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Topics in this digest:
1. Cuba: Philippe Douste-Blazy demande la libération des prisonniers
politiques
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2. La France exige la libération des prisonniers politiques cubains
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3. La SIP demande la libération des journalistes emprisonnés à Cuba
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4. Vingt ans de prison pour une plume
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5. Cuba: L'art de la combine en période spéciale pénurie
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6. Airport rules pigeonhole Cuban exile
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7. Freed Cuban Journo Makes Emotional Homecoming To IAPA
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8. El negocio del jefe
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9. Cuba en los Objetivos y Metas del Milenio (V)
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10. Rivero's U.S. detention
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11. Podria ser Castro detenido en Espana?
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12. Aumentan en Caibarién las viviendas apuntaladas
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13. Se apodera la policía de productos agrícolas en mercado habanero
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14. Se suicida conocido actor y locutor en La Habana
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15. El disparo de Rigoberta
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16. Diputados americanos piden a Castro un programa de apertura
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17. Disidentes llaman a la unidad y excarcelación de presos en Cuba
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18. Comité sobre Cuba de Vaclav Havel exige compromisos Viña del Mar
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19. El PP denunciará en Salamanca la violación de derechos humanos en
Cuba
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20. La oposición en el exilio pide apoyo para la transición en Cuba
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21. Rivero pide no olvidar a disidentes cubanos
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22. Denuncian escalada represiva en Cuba
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23. "DAMAS DE BLANCO" PIDEN RESPALDO PARA LIBERAR PRESOS
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24. Disidentes llaman a la unidad y excarcelación de presos en Cuba
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25. La Iglesia en Cuba abre «casas de oración» al no poder construir
iglesias
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Message: 1
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:07:39 +0200
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Subject: Cuba: Philippe Douste-Blazy demande la libération des prisonniers
politiques
Cuba: Philippe Douste-Blazy demande la libération des prisonniers
politiques
AP | 11.10.05 | 22:00
PARIS (AP) -- Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a
reçu mercredi le ministre cubain des Relations extérieures de Cuba Felipe
Perez Roque, auprès duquel il a "exigé la libération des prisonniers
politiques détenus à Cuba".
L'entretien s'est conclu sur un constat de désaccord sur la question des
droits de l'Homme à Cuba, selon le Quai d'Orsay. "L'entretien a porté
exclusivement sur la situation des droits de l'Homme à Cuba", selon un
communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"Le ministre a rappelé fermement nos positions et exigé la libération des
prisonniers politiques détenus à Cuba", ajoute le communiqué. "Pour sa part,
Monsieur Felipe Perez Roque a rappelé la position traditionnelle de son
gouvernement sur ce point" et "les deux ministres ont donc constaté leur
désaccord", conclut le communiqué. AP
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20051011.FAP8372.html?2003
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Message: 2
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:08:21 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: La France exige la libération des prisonniers politiques cubains
La France exige la libération des prisonniers politiques cubains
AFP 11.10.05 | 21h27
Le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a "exigé la
libération des prisonniers politiques à Cuba", lors d'un entretien mardi
soir à Paris avec son homologue cubain Felipe Perez Roque, a indiqué un
communiqué du ministère.
"L'entretien a porté exclusivement sur la situation des droits de l'homme à
Cuba. Le ministre a rappelé fermement nos positions et exigé la libération
des prisonniers politiques détenus à Cuba", a indiqué le Quai d'Orsay.
Le ministre cubain a pour sa part "rappelé la position traditionnelle de son
gouvernement sur ce point", poursuit le communiqué en ajoutant: "les deux
ministres ont donc constaté leur désaccord".
Une trentaine de dissidents cubains ont été emprisonnés depuis le mois de
juillet à La Havane lors d'une "nouvelle vague de répression", selon la
Commission cubaine des droits de l'homme et de réconciliation nationale
(CCDHRN, illégale).
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-***@7-40,0.html
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Message: 3
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:08:56 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: La SIP demande la libération des journalistes emprisonnés à Cuba
La SIP demande la libération des journalistes emprisonnés à Cuba
AFP 11.10.05 | 18h32
La Société interaméricaine de presse (SIP) a réclamé mardi la "libération
immédiate" des journalistes emprisonnés à Cuba et la "fin du harcèlement
gouvernemental" contre le travail d'information dans l'île.Dans la
résolution finale adoptée à l'issue de son assemblée générale annuelle à
Indianapolis (Indiana, nord), la SIP a également demandé "la libération
urgente des prisonniers malades et âgés" et a réclamé la "protection et le
soutien international" en faveur du mouvement civique des "Dames en Blanc",
qui réclame la libération des prisonniers de conscience à Cuba.La SIP a
également demandé un visa de sortie pour permettre l'émigration de quatre
journalistes cubains libérés l'an dernier pour des raisons de santé, et la
protection des journalistes indépendants.Selon des chiffres de
l'organisation, 26 journalistes indépendants sont actuellement sous les
verrous dans l'île."Le journalisme cubain traverse un moment de précarité
douloureux, usé par 46 ans de contrôle étatique sur les moyens de
communication", relève la SIP.La SIP souligne également que "l'alliance
stratégique des médias cubains avec la presse officielle vénézuelienne a le
vent en poupe" et dénonce le fait que "le gouvernement cubain n'a pas
épargné les menaces" aux correspondants étrangers accrédités à Cuba.Par
ailleurs, l'organisation a condamné la "conduite autoritaire" du
gouvernement vénézuelien "visant à réduire les libertés démocratiques et qui
détériore l'Etat de droit et nuit gravement à la liberté d'expression".
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-***@7-58,0.html
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Message: 4
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:11:04 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Vingt ans de prison pour une plume
Vingt ans de prison pour une plume
Parmi les 75 opposants jetés en prison en mars 2003, un journaliste parrainé
par «Libération».
mercredi 12 octobre 2005 (Liberation - 06:00)
La Havane envoyé spécial
l travaillait avec un stylo, un calepin et, au fond de la poche, des pièces
de quelques centavos pour les cabines téléphoniques quand elles
fonctionnaient. Il en a pris pour vingt ans. Fabio Prieto Llorente, 42 ans,
est en prison depuis mars 2003 quand Fidel Castro a déclenché une des plus
grandes vagues de répression dans l'île, en arrêtant et condamnant
sommairement 75 opposants et journalistes dits «indépendants». L'épithète
est mal choisie ou superflue. «Mon frère ne voulait que raconter ce qui se
passe ici, les histoires des gens, les problèmes quotidiens, à l'école ou
dans les hôpitaux... explique Clara Lourdes Prieto Llorente, la soeur du
journaliste. Souvent des "petites" histoires : par exemple, un peu avant son
arrestation, comment des policiers rackettaient un gamin en liberté
provisoire en exigeant qu'il se présente trois fois par jour au
commissariat, ce qui est contraire à la loi, et en lui demandant 50 pesos
par jour (deux dollars, un sixième du salaire minimum).»
Isolé. Fabio Prieto Llorente travaillait sur l'île de la Jeunesse, au
sud-ouest de Cuba, encore connue par les Cubains comme l'île des Pins, son
nom d'avant la révolution. Moins d'un an après son procès, il a été
transféré à des centaines de kilomètres de là, dans une prison de Camagüey,
dans le centre de Cuba. Pour les rares visites autorisées, deux heures tous
les quatre mois dans le meilleur des cas, il faut six jours à sa soeur et à
sa mère pour faire l'aller-retour à Camaguey. «Et le 31 août, ils l'ont mis
à l'isolement total, donc je ne sais pas quand je pourrai le voir», dit
Clara Lourdes. Depuis huit mois, le journaliste est en «cellule de
châtiment» : «1,10 mètre sur 2,5, il ne peut même pas marcher et ne voit
jamais la lumière du jour.» Selon sa soeur, Fabio Prieto Llorente serait
malade, souffrant d'une bronchite aiguë due à ses conditions de détention.
Fabio Prieto Llorente est parrainé par Libération à travers l'association
Reporters sans frontières, mais il n'est qu'un parmi d'autres. Des dizaines
de journalistes sont emprisonnés actuellement à Cuba, pour avoir transmis
des informations sur la situation dans l'île, à travers ces quelques
«agences de presse» indépendantes qui se sont montées ces dernières années,
Cuba Press, Havana Press, La Voz, etc. En fait d'«agences», les moyens sont
très limités. Une petite poignée d'amis et de collègues qui travaillent à
domicile, pas de locaux, peu de matériel, un ordinateur parfois... Les
articles sont ensuite repris sur des sites Internet installés en Floride ou
en Europe, notamment en Espagne : NuevaPrensa, Cubanet, ou le site de la
célèbre revue politico-culturelle cubaine à Madrid, Encuentro (1).
