Post by Jean Guy MorinMa vision des choses est très différente.
Tu vas rendre visite à la mafia local pour leur dire que ce n'est pas bien
de vendre de la drogue, de tuer des gens, de terroriser, etc...
Hypothèse 1 : Tu seras perçu comme une bonne personne qui pose un geste très
moral...alors tu récolteras du positif.
H2 : Tu te fais botter le derrière parce que tu te mèles de ce qui ne te
regarde pas.
Je te laisse décider le bon choix...ou un autre.
Je suis mal la démarche et le côté bénéfique de passer pour une bonne
personne. Le but de la manoeuvre est-il d'être perçue comme une bonne
personne ou de réussir à diminuer la vente de drogue, les meurtres et
le terrorisme?
Post by Jean Guy MorinTu scan la bible et tu nous post sur francom.esoterisme 5 pages par
jours...tous les jours.
H1 : Tu seras perçu comme une bonne personne qui pose un geste très
moral...alors tu récolteras du positif.
H2 : Tu seras perçu comme une emmerdeuse qui veut imposer ses croyances
personnelles aux autres.
Exemple trop sensible, sur ce forum ;-) Disons joker, pas d'avis.
Post by Jean Guy MorinTu aides une vieille dame à traverser un boulevard urbain de 4 voies de
large, à l'heure de pointe.
H1 : Ton choix
H2 : Ton choix
Je ne vois dans tes exemples mais ma vue est peut être basse, rien que
j'apparente au bien ou au mal.
Le bien ou le mal n'est pas dans ce qu'on dis, mais dans ce qu'on
fait. Si même tu veux porter un message "de pacification" à la mafia
locale, l'acte n'est pas dans le message, mais dans ta façon de le
transmettre.
On te posant comme juge, tu te places en détenteur d'une vérité. Etre
dans le jugement me semble incompatible avec l'acte juste. Si tu
arrives en ami, si tu essayes de comprendre, là peut être il y a une
chance pour que tu sois entendu, peut être pas suivi, mais entendu.
Le bien et le mal ne me semble pas non plus s'apparenter à l'action
héroique. Risquer ta vie et celle de la vielle dame, me semble sans
aucun intérêt. Tu n'as rien prouvé. Il y a peut être une autre façon
de rendre service.
Post by Jean Guy Morin1. Il n'y a pas de bon et de mauvais geste qui entraine un bon et un mauvais
karma absolument. L'exemple classique est celui de quelqu'un qui aurait tué
Hitler en 1935...assassin ou sauveur de 50 millions de vie ?
C'est là que déjà nous ne sommes pas d'accord. Pour moi, la fin ne
justifie pas les moyens. Tuer Hitler, comme tuer qui que ce soit
d'ailleurs, me semble contraire aux lois de la vie, donc liées aux
forces de destruction, donc par nature... mal.
St Georges n'a pas tué le dragon, il l'a maitrisé, ainsi il prouve la
supériorité des forces de création, sur les forces de destruction.
S'il l'avait tué, il se serait allié à elles et n'aurait fait que les
renforcer.
Post by Jean Guy Morin2. L'intention a peut-être son importance. Quelqu'un tue Hitler en 1935
parce qu'il est un voyant qui sait ce qui arrivera en 1939-45...ou bien
quelqu'un tue Hitler en 1935 parce qu'il veut prendre le pouvoir.
Dans les deux cas, tu détruits. Tu t'apparentes à ce que tu voulais
soi-disant combattre. Au bout du compte, il gagne.
Post by Jean Guy Morin3. Le contexte a peut-être de l'importance. Un militaire qui tue un ennemi
en situation de combat.
Je n'ai pas d'avis, cela pourrait être un reflexe de survie, c'est lui
ou toi. Pour avoir rencontré quelques personnes revenues de zones de
combat, ceux qui ont franchi ce pas, ceux qui ont tué, même en
situation de guerre, restent marqués à vie.
Même justifié par les circonstances, le meurtre reste un porte ouverte
sur l'enfer, le sien, celui que l'on trimbale le soir quand les
paupières se ferment.
