Post by François GuilletPost by François GuilletPost by "René GroumalPost by Philippe RAIhttps://notrickszone.com/2019/11/19/radicals-bully-nh-munich-conference-center-force-cancellation-of-13th-skeptic-climate-conference/
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Tout comme les années 1930. Il ne fait aucun doute que la liberté de la
science et la liberté de parole sont vivement attaquées en Allemagne
après que des dizaines de scientifiques distingués mais dissidents ont
vu leur conférence scientifique planifiée depuis longtemps être annulée
à cause d'intimidations d'extrémistes de gauche.
L'extrême-gauche a toujours été du facisme. Ils ont aujourd'hui récupéré
l'écologisme comme arme contre les sociétés libérales. L'écologie, ils
s'en foutent.
Leur nouvelle cause leurs ouvre en effet des portes royales vers une
nouvelle idéologie totalitaire en remplacement de leur ancien fer de
lance, le communisme. La constante chez eux : le mensonge,
l'intimidation, la violence et l'intolérance. L'écologisme est avec
l'islamisme le risque le plus grave pour les générations à venir.
Nous voila rassurés. L'écologisme, pas l'écologie.
Tout à fait. L'écologie est une science, l'écologisme de la politique.
Si ces politicards fanatiques avaient la moindre notion scientifique, ils
n'en seraient pas à s'attaquer à des scientifiques dont le seul tort est de
tirer des conclusions différentes de celles communément admises.
A noter au passage que la climatologie est le seul domaine dont les
conclusions, publiées par le GIEC, le sont sans aucun passage au crible
d'équipes indépendantes. Et transmises aux politiques elles deviennent
science officielle. Je ne vois ça nulle part en sciences physiques. C'est
la preuve que la méthode scientifique ne fait pas partie de la
climatologie.
Je ne le pense pas. La méthode scientifique a sa place partout et même en
climatologie.
La méthohode scientifique comprend la publication des résultats de
chacun, individus ou équipes, puis les vérifications par d'autres
équipes qand le sujet est sensible ou prometteur, puis au fil des
années, un consensus se dégage et c'est ainsi qu'une théorie, comme la
Relativité, devient admise par tout le monde (ou presque).
En climatologie, nous n'avons rien de tout cela. Les rapports du GIEC
sont transmis aux politiques avant tout débat scientifique possiblement
contradictoire. C'est pour cela que j'affirme que la méthode
scientifique n'est pas respectée en climatologie (et il n'y a pas que
ça comme lacune...)
...
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Cette affirmation est fausse et prouve une méconnaissance totale du processus d'évaluation et de validation des articles scientifiques (parus dans des revues à communauté de lecture) utilisé par le GIEC pour finaliser son rapport. Voici une explication donnée par Jean-Marc Jancovici:
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La première chose est que le processus d’expertise du GIEC est ouvert à tout scientifique désirant faire des remarques, et qu’il est précisément prévu pour que la contradiction soit gérée entre personnes qui ont les moyens de comprendre de quoi il retourne, et non portée devant un grand public qui n’est pas armé pour y retrouver ses petits. Il ne s’agit pas d’un lieu ou se fomente un complot !
Le débat contradictoire est une composante normale de l’activité de n’importe quel scientifique, mais un chercheur compétent pour une discipline donnée procède toujours de la manière suivante pour remettre en cause une théorie généralement admise : il commence par soumettre au jugement de ses pairs, en publiant dans une revue scientifique spécialisée (où les articles sont examinés par d’autres spécialistes avant publication), un article détaillé indiquant pourquoi l’idée que l’on se faisait jusqu’à maintenant est erronée, présentant les travaux qu’ils a mené pour arriver à cette conclusion, et selon quel raisonnement – et quelle confirmations par l’observation ou l’expérience – les résultats le conduisent à proposer une autre explication. Jamais il ne commencera par se précipiter devant les caméras ou dans les journaux grand public pour exposer ses vues : comme il n’y a pas de processus de validation par des individus compétents, de telles publications ne seront jamais portées à son crédit par ses pairs.