Commentaires acerbes sur le régime, le point sur la répression contre les
dissidents, mais aussi des articles et des reportages sur la vie à Cuba : la
fermeture de telle usine de chaussures dans une ville de province faute de
matières premières, la pénurie sur les marchés... Bref, comme écrit l'un
d'entre eux, ces journalistes «ne parlent pas de la lumière du socialisme
réel, cette flamme qu'une troupe gonflée d'enthousiasme est chargée d'aviver
par ses louanges». C'est pour cela qu'ils sont embastillés, traités de
mercenaires, contre-révolutionnaires, apatrides... «Faire du journalisme en
dehors des limites fixées par les commissaires qui gèrent les ruines de
cette république est un crime.»
Détonateur. L'agence Cuba Press fut la première du genre. Il y a dix ans
presque jour pour jour qu'elle a commencé à tourner, avec cinq ou six
antiques machines à écrire. Aujourd'hui, le noyau fondateur est dispersé
entre l'exil et la prison. Ce même noyau a publié, en décembre 2002, la
première et dernière revue indépendante de l'île, De Cuba, dont les
exemplaires sont aujourd'hui introuvables. Au sommaire : l'Etat de droit et
les problèmes économiques du secteur du sucre, la boxe cubaine et la
discrimination raciale, des poèmes, des reportages photo... «Aucun
gouvernement, même en situation adverse, ne peut limiter les droits de
s'exprimer et d'informer librement», écrivait alors Ricardo Gonzalez dans
son éditorial. Il est aujourd'hui en prison, pour vingt ans lui aussi. Le
second numéro de De Cuba est sorti en février 2003. C'est deux numéros de
trop pour la dictature. «Cette tentative a été un des détonateurs les plus
importants de la répression» de mars 2003, explique le journaliste et
économiste Oscar Espinosa Chepe, qui a fait partie de l'aventure avant
d'être condamné à vingt ans, puis d'être remis en liberté (provisoire) pour
raisons de santé, jusqu'à ce que les autorités pénitentiaires «le
considèrent nécessaire».
(1) cubanet.org ; www.nuevaprensa.org ; cubaencuentro .com
http://www.liberation.fr/page.php?Article=330425
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Message: 5
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:11:57 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Cuba: L'art de la combine en période spéciale pénurie
Cuba
L'art de la combine en période spéciale pénurie
Pour survivre, les Cubains cherchent à se procurer des dollars à tout prix.
Par Eric LANDAL
mercredi 12 octobre 2005 (Liberation - 06:00)
La Havane envoyé spécial
«Hay que inventar», «il faut inventer». C'est le grand mot des Cubains, qui
le répètent à l'envi : l'île est le pays de «l'invention», de la débrouille,
de l'embrouille, de la magouille... «Ici, tout le monde invente, dit Liliana
(1). Ma soeur, par exemple, revend en douce en porte-à-porte des paquets de
lessive, pour quelques centavos, quelques centièmes de pesos par jour.»
Liliana, comme sa soeur, vit dans une banlieue excentrée de La Havane. De
minuscules maisons basses aux façades lézardées, alignées le long de rues
défoncées et crevassées qui n'ont pas mine d'avoir connu de réfection depuis
avant la «Revolución» de 1959. Cette banlieue est à quelques kilomètres,
mais comme à plusieurs dizaines d'années-lumière de la Vieille Havane, ces
quelques rues rénovées du centre-ville qui forment un «Disneyland colonial»
sillonné par les troupes de touristes.
Dollars de l'exil. L'invention, la débrouille de Liliana, c'est celle de
millions d'autres Cubains : attendre que l'argent tombe de Floride. A Miami
vit une autre de ses soeurs qui a fui depuis vingt-cinq ans. C'est elle qui
aide toute la famille à subsister, quelques dizaines de dollars quand elle
peut dans l'année, 100 dollars à Noël à chacun des cinq frères et soeurs.
100 dollars, c'est près de huit mois de salaire moyen à Cuba et près d'un an
de salaire minimum. Le calcul est vite fait : «Je ne travaille pas, dit
Liliana, et je n'ai aucune envie de travailler pour cet Etat, pour un
salaire de misère.» D'autant qu'elle reçoit aussi des dollars de son ex, le
père de sa fille, également exilé à Miami. Avec environ 2 millions de
Cubains réfugiés aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde, soit 20 % de la
population qui ont fui la dictature et la pénurie, les remesas, les
virements reçus par les familles des exilés, représentent avec le
tourisme une des principales ressources en devises de l'île, sans doute
plus de un milliard de dollars par an.
Depuis un an, Liliana ne décolère pas : «Pour 10 dollars que l'on reçoit de
la famille, maintenant "il" nous en prend deux.» «Il», c'est Fidel Castro.
Les Cubains ne disent jamais Fidel ni Castro, sauf lors des louanges
publiques télécommandées. En tête à tête, ils disent «il» tout en se
frottant discrètement d'une main le menton en allusion à une barbe que
personne sauf Castro ne porte à Cuba. Dans le même temps, comme un
automatisme, ils baissent la voix et jettent un oeil par-dessus l'épaule,
voir si personne n'entend. Critiquer le chef de l'Etat est passible de vingt
ans de prison.
Donc, à Liliana et à tous ceux qui reçoivent des remesas, «il» prend deux
dollars sur dix depuis novembre. A cette date, «il» a en effet interdit la
monnaie américaine, qui circulait librement sur l'île depuis le début des
années 90, quand l'économie cubaine s'est effondrée après l'explosion de
l'Union soviétique laquelle subventionnait de fait les aberrations
économiques de la révolution. En supprimant le dollar, Castro a réhabilité
le «peso convertible» qui est censé valoir un dollar, contrairement au peso
cubain qui vaut, lui, 4 cents. Sauf que le change du peso convertible est
désormais surtaxé de 10 %, à ajouter aux commissions de 8 % valables sur
toutes les monnaies : quand Liliana change 100 dollars reçus de Miami, la
banque ne lui donne que 82 pesos convertibles. L'interdiction du dollar
revient à ça et rien d'autre : taxer les touristes et surtout les remesas,
donc emplir les faméliques caisses de l'Etat, surendetté.
Pour comprendre l'importance de l'arnaque, il faut savoir que les Cubains
sont payés en pesos cubains, mais la plupart dépensent en pesos
convertibles en «chavitos» comme ils disent, à moins qu'ils ne l'appellent
encore «dollar». Exemple : un médecin gagne entre 600 et 700 pesos cubains
par mois selon sa spécialité, donc entre 24 et 28 «dollars» ou «chavitos».
S'il veut s'acheter, au hasard : un T-shirt, un kilo de tomates, un ananas,
une paire de chaussures... il devra payer en «chavitos» dans ce que les
Cubains appellent les «shoppings», les seules boutiques achalandées. Dans
ces «shoppings», le litre de lait peut atteindre 1,6 «dollar», le litre de
mauvaise huile de tournesol 60 cents. Si le médecin veut s'offrir une paire
de chaussures, il lui faudra payer entre 15 et 20 dollars soit les deux
tiers de son salaire. Les «marchés d'Etat» en pesos cubains sont vides.
Ils n'offrent, à un prix subventionné, que le livret de rationnement, le
même ou presque depuis quarante-six ans, depuis la révolution. Liliana lit
son livret de rationnement, par personne : «Cinq livres de riz, dix onces de
haricots (moins de 300 g, ndlr), trois livres de sucre blanc et deux de
sucre non raffiné, un tube de dentifrice mais le mois prochain on nous a
prévenus qu'il n'y en aurait pas une bouteille de gaz, pour les femmes dix
serviettes hygiéniques pour trois mois, un savon pour la lessive, mais c'est
immonde : après lavage tous les vêtements puent. Si je veux de la viande de
porc, je dois aller au shopping, c'est 1,6 "dollar" la livre.»
Embargo. Le boeuf, le poisson, voire le poulet, ont quasiment disparu du
panier de la ménagère cubaine. Ils sont réservés aux cuisines des hôtels à
touristes. Pour expliquer la pénurie et les difficultés économiques, Fidel
Castro continue inlassablement à accuser l'embargo américain. Mais ce que
les Cubains ne savent pas, faute d'information autre que celle des médias
d'Etat, c'est que l'embargo ne s'applique plus depuis longtemps aux produits
alimentaires, ni aux médicaments. «Politiquement, l'embargo ne sert à rien,
il est même contre-productif puisqu'il justifie le discours de Castro,
estime un dissident. Ce n'est pas l'embargo qui est la cause profonde de la
crise, c'est l'absurdité du système économique.» Si les Cubains doivent
«inventer» c'est parce que l'économie cubaine est restée cryogénisée depuis
bientôt un demi-siècle. «La dernière récolte de sucre est du niveau de
celles du début du XXe siècle et le pays compte deux fois moins de vaches
qu'avant 1959», explique l'économiste dissident Oscar Espinosa Chepe. Dans
les campagnes, les quelques petits paysans autorisés doivent vendre leur
récolte à l'Etat, au prix fixé par l'Etat. Dans les villes, les rares
entreprises sont unipersonnelles, elles ne permettent pas d'embaucher, elles
consistent souvent à louer une chambre aux touristes, à monter un petit
restaurant privé de trois tables. Il faut une autorisation de l'Etat, donc
un rapport favorable du comité de défense de la révolution (CDR),
l'organisation de base qui noyaute chaque bloc de maisons. Et payer à l'Etat
jusqu'à la moitié du «chiffre d'affaires». Ou payer en nature : José est un
petit génie de la mécanique, capable de retaper n'importe laquelle de ces
vieilles Chevrolet qui sillonnent les rues de la capitale. «J'ai eu une
autorisation de travail mais en échange je devais aussi travailler pour
l'Etat. Balayeur dans une école. Je paie quelqu'un pour y aller à ma place,
tous les matins.» C'est son «invention» à lui.
