Nietsnie
2009-01-08 12:43:42 UTC
Extrait de la revue "Pratiques de Santé" de Janvier 2009 (publié avec leur
bénédiction)
Après le tabagisme passif, la médication passive. Pire que les rejets
chimiques des phytosanitaires dans l'agriculture, voilà qu'on découvre à
présent que les eaux des océans, des fleuves, des rivières contiennent des
résidus de médicaments. Impossible de les extraire de l'eau de boisson, les
stations d'épuration n'ont pas été prévues pour cela. On peut en imaginer
les effets secondaires indirects. Car pourquoi un résidu de molécule active
éliminée dans la nature ne pourrait-il un jour se retrouver dans le lait des
nourrissons ?
Jusqu'à présent trop peu d'études ont été menées pour connaître l'impact sur
la santé de tous ces médicaments chimiques déversés sans contrainte dans l'environnement.
Peu se préoccupent de la nuisance potentielle de ces molécules synthétiques
pour les écosystèmes. Si les poissons de nos rivières sont un bon repère de
pollution, alors pourquoi ne rien dire et ne rien faire depuis qu'on observe
qu'ils se féminisent ? On a accusé les produits phytosanitaires, mais n'y
aurait-il pas aussi trop d'hormones oestrogéniques dans l'eau ? Où
croyez-vous que vont les métabolites urinaires des pilules contraceptives ?
Certaines personnes naïves pensent qu'il suffit de tirer la chasse d'eau des
toilettes pour que ce déchet soit par miracle éliminé ! Il n'en est rien.
Les médicaments que des millions de personnes absorbent chaque jour sont
rejetés par l'organisme et on en retrouve partout.
D'après l'étude publiée en septembre dernier par l'Académie de pharmacie,
les plus fréquemment présents dans l'eau sont le paracétamol, l'ibuprofène,
les antidépresseurs, les fibrates et les antibiotiques. Et il n'y a pas que
l'humain qui soit concerné. L'Europe produit 40 millions de tonnes de viande
et utilise parallèlement 5millions de tonne d'antibiotiques pour les animaux
de boucherie. Tout cela se retrouve aussi dans les mers, puis dans la chaîne
alimentaire et, un jour ou l'autre, dans nos fruits et légumes arrosés avec
des eaux de rivières polluées.
Nous subissons donc tous une médication passive. Voilà pourquoi il faut en
finir avec ces pollueurs en faisant le choix d'une médecine respectueuse de
l'environnement. Faudra-t-il en venir à interdire la vente de ces produits
polluants ? Avant cela, une mesure simple et urgente pourrait être prise :
si on veut préserver notre environnement pour nos enfants, il faut informer
le corps médical. Car il y a des alternatives aux produits de synthèse les
plus polluants. Il faut peu à peu éliminer des prescriptions tout ce qui est
inutile et dangereux. Il y a aussi des milliers de plantes de substitution
utilisées de par le monde et qui ont fait la preuve de leur efficacité. Ces
plantes sont aussi actives et ne polluent pas. Les facultés de pharmacie et
de médecine n'auraient jamais dû rejeter l'enseignement de la phytothérapie
aux oubliettes. Nous avons aujourd'hui un siècle de retard sur ce sujet.
La question peut aussi se poser ainsi : l'industrie du médicament peut-elle
continuer à ne pas respecter l'environnement ? Pourquoi demander à l'ensemble
des pollueurs de ne plus l'être et laisser cette industrie se répandre dans
l'eau de nos rivières ? Et dans l'ensemble de la chaîne alimentaire au
risque de générer des maladies induites justement par cette pollution ?
Il y a à vrai dire une contradiction dans le système de santé actuel. D'un
côté on veut nous soigner seulement avec du chimique et de l'autre, par voie
de conséquence, on nous pollue ! Il faut aujourd'hui faire des choix en
matière santé publique et il faut les faire très vite. Car cela nous
concerne tous. On nous parle d'économies de santé !
Eh bien faisons des économies sur tous ces produits de synthèse !
Détournons-nous de cette médecine polluante et aidons la médecine naturelle
à se développer car elle seule est respectueuse de l'environnement.
