Patoultan
2013-04-18 05:06:14 UTC
Soit deux fusées, l'une allant à 0,7 c et l'autre à 0,8 c qui se
croisent au point A et s'en éloignent chacune dans une direction
opposée.
Un observateur en A mesurerait qu'elles s'éloignent l'une de
l'autre à la vitesse de 1,5 c [0,8 + 0,7].
Certains ici prétendent que cette mesure n'a aucun sens physique
parce que le référentiel de l'observateur en A n'est lié à aucun des
deux référentiels des fusées, ou bien parce qu'une telle addition des
vitesses sous-entendrait qu'on se place dans le cadre d'un espace
et d'un temps absolus.
Objections absurdes.
Soit les deux mêmes fusées, la première allant à 0,7 c et l'autre à
0,8 c, mais qui, cette fois, se déplacent dans la même direction.
Leur vitesse relative, mesurée par l'observateur au sol, est donc
de 0,1 c [0,8 - 0,7].
Cet observateur mesure que lorsque la première croise le point A,
la distance qui la sépare de la seconde, qui la suit, est de 30 000 km,
ce qu'il peut vérifier en notant que la deuxième fusée croise A un
huitième de seconde après l'autre.
Question :
Est-il possible de prétendre que la vitesse relative de 0,1 c, mesurée
par l'observateur au sol, n'a aucun sens physique, alors qu'elle lui
permet d'affirmer que la deuxième fusée rattrapera la première
au bout d'une seconde ?
croisent au point A et s'en éloignent chacune dans une direction
opposée.
Un observateur en A mesurerait qu'elles s'éloignent l'une de
l'autre à la vitesse de 1,5 c [0,8 + 0,7].
Certains ici prétendent que cette mesure n'a aucun sens physique
parce que le référentiel de l'observateur en A n'est lié à aucun des
deux référentiels des fusées, ou bien parce qu'une telle addition des
vitesses sous-entendrait qu'on se place dans le cadre d'un espace
et d'un temps absolus.
Objections absurdes.
Soit les deux mêmes fusées, la première allant à 0,7 c et l'autre à
0,8 c, mais qui, cette fois, se déplacent dans la même direction.
Leur vitesse relative, mesurée par l'observateur au sol, est donc
de 0,1 c [0,8 - 0,7].
Cet observateur mesure que lorsque la première croise le point A,
la distance qui la sépare de la seconde, qui la suit, est de 30 000 km,
ce qu'il peut vérifier en notant que la deuxième fusée croise A un
huitième de seconde après l'autre.
Question :
Est-il possible de prétendre que la vitesse relative de 0,1 c, mesurée
par l'observateur au sol, n'a aucun sens physique, alors qu'elle lui
permet d'affirmer que la deuxième fusée rattrapera la première
au bout d'une seconde ?