Marché noir. «Toute initiative est tuée dans l'oeuf, résume Manuel, puisque
ce qui compte avant toute chose, c'est de ne pas apparaître comme
contre-révolutionnaire, ne surtout pas donner l'impression que l'on est plus
riche que son voisin.» Manuel est chauffeur de taxi, une place qu'il a
obtenue par piston, «parce que tout s'obtient par piston ici», une place
enviée parce qu'elle donne un accès direct au «chavito», sous forme de
pourboires des touristes. Tous les soirs, vingt jours par mois, il doit
ramener 70 «dollars» à la compagnie, qui, à la fin du mois, lui reverse 300
pesos, soit... 12 dollars. Sa vraie recette, ce sont les pourboires, jusqu'à
10 «dollars» les meilleurs jours. Il vit dans un deux pièces minuscule, avec
sa femme et ses deux enfants. «Et que l'on ne me fasse pas de beaux discours
sur la santé et l'éducation gratuites, ces "merveilleux succès" de la
révolution que l'on nous ressasse tous les soirs à la télé : ma mère a été
opérée du coeur il y a dix ans, certes gratuitement, mais depuis elle ne
trouve presque jamais les médicaments qu'elle est censée prendre.» Mais
«l'invention» principale des Cubains, c'est le marché noir. «On peut tout
trouver, même un canon», plaisante un Havanais. Des chaussures, des cigares,
des langoustes (interdites)... Tout est détourné des entreprises d'Etat.
Jusqu'à des antennes télé paraboliques, réservées aux grands hôtels. Les
Cubains les cachent, dans le coin d'une pièce, sous des cartons, pour ne pas
être repérés par les CDR.
Aux carrefours des rues défoncées de La Havane apparaissent parfois des
panneaux avec la photo de Fidel Castro. Et ce slogan : «Vamos bien.» Nous
allons bien. Manuel sourit : «Comment peut-on aller bien si le principe de
ce régime c'est d'être contre tout développement ?»
(1) Les prénoms ont été changés à la demande des intéressés.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=330424
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Message: 6
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:14:07 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Airport rules pigeonhole Cuban exile
Airport rules pigeonhole Cuban exile
By DAVID ADAMS, Times Latin America Correspondent
Published October 11, 2005
INDIANAPOLIS - Until he went into exile in Spain this year, Raul Rivero was
Cuba's top dissident journalist and hailed as an anti-communist hero in
Washington.
But that isn't enough these days to ensure smooth transit through Miami
International Airport. Blame holiday weekend airport congestion, and
seemingly inflexible national security regulations.
Rivero, 59, and his wife, Blanca Reyes, were held for more than four hours
by U.S. immigration officials Sunday after arriving in Miami from Madrid to
attend a meeting of 500 of the hemisphere's top publishers and broadcasters
in Indianapolis. It was Rivero's first visit to the United States, and he
was billed as Sunday night's keynote speaker at the annual meeting of the
Inter American Press Association.
He missed the dinner, though organizers of the event rescheduled his
appearance for Monday night. By the time Rivero cleared immigration, his
connecting flight had departed - with his luggage. Slightly bemused, he
finally arrived in Indianapolis Monday afternoon and put his experience down
to bureaucracy.
"I didn't understand what was happening. No one explained a thing," he said
of his Miami arrival. "Eventually, I think someone called Washington and
they sorted it out."
Under post-Sept. 11 Department of Homeland Security regulations, passengers
from countries believed to be state sponsors of terrorism are required to
undergo special processing, including questioning, fingerprinting and
photographing, according to immigration officials.
Passport lines were unusually long because of the Columbus Day holiday
traffic, which meant Rivero had a longer wait, according to Zachary Mann, a
spokesman in Miami for U.S. Customs and Border Protection.
Cuba is one of several countries included on a State Department list of
alleged state sponsors of terrorism. Cuba rejects this accusation, and
accuses the United States of hypocrisy for failing to punish Cuban exiles
that it accuses of plotting violent attacks in Cuba.
Rivero was one of 75 journalists and political dissidents rounded up and
jailed in 2003 by the Cuban government. He was sentenced to 20 years, but
was released in April because of poor health. He was allowed to leave the
island and now lives in Madrid, where he writes a column for the Spanish
daily, El Mundo .
Rivero's much-anticipated arrival was headline news on Miami TV stations.
After his speaking engagement in Indianapolis, he has a busy monthlong
schedule in Miami getting to know the Cuban exile community, though he plans
to make Madrid his home.
A prize-winning poet, he is due to present a new book of love poems written
while he was jail and titled Corazon sin Furia (Heart Without Fury).
His unscheduled Miami layover didn't work out too badly. Though he was left
with no change of clothes, he spent the night with relatives and saw some
old friends.
"I'm just happy to be here. I got to see a bunch of people who I haven't
seen for 15-20 years," he said.
--Times wires were used in this report. David Adams can be reached at
***@sptimes.com
[Last modified October 11, 2005, 01:58:15]
http://www.sptimes.com/2005/10/11/Worldandnation/Airport_rules_pigeonh.shtml
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Message: 7
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:33:45 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Freed Cuban Journo Makes Emotional Homecoming To IAPA
Freed Cuban Journo Makes Emotional Homecoming To IAPA
Tue Oct 11, 5:33 PM ET
INDIANAPOLIS After a decade of membership in the Inter American Press
Association--enduring abuse from Cuba's Communist government that included a
20-year jail sentence imposed in 2003--independent journalist Ra&3250;l
Rivero spoke Monday night for the first time to the free-press group in this
unlikely location in America's heartland.
For the first time, my reports (to IAPA) have the bitter taste of distance
from Cuba, Rivero said in a dinner speech to delegates of IAPA's 61st
General Assembly.
Rivero said IAPA's support was critical to sustaining the morale of him and
the 26 other journalists rounded up in March 2003 and sentenced to long
prison terms just for doing their jobs with faith and with professionalism.
Keep supporting the work and keep the solidarity with the jailed
journalists, Rivero, speaking Spanish, told the IAPA audience.
Rivero said he, like other prisoners, was sustained by the mere mention of
my name in the numerous alerts and protest letters IAPA sent on his behalf.
The great tragedy of the prisoner is not the number of years you have in
jail, but to be forgotten, he said.
Rivero, who has health problems, was freed last Nov. 30, and in April was
permitted with his family to travel abroad. He now lives in Spain. Rivero
was scheduled to speak to IAPA on Sunday night, but was held up by U.S.
Immigration as he entered the country.
In 1995, Rivero founded the news agency Cuba Press with about a dozen other
journalists. It grew to more than 100 journalists, he said. He joined IAPA
10 years ago, and has served as its vice president for Cuba on the
organization's freedom of press committee since 1998. He has been a member
of its board of directors since 2002.
This was the first time he was able to attend an IAPA convention, San
Antonio (Texas) Express-News Executive Editor Robert Rivard noted in his
introduction to Rivero.
He was either in jail, or in the other jail that is the island, said Rivard
in Spanish, describing Rivero as a living symbol of liberty.
Rivero was once a favored journalist with the state media, even serving as
Moscow correspondent. He resigned from the state agency in 1991, and in 1993
was a signatory to the famous Letter of Ten Intellectuals, a petition asking
President Fidel Castro to release political dissidents from prison. Of the
ten, Rivero was the only one who stayed on the island, Rivard noted.
In his speech, Rivero specifically thanked Roberto Trotti, IAPA's director
of press freedom, and Alberto Ibarguen, the former publisher of The Miami
Herald.
In a light moment, Rivero noted that he had been sentenced to 20 years, more
than this regime is likely to survive.
-- Mark Fitzgerald (***@editorandpublisher.com) is E&P's
editor-at-large.
http://news.yahoo.com/s/ep/20051011/en_bpiep/freedcubanjournomakesemotionalhomecomingtoiapa
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Message: 8
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:34:22 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: El negocio del jefe
SOCIEDAD
El negocio del jefe
Juan González Febles
LA HABANA, octubre (www.cubanet.org) - El pueblo de Cuba tiene razones
poderosas para sentirse estafado. Todos sus derechos le han sido
conculcados. Una frase acuñada con mucho acierto se refiere a la banda que
secuestra un país a punta de pistola. Correcto, la imagen es válida y
representativa. Quizás falte decir que empuña la pistola una élite senil,
entorchada, desgastada y con mucho miedo.
