Post by OlivePost by dragonballPeut-être qu'on m'aura oublié dans 2000 ans mais vu les dégats que
font les religions... Je préfère qu'on m'oublie...
Et qui me dit que JC n'est pas une pure invention humaine ? Les
preuves sont celles de la fois... Dès qu'on demande des preuves
réelles, y a plus personne... Ca me rappelle le taré de service....
quelles sont les preuves qu'il vous faut pour prouver l'existence d'un
homme il y a 2000 ans ?
Vous faut il un squelette ? un acte de naissance au format A4 ? qu'est
ce qui pourrait vous convaincre qu'un homme ait existé il y a 2
millénaires ?
Des preuves historiques sérieuses comme pour de multiples évènements
historiques que l'on connait . En ce qui concerne Jésus :
Pauvreté des sources profanes
1) Carence des témoignages païens
Eusèbe a fait justice des Procès-verbaux de Pilate, dont se targue
Tertullien. Nous ne possédons aucun acte officiel des autorités romaines
se rapportant à Jésus.
Les auteurs du Ier siècle ne sont guère plus loquaces :
- Pline l'Ancien (23-79) ne souffle mot de Jésus ni d'une communauté
chrétienne de Jérusalem, alors qu'il visite la Palestine trente ans
après les événements supposés et qu'il prend soin de noter la présence
des esséniens;
- même silence chez Perse (34-62), chez Martial (40-104), chez Sénèque
(-4-65) bien qu'on ait fabriqué de toutes pièces une correspondance
entre ce philosophe et St Paul ;
Les témoignages du IIe siècle nous sont d'une très faible utilité :
- Tacite (55-120), dans un texte de ses Annales, composé vers 115,
aurait raconté la persécution des chrétiens de Rome par l'empereur
Néron. Celui-ci les aurait accusé d'avoir allumé l'incendie qui ravagea
la Ville en l'an 64. Tacite est censé avoir précisé que le nom de ces
chrétiens " leur venait de Christ qui sous Tibère, fut livré au supplice
par le procureur Ponce Pilate ". Mais, comme l'ont prouvé les historiens
critiques, ce pseudo-témoignage est une interpolation;
- Pline le Jeune (62-114), gouverneur de Bythinie, demande à son ami
l'empereur Trajan en 112 " comment il convient de se conduire à l'égard
des chrétiens ". Mais il ne nous apprend rien sur l'existence de Jésus.
Tout juste signale-t-il l'existence d'une communauté chrétienne au début
du IIe siècle, mais l'on ne prouve pas l'historicité d'un dieu par la
croyance de ses fidèles, sinon il faudrait croire à celle d'Hercule, de
Marduk, d'Apollon, d'Asclépios dont les anciens vénéraient les tombeaux,
respectivement à Cadix, Babylone, Delphes, Épidaure...;
- Suétone (69-125), dans sa Vie de Claude, écrit que l'empereur " chassa
de Rome les juifs qui s'agitaient sans répit à l'instigation de Chrestus
". L'opération se passe en 50 - or l'on fait mourir Jésus aux alentours
de l'an 30. De plus, Christos et Chrestos sont deux mots différents,
l'un signifiant " l'oint " (désignant une personne consacrée), l'autre
se traduisant par " le bon " et faisant parfois office de nom propre (le
préfet du prétoire Ulpien avait un adjoint qui portait ce nom, par
exemple). On ne tire pas grand chose de tels passages.
- les autres auteurs païens, comme Plutarque (46-120) ou Juvénal
(60-140), sont d'un silence imperturbable sur la personne de Jésus.
2) Carence des témoignages juifs
Carence d'autant plus surprenante que Jésus doit avoir vécu parmi ce
peuple et qu'il est l'un des siens.
- Aucune allusion dans Philon d'Alexandrie (-13-54), qui a écrit plus de
cinquante traités, dont une Ère de Pilate, et dont la philosophie du
Logos ressemble à s'y méprendre à celle des anciens chrétiens;
-Rien dans l'Histoire des Juifs de Juste de Tibériade, au nom qui
rappelle sa Galilée natale, où il a vécu et combattu les Romains;
- Peut-on faire mention du témoignage de Flavius Josèphe (38-94)? Dans
ses Antiquités judaïques, on a cru trouver un passage significatif où
l'historien évoque en Jésus " un homme sage, si toutefois il est permis
de l'appeler un homme ", qui " était le Messie ". Il est aujourd'hui
établi que ce passage est une forgerie chrétienne que ce juif
pharisaïque n'aurait pu écrire sans aussitôt " courir au baptême ".
Origène (185-354) assure que Josèphe " n'a pas montré que Jésus est le
Christ " : l'ajout a donc été effectué par la suite;
- Le prétendu témoignage du Talmud est inconsistant. Le recueil a été
composé trop tard pour qu'on lui accorde créance. La légende du soldat
romain Panthera et de la " prostituée juive " Marie, reprise plus tard
par le païen Celse, n'est visiblement qu'une caricature des Évangiles et
un morceau de polémique antichrétienne.
Que conclure du silence abyssal des auteurs profanes? Il nous permet
dans un premier temps d'apprécier à leur juste valeur les allégations
des apologistes traditionalistes, dont certains ne craignent pas
d'écrire qu' " il n'est guère de ses contemporains (à Jésus), même
illustres, sur lesquels nous soyons aussi bien renseignés " (Raffard de
Brienne)! Au mieux, nous pouvons accorder que ces textes, lorsqu'ils
n'ont pas été remaniés, nous narrent les débuts des premières
communautés chrétiennes, dans le premier quart du IIe siècle. Ce dont
personne n'avait douté, puisqu'il faut un début à tout...
Quant à la vie de Jésus proprement dite, à son enseignement, à sa mort
sur la croix et à sa Résurrection, il faut se résigner à ne les chercher
que dans les documents chrétiens. Ces documents constituent notre seule
et unique source. Pouvons-nous nous y fier ?
Les croyants crient oui oui oui...mais ce sont des croyants convaincus
d'avance.
En fait aucune preuve historique incontestable résistant aux méthodes
moderne de la critique historique.