Post by Jean Guy MorinComme tu vois, on peut mentaliser longtemps sur la situation. Il faut
maintenant comprendre que le karma n'est pas une loi humaine...et qu'on ne
peut en avoir qu'une connaissance approximative au niveau humain.
probable ;-)
Post by Jean Guy MorinPersonnellement, je limiterais la mauvaise action, à l'action faite
avec intention de nuire, consciemment.
Autrement dit, quelqu'un qui laisse un autre se noyer sans l'aider n'a pas
fait de mauvais action ! ;-)
La vraie question est pourquoi ne l'aiderait-il pas ?
Quelqu'un est en danger devant moi...
J'ai mon brevet de secouriste, une chance ;-), je tenterai au mieux
d'écarter le danger qui le menace, suivant mes propres possibilités.
On ne demande ici, l'impossible à personne.
Si la peur de ma propre mort m'empêche d'agir, où est la bonne ou la
mauvaise action? Il y aurait-il mauvaise action parce que quelqu'un
d'autre que moi aurait pu, mieux que moi, écarter le danger? Je ne
pense pas.
On ne nous demande pas de faire de bonnes ou de mauvaises actions, on
nous demande d'effectuer des actes à notre mesure. Tu considères,
qu'un acte se juge sur les apparences et sur ses conséquences,
j'espère que non.
Je suis seule juge de mes actes et j'assumerai seule leurs
responsabilités. Si je dors mal la nuit parce que je garde le doute
que j'aurai pu le sauver, c'est mon enfer que je crée, personne
n'assumera cet enfer à ma place, même si on me considère comme
innocente.
paradoxalement, si on me met en prison parce qu'une enquéte aura
déterminé que j'aurai pu le sauver, alors que je suis, moi persuadée
que je n'aurai rien pu faire, je dormirai bien.
D'après toi, que crois tu que je préfère, dormir bien en prison, ou
mal dehors? La justice des hommes est imparfaite, ce qui compte c'est
ce qu'il reste lorsque nous restons face à nous même et nous pouvons
être le plus terrible des juges.
Post by Jean Guy MorinDe ce fait, d'après la
définition que tu donnes du péche, je suis un peu génée, car je
pourrais considérer que ce n'est pas un tir manqué... mais bien un tir
réussi. Alors, la mauvaise action est elle ou n'est elle pas un péché?
La soufrance permet la prise de conscience de certains de nos actes,
c'est en cela, je crois que nous pouvons progresser. lorsque nous
faisons mal, la soufrance peut s'installer en nous et autours de nous,
la culpabilité, le remords, les larmes, la peine. Tous ces signaux
sont autant d'alarmes qui nous permettent de recadrer nos choix, nos
actes, d'en comprendre leurs sens et leurs implications.
Ce sont évidemment de bons outils pour progresser...pour certains ! ;-)
D'autres s'en serviront pour faire d'autres bêtises ! Ce n'est pas évident
tout ça hein ? ;-)
Une grande sensibilité à ces signaux, l'empathie, la compassion, sont
autant de moyens pour transformer la soufrance lorsqu'elle apparait
comme une source de compréhension.
Post by Jean Guy Morin3. Questionnons les termes catholiques...ils sont peut-être LE problème
pour bien comprendre le cheminement vers la divinité !
Dans la bible il est écrit que lorsque l'on prie, on ne doit pas se soucier
"Donnes-nous aujourd'hui notre pain quotidien"...contradiction !!!
Je ne comprends pas trop où tu veux en venir, pourquoi lorsque nous
prions ne devrions nous pas nous soucier de nos problème terrestres.
Qu'entends tu par là? Où est ce écrit?
C'est écrit dans la bible.
Où exactement? Une citation pour illustrer serait bienvenue.
Post by Jean Guy MorinIl y a au moins deux sortes de prières : la
prière spirituelle et la prière païenne [ La blague classique est la prière
du juif...mon Dieu faite que l'inflation dure pour que mes proprétés
prennent de la valeur ! ;-)]
Lors d'une prière, nous tendons vers l'esprit, sans pour autant perdre
nos racines matière. Nous restons l'un et l'autre. Esprit et matière.
Ni esprit, ni matière, mais une "étrange" alliance des deux.
Très bien dit !
Nos "problèmes" terrestres, sont autant de matière, de pain quotidien
pour élever la matière vers l'esprit. Je ne vois pas où est la
contradiction. re-explique stp.