Son los que cuidan el negocio del jefe. Gente de confianza.
Aparecieron montaraces, desconfiados e inexpertos. Luego de una guerra
breve, tramposa y manigüera, se aliaron a los comunistas. Esos sí sabían
conspirar, aunque les faltaba histamina. Juntos eliminaron a todos los
competidores. Cayeron los más puros, los más capaces; en fin, los mejores.
En posesión del jamón, lo repartieron. Antes, eliminaron lo diferente.
Luego, como una plaga de langostas, lo destruyeron todo. Lo que no
consumieron lo defecaron. Para tener éxito se crearon una leyenda de valor.
Buscaron guerras y victorias militares. ¿Quién ha visto dictadura y élite
militar sin guerra, muerte y triunfo pírrico?
Con la desilusión aparecieron los héroes castrados. Son los apóstoles del
desengaño. Les hicieron guardar los uniformes y les asignaron oficio de
delatores. Deben cuidar el negocio del jefe. Aplastados por la mayor de las
decepciones se les ve en los negocios corporativos, y es muy cierto: en las
pocas oportunidades que existen para librar un sustento casi digno.
Tienen su parte en el cake nacional. Se ganaron el derecho dudoso a no
esperar a que les den. Ellos cogen porque están donde hay. Ellos son los
revolucionarios. Dueños precaristas de las calles, las escuelas, las
universidades y los hospitales. Muchos guardan semejanza con los toreros,
que luego de algunas jornadas gloriosas pierden el valor.
A pesar de esto no abandonan el hábito de estar presentes en la plaza,
haciendo las labores más humildes, lavando el trasero y la mierda del toro o
del caballo. Ayudando como pueden a los toreros de moda. Así son nuestros
pobres guerreros cesantes. Toman su pedacito de cake y siguen con sus pobres
vidas.
Todos, sin excepción, reconocen que no fue por esto por lo que lucharon.
Pero deben seguir porque para ellos no hay retroceso. Están presentes como
choferes por cuenta propia de los imprescindibles almendrones. Los taxis por
cuenta propia son espacios libres para la discusión. Una especie de zona
franca donde la gente dice lo que siente, y hasta ahora no pasa nada.
Pues bien, ese luchador al timón del almendrón puede ser un miembro de la
Asociación de Combatientes. Algunos se ganan la plaza en las Brigadas de
Respuesta Rápida. Otros buscan su variante para delatar. Quieren servir a su
revolución. Eso es todo lo que les queda.
Son infelices viejitos haciendo méritos. El Ministerio de Transporte no
parece controlar más las licencias para taxistas por cuenta propia. Estas
fueron colocadas en la Asociación de Combatientes, que las reparte a
discreción. A fin de cuentas el negocio es lo primero. Mucho más si del
negocio del jefe se trata.
http://cubanet.org/CNews/y05/oct05/12a9.htm
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Message: 9
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:35:08 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Cuba en los Objetivos y Metas del Milenio (V)
ECONOMIA
Cuba en los Objetivos y Metas del Milenio (V)
Oscar Espinosa Chepe
LA HABANA, Cuba - Octubre (www.cubanet.org) - La problemática alimentaria
cubana abarca, además de las magras disponibilidades de comestibles, una
distribución con crecientes desigualdades, como una de las consecuencias de
las diferencias sociales en aumento.
Antes del inicio del llamado Período Especial, el racionamiento por lo menos
garantizaba el mínimo vital de alimentos a precios razonables, aplicados
también a algunos productos liberados del sistema. A partir de 1990 la
situación cambió radicalmente. Los productos liberados ofertados a precios
razonables desaparecieron del mercado, y varios artículos incluidos enlas
cuotas racionadas fueron eliminados, entre ellos la leche condensada, la
carne de res, viandas y hortalizas (excepto la papa), el puré de tomate y
los condimentos. Otros, como las grasas y aceites comestibles, fueron
reducidos de 32 onzas mensuales por persona a ocho onzas, y en algunos años
ni siquiera eso.
El azúcar, el producto nacional por excelencia, sufrió una reducción de seis
libras al mes a cinco libras desde septiembre de 2001. Como sucedáneos han
aparecido, y a veces desaparecido, las cuotas en onzas de picadillo
condimentado (picadillo de soya), el café mezclado con chícharo molido y
otras materias (1), el fricandel -una especie de masa cárnica confeccionada
con subproductos- el lactosoy -cereal a base de soya- para las personas
mayores de 65 años, a razón de un kilogramo mensual cuando existen
disponibilidades, así como otros singulares inventos con no menos ingeniosos
nombres.
Estos cambios y reducciones en la venta de los alimentos racionados, a
precios ahora no tan racionales, han traído como consecuencia que
aproximadamente sólo la mitad del consumo de calorías per cápita pueda
garantizarse mediante el racionamiento (Segundo Informe del gobierno cubano
sobre el Cumplimiento de los ODM).
En estas circunstancias, los ciudadanos tienen que cubrir sus necesidades de
comestibles en el mercado a precios exageradamente altos, distantes en forma
absoluta de los salarios y pensiones (ver Artículo II), y adquirir muchos de
ellos obligadamente en tiendas que únicamente venden en moneda convertible o
en mercados -incluido el negro- donde la formación de los precios en moneda
nacional está dada por la escasez de los artículos, la desproporcionada
liquidez de pesos en circulación, las arbitrarias cotizaciones de las
mercancías ofertadas en las tiendas por divisas y la absurda segmentación
comercial existente.
Situaciones críticas con los alimentos abundan. La leche de vada racionada
sólo se vende a los niños hasta que cumplen los siete años de edad.
Posteriormente se les vende litros de yogour de soya hasta cumplir 14 años,
según las disponibilidades. Si los padres desean darle leche a sus hijos
deberán comprarla en las tiendas por divisas, a razón de 7.19 dólares (144
pesos cubanos) el kilogramo de leche en polvo de producción nacional. Puede
hallarse más barata en el mercado negro, cuando se encuentra, a 2.60 dólares
(52 pesos) el kilogramo, pero sin garantías de higiene, pureza y peso
correcto.
Para los cárnicos, pescado y huevos, esenciales aportadores de proteínas y
calorías de origen animal a la dieta del cubano, la situación es bien
complicada. En la ciudad de La Habana, donde las cuotas (2) son más
abundantes y relativamente variadas, se reciben mensualmente por persona
ocho onzas de picadillo condimentado (mezclado con soya), 16 onzas de pollo
troceado (muslo), 16 onzas de pescado con cabeza u 11 onzas sin cabeza y
desviscerado, y ocho huevos (en determinadas épocas seis o menos).
Así, solamente pueden enfrentar estos retos las personas que tienen ingresos
en divisas por recibir remesas del extranjero, tener vínculos con
extranjeros (por trabajar en turismo, empresas mixtas o servidumbre),
iniciativas empresariales (muchas veces ilegales en un país donde casi todo
está prohibido) o trabajar en sectores estratégicos, por ser personal de
confianza, donde además del salario básico se recibe un plus que por lo
regular está en el entorno de 20 a 30 dólares si se cumplen estrictos
condicionamientos laborales.
Como consecuencia, la inmensa mayoría de los cubanos no tienen ingresos en
divisas o las reciben en insignificantes proporciones e irregularmente. La
ciudad de La Habana y Varadero son, en términos relativos, zonas especiales
por recibir más turistas y estar establecidas en la capital las empresas
mixtas, embajadas, representaciones comerciales y agencias de prensa
extranjera.
Hoy, la mayoría de la población negra y mulata sufre una situación económica
altamente desventajosa, por no contar con familiares en el exterior. Según
datos de economistas de Estados Unidos, sólo el 15% del total de cubanos
residentes allí son negros y mulatos, lo cual explica el menor acceso a las
divisas, una gran desventaja para sobrevivir en la sociedad cubana.
Estos problemas no sólo afectan la adquisición de alimentos por la mayor
parte de la población, y establecen una distribución diferenciada e injusta,
sino también están presentes con mayor fuerza en cuanto al acceso a la ropa,
el calzado, artículos de higiene personal, productos de limpieza y una larga
lista de bienes indispensables para la vida de un ser humano.
Además de los factores señalados, en las cifras de ingestión de nutrientes
per cápita diarios -carbohidratos, proteínas y grasas comestibles- a partir
de 1990 aparece un nuevo elemento que hay que tener en consideración en el
análisis del consumo de alimentos en Cuba: el turismo.
En 1989 la entrada de visitantes extranjeros estuvo alrededor de 300 mil,
mientras en 2000 fue de 1.8 millones, y en 2004 superó los dos millones.
