Paul Aubrin
2017-06-18 11:26:57 UTC
C'est l'avis de l'australienne Petra Credlin dans Daily Telegraph.
Voici ses arguments:
Les zélotes du changement climatique doivent se rendre à l'évidence.
Petra Credlin 18 juin 2017
dailytelegraph.com.au
Les plus grands négationnistes dans le débat sur le changement climatique
sont ceux qui pensent que nous pouvons avoir tout à la fois de l'énergie
à un prix abordable, une baisse des émissions [de CO2], et un réseau
[électrique] fiable.
C'est impossible.
[...]
Il n'y a pas le moindre doute que n'importe quelle politique destinée à
réduire les émissions de CO2 de l'Australie augmentera le prix de
l'énergie, et que n'importe quel diminution de la production de base
rendra le réseau plus fragile.
[...]
Nous ne pourrons jamais battre nos voisins sur le terrain de la main
d'oeuvre à bon marché, mais l'abondance d'énergie de l'Australie a
toujours été notre sauvegarde. Nous sommes le second exportateur mondial
de charbon, serons bientôt le plus grand exportateur de gaz. Nous avons
aussi les plus grandes réserves mondiales d'uranium. Nous devrions être
une superpuissance énergétique et, il y a quinze ans, nous l'étions;
parce que le système énergétique était conduit de façon à minimiser les
prix et à maximiser la fiabilité. Une énergie abondante nous rendait très
compétitifs, fournissait des emplois et des bien industriels et nous
donnaient un train de vie de haut niveau.
Depuis, les politiciens verts ont perverti les équilibres économiques et
le résultat est que les subventions aux fermes éoliennes et aux panneaux
solaires rendent non profitable les centrales au charbon et au gaz dont
nous avons besoins pour fournir la production de base. C'est un bazar
induit par les choix politiques et nous en payons tous le prix,
particulièrement les petites et moyennes entreprises qui se retrouvent en
difficulté.
Si vous êtes un bobo-écolo à l'aise avec des panneaux solaires sur le
toit, une Prius dans le garage et des transports publics à votre porte,
vous n'en avez sans doute rien à faire. Dans la frange aisée de
l'électorat, bien penser pour sauver la planète compte plus que réduire
son train de vie.
Pour tous les autres, nous voulons voir l'environnement propre, de bonnes
plages, et la campagne protégée, mais nous ne pensons pas que tuer notre
industrie juste pour apaiser les dieux de l'ONU et autres gauchistes
fasse sens, particulièrement quand des pays comme la Chine ou l'Inde vont
massivement accroître, et non décroître leurs émissions dans les années
qui viennent. Parlez donc de se tirer une balle dans le pied. Nous nous
tirons économiquement une balle dans la tête.
Déjà aujourd'hui, les émissions de la Chine sont 20 fois celles de
l'Australie, et même s'ils se conforment à leurs engagements dans le
cadre de l'accord de Paris, en 2030, les émissions de la Chine seront 50
à 60 fois les nôtres.
Sérieusement? Nous bradons notre industrie et nos jobs pour la croyance
infondée que le onde entier agit avec des intentions identiques aux notres
alors qu'il est clair qu'il n'en est rien et qu'il n'en feront rien.
[...]
Et donc qu'en est-il u rapport Finkel [le conseiller scientifique du
gouvernement Australien]
On entend dire que le rapport du conseiller scientifique au COAG a pour
objectif d'adresser le "trilemne" d'avoir des prix bas, une plus grande
sécurité et 28% de réduction des émissions en 2030. C'est faux. Le
rapport vise à atteindre les voeux de réductions d'émissions (qu'il
transforme en obligations) au meilleur coût et sans incidents majeurs. Ce
rapport ne traite pas d'énergie bon marché et fiable; il ne traite que de
changement climatique.
Voici ses arguments:
Les zélotes du changement climatique doivent se rendre à l'évidence.
Petra Credlin 18 juin 2017
dailytelegraph.com.au
Les plus grands négationnistes dans le débat sur le changement climatique
sont ceux qui pensent que nous pouvons avoir tout à la fois de l'énergie
à un prix abordable, une baisse des émissions [de CO2], et un réseau
[électrique] fiable.
C'est impossible.
[...]
Il n'y a pas le moindre doute que n'importe quelle politique destinée à
réduire les émissions de CO2 de l'Australie augmentera le prix de
l'énergie, et que n'importe quel diminution de la production de base
rendra le réseau plus fragile.
[...]
Nous ne pourrons jamais battre nos voisins sur le terrain de la main
d'oeuvre à bon marché, mais l'abondance d'énergie de l'Australie a
toujours été notre sauvegarde. Nous sommes le second exportateur mondial
de charbon, serons bientôt le plus grand exportateur de gaz. Nous avons
aussi les plus grandes réserves mondiales d'uranium. Nous devrions être
une superpuissance énergétique et, il y a quinze ans, nous l'étions;
parce que le système énergétique était conduit de façon à minimiser les
prix et à maximiser la fiabilité. Une énergie abondante nous rendait très
compétitifs, fournissait des emplois et des bien industriels et nous
donnaient un train de vie de haut niveau.
Depuis, les politiciens verts ont perverti les équilibres économiques et
le résultat est que les subventions aux fermes éoliennes et aux panneaux
solaires rendent non profitable les centrales au charbon et au gaz dont
nous avons besoins pour fournir la production de base. C'est un bazar
induit par les choix politiques et nous en payons tous le prix,
particulièrement les petites et moyennes entreprises qui se retrouvent en
difficulté.
Si vous êtes un bobo-écolo à l'aise avec des panneaux solaires sur le
toit, une Prius dans le garage et des transports publics à votre porte,
vous n'en avez sans doute rien à faire. Dans la frange aisée de
l'électorat, bien penser pour sauver la planète compte plus que réduire
son train de vie.
Pour tous les autres, nous voulons voir l'environnement propre, de bonnes
plages, et la campagne protégée, mais nous ne pensons pas que tuer notre
industrie juste pour apaiser les dieux de l'ONU et autres gauchistes
fasse sens, particulièrement quand des pays comme la Chine ou l'Inde vont
massivement accroître, et non décroître leurs émissions dans les années
qui viennent. Parlez donc de se tirer une balle dans le pied. Nous nous
tirons économiquement une balle dans la tête.
Déjà aujourd'hui, les émissions de la Chine sont 20 fois celles de
l'Australie, et même s'ils se conforment à leurs engagements dans le
cadre de l'accord de Paris, en 2030, les émissions de la Chine seront 50
à 60 fois les nôtres.
Sérieusement? Nous bradons notre industrie et nos jobs pour la croyance
infondée que le onde entier agit avec des intentions identiques aux notres
alors qu'il est clair qu'il n'en est rien et qu'il n'en feront rien.
[...]
Et donc qu'en est-il u rapport Finkel [le conseiller scientifique du
gouvernement Australien]
On entend dire que le rapport du conseiller scientifique au COAG a pour
objectif d'adresser le "trilemne" d'avoir des prix bas, une plus grande
sécurité et 28% de réduction des émissions en 2030. C'est faux. Le
rapport vise à atteindre les voeux de réductions d'émissions (qu'il
transforme en obligations) au meilleur coût et sans incidents majeurs. Ce
rapport ne traite pas d'énergie bon marché et fiable; il ne traite que de
changement climatique.