Post by MrHPost by Malko Lingehttps://www.franceculture.fr/histoire/un-rescape-doradour-sur-glane-les-copains-morts-qui-me-sont-tombes-dessus-mont-sauve-la-vie
Un rescapé d'Oradour-sur-Glane : "Les copains morts qui me sont tombés
dessus m’ont sauvé la vie"
Témoignage et vidéo | 10 juin 1944, Oradour-sur-Glane, 642 villageois,
hommes, femmes, enfants sont massacrés par les nazis. Aujourd'hui
disparu, Marcel Darthout était l'un des derniers rescapés du
massacre. Il témoignait en 2013, en tant que "passeur de mémoire".
Ils ont été massacrés par des soldats allemands aidés par des supplétifs
alsaciens. Leur chef Lammerding a été condamné à mort par contumace en
1953 par la cour de justice de Bordeaux.
Lammerding à terminé sa vie comme chef d'une entreprise du bâtiment,
protégé par la RFA qui a refusé de l'extrader. La RFA n'était pas que je
sache un régime nazi. Les supplétifs alsacien ont été amnistiés.
Condamné à mort par contumace lors du procès de Bordeaux,
Avec des données de l'évènement cachées sous secret d'état. Ca ne
s'appelle donc pas "procès" mais épuration.
Post by MrHl’Obersturmführer Heinz Barth, se réfugie sous une fausse identité en
République démocratique allemande. Son passé découvert, il est arrêté le
14 juillet 1981, et condamné à la prison à perpétuité par un tribunal de
Berlin-Est, le 7 juin 1983, notamment pour sa participation au massacre
d'Oradour. Trois survivants du massacre témoignent lors du procès qui
est suivi par la presse française et internationale. Barth est libéré,
après la réunification, en juillet 1997. Sa condamnation ne l'empêche
pas de percevoir, à partir de 1991 une pension au titre de victime de
guerre, annulée par un tribunal de Potsdam en 2000 : pour L'Humanité sa
pension de huit cents marks représente « près de 1,25 mark par mois pour
chaque victime d'Oradour177 ». Sa mort, le 6 août 2007, fait les gros
titres de la presse française178.
La république fédérale reconnaît donc que les auteurs du massacre
d'Oradour-sur-Glane étaient bien des citoyens allemands et leur a
reconnu des droits à pension comme à tous les anciens militaires
allemands. Nazis ou non.
Aucune explication sur la présence de ce corps d'armée à Oradour,
aucun contexte de causalite. Donc complet enfumage, manipulation,
histoire à oublier.
Reynouard a montré les preuves matérielles qui confirment que l'église a
été soumise à une explosion et non pas un incendie délibéré.
Seulement voilà, comme les résistants ne veulent pas être impliqués, ils
nient le fait que l'église servait de cache pour des armes et des
explosifs et qu'Oradour fût un spot important de la Résistance, raison
pour laquelle la division SS s'y rendit.
On ouvrage inédit de JC Pressac sur le drame d'Oradour contredit la
thèse officielle en reprenant plusieurs points soulevés par les
recherches de Vincent Reynouard sur l'affaire et publiées dans le livre
"Le massacre d'Oradour, Un demi-siècle de mise en scène" (1997). Vincent
Reynouard fut poursuivi et condamné pour ce travail.
Sans toutefois adopter entièrement les conclusions de VR, dans son livre
Pressac fait l'éloge appuyé des apports de l'auteur. En tout cas,
celui-ci n'est pas mentionné dans son article sur wikipedia. Mais ça n
serait en rien étonnant vu la censure qui règne sur ce site pour tout ce
qui apporte une touche réviso à l'histoire.
Pressac écrit à propos du livre de VR (p.68):
« Ce travail énorme représente sept ans d'enquête fouillées et
approfondies. Tous les éléments du drame d'Oradour sont passés au
crible. Quelles que soient les critiques formulées contre cet ouvrage
catalogué "non conformiste", personne pour l'instant n'a fait mieux dans
la recherche historique fondamentale.
Sans ce travail, aucune résolution des zones d'ombre couvrant presque
toutes les phases des évènements d'Oradour n'est possible. L'apport
essentiel de ce livre tient à la publication pour
la première fois des dépositions et audiences du procès de Bordeaux, non
rapportées au travers des filtres journalistiques souvent orientés, mais
in extenso.[...]
Mais, malgré des conclusions qui déchargent systématiquement Diekmann et
ses SS, il reste l'ouvrage majeur et incontournable de ces cinquante
dernières années sur Oradour.»
Dans ses conclusions Pressac reprend plusieurs points avancé par VR qui
contredisent la version officielle:
- La raison de la venue des SS à Oradour.
1. La présence des maquis communistes dans la zone, commandés par Guingoin.
2. La récupération de Kämpfe capturé par Canou, sergent de Guingoin.
L'officier allemand est vu le matin à Oradour. L'intervention de
Diekmann n'a d'autre but que de libérer Kämpfe.
- La cause directe des morts dans l'église.
1. Présence d'un dépôt de munitions caché par la résistance dans le
clocher de l'église.
2. Explosion accidentelle des munitions. Pressac l'attribue à des gamins
enfermés dans l'église échappant à la surveillance de leurs parents.
Voir "La tragédie d'Oradour", Jean-Claude Pressac, 1997