Nous sommes sur le plan terrestre et nous devons nous élever vers le plan
divin. Nous sommes d'accord ?
Je crois que nous devons unir les deux, je ne cherche pas à m'envoler,
juste à retrouver cette alliance, la renforcer et la mettre en action,
ici et maintenant, là où je suis. Ramener l'esprit dans la matière.
Post by Jean Guy MorinLa prière a pour objectif de nous élever vers le plan divin...il n'est donc
pas souhaitable de faire une prière à caractère terrestre ! Autrement dit,
nous devons spiritualiser la matière en s'ouvrant à la spiritualité. Il est
inutile, d'un point de vue de la prière spirituelle, de prier pour la
matière compte tenu que c'est déjà un acquis !
La prière rappelle l'esprit, car la matière a une facheuse tendance à
l'oublier. L'intention de prier est déjà une bonne chose en soi, c'est
déjà une ouverture sur l'esprit.
Ce qu'on y raconte, quelle importance. Toute tentative de
réunification de l'esprit et de la matière ne peut être que juste,
non? Donc ni bonne, ni mauvaise ;-)
Post by Jean Guy MorinPost by Jean Guy MorinLa bible a été altérée avec le temps. Dans la bible original il était écrit
: "Donnes-nous aujourd'hui notre pain SUPERSUBSTANCIEL"...ce qui fait une
très grande différence pour ceux qui comprennent le sens ésotérique de
ces mots !
Je ne crois pas à l'altération des messages. Les messages sont
toujours là. Les faux, si même ils existaient, serviraient les vrais.
Il n'y a pas de faux messages, ni de vrais messages, il y a des
messages, ils ne sont pas destinés à tous. A chacun ses lectures, il
suffit de lire, même sans savoir lire, lire suffit.
Je crois à la lacération des messages. Les visages sont
toujours là. Les gros, si même ils existaient, serviraient les petits.
Il n'y a pas de faux paysages, ni de vrais babillages, il y a des
massages, ils sont destinés à tous. A chacun ses tortures, il
suffit de rire, même sans savoir rire, rire suffit.
Tu vois vraiment ça comme le même message ? ;-)
Non, ce message est douloureux à la lecture, tes mots font mal.
message guerrier.
Les messages participent à l'évolution de l'humanité, ils sont
constament là autours de nous, suivant le niveau de conscience des uns
et des autres, certains sont perçus, d'autres pas.
C'est exactement comme les pubs, t'es ciblé ou tu ne l'es pas. T'es
ciblé, tu percutes, tu ne l'es pas, tu ne vois même pas la pub.
Le fait de prendre position sur un message, prouve que ton niveau de
conscience te permet de l'entendre. Ce message a donc son utilité, il
ne sonne pas juste pour toi, mais il sonne, c'est déjà pas mal ;-) Le
tien m'a fait mal aux oreilles.
Post by Jean Guy Morin****************************************************************************
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Salut Montecristo,
Ton argumentation est très intéressante !
Je vais y mettre mon grain de sel...ou un grain de sable dans l'engrenage !
;-)
Salut Jean-Marc,
Post by Jean Guy MorinCristalcompte me décline le mal en petit et en grand format
Je ne te parles pas de quantité, mais de qualité.
Quoi, il y aurait du mal de bonne facture et du mal d'imitation ?
1) Le mal que l'on fait
Non, ce n'est pas ça que je veux dire.
De deux choses l'une : ou bien le mal existe ou bien il n'existe pas.
Pour ma part, je pense qu'il n'existe que de manière subjective.
Je prend un exemple extrême.
Tu connais sûrement l'histoire du battement d'ailes de papillon qui
déclenche un ouragan aux antipodes.
De même, une action infime peut aboutir à une catastrophe par le simple
jeu des causes et effets.
La méconnaissance des mécanismes qui mènent à la catastrophe ne rend pas
coupable l'initiateur de l'action infime (il ne fait que vivre = battre
des ailes).
Subjectivement, il n'a commis aucun mal, juste une action infime (sans
conséquences connues). Il est INCONSCIENT des conséquences de ses actes.
Objectivement, il y a bien une catastrophe.
