Paul Aubrin
2018-08-10 05:49:46 UTC
Dans un fil de discussion voisin, Sylvain nous dit: "L'idée est qu'il est
débile et peut économique et peut écologique, de cultiver des tomates a
500 km d'en jeter 50%, de gaver 3 ou 4 intermédiaires, de gavé des
marchands de produits et d'engrais."
Produire localement est-il réellement si bénéfique que cela pour La
Planète? Pas si sûr.
Une étude en Grande-Bretagne montre que chaque année le transport
représente environ 22 milliards de kilomètres alimentaires, dont 48%
entre le lieu d'achat et le domicile des consommateurs. La consommation
d'un camion de tomates espagnoles ne compte pas pour grand chose en face
de la consommation d'énergie des clients qui ramènent leur kilo de tomate
à la maison (NB: le rendement énergétique du cycliste n'est pas forcément
aussi élevé que çà).
En fait, 45% de l'énergie consommée par l'agriculture l'est directement
par la production agricole, contre 5-6% pour le transport. En fait,
certaines régions sont bien mieux adaptées à certaines productions que
d'autres. On peut effectivement produire localement la nourriture variée
qui est favorable à une bonne santé, mais la contrepartie est un surcoût
énergétique. Par exemple, les Suédois qui achètent des tomates espagnoles
sont bien plus respectueux de l'environnement que ceux qui achètent des
tomates produites localement. De la même façon, l'agneau de Nouvelle-
Zélande est bien vert que ceux produits localement sur des pâtures
pauvres.
La balance énergétique en faveur des locavores pourrait s'améliorer avec
la culture d'OGM spécialement modifiés pour s'adapter aux sols, aux
parasites et aux températures locales. Mais c'est une autre histoire.
débile et peut économique et peut écologique, de cultiver des tomates a
500 km d'en jeter 50%, de gaver 3 ou 4 intermédiaires, de gavé des
marchands de produits et d'engrais."
Produire localement est-il réellement si bénéfique que cela pour La
Planète? Pas si sûr.
Une étude en Grande-Bretagne montre que chaque année le transport
représente environ 22 milliards de kilomètres alimentaires, dont 48%
entre le lieu d'achat et le domicile des consommateurs. La consommation
d'un camion de tomates espagnoles ne compte pas pour grand chose en face
de la consommation d'énergie des clients qui ramènent leur kilo de tomate
à la maison (NB: le rendement énergétique du cycliste n'est pas forcément
aussi élevé que çà).
En fait, 45% de l'énergie consommée par l'agriculture l'est directement
par la production agricole, contre 5-6% pour le transport. En fait,
certaines régions sont bien mieux adaptées à certaines productions que
d'autres. On peut effectivement produire localement la nourriture variée
qui est favorable à une bonne santé, mais la contrepartie est un surcoût
énergétique. Par exemple, les Suédois qui achètent des tomates espagnoles
sont bien plus respectueux de l'environnement que ceux qui achètent des
tomates produites localement. De la même façon, l'agneau de Nouvelle-
Zélande est bien vert que ceux produits localement sur des pâtures
pauvres.
La balance énergétique en faveur des locavores pourrait s'améliorer avec
la culture d'OGM spécialement modifiés pour s'adapter aux sols, aux
parasites et aux températures locales. Mais c'est une autre histoire.