 3 dimensions d'espace géométrique délimitent un espace «
vide », alors que l'espace physique n'est pas vide, il demande que l'on
connaisse la densité à l'intérieur et à l'extérieur du volume délimité, il
demande d'en connaître l'activité interne (dont la température exprime le
degré d'activité), il demande de connaître la célérité du processus actif
dans cet espace physique (que l'on exprime comme un temps de confinement).
Vous voyez bien que les 3 dimensions de l'espace géométrique et le temps
utilisés dans le système de représentation sont insuffisants pour exprimer
la réalité de l'activité de l'espace physique. De plus le système de
représentation (géométrique) est « tiré au cordeau », alors que l'espace
physique est fluide et turbulent, par analogie il s'agit de « décrire un
rond de fumée ». Sa seule forme géométrique est insuffisante, et d'autres
aspects doivent être représentés, l'ensemble des représentations étant rendu
cohérent par un système unitaire. Ainsi cet espace-temps est une «
construction » dans le système de représentation, où il est représenté par
un « quadrivecteur d'espace-temps » ou encore comme un « tenseur d'
espace-temps ». En fait l'espace physique doit être considéré comme « l'
extension spatiale » d'un .phénomène physique ayant une célérité propre.
Étendre l'espace géométrique au delà de cette extension spatiale ne sert à
rien, car le phénomène physique n'y existe pas. Dans nos larges
représentations (géométriques), pour délimiter le phénomène physique nous
sommes obligé de parler de « probabilité de présence », « d'incertitudes de
mesure », nous sommes même conduit à l'assimiler à une onde car le
formalisme descriptif du phénomène (qui bien que n'étant pas une onde
physique) ressemble approximativement à celui d'une onde physique. Il y a
similitude entre les représentations, mais pas entre les phénomènes.
Enfin, loin de moi l'idée de critiquer nos systèmes de représentation, car
nous n'avons rien d'autre pour comprendre le monde. Nous savons créer des
systèmes capables de représenter tout l'Univers physique et d'y ajouter
encore plein d'autres choses, mais dans l'autre sens pouvons nous aller vers
le plus en plus petit ? La puissance de ce formalisme, nous indique qu'il y
a une longueur limite (la longueur de Planck), un temps limite (le temps de
Planck). A ces notions relatives au système de représentation on peut se
demander s'il existe un phénomène physique qui aurait pour extension
spatiale la longueur de Planck et dont la célérité dans ses changements d'
états serait le temps de Planck, n'aurions nous pas là, la substance des
substances, la brique fondamentale de l'Univers, ne serait-ce pas là le
fameux boson de Higgs ? +< :o)