K.
2017-06-13 08:14:00 UTC
L'UPR ne touchera pas un seul centime du contribuable
Tant mieux.et n'est pas conspirationniste
Cette désintox est elle même une intoxication de pure propagande comme
Vous laissez entendre que Jean Monnet était honnête, car il aurait
refusé l'argent des Américains sauf que vous oubliez de dire pourquoi il
a refusé cet argent. C'est ce qu'on appelle le mensonge par omission !
Jean Monnet a effectivement refusé cet argent mais uniquement parce
qu'il était trop prudent pour l'accepter directement ! Je retranscris le
passage d'historia auquel vous faire référence sous le paragraphe
intitulé : « Jean Monnet : des liens troubles avec les services
américains » nous pouvons lire : « À partir d’octobre 1955, les ” amis
américains ” reportent donc leurs espoirs sur un nouveau venu, le Comité
d’action pour les États-Unis d’Europe de Jean Monnet. Lié à Donovan et
surtout à l’ambassadeur américain à Paris, David Bruce, un proche de
Franck Wisner, Monnet est trop fin connaisseur du monde anglo-saxon pour
accepter directement les dollars de la CIA. Compte tenu de sa prudence
de Sioux, l’aide américaine à son courant européaniste devra emprunter
d’autres voies. En 1956, Monnet se voit ainsi proposer l’équivalent de
150 000 euros par la Fondation Ford. Une offre qu’il décline, préférant
que cet argent soit versé au professeur Henri Rieben, un économiste et
universitaire suisse pro-européen qui vient d’être nommé chargé de
mission aux Hautes Études commerciales de Lausanne. » Rappelons
d'ailleurs qu'Henri Rieben sera le fondateur de la fondation Jean-Monnet
pour l'Europe. Bref visiblement c'est bien vous qui êtes incapable de
comprendre ce que vous lisez ! CQFD
C'est plutôt un signe d'indépendance par rapport aux intérêts
américains, non ?
De toute façon faire passer Jean Monnet pour un individu intègre et
scrupuleux démontre votre ignorance du personnage dans cette récente
publication « Jean Monnet, banquier, 1914-1945. Intérêts privés et
intérêt général » par Gérard Bossuat (dir.)
http://www.alternatives-economiques.fr/jean-monnet-banquier-1914-1945-interets-prives-interet-general/00050393
« Avant d’être l’un des pères fondateurs de l’Europe, Jean Monnet a
été
un homme d’affaires doublé d’un financier trouble. C’est ce que montre
le travail de recherche présenté dans cet intéressant petit livre.
Gérant de l’entreprise familiale de cognac, Monnet fricote avec les
banques d’affaires, il dirige la filiale française de Blair & Co, puis
la branche californienne d’une banque américaine et bâtit une banque de
développement en Chine. Ce businessman creuse plusieurs pistes pour
faire son trou dans une période (les années 1930) pas facile sur le plan
économique et financier. Mais il est aussi en relation d’affaires
régulière avec un escroc de l’époque, Ivar Kreuger. Il crée des sociétés
écrans en Suisse et défend les intérêts allemands aux États-Unis, ce qui
le fera qualifier de "banquier retors" par le ministre des Finances de
Roosevelt. »
Son passé d'homme d'affaires et de financier (même "trouble") ne faitscrupuleux démontre votre ignorance du personnage dans cette récente
publication « Jean Monnet, banquier, 1914-1945. Intérêts privés et
intérêt général » par Gérard Bossuat (dir.)
http://www.alternatives-economiques.fr/jean-monnet-banquier-1914-1945-interets-prives-interet-general/00050393
« Avant d’être l’un des pères fondateurs de l’Europe, Jean Monnet a
été
un homme d’affaires doublé d’un financier trouble. C’est ce que montre
le travail de recherche présenté dans cet intéressant petit livre.
Gérant de l’entreprise familiale de cognac, Monnet fricote avec les
banques d’affaires, il dirige la filiale française de Blair & Co, puis
la branche californienne d’une banque américaine et bâtit une banque de
développement en Chine. Ce businessman creuse plusieurs pistes pour
faire son trou dans une période (les années 1930) pas facile sur le plan
économique et financier. Mais il est aussi en relation d’affaires
régulière avec un escroc de l’époque, Ivar Kreuger. Il crée des sociétés
écrans en Suisse et défend les intérêts allemands aux États-Unis, ce qui
le fera qualifier de "banquier retors" par le ministre des Finances de
Roosevelt. »
pas de lui un agent de la CIA.