Auteur du texte : Docteur Paul Dupont
FU2 fr.bio.medecine (je pense avoir un bug dans mon lecteur, si le FU2 ne
fonctionne pas, merci de le faire en réponse)
bénédiction)
Après le tabagisme passif, la médication passive. Pire que les rejets
chimiques des phytosanitaires dans l'agriculture, voilà qu'on découvre à
présent que les eaux des océans, des fleuves, des rivières contiennent des
résidus de médicaments. Impossible de les extraire de l'eau de boisson, les
stations d'épuration n'ont pas été prévues pour cela. On peut en imaginer
les effets secondaires indirects. Car pourquoi un résidu de molécule active
éliminée dans la nature ne pourrait-il un jour se retrouver dans le lait des
nourrissons ?
Jusqu'à présent trop peu d'études ont été menées pour connaître l'impact sur
la santé de tous ces médicaments chimiques déversés sans contrainte dans l'environnement.
Peu se préoccupent de la nuisance potentielle de ces molécules synthétiques
pour les écosystèmes. Si les poissons de nos rivières sont un bon repère de
pollution, alors pourquoi ne rien dire et ne rien faire depuis qu'on observe
qu'ils se féminisent ? On a accusé les produits phytosanitaires, mais n'y
aurait-il pas aussi trop d'hormones oestrogéniques dans l'eau ? Où
croyez-vous que vont les métabolites urinaires des pilules contraceptives ?
Certaines personnes naïves pensent qu'il suffit de tirer la chasse d'eau des
toilettes pour que ce déchet soit par miracle éliminé ! Il n'en est rien.
Les médicaments que des millions de personnes absorbent chaque jour sont
rejetés par l'organisme et on en retrouve partout.
D'après l'étude publiée en septembre dernier par l'Académie de pharmacie,
les plus fréquemment présents dans l'eau sont le paracétamol, l'ibuprofène,
les antidépresseurs, les fibrates et les antibiotiques. Et il n'y a pas que
l'humain qui soit concerné. L'Europe produit 40 millions de tonnes de viande
et utilise parallèlement 5millions de tonne d'antibiotiques pour les animaux
de boucherie. Tout cela se retrouve aussi dans les mers, puis dans la chaîne
alimentaire et, un jour ou l'autre, dans nos fruits et légumes arrosés avec
des eaux de rivières polluées.
Nous subissons donc tous une médication passive. Voilà pourquoi il faut en
finir avec ces pollueurs en faisant le choix d'une médecine respectueuse de
l'environnement. Faudra-t-il en venir à interdire la vente de ces produits
polluants ? Avant cela, une mesure simple et urgente pourrait être prise :
si on veut préserver notre environnement pour nos enfants, il faut informer
le corps médical. Car il y a des alternatives aux produits de synthèse les
plus polluants. Il faut peu à peu éliminer des prescriptions tout ce qui est
inutile et dangereux. Il y a aussi des milliers de plantes de substitution
utilisées de par le monde et qui ont fait la preuve de leur efficacité. Ces
plantes sont aussi actives et ne polluent pas. Les facultés de pharmacie et
de médecine n'auraient jamais dû rejeter l'enseignement de la phytothérapie
aux oubliettes. Nous avons aujourd'hui un siècle de retard sur ce sujet.
La question peut aussi se poser ainsi : l'industrie du médicament peut-elle
continuer à ne pas respecter l'environnement ? Pourquoi demander à l'ensemble
des pollueurs de ne plus l'être et laisser cette industrie se répandre dans
l'eau de nos rivières ? Et dans l'ensemble de la chaîne alimentaire au
risque de générer des maladies induites justement par cette pollution ?
Il y a à vrai dire une contradiction dans le système de santé actuel. D'un
côté on veut nous soigner seulement avec du chimique et de l'autre, par voie
de conséquence, on nous pollue ! Il faut aujourd'hui faire des choix en
matière santé publique et il faut les faire très vite. Car cela nous
concerne tous. On nous parle d'économies de santé !
Eh bien faisons des économies sur tous ces produits de synthèse !
Détournons-nous de cette médecine polluante et aidons la médecine naturelle
à se développer car elle seule est respectueuse de l'environnement.
Auteur du texte : Docteur Paul Dupont
FU2 fr.bio.medecine (je pense avoir un bug dans mon lecteur, si le FU2 ne
fonctionne pas, merci de le faire en réponse)
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Jean-Claude Pinoteau
Jean-Claude Pinoteau