Anansi
2017-12-01 10:07:33 UTC
Le World Economic Forum vient de publier son rapport annuel sur la
parité homme femme dans le monde (144 pays) dans quatre domaines,
éducation, santé, économie et politique.
Sans surprise, les trois premiers sont l'Islande, la Norvège et la
Finlande. Trois genres grammaticaux en islandais et norvégien, même s'il
y a une tendance à masculiniser les noms féminins en norvégien. Pas de
genre ni d'article en finnois, mais des déclinaisons (quinze !).
Quatrième le Rwanda suivi de la Suède.
<http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2017/dataexplorer/>
La France est onzième, devant l'Allemagne. Le Royaume (dés)Uni est
quinzième, devant le Canada. Les États-Unis sont quarante neuvièmes,
entre le Pérou et le Zimbabwé.
Je ne suis pas arrivé à faire un lien entre les genres existant dans une
langue et son classement.
En revanche, les dernières élections en France, sous l'égide de la loi
sur la parité, ont fait entrer de nombreuses femmes à l'Assemblée et au
gouvernement, ce qui l'a fait passer de la dix septième à la onzième place.
Le point noir à régler n'est clairement pas les accords dans la langue
française, mais l'aspect économique, les inégalités salariales, n'en
déplaise aux donneurs et donneuses de leçon.
parité homme femme dans le monde (144 pays) dans quatre domaines,
éducation, santé, économie et politique.
Sans surprise, les trois premiers sont l'Islande, la Norvège et la
Finlande. Trois genres grammaticaux en islandais et norvégien, même s'il
y a une tendance à masculiniser les noms féminins en norvégien. Pas de
genre ni d'article en finnois, mais des déclinaisons (quinze !).
Quatrième le Rwanda suivi de la Suède.
<http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2017/dataexplorer/>
La France est onzième, devant l'Allemagne. Le Royaume (dés)Uni est
quinzième, devant le Canada. Les États-Unis sont quarante neuvièmes,
entre le Pérou et le Zimbabwé.
Je ne suis pas arrivé à faire un lien entre les genres existant dans une
langue et son classement.
En revanche, les dernières élections en France, sous l'égide de la loi
sur la parité, ont fait entrer de nombreuses femmes à l'Assemblée et au
gouvernement, ce qui l'a fait passer de la dix septième à la onzième place.
Le point noir à régler n'est clairement pas les accords dans la langue
française, mais l'aspect économique, les inégalités salariales, n'en
déplaise aux donneurs et donneuses de leçon.