Esta cantidad de turistas, por su magnitud y capacidad de consumo de
alimentos muy superior a las mermadas posibilidades de la mayoría de los
cubanos, resulta un factor que distorsiona y oscurece los indicadores
brindados por el gobierno.
Los datos aportados oficialmente en el Segundo Informe sobre el cumplimiento
de los ODM acerca de la disponibilidad per cápita diaria de calorías en Cuba
señalan 3,007 kilocalorías para el período 1999-2001, en contraposición con
las 2,585 kilocalorías indicadas por el señor José Luis Rodríguez, ministro
de Economía y Planificación, en el Informe a la Asamblea Nacional sobre la
Situación de la Economía Cubana en 2000 (Granma, diciembre 2000), lo que
contribuye aún más a la confusión sobre el verdadero estado de la
alimentación en la mayor de las Antillas.
En un próximo artículo continuaremos examinando este tema.
1) A partir del tercer trimestre de 2005 comenzó a suministrarse cuatro
onzas mensuales de café puro por persona a cinco pesos el paquete, en
sustitución del café mezclado, que era vendido a razón de dos onzas por
persona cada diez días a diez centavos.
2) Estas cuotas en ocasiones no se cumplen por carencia de disponibilidad.
Al mismo tiempo, hay que señalar que para celebrar conmemoraciones
"revolucionarias" (1 de enero, 1 de mayo, 26 de julio y otras) se vendían
cuotas adicionales a las establecidas, práctica que ha ido desapareciendo
paulatinamente.
http://cubanet.org/CNews/y05/oct05/12a7.htm
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Message: 10
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:36:30 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Rivero's U.S. detention
Posted on Tue, Oct. 11, 2005
Rivero's U.S. detention
OUR OPINION: CUBAN DISSIDENT DESERVED BETTER TREATMENT BY CBP AGENCY
Raúl Rivero spent 20 months locked up as a political prisoner in Cuba. He
should not have been detained for more than four hours by immigration agents
at Miami International Airport on Sunday. This is not the way to welcome one
of Cuba's best known dissidents on his first trip to the United States after
his release last year and his move to Madrid six months ago.
A renowned journalist and poet, Mr. Rivero was on his way to Indianapolis to
give a keynote speech at a conference of the Inter American Press
Association, an organization dedicated to defending freedom of expression
and of the press throughout the Americas. On Saturday he had received a
prestigious prize for ''thought and humanities'' in Spain.
But to U.S. Customs and Border Protection (CBP) agents at MIA, Mr. Rivero
was a visitor from Cuba, one of the State-Department designated sponsors of
terrorism. He and his wife, Blanca Reyes, were sent through a
secondary-inspection process that includes interrogation and registration.
They missed their connecting flight and his IAPA speech.
Never mind that they no longer live in Cuba; that he had been sent to prison
for 20 years for publishing articles abroad; or that those articles
described the regime's inhumanity in the daily lives of Cubans.
''We didn't know who he was,'' CBP spokesman Zachary Mann said. And there
were lines of people ahead of him.
''They didn't give me a reason,'' Mr. Rivero said of the experience. ``They
told me to enter a room for a moment, and the moment lasted four hours.''
CBP agents should know better. Not everyone traveling on a Cuban passport
lives in Cuba much less merits treatment as suspects in unnamed crimes, and
the rules should allow for that distinction. Mr. Mann offered an apology to
Mr. Rivero and anyone else inconvenienced by the process. This is another
example of the urgent need to improve CBP's treatment of foreign visitors
traveling through MIA.
http://www.miami.com/mld/miamiherald/news/editorial/12869943.htm
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Message: 11
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:37:52 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Podria ser Castro detenido en Espana?
¿Podría ser Castro detenido en España?
La disidencia cubana prepara una demanda contra Fidel por presunto delito de
lesa humanidad
La sentencia del Tribunal Constitucional del pasado viernes consagra el
principio de jurisdicción universal de la justicia española. A partir de
ahora se podrán juzgar delitos de genocidio y de lesa humanidad a jefes de
Estado y altos funcionarios. Fidel Castro podría 'inaugurar' esta nueva
doctrina del Constitucional con la demanda que la Unión Liberal Cubana y la
Asociación Española Cuba en Transición están ultimando en estos momentos.
Apoyan Carlos Alberto Montaner y Tony Guedes.
En 1998, la activista guatemalteca defensora de los derechos humanos,
Rigoberta Menchú, presentó una demanda ante la Audiencia Nacional contra los
distintos gobiernos guatemaltecos que habían provocado más de 200.000
muertos. La Audiencia Nacional (AN) consideró entonces que Menchú no tenía
legitimidad al no encontrarse ningún español entre los presuntos
delincuentes. Los abogados de la activista defensora de los derechos humanos
recurrieron ante el Supremo, que confirmó la sentencia de la AN. Sin
embargo, los letrados acudieron al Constitucional en amparo.
En la histórica sentencia de 26 de septiembre, dada a conocer el pasado 6 de
octubre, el Constitucional considera que dada la aldea global, la justicia
española tiene jurisdicción universal en los delitos de genocidio y delitos
de lesa humanidad.
En base a esta sentencia, la disidencia cubana se encuentra en estos
momentos ultimando una denuncia contra el régimen de Castro que se
presentará en las próximas horas. Apoyan la iniciativa Carlos Alberto
Montaner y Tony Guedes, además de la unión Liberal Cubana y la Asociación
Cuba en Transición, aunque sus promotores están abiertos a sumar más
disidencia en el exilio para apoyar la denuncia.
De esta forma, la semiconfirmada visita de Fidel Castro para asistir a la
Cumbre Iberoamericana de Salamanca de los próximos 14 y 15 de octubre,
podría encontrarse con la contingencia judicial de una denuncia que tiene
todos los visos de prosperar. Conviene recordar que en 1998 se presentó otra
denuncia contra la dictadura castrista que fue archivada. Sin embargo, los
promotores de la denuncia en cocina a la que ha tenido acceso este diario
electrónico consideran que las circunstancias jurídicas han cambiado mucho
desde entonces: España ha firmado un convenio contra la tortura, se han
constituido dos tribunales penales internacionales y, sobre todo, la
consideración de jurisdicción universal de la justicia española.
La demanda se basa en el archivo cubano para la recuperación de la Verdad,
situado en Miami. Cuenta además con los soportes documentales como el
informe de la delegación de Derechos Humanos de la ONU, firmada por los
embajadores de Irlanda, Nigeria, Senegal, Filipinas, Colombia y Bulgaria,
que en los años 80 logró documentar en sólo 11 días 137 casos de tortura, 7
desaparecidos y un número indeterminado de asesinatos políticos. También se
documenta la denuncia con el trabajo de Armando M. Lago "Cuba: el precio de
las revoluciones sociales".
La denuncia se presentará contra Fidel Castro, responsable último de la
maquinaria de represión y responsable directo de un buen número de las
muertes. Sin embargo, en la denuncia también se dirige contra Raúl Castro,
responsable directo de más de 1.000 fusilamientos y torturas, y contra
Ramiro Valdés, responsable directo de asesinatos extrajudiciales y torturas.
En concreto, las muertes atribuidas al régimen castrista desde enero de 1959
son 5.634 fusilamientos, 1.178 asesinatos extrajudiciales, 1.190 muertes en
prisión, y 197 desaparecidos. Entre las víctimas documentadas se encuentran
más de 93 niños, de los que 22 fueron ejecutados, 31 víctimas de asesinatos
extrajudiciales y 24 asesinados mientras trataban de huir del país. Además,
también se incluyen 217 casos documentados de asesinatos de mujeres, 11 de
ellas ejecutadas, 20 asesinadas extrajudicialmente, 13 desaparecidas y 17
muertas en prisión. La demanda se apoya en más de 50 casos en los que está
totalmente documentada la actuación de los demandados.
Jurídicamente, la demanda se presenta por los delitos de lesa humanidad, del
artículo 607 bis 1, 1º y 2, 1º, 3º, 4º, 6º, 7º, 8º y 10° del Código Penal de
1995 ( RCL 1995, 3170 y RCL 1996, 777) (en la redacción dada por la Ley
15/2003 de 25 de noviembre ( RCL 2003, 2744 y RCL 2004, 695, 903) que entró
en vigor el 1 de octubre de 2004). Y conforme a lo previsto en el artículo
15, 2 del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos de 19 de
diciembre de 1966 ( RCL 1977, 893) (B.O.E. 30.04.77) (Resolución 3(1) de la
Asamblea General de NU de 13 de febrero de 1946, Resolución 95 (I) de la
Asamblea General de UN de 11 de diciembre de 1946, resolución 177 (II) de la
Asamblea General de UN de 21 de noviembre de 1947), conforme a lo previsto
en los artículos 10 y 96 de la Constitución Española ( RCL 1978, 2836) ;
Se denuncia también a los demandados por el delito de torturas, según la
"Convención contra la Tortura y Otros Tratos o Penas Crueles, Inhumanos o
Degradantes", Convenio Internacional firmado por España el 4 de Febrero de
1985, ratificado por el Parlamento el 21 de Octubre de 1987 y publicado en
el BOE de 19 de Noviembre de 1987. Los hechos denunciados son
constitutivos, entre otros, de un delito de Tortura contemplado en los
artículos 173 y es del Código penal español, siendo de especial aplicación
el tipo agravado contemplado en el artículo 174 de la anterior norma penal.