Allons plus loin ! Montecristo s'inscrit à un cours d'éthique. Cependant, il
décide de sécher ses cours. Il n'apprend donc pas ce qui est bien et ce qui
est mal. Montecristo viole une femme. Il ne sait pas que c'est mal. A-t-il
commis un mal ? non, car il ne sait pas que c'est mal...oui, parce qu'il n'a
pas suivi ses cours d'éthique ! Si Montecristo ne fait pas d'effort pour
élargir sa conscience du bien et du mal...est-ce qu'il est responsable du
mal qu'il fait ?
Par contre, le mec qui pointe un pistolet chargé sur un rival et qui
appuie
sur la gâchette, celui-là est dans le mal, car il connaît la conséquence
de son acte.
On peut aussi faire du bien en voulant faire le mal, si tu veux mener le
raisonnement au bout.
Ce qui compte est l'intention, pour moi.
Un mec qui aurait tué Hitler dans les années 30 aurait accompli un acte de
bien pour l'humanité.
Par contre, subjectivement, il était dans le mal.
Allons plus loin ! Imaginons un Français [montécristo] qui aurait essayé de
tuer Hitler en 1937...mais qui aurait raté son coup ! En 1938, il est
condamné à 10 ans de prison en France pour tentative de meurtre...ce qu'il a
fait est considéré comme mal. En 1939, la guerre éclate. Montécristo est
libéré et devient un héros...ce qu'il a fait est considéré comme bien. En
1943, la France est sous occupation Allemande. Les allemands se vengent sur
les Français de la tentative d'assassinat par Montécristo...ce qu'il a fait
est considéré comme mal. En 1945, la France est libéré par les Américains.
Montécristo redevient un héros...ce qu'il a fait est considéré comme bien.
Retournement de situation, en 1946, les russes s'allient avec les Allemands
et prennent le contrôle de la France... et Montecristo redevient un méchant
!
La question n'est donc pas "est-ce que le bien et le mal existent ?"...mais
: "quelle est ma perception de la situation ?"
Ma vision est que le bien et le mal sont des conséquences de nos
actes, ils existent bel et bien mais ne sont que la partie émergée de
l'iceberg et ne permettent pas de juger l'intention qui les a
précédée.
La justice des hommes, ceux qui sont spectateurs de ces actes, ne
s'intérese qu'à cette partie émergée. Parfois elle cherche à
comprendre, mais au fond, elle juge, bien humainement et
imparfaitement.
Le seul a savoir s'il a fait bien ou mal restera l'auteur de l'acte.
Il est responsable de son propre paradis et de son propre enfer.
Laissons lui cela. Son Karma est à la mesure de sa conscience, c'est
ce que moi, je crois.
Il ne faut, d'après moi, ni chercher à faire le bien ou le mal mais
"être" et produire des actes justes, à la mesure de notre "être".
Avant de vouloir être bon ou mauvais, je voudrais savoir qui je suis
et ce que consciemment par choix je veux faire au delà de ce que par
nature je peux faire.
Nous ne sommes pas égaux devant les mêmes circonstances, certains sont
impulsifs, coléreux, d'autres doux, calmes. Qui fait bien ? Celui qui
malgré son caractère saura se maitriser ou celui qui par nature le
fait déjà?
Bien sur, il y a le bien et le mal que l'on nous fait et parfois que
nous faisons. Ce ne sont que des éléments qui participent à notre
évolution et à celle de ceux qui nous entourent.
Juger qui les a fait, me semble une perte de temps. Utiliser ce bien
ou ce mal pour se construire peut être une bonne chose, les dépasser
aussi. Le bien et le mal que l'on nous fait ne devraient pas être une
fin en soi.
Alors éviter de faire du mal bien sur, intentionnellement évidement,
faire du bien autant que possible mais être en accord avec soi
surtout. On fait ce qu'on peut et si en voulant faire le bien on
produit une catastrophe, et bien on assume, car le propre de l'homme
au dela de sa conscience et de ses choix est sa "responsabilité", et
cela aussi est très important.
Donc pour conclure plutôt que le bien et le mal, je m'interesserais à
l'intention qui précéde chacun de mes actes, et la responsabilité que
j'ai de ceux-ci.
c'est sympa d'être humain, mais pas toujours de tout repos. Enfin je
vous rappelle que nous avons tous signé ;-)
Marine