Post by Se_jamPost by Paul Aubrinhttp://www.aei.org/wp-content/uploads/2018/07/bpco2.png
USA (+ de 40 MT), Ukraine, Mexico, UK, Afrique du Sud, Venezuela,
Colombie, UAE, Turkmenistan, Japon
Chine (+120MT), Inde, Turquie, Union Européenne, Iran, Indonésie.
http://youtu.be/R6eywXdssMw 17min pdv physique
Il n'est pas question de croire. Il y a eu réchauffement depuis le milieu
du 19ème siècle. Deux choses importent: la part humaine et l'ampleur du
réchauffement.
On sait mesurer la teneur de CO2 dans l'atmosphère depuis plus de 2
siècles. Il existe des séries de longue durée au 19ème et au 20ème siècle.
Cette publication de Slocum en 1954 examinait déjà si les données du
19ème et du 20ème siècle permettaient de conclure que les taux de CO2 pré-
industriels étaient uniformément faibles. Ils ne l'étaient sans doute
pas: voir la figure 2. Exemple Allemagne 1930-1939 25000 mesure,
concentration moyenne 438,5ppm (contre 400ppm à Mauna Loa en 2018).
Callendar a ignoré des mesures anciennes toutes celles qui ne collaient
pas avec son hypothèse.
ftp://ftp.library.noaa.gov/docs.lib/htdocs/rescue/mwr/083/
mwr-083-10-0225.pdf
D'après le docteur es-physique Z. Jaworowski, il y a un problème pour
raccorder les données indirectes, issues des carottes de glaces, et les
données instrumentales de l'observatoire de Mauna Loa (depuis mars 1956).
Tour d'abord, elles ne sont pas directement comparables: les unes sont
annuelles très fortement moyennées, les autres quotidiennes. De plus, le
raccordement fait entre les données indirectes (proxies) et les données
observées (après 1956) est boiteux. Les valeurs des proxies pour 1956
étaient plus élevés que les premières valeurs mesurées à Mauna Loa en
1956. Un décalage arbitraire, ad hoc, a été appliqué, sans aucune
justification scientifique.
http://www.21stcenturysciencetech.com/2006_articles/IceCoreSprg97.pdf
Donc, quand à 2mn34, le petit jeune homme dit: "cette courbe, on a aucun
doute dessus", il est un tout petit peu péremptoire: comme dit plus haut,
les deux morceaux de la courbe ne sont pas comparables.
Pour être plus concret, examinez ce qui se passe en raccordant une série
de température mensuelle, avec une série moyennée sur 24 mois. On observe
un petit problème de raccordement, et aussi que les variations de la
deuxième partie de la courbe sont beaucoup plus brutales. C'est ce qui se
passe avec les séries de carottes de glaces (moyennées sur parfois 50 ou
100 ans et la série instrumentale mensuelle ou même quotidienne.
http://www.woodfortrees.org/plot/rss/mean:24/to:2015/plot/rss/from:2015
Vers 4:00, nouvelle simplification. La température de -18°C est celle de
l'endroit (moyen) où l'atmosphère rayonne vers l'espace. Le calcul
suppose en plus que la surface du sol est à une température uniforme.
Dans les faits, les écarts sont de plus de 100°C entre les zones froides
et les plus chaudes, sans compter les saisons, le jour et la nuit. Et le
rayonnement thermique dépend beaucoup (à la quatrième puissance) de la
température. Le -18°C est donc une grosse première approximation, pour se
faire une première idée.
A la minute 5:00, l'atmosphère de Mars est comme celle de Vénus composée
à 96% de CO2. Il n'y a pas, pour ainsi dire, "d'effet de serre" sur
Mars. La différence est que la température radiative de Vénus est fixée
à une altitude assez élevée, par une gazeuse, et que le gradient de
pression de l'atmosphère très dense explique le reste (pour une
explication détaillée, atmosphère normale).
Le point 2 est partiellement vrai. Le CO2 absorbe les infra-rouges vers
15µm et 4µm. La bande de 15µm se recouvre partiellement avec celle de la
vapeur d'eau tout le rayonnement tellurique est bloqué excepté une mince
fenêtre. Quand la concentration de CO2 (ou de vapeur d'eau augmente), les
bandes d'absorption s'élargissent un peu, mais de façon minime. Le CO2,
quelque soit sa concentration, ne peut pas bloquer le rayonnement du sol.
De toutes façon, seulement une partie de la chaleur du sol s'évacue par
rayonnement. L'essentiel est évacué par convection et par évaporation
avant d'être rayonnée par la vapeur d'eau en altitude.
http://climatemodels.uchicago.edu/modtran/
Pour voir les bandes d'absorption du CO2, régler: altitude 0km, looking
up, Water vapor scale 0. Remettez ensuite Water vapor scale à 1, puis
mettez CO2 0ppm pour voir l'absorption de la vapeur d'eau.
La différence entre CO2 0ppm et 400ppm est de 7,85W/m2 sur 370W/m2. 7,85W/
m2 est une mesure de l'effet de serre dans les régions très sèches et
sans nuages (le Sahara la nuit, par exemple). Si on passe à 800ppm, le
supplément d'effet de serre est 1,88W/m2 seulement. Si on applique
l'équation de Stefan-Boltzman dont il est question au début de la vidéo,
la différence de température est inférieure à 1°C. Et ceci dans un désert
où il n'y aurait ni vent ni humidité pour évacuer la chaleur autrement
que par radiation.
Dans la pratique, en moyenne, 23W/m2 sont évacués par réflexion (sans
chauffer le sol), 24W/m2 par convection, 88W/m2 par évaporation et 53W/m2
par rayonnement infrarouge. Toutes ces valeurs sont très approximatives
(à +/-5W près pour le rayonnement).
Il va de soi que si, en un endroit, le rayonnement est bloqué, par un
nuage qui passe, les deux autres modes de refroidissement augmentent leur
activité moyennant un léger échauffement. Les ~1°C du désert sont donc un
maximum.
En fait, la représentation de l'effet de serre dans cette vidéo est
excessivement simpliste et rien ne se passe comme elle l'indique. Même le
terme effet de serre n'est pas très heureux: les serres s'échauffent par
blocage de la convection.
Post by Se_jamhttp://youtu.be/Yr4cS63GQK4 13min pdv économie
Sejam