Este delito es perseguible también en función del principio de personalidad
pasiva (aunque el artículo 23.4 de la Ley Orgánica del Poder Judicial no
reconozca expresamente jurisdicción universal a nuestros tribunales sobre
los delitos de torturas, tal reconocimiento puede entenderse implícito en la
cláusula general de remisión a los tratados que la imponen (ap. g), ya que
el Convenio del 84 establece la jurisdicción universal en caso de presencia
del acusado en el territorio del Estado parte de que se trate, lo que
evidentemente acontece en el presente caso.
Se fundamenta en la jurisdicción universal de los tribunales españoles para
juzgar este tipo de delitos de genocidio y lesa humanidad (STC de 26 de
septiembre de 2005) y en la habilitación que hace el Convenio contra la
tortura a los tribunales españoles, de acuerdo con lo establecido en el
artículo 5.2 de la Convención Contra la Tortura, la Audiencia Nacional sería
competente para conocer de la presente denuncia, al encontrarse el acusado
en suelo español.
La demanda defiende la posibilidad de juzgar a los demandados, a pesar de
encontrarse actualmente en el poder. Se basa en el artículo 4 del convenio
sobre genocidio que establece específicamente que los responsables deben de
ser castigados "con independencia de que sean gobernantes o funcionarios del
gobierno" porque, de hecho, son precisamente esas personas las que pueden
dar las órdenes para que se cometa el genocidio.
Por último, la denuncia se apoya en la sentencia de la AN 16/2005 (Sala de
lo Penal, Sección3ª) de 19 de abril que condena a uno de los verdugos de la
dictadura argentina por crímenes de lesa humanidad.
http://www.hispanidad.com/noticia.aspx?ID=9219
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Message: 12
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:39:03 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Aumentan en Caibarién las viviendas apuntaladas
SOCIEDAD
Aumentan en Caibarién las viviendas apuntaladas
CAIBARIÉN, Cuba - 11 de octubre (Ibrahim Dionisio Rodríguez, Villa Blanca
Press / www.cubanet.org) - La cantidad de viviendas apuntalada en el
municipio Caibarién, provincia Villa Clara, se ha incrementado.
La estética urbana de la Villa Blanca ha decrecido debido al cúmulo de
residencias en pésimo estado. El apuntamiento suple las viguetas de maderas
podridas y también sostienen las paredes frontales de muchos hogares.
Adela García Rúa, residente en Caibarién, expresó a Villa Blanca Press: "Ya
es hora de reparar y no apuntalar, porque eso no resuelve el problema".
Caibarién es una ciudad colonial situada en la costa norte de la provincia,
fundada en el año 1832. Su arquitectura se encuentra en franco estado de
destrucción.
http://www.cubanet.org/CNews/y05/oct05/12a4.htm
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Message: 13
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:39:30 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Se apodera la policía de productos agrícolas en mercado habanero
ECONOMIA INFORMAL
Se apodera la policía de productos agrícolas en mercado habanero
LA HABANA, Cuba - 11 de octubre (José Antonio Fornaris, Cuba Verdad /
www.cubanet.org) - La Policía Nacional Revolucionaria llevó a cabo un
operativo contra los llamados intermediarios en las primeras horas del
pasado jueves en el mercado agropecuario de la calle Egido, en el municipio
Habana Vieja.
Varias toneladas de productos del agro que eran transportadas en tres
camiones particulares fueron confiscadas, y obligados los conductores de los
vehículos a trasladar la mercancía a distintos almacenes estatales ubicados
en el propio municipio.
Los dueños de los plátanos, melones, calabazas, yucas y boniatos que fueron
confiscados, dijeron que provenían de cooperativas en el municipio Güira,
Habana Campo, y que tenían toda su documentación en regla. Agregaron que
fueron multados cada uno con 750 pesos.
En el operativo se realizaron detenciones de carretilleros y de personas que
compran directamente a los camiones para revender la mercancía a un precio
más alto.
El estado cubano es propietario del ochenta por ciento de la tierra, pero
nunca ha podido abastecer los mercados, mientras que combate a los
intermediarios. En la práctica se ha visto que es imposible que el campesino
pueda sembrar, cosechar, transportar sus productos y venderlos ellos mismos
directamente a la población.
http://www.cubanet.org/CNews/y05/oct05/12a2.htm
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Message: 14
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:40:04 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Se suicida conocido actor y locutor en La Habana
SOCIEDAD
Se suicida conocido actor y locutor en La Habana
LA HABANA, Cuba - 11 de octubre (José Antonio Fornaris, Cuba Verdad /
www.cubanet.org) - El actor y locutor Pastor Felipe se suicidó el pasado
sábado disparándose con una pistola.
La noticia se conoció a través de empleados del Instituto Cubano de Radio y
Televisión, compañeros de Felipe. Los medios oficialistas informaron muy
escuetamente del hecho.
Felipe se mantuvo cinco años, en la década del 70, como presentador de
Nocturno, un programa musical de la emisora Radio Progreso. En su momento
fue el más popular de Cuba.
Recientemente, a Pastor Felipe se le había entregado en acto público una
réplica del machete de Ignacio Agramonte, distinción con la que el estado
cubano reconoce la destacada participación de algunas personas en el sector
de la cultura.
Pastor Felipe también fue presentador de actos políticos oficiales. Durante
mucho tiempo se comentó dentro del sector radial que era miembro del
Ministerio del Interior.
http://www.cubanet.org/CNews/y05/oct05/12a3.htm
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Message: 15
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:40:41 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: El disparo de Rigoberta
POLITICA
El disparo de Rigoberta
Jorge Olivera Castillo
LA HABANA, Cuba - Octubre (www.cubanet.org) - A los 80 años, la muerte
física se revela como una probabilidad fuera de dudas. Los síntomas del
declive asaltan la carne, exprimen las vísceras, el cerebro responde con
torpezas y desvaríos. Es el ocaso de la materia, el epílogo del ciclo
biológico, los movimientos invisibles de una mano que dibuja en el aire los
ademanes de la despedida.
Efraín Ríos Montt podría morir en breve o sumarle otros años a sus ocho
décadas de existencia. Nadie es capaz de adivinarlo.
Lo que sí puede asegurarse es que no emprenderá un viaje a España. Allí
corre el riesgo de un deceso súbito en los interiores de una corte, y si la
ecuanimidad y la suerte se lo permiten, soportar la soledad del encierro en
alguna cárcel ibérica.
Rigoberta Menchú ha logrado que el Tribunal Constitucional Español apruebe
un recurso presentado hace seis años para investigar y sancionar asesinatos,
torturas y detenciones ilegales cometidas en Guatemala entre 1978 y 1986.
Las instancias judiciales de la nación europea podrán interponer causas a
violadores de los derechos humanos, independientemente de su nacionalidad y
lugar donde hayan sido cometidos los abusos.
Aparte de Ríos Montt, quien gobernó en ese país de 1982 a 1983, después de
un golpe de estado, las acusaciones alcanzan a los hermanos Benedicto y
Fernando Romeo Lucas García. Este último estuvo en el sillón presidencial en
el cuatrienio 1978-1982. La relación también incluye a otros personajes
vinculados a una época en que la violencia sentó pautas en la región a
cuenta tanto del gobierno como de la guerrilla marxista, ambos enfrascados
en una lucha fratricida.
Con anterioridad tal petición había resultado infructuosa, pero la
persistencia de la demandante y la falta de voluntad de los tribunales
guatemaltecos para investigar los hechos denunciados dieron al traste con el
asentimiento de los jueces, que adujeron la prevalencia de la jurisdicción
universal por encima de las soberanías nacionales.
Aunque los procedimientos para aplicar al pie de la letra resultarán
engorrosos debido a las prescripciones que insisten en la presencia del o de
los acusados en suelo español para proceder a su captura o enjuiciamiento,
el fallo en sí crea un precedente que adelanta la muerte moral de los
políticos que han usado el poder para enterrar los derechos de sus pueblos
en nombre de prerrogativas de dudosa legitimidad.
No sólo las viudas y los huérfanos de Guatemala contarán con una tribuna
para al menos desahogar su dolor. Tal vez no pase mucho tiempo para que
algún magistrado nacido en tierras de Cervantes tenga ante sus ojos un
pliego de documentos que avalen asesinatos, desapariciones, destierros,
detenciones ilegales ocurridas en 47 años y no precisamente en Tegucigalpa,
ni Huehuetenango, sino en otra geografía afín al Caribe, a la insularidad, a
Cuba.