A quelques exceptions près (mentionnées ci-dessous), la totalité des « contestations » que j’ai vues à ce jour dans la presse grand public émanait de personnes qui n’ont aucune compétence particulière sur le sujet du changement climatique. Concrètement, les « contestataires » que j’ai vus appartenaient tous à l’une des catégories suivantes :
des auteurs non scientifiques dont la lutte contre le changement climatique contrarierait les intérêts personnels ou les thèses qui leur sont chères. Cela inclut des « ultra-libéraux », par exemple Guy Sorman, ou Philip Stott (signataire d’un article du Wall Street Journal qui est un bijou en matière d’inepties), des anti-nucléaires (le nucléaire est une composante possible d’une politique de diminution forte des émissions de gaz à effet de serre ; cet élément intervient probablement pour Yves Lenoir), des individus dépendant d’un secteur d’activité fortement consommateur d’énergie fossile (charbonniers, pétroliers, mais aussi aciéristes ou chimistes…)…
des universitaires ou des ingénieurs qui relèvent d’une spécialité qui n’a pas de lien particulier avec la question de l’influence de l’homme sur le climat (tous les « scientifiques » ne sont pas indifféremment compétents dans tous les domaines, tout comme n’importe quel médecin n’est pas compétent pour parler de greffe des orteils, ou tout garagiste n’est pas apte à changer un tuyau sur la fusée Ariane !) mais qui s’expriment quand même pour des raisons diverses (ego personnel, rôle politique, pression des journalistes ou de certains éditeurs qui cherchent des contradicteurs…).
Ce cas concerne par exemple les propos tenus par Claude Allègre ou, un moment, par Haroun Tazieff, ou aujourd’hui Bjorn Lomborg (qui est universitaire ; il est statisticien), dont on peut lire sur ce site une recension sur ses écrits sur le changement climatique.
des scientifiques qui ne contestent pas le moins du monde les conclusions du GIEC, mais dont un savant montage audiovisuel ou journalistique a aboutit à leur faire dire une bêtise, sans que ce soit nécessairement le but recherché du reste. Quand, après 1 heure d’entretien, si ce n’est plus, seules 2 phrases – ou 3 minutes -sont reprises dans le journal ou à la télé (cas très fréquent), d’une part ce n’est pas l’interviewé qui les a choisies mais bien le journaliste (c’est donc ce dernier qui choisit ce qu’il va faire dire à l’intéressé), et d’autre part la personne interrogée ne pourra pas nécessairement se relire (ou se revoir pour la télé). Cela favorise incontestablement les contre-sens.
des spécialistes des hydrocarbures qui sont surtout perplexes sur les scénarios d’émission utilisés, car ils considèrent que nous n’aurons jamais assez de combustibles fossiles pour « fiche en l’air le climat », et après leur scepticisme sur ce point particulier (qui est assurément un objet de débat, mais doit être traité sur la base de chiffres) se transforme sans motif légitime en critique de l’ensemble du dossier.
d’autres manifestations diverses de mauvaise foi, pouvant éventuellement concerner un « scientifique compétent ». Un éminent spécialiste du MIT, Richard Lindzen, a ainsi beaucoup contribué à jeter le trouble en faisant publiquement part de réserves exposées de telle façon que l’on pouvait facilement les prendre pour une remise en cause globale du dossier. Après que la source de sa mauvaise humeur ait été éradiquée (il était probablement vexé de ne pas être auteur du premier rapport du GIEC en 1990, mais il est auteur du rapport 2001), il a co-signé (en juin 2001) un rapport de l’Académie des Sciences Américaine où il reconnait que le GIEC fonctionne bien et que son rapport d’évaluation reflète parfaitement l’état de la science sur le sujet. De telles « manifestations de mauvaise humeur » peuvent aussi concerner des chercheurs qui ont envoyé des contributions lors du processus d’expertise et qui estiment ne pas s’être vu accorder l’importance qu’ils méritaient (cela arrive, bien sûr).
de journalistes qui ont compris de travers ce qu’il y avait dans les publications du GIEC. Les rapports d’évaluation ne sont pas des documents faciles à lire : ils sont en Anglais, font 800 pages, et il s’agit bien de littérature scientifique, contenant à chaque page des termes tels que « the effects of fresh water pulse on AABW formation », ou encore « AVHRR-derived albedo estimates can now be mapped »…. En France, je suis bien persuadé qu’il n’existe pas un seul journaliste de la presse grand public qui ait lu l’intégralité du rapport du groupe 1, ni même deux chapitres in extenso en ayant tout compris. Quand un journaliste vous parle de ce document, il le fait sans l’avoir lu : cela peut entraîner quelques effets indésirables !
de journalistes qui rapportent une contestation sans savoir si elle est valable parce que « il faut toujours un pour et un contre » (beaucoup de journalistes ont horreur des vérités universelles, même quand elles existent pourtant, ce qui n’arrive pas souvent avec les hommes, qui constituent leur pain quotidien, mais arrive parfois en sciences : 2+2 font toujours 4 ; doit-on donner de l’audience à quelqu’un qui soutiendrait que 2+2=3 simplement pour « diversifier les points de vue » ?). Cet amour de la presse pour les contradicteurs sans savoir s’ils tiennent des propos fondés a certainement joué un rôle central dans l’essor de tous les « contestataires » dont j’ai entendu parler.
de personnes qui ne lisent que le journal et s’inspirent pour leur propre production littéraire d’un journaliste qui a compris de travers : ils expliquent par exemple que telle conclusion est fausse, alors qu’elle ne figure pas dans les rapports du GIEC, mais seulement – et abusivement – dans l’article utilisé comme source documentaire.