Après référons-nous également aux historiens Serge Berstein et Pierre
Milza p. 238-239 « Histoire de l’Europe contemporaine » Le Plan
Marshall, cette « aide fraternelle » mise en place en 1947 pour «
vaincre la faim, la pauvreté, le désespoir et le chaos » « a eu pour
l’Europe et pour sa survie politique des effets extrêmement positifs.
(…) Il l’a puissamment empêchée de basculer vers le communisme. Il a
frayé la voie d’une collaboration plus étroite entre les deux rives de
l’Atlantique et surtout il a accéléré le processus de construction
européenne. Ceci pour le plus grand bénéfice également du partenaire
outre-Atlantique et au prix de réelles entraves mises à l’indépendance
des États bénéficiaires, le Département d’État américain ou le
président
pouvant à leur guise différer le déblocage des fonds, donc exercer des
pressions sur les gouvernements concernés. Ils auront d’ailleurs
rarement l’occasion d’user de ce moyen d’action, les Équipes dirigeantes
d’Europe de l’Ouest allant en général au-devant de leurs desiderata.»
Vous bottez en touche. Toujours pas de preuve que Jean Monnet et RobertMilza p. 238-239 « Histoire de l’Europe contemporaine » Le Plan
Marshall, cette « aide fraternelle » mise en place en 1947 pour «
vaincre la faim, la pauvreté, le désespoir et le chaos » « a eu pour
l’Europe et pour sa survie politique des effets extrêmement positifs.
(…) Il l’a puissamment empêchée de basculer vers le communisme. Il a
frayé la voie d’une collaboration plus étroite entre les deux rives de
l’Atlantique et surtout il a accéléré le processus de construction
européenne. Ceci pour le plus grand bénéfice également du partenaire
outre-Atlantique et au prix de réelles entraves mises à l’indépendance
des États bénéficiaires, le Département d’État américain ou le
président
pouvant à leur guise différer le déblocage des fonds, donc exercer des
pressions sur les gouvernements concernés. Ils auront d’ailleurs
rarement l’occasion d’user de ce moyen d’action, les Équipes dirigeantes
d’Europe de l’Ouest allant en général au-devant de leurs desiderata.»
Schuman étaient des agents de la CIA.
Dans cet ouvrage de Christophe Réveillard, docteur en histoire et membre
du Centre d’Histoire de l’Europe et des relations internationales de
l’école doctorale moderne et contemporaine à Paris Sorbonne (en 2001)
vous pourrez suivre l’évolution de la construction européenne. Vous y
trouverez notamment un portrait-itinéraire de Jean Monnet qui évoque les
accusations qui lui furent faites en son temps d’être un « agent
américain ». (p.122 et suivantes)
Qu'il se défende de l'être ne signifie pas qu'il l'est. Cela prouvedu Centre d’Histoire de l’Europe et des relations internationales de
l’école doctorale moderne et contemporaine à Paris Sorbonne (en 2001)
vous pourrez suivre l’évolution de la construction européenne. Vous y
trouverez notamment un portrait-itinéraire de Jean Monnet qui évoque les
accusations qui lui furent faites en son temps d’être un « agent
américain ». (p.122 et suivantes)
seulement que les allégations d'Asselineau ne sont pas nouvelles.
Que Jean Monnet ait été un fédéraliste
militant, qu’il se soit formé aux Etats-Unis et y ait adopté une
certaine « vision du monde » ne fait aucun doute !
Tous ceux qui ont suivi une formation aux Etats-Unis ne sont pas desmilitant, qu’il se soit formé aux Etats-Unis et y ait adopté une
certaine « vision du monde » ne fait aucun doute !
agents de la CIA.
« Singulier itinéraire. Le « grand européen » Jean Monnet,
père des institutions communautaires publiques, est de culture
anglo-saxonne et banquier, financier international, de métier. »
Mais pas agent de la CIA.père des institutions communautaires publiques, est de culture
anglo-saxonne et banquier, financier international, de métier. »
Autre historien cité Pierre
Mélandri, « La genèse du plan Schumann est aujourd’hui suffisamment
connue pour que l’on puisse parler de ses « origines américaines » sans
risquer de provoquer un faux débat. »
Que les Américains aient vu la construction européenne d'un bon oeil estMélandri, « La genèse du plan Schumann est aujourd’hui suffisamment
connue pour que l’on puisse parler de ses « origines américaines » sans
risquer de provoquer un faux débat. »
une chose. Qu'ils l'aient encouragée est également logique puisqu'une
Europe unie était perçue, à l'époque, comme un gage de paix et un
rempart contre la menace communiste. Mais cela ne prouve pas que les
pères fondateurs de l'Europe étaient des agents américains.