Los sobrevivientes tendrán voz. Los nombres sin cuerpo, un espacio desde
donde logren proyectar el horror que los borró de este mundo. Los rastros
del sufrimiento cruzarán el Atlántico, con premura, en busca del consuelo y
de la justicia.
Muchos evitarán una visita a España a partir de estos momentos. Repartir la
culpabilidad o lanzarla sobre el destino de otros, devenidos cómplices de
los atropellos a cuenta del oportunismo o de convicciones permeadas por el
vicio y las obsesiones, deben ser prioridades de quienes han uniformado sus
excesos con una propaganda que se ha roto de tanto uso.
Junto al accionar de las multitudes que aclaman con desenfreno, los desfiles
recortados a la medida de la uniformidad y el despliegue a fondo de la
asistencia a los pobres del universo figurarán la criminalización de los
criterios diferentes y las prisiones con sus decenas de miles de huéspedes
hincados por el hambre, a merced de la brutalidad y añejados en el olvido.
La delación convertida en política oficial y los tribunales con su
arquitectura de circo también intervendrán en una exposición en vivo sin
posibilidad de fraudes, ni simulacros.
Es una realidad que la vida no solamente se apaga con el cese de los signos
vitales. La verdad en toda su magnitud suele ser un sorbo de estricnina para
poner en estado de coma el prestigio e invalidar para siempre la popularidad
de quienes sueñan con trascender en el tiempo y en la historia.
En Cuba reina el silencio alrededor de esta noticia, que marca un hito en
cuestiones relacionadas con el Derecho Internacional.
Rigoberta Menchú ha ganado una batalla, y creo que para los demócratas
cubanos llega un soplo de esperanza en su intención de encontrar más oídos
receptivos a sus denuncias. Ella ha abierto una grieta en el muro de la
impunidad y alienta con su éxito a los que en otras latitudes han padecido y
padecen las consecuencias de regímenes que optan por estrategias excluyentes
y atentatorias a la dignidad del ser humano.
Por cierto, el segundo apellido de esta mujer de la etnia Quiché, es Tumm.
En Cuba se asemeja a la onomatopeya de un disparo. Su triunfo ha resonado en
medio planeta como un escopetazo, menos en La Habana donde el mutismo invita
a pensar en un disgusto mal disimulado o en la reacción que acostumbra a
aparecer después de un susto.
Ciertamente, nadie imaginó que Rigoberta Menchú pusiera sus manos en el
gatillo e hiciera diana un día de octubre de 2005.
http://www.cubanet.org/CNews/y05/oct05/12a8.htm
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Message: 16
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:41:19 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Diputados americanos piden a Castro un programa de apertura
Diputados americanos piden a Castro un programa de apertura
Cuba se comprometió en la cumbre de Chile a respetar la libertad y los
derechos humanos
Carmen Gurruchaga
Madrid- Parlamentarios españoles, de algunos países iberoamericanos y
europarlamentarios se reunieron ayer en el Congreso de los Diputados para
pedir que, en la XV Cumbre Iberoamericana de Jefes de Estado y de Gobierno,
se exija a Cuba que cumpla con los acuerdos democráticos suscritos en su día
por Fidel Castro en la cumbre celebrada en la ciudad chilena de Viña del
Mar.
Legisladores de Uruguay, Brasil, Chile, Costa Rica, México, Venezuela y
España denunciaron que el Gobierno castrista es responsable de la violación
de los términos de aquella declaración. El texto destacaba que, en
Iberoamérica, «existe la convicción de que la independencia de poderes, su
mutuo control, la adecuada representación y participación de mayorías y
minorías, las libertades
de expresión, asociación y reunión, el pleno acceso a la información, las
elecciones libres, periódicas y transparentes de los gobernantes,
constituyen elementos esenciales de la democracia». Este párrafo completo lo
firmó el líder cubano.
En opinión de estos diputados, el dictador isleño no sólo no ha cumplido
su compromiso, sino que ha actuado en sentido contrario, encarcelando a los
defensores de las libertades. Incluso, dictando algunas ejecuciones. Por
ello, reunidos en el Parlamento español, bajo los auspicios del PP, piden a
la XV Cumbre Iberoamericana de Jefes de Estado y de Gobierno que reclame de
las Autoridades de Cuba la inmediata liberación de todos los prisioneros
políticos y el cese inmediato de la persecución y hostigamiento a los
disidentes, periodistas, opositores y sus familias. Estos parlamentarios
también solicitan a los gobiernos
democráticos, participantes en el cónclave, que obliguen al Gobierno de
Cuba a presentar un programa de reformas políticas que garanticen el
efectivo respeto a la libertad y a los derechos humanos del pueblo cubano,
así como el inicio de un proceso de transición a la democracia con la
celebración de elecciones libres en las que los cubanos puedan decidir su
futuro en libertad. No cabe duda
También ayer, las MAR por Cuba (Mujeres Antirrepresión por Cuba)
ofrecieron una conferencia en Madrid para anunciar que, durante la
inauguración de la cumbre, llevarán a cabo una exposición de la Damas de
Blanco para denunciar la represión de la dictadura castrista. En Salamanca
se darán cita numerosos colectivos que denunciarán la falta total de
libertades en la isla.
de que estos países ofrecerán a Cuba la más amplia colaboración en esta
tarea y los apoyos necesarios que garanticen su plena independencia y el
ejercicio de la soberanía del pueblo cubano. La declaración de Viña del Mar
supone un marco de referencia para los gobernantes iberoamericanos para
garantizar el desarrollo democrático y la vigencia de la libertad y los
derechos humanos.
http://www.larazon.es/noticias/noti_int81798.htm
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Message: 17
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:42:01 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Disidentes llaman a la unidad y excarcelación de presos en Cuba
Disidentes llaman a la unidad y excarcelación de presos en Cuba
LA HABANA (Reuters) - Grupos de la fragmentada disidencia en Cuba hicieron
el martes un llamado a la unidad e instaron al gobierno cubano a la
"inmediata" excarcelación de los presos políticos.
Bajo el título "Juntarse, palabra de orden," los disidentes lanzaron una
serie de propuestas, entre las cuales destacan la abolición inmediata de la
pena de muerte y el reclamo a la conmutación de las penas que penden sobre
los opositores.
"El tema de los presos políticos debe continuar siendo el primero de la
agenda de cualquier actividad," dijeron.
En un documento divulgado en La Habana, los disidentes piden cohesión.
Hay que "evitar las discrepancias públicas entre proyectos opositores,
cívicos o de defensa de los derechos humanos (...) que sólo llevan al
debilitamiento," añadieron los disidentes.
Según los opositores, el texto firmado entre otros por Martha Beatriz Roque,
de la Asamblea para Promover la Sociedad Civil, y Vladimiro Roca, del grupo
Todos Unidos, estará sujeto a discusión.
Entre los firmantes no está incluido Oswaldo Payá, que lidera el Movimiento
Cristiano Liberación.
En marzo y abril del 2003 las autoridades cubanas lanzaron una ola represiva
contra la disidencia y sentenciaron en juicios sumarios a 75 opositores
acusados de conspirar con el gobierno de Estados Unidos para derrocar al
presidente Fidel Castro.
Cuba considera a todos los disidentes como mercenarios pagados por
Washington.
De los 75 opositores que fueron sentenciados a penas de hasta 28 años de
cárcel, 14 fueron liberados por motivos de salud.
http://latino.msn.com/noticias/articles/ArticlePage.aspx?cp-documentid=13725
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Message: 18
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:42:54 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Comité sobre Cuba de Vaclav Havel exige compromisos Viña del Mar
cumbre iberoamericana 11-10-2005
Comité sobre Cuba de Vaclav Havel exige compromisos Viña del Mar
El Comité para la Democracia en Cuba, que promueve el ex presidente de la
República Checa Vaclav Havel, ha hecho un llamamiento a los participantes en
la XV Cumbre Iberoamericana de Salamanca a velar por el cumplimiento de los
compromisos democráticos asumidos en la Cumbre de Viña del Mar.
Dichas obligaciones emanan, según informaron hoy a EFE fuentes del comité,
de la Declaración de Viña del Mar, ratificada durante la cumbre de 1996 en
Chile, y que fue también suscrita por el jefe de Estado cubano, Fidel
Castro.
El comité de Havel, que hará llegar el llamamiento a los gobiernos
iberoamericanos, mostró una 'profunda preocupación por la carencia de
libertades, violación de los derechos humanos, persecución de disidentes,
opositores, activistas de Derechos Humanos y periodistas independientes' en
Cuba.
