Nietsnie
2012-03-31 18:20:51 UTC
Guillet nous a soumis 3 cas de figure de condensateurs dont un chargé
initiallement et un ou deux chargés par transfert.
J'aborde ici le cas N° 1 du condensateur C1 de 1 farad, chargé à 100
volts, qui sera mis en contact direct le condensateur C2, déchargé.
C1 contient initialement 100 coulombs et 5000 joules.
Après la mise en contact, C1 et C2 ont une tension de 50 V, contiennent
chacun 50 coulombs et 1250 joules. La somme des coulombs est identique,
celle des joules ne l'est pas et elle est amputée de la moitié. C'est
mathématiquement correct mais n'explique pas où vont les 50% des joules.
Guillet annonce :
"L'énergie étant proportionnelle au carré de la tension, on a perdu la
moitié de l'énergie.
Elle s'est dissipée dans la résistance du circuit de connexion."
Cette thèse, jamais prouvée, est fausse. Elle ne colle pas avec le
modèle théorique idéal dans lequel la résistance des circuits est nulle.
J'avais une piste, un papier qui m'avait été passé par un physicien
russe de mes amis, mais je dois l'avoir en France dans mon autre
résidence. Ce dont je me souvenais, c'est que les chercheurs avaient
travaillé sur des décharges de supercondensateurs de façon à avoir des
décharges énormes et des transitoires extrêmement courtes. Ce qu'ils
avaient observé, c'est que cela conduisait à un rayonnement
électromagnétique qui était facteur des caractères de la transitoire.
Extrêmement brève, sa décomposition de Fourrier donnait des fréquences
très élevées, pouvant aller dans l'IR et même le spectre visible.
Or, cette thèse est parfaitement compatible avec le modèle théorique
idéal, et même améliorée.
La différence de la quantité d'énergie observée serait dont une perte
par rayonnement électromagnétique. Cette thèse est étayé par des
chercheurs américains. Je n'ai personnellement accès qu'à l'abstract,
mais il est déjà parfaitement clair :
"In particular, we show that in the zero-resistance circuit, radiation
fully accounts for all of the energy lost. "
http://ajp.aapt.org/resource/1/ajpias/v70/i4/p415_s1?isAuthorized=no
De rien...
initiallement et un ou deux chargés par transfert.
J'aborde ici le cas N° 1 du condensateur C1 de 1 farad, chargé à 100
volts, qui sera mis en contact direct le condensateur C2, déchargé.
C1 contient initialement 100 coulombs et 5000 joules.
Après la mise en contact, C1 et C2 ont une tension de 50 V, contiennent
chacun 50 coulombs et 1250 joules. La somme des coulombs est identique,
celle des joules ne l'est pas et elle est amputée de la moitié. C'est
mathématiquement correct mais n'explique pas où vont les 50% des joules.
Guillet annonce :
"L'énergie étant proportionnelle au carré de la tension, on a perdu la
moitié de l'énergie.
Elle s'est dissipée dans la résistance du circuit de connexion."
Cette thèse, jamais prouvée, est fausse. Elle ne colle pas avec le
modèle théorique idéal dans lequel la résistance des circuits est nulle.
J'avais une piste, un papier qui m'avait été passé par un physicien
russe de mes amis, mais je dois l'avoir en France dans mon autre
résidence. Ce dont je me souvenais, c'est que les chercheurs avaient
travaillé sur des décharges de supercondensateurs de façon à avoir des
décharges énormes et des transitoires extrêmement courtes. Ce qu'ils
avaient observé, c'est que cela conduisait à un rayonnement
électromagnétique qui était facteur des caractères de la transitoire.
Extrêmement brève, sa décomposition de Fourrier donnait des fréquences
très élevées, pouvant aller dans l'IR et même le spectre visible.
Or, cette thèse est parfaitement compatible avec le modèle théorique
idéal, et même améliorée.
La différence de la quantité d'énergie observée serait dont une perte
par rayonnement électromagnétique. Cette thèse est étayé par des
chercheurs américains. Je n'ai personnellement accès qu'à l'abstract,
mais il est déjà parfaitement clair :
"In particular, we show that in the zero-resistance circuit, radiation
fully accounts for all of the energy lost. "
http://ajp.aapt.org/resource/1/ajpias/v70/i4/p415_s1?isAuthorized=no
De rien...
--
Jean-Claude Pinoteau
Jean-Claude Pinoteau