Rappelons également que Walter Hallstein juriste allemand, en poste à la
tête d'Universités allemandes pendant le troisième Reich, officier de
réserve, ne prit part à la guerre que tardivement. Fait prisonnier par
les Américains il fut envoyé en captivité à Camp Como dans le
Mississippi, où il fonda une université pour les détenus. Libéré, il
rentra en Allemagne et devint le premier président de la Commission de
la Communauté économique européenne et est également considéré comme
l'un des Pères de l'Europe. Il peut sembler curieux qu'une personne
ayant occupé de hautes fonctions sous le régime nazi ait ainsi pu
bénéficier d'une certaine clémence à la fin de la guerre.
Hallstein n'a jamais eu de complaisance pour le national-socialisme ettête d'Universités allemandes pendant le troisième Reich, officier de
réserve, ne prit part à la guerre que tardivement. Fait prisonnier par
les Américains il fut envoyé en captivité à Camp Como dans le
Mississippi, où il fonda une université pour les détenus. Libéré, il
rentra en Allemagne et devint le premier président de la Commission de
la Communauté économique européenne et est également considéré comme
l'un des Pères de l'Europe. Il peut sembler curieux qu'une personne
ayant occupé de hautes fonctions sous le régime nazi ait ainsi pu
bénéficier d'une certaine clémence à la fin de la guerre.
était opposé à son idéologie. Les universitaires ont dû batailler
pour qu'il obtienne un poste de professeur de droit à l'université de
Francfort en 1941, les officiels nazis étant opposés à sa nomination.
En fait, les Américains utilisèrent assez largement les compétences des
élites
allemandes qui n'avaient pas directement du sang sur les mains, voir par
exemple « L'affaire Paperclip : la récupération des scientifiques nazis
par les Américains, 1945-1990 » de Linda Hunt.
Hors sujet, puisque Hallstein n'a pas été "récupéré" par lesélites
allemandes qui n'avaient pas directement du sang sur les mains, voir par
exemple « L'affaire Paperclip : la récupération des scientifiques nazis
par les Américains, 1945-1990 » de Linda Hunt.
Américains. Après avoir été libéré en 1945, il est rentré
directement en Allemagne où il a été nommé recteur de l'université de
Francfort.
Voir également l’influence américaine sur la politique française d’Irwin
M. Wall, où vous verrez par exemple l’influence américaine sur les
syndicats ouvriers français (soutien à FO contre la CGT).
Quel rapport ?M. Wall, où vous verrez par exemple l’influence américaine sur les
syndicats ouvriers français (soutien à FO contre la CGT).
Conclusion, sans tomber dans le « complotisme » on peut trouver étrange
cette sombre histoire de droit d'auteur concernant ce numéro précis
d'historia qui était encore en ligne il y a peu (j'ai des captures
d'écran à l'appui)
Le numéro 675 de la revue Historia n'est plus accessible en ligne mais ilcette sombre histoire de droit d'auteur concernant ce numéro précis
d'historia qui était encore en ligne il y a peu (j'ai des captures
d'écran à l'appui)
est disponible à la vente au prix de 4,5 euros :
http://www.historia.fr/parution/mensuel-675
Le complot pour en interdire l'accès est plutôt mal ficelé.
j'ajoute que votre acharnement à dire n'importe quoi
en dépit des faits et des historiens ne plaide vraiment pas en votre
faveur.
J'apprécie votre touche d'humour.en dépit des faits et des historiens ne plaide vraiment pas en votre
faveur.
Ceci dit, 100 lignes de commentaire pour répondre à côté de la plaque,
cela relève aussi de l'acharnement.
Ce long laïus était une tentative vaine et désespérée de défendre
Asselineau, piégé par ses affirmations mensongères.
Démonstration est donc faite que votre gourou raconte n'importe quoi et
que ses fantasmes sur la CIA relèvent du délire conspirationniste.