J’en tire du reste mon seul conseil pour ceux que ce phénomène intéresse : ne prenez jamais un article de journal grand public comme référence documentaire valable, remontez aux documents qui sont à la source. Tous ceux qui ont été en position de comparer ce qu’ils savent d’un phénomène technique ou complexe et la manière dont les faits sont généralement rapportés dans la presse me comprendront sûrement !
Enfin il faut savoir que tous les « contre-arguments » qui se placent sur le terrain de la science sont connus depuis bien longtemps des scientifiques compétents puisqu’ils sont précisément examinés et discutés dans les rapports d’évaluation.
En conclusion, une personne qui n’est pas un scientifique travaillant directement sur le sujet – ce qui est mon cas, je n’ai fait que lire une bonne partie des rapports et rencontrer une petite partie des scientifiques travaillant sur le sujet – n’est pas capable de porter un jugement technique sur un domaine qu’il ne connaît pas (je ne me permettrais pas de juger du sérieux des mesures qui ont été faites sur les carottes de glace : sur quelle base pourrais-je le faire ?). Tout au plus pouvons nous nous poser ces deux questions simples mais essentielles :
plusieurs milliers de scientifiques de haut niveau, parfaitement respectés par ailleurs (ils comportent des Académiciens de très nombreux pays, par exemple…), ont-ils des raisons particulières de nous raconter sciemment des salades à l’occasion d’un tel cas de figure ? C’est doublement improbable :
les résultats sur lesquels ils s’appuient sont parfaitement admis dans d’autres cadres,
il n’y aurait pas de mobile au crime. L’argument de crier au loup pour avoir des crédits de recherche, entendu parfois, peut sembler recevable a priori, mais il se trouve qu’en Europe, c’est exactement le contraire qui se produit : plus le dossier semble solide, et plus la puissance publique a tendance a considérer que « on en sait assez comme cela et ce n’est pas la peine de financer d’autres recherches ». Et aux USA, avec le gouvernement actuel, ce seraient probablement plus les scientifiques qui cherchent à remettre le dossier en cause qui auraient des facilités financières !Au surplus, cet argument pourrait éventuellement fonctionner pour quelques personnes, mais que des milliers de chercheurs, qui sont des gens assez honnêtes par nature, issus de dizaines de disciplines différentes, aient cette même idée en tête en même temps semble totalement improbable.
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Fin de citation
Sources : https://jancovici.com/changement-climatique/croire-les-scientifiques/quest-ce-que-le-giec/
Maintenant, libre à vous de contester cet article de Jancovici à leur seule condition que vous le fassiez dans les formes.
Max
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Post by François GuilletPar contre les discussions byzantines sur ce forum et ailleurs
ne rlèvent pas toujours de la méthode. C'est pourquoi depuis quelque temps
je m'abstiens d'intervenir dans ce domaine ou les scientifiques tirent les
uns sur les autres à boulets rouges.
Par contre je pense qu'une transition écologique est nécessaire en
particulier pour le nucléaire, en ce moment peut-être indispensable ou en
tout cas utile mais qu'il faudra abandonner un jour faute de solution valable
et durable pour éliminer sans risques les déchets qu'il produit.
Le nucléaire n'est à abandonner, ou plutôt à faire renaître, que
lorsque la fusion sera au point. Nous n'aurons aucun besoin d'éoliennes
ou de panneaux solaires, tous plus polluants les uns que les autres,
quand elle sera au point. Et l'on sait que ce n'est une question que de
quelques décennies. La seule façon raisonnable de "tenir" jusqu'à la
mise au point de la fusion, c'est de recommencer à construire quelques
centrales nucléaires classiques, pas de polluer à jamais les sols avec
des tonnes de bétons dans les plaines fertiles, ni d'appauvrir les
populations avec une énergie idéologiquement choisie et bien trop chère
par rapport à ce que peut la technologie.