El llamamiento del equipo del ex disidente y dramaturgo checo, que hace
alusión al párrafo 39 del capítulo VI 'Nuestro compromiso' de la declaración
de Viña del Mar, ha sido respaldado por miembros iberoamericanos del comité,
como los antiguos presidentes Luis Alberto Monge (Costa Rica), Luis Alberto
Lacalle (Uruguay) y Armando Calderón Sol (El Salvador), además del escritor
peruano Mario Vargas Llosa y el argentino Marcos Aguinis.
En el texto se pide que la Secretaría General Iberoamericana (SEGIB),
recientemente institucionalizada, 'disponga la labor de seguimiento de los
compromisos rubricados' en Viña del Mar.
Además de Havel, integran el comité fundado en 2003 la ex secretaria de
Estado estadounidense Madeleine Albright y la que fue representante
permanente de ese país ante la ONU Jeane J.Kirkpatrick.
Asimismo figuran en su lista de personalidades -además de Vargas Llosa y
Aguinis- el mexicano Enrique Krauze, el hispano-cubano Carlos Alberto
Montaner, el editor polaco Adam Michnick y la rusa Elena Boner, viuda del
premio nobel Andrei Sajarov.
Terra Actualidad - EFE
http://actualidad.terra.es/nacional/articulo/comite_cuba_vaclav_havel_vina_536054.htm
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Message: 19
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:44:07 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: El PP denunciará en Salamanca la violación de derechos humanos en
Cuba
XV CUMBRE IBEROAMERICANA
El PP denunciará en Salamanca la violación de derechos humanos en Cuba
Elsemanaldigital.com
Cuando el Gobierno del PSOE da por sentado que Fidel Castro acudirá a
Salamanca, varios diputados iberoamericanos y el PP firman una declaración
de condena al régimen castrista.
11 de octubre de 2005. El documento será presentado en la XV Cumbre
Iberoamericana que se celebrará en Salamanca los días 14 y 15 de octubre.
Diputados del PP y representantes de Cuba, Argentina, Venezuela, Perú, Costa
Rica y Uruguay, han celebrado este martes un encuentro en el Congreso,
presidido por el portavoz del Grupo Popular, Eduardo Zaplana, y al que
también han asistido el secretario de Relaciones Internacionales del PP,
Jorge Moraga,s y el portavoz de Exteriores del GP, Gustavo de Arístegui.
Poco antes, Zaplana ha lanzado duras críticas a la política exterior del
Gobierno de Zapatero tras la reunión de la Junta de Portavoces destacando
"errores importantísimos", al llamar -cita textualmente el portavoz del PP-
"asesino, gilipollas y fracasada" respectivamente a George W. Bush (EE.UU.)
por la guerra de Irak; Tony Blair (Gran Bretaña) por el insulto lanzado por
el ministro de Defensa José Bono y captado por las cámaras de televisión en
una reunión del Comité Federal del PSOE; y Angela Merkel (Alemania) tras
manifestar Zapatero que la candidatura del CDU había supuesto un "fracaso".
El documento elaborado por los parlamentarios -respaldado también por
diputados de Chile, México, Brasil, Nicaragua y Colombia- será elevado a la
Secretaria General de las Cumbres Iberoamericanas para que lo tome en
consideración. Se trata de poner sobre la mesa la violación de derechos
humanos en la región, en concreto en Cuba, bajo el régimen castrista.
Aunque no ha llegado la confirmación oficial de la asistencia de Fidel
Castro a la Cumbre Iberoamericana, el Gobierno español da por hecha su
presencia en Salamanca. La disidencia cubana ha empezado a movilizarse en
distintos actos de protesta, siendo la iniciativa parlamentaria uno de
ellos, una iniciativa que está respaldada por la Asociación Iberoamericana
por la Libertad (AIL), la Unión Liberal Cubana (UCL) y la Fundación para el
Análisis y los Estudios Sociales (FAES) que preside el ex presidente del
Gobierno José María Aznar.
http://www.elsemanaldigital.com/arts/39457.asp
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Message: 20
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:45:09 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: La oposición en el exilio pide apoyo para la transición en Cuba
15ª CUMBRE IBEROAMERICANA
La oposición en el exilio pide apoyo para la transición en Cuba
MAITE RICO - Madrid
EL PAÍS - Internacional - 12-10-2005
Desde que comenzaron las cumbres iberoamericanas, hace 14 años, el
presidente de Cuba, Fidel Castro, ha suscrito todas las declaraciones
finales en las que los gobernantes reafirman su compromiso con la democracia
y con el respeto a los derechos humanos. La represión en Cuba, sin embargo,
no ha cedido un ápice y el régimen sigue violando cotidianamente las
libertades individuales. Por eso, grupos de ex prisioneros políticos y de
exiliados cubanos pidieron ayer en Madrid que las cumbres dejen de ser
"letra muerta" y que los Gobiernos participantes se comprometan de manera
decidida con la democratización en Cuba.
"Mis 19 años de prisión deberían haber quedado atrás, pero la historia se
sigue repitiendo", dice Ana Lázara Rodríguez, del grupo Madres y Mujeres
Antirrepresión por Cuba (MAR) "Las celdas de castigo, las torturas, las
golpizas, debían ser cenizas sobre las que construir un nuevo país. Pero no
son cenizas: son leños que siguen ardiendo impunemente".
Las mujeres del MAR, vestidas siempre de negro, y el grupo Plantados hasta
la Libertad, integrado por antiguos prisioneros políticos, acuden a cada
cumbre para denunciar, con sus testimonios, la realidad de la represión.
Junto a ellos, los grupos de exiliados cubanos en España se concentrarán el
sábado en Salamanca, sede de la XV Cumbre. También Reporteros Sin Fronteras
estará presente con una exposición sobre las Damas de Blanco, las mujeres de
los 75 disidentes, muchos de ellos periodistas, detenidos durante la
Primavera Negra de 2003.
Las cumbres no sólo no han servido para impulsar la transición en Cuba,
dicen los disidentes, sino que además Castro las ha utilizado como
plataforma. "Él es como el mono de feria, que donde quiera que va organiza
el numerito. Parece mentira que un dictador que lleva 46 años en el poder
siga siendo el fenómeno folclórico de las cumbres", comenta el médico
Antonio Guedes, vicepresidente de la Unión Liberal Cubana.
El ministro español de Exteriores, Miguel Ángel Moratinos, anunciaba
recientemente una "propuesta ambiciosa" del régimen de La Habana en materia
de derechos humanos. "La oferta no llega y la represión empeora", señala
Marta Frayde, del Comité Cubano Pro Derechos Humanos. Desde julio, una
treintena de opositores han engrosado la lista de 306 presos políticos y las
agresiones a los disidentes se multiplican. "Castro se va a seguir riendo de
la comunidad internacional, como lo ha hecho siempre", dice Guedes. "Por eso
España tiene que mirar más allá del dictador y apostar sin complejos por los
demócratas". Mientras, los exiliados piden una medida simbólica: que la
silla de Cuba en las cumbres iberoamericanas permanezca vacía hasta que sea
ocupada por un gobernante legítimo, elegido democráticamente.
© El País S.L. | Prisacom S.A.
http://www.elpais.es/articulo/elpporint/20051012elpepiint_18/Tes
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Message: 21
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:46:01 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Rivero pide no olvidar a disidentes cubanos
Posted on Tue, Oct. 11, 2005
Rivero pide no olvidar a disidentes cubanos
W.CANCIO ISLA / El Nuevo Herald
INDIANAPOLIS
El periodista y poeta cubano Raúl Rivero lanzó anoche un urgente llamado a
mantener viva la presencia de sus colegas encarcelados en los foros
internacionales y en los medios de prensa del continente, para derrotar el
olvido que quiere imponer el régimen de Fidel Castro.
Al hablar en esta ciudad, durante una cena para los participantes en la 61a.
Asamblea General de la Sociedad Interamericana de Prensa (SIP), Rivero evocó
su experiencia de 20 meses en prisión y pidió solidaridad para los 26
periodistas cubanos que ``vivaquean en los calabozos por defender el derecho
de informar en su país con decencia y profesionalismo''.
''La labor nuestra ahora es ayudar, apoyar, amparar y darles fuerza cada día
a los periodistas que están en activo, y mantener en los medios, en los
foros internacionales, en los despachos de los políticos, la presencia de
los presos, porque ésa es la manera de demostrar nuestra fidelidad a quienes
han perdido la libertad por defenderla'', aseveró Rivero ante unos 400
asistentes a la velada.
Rivero, fundador del movimiento de prensa independiente en la isla, figuró
en el grupo de 75 opositores y periodistas condenados a largas penas en el
2003. Fue liberado por motivos de salud tras una intensa campaña liderada
por la SIP, y logró salir a España el pasado abril.
Es la primera vez que participa en una reunión de la SIP, la organización
que lo eligió como su vicepresidente regional en 1998.
En la aplaudida intervención, el intelectual disidente recordó que en su
celda de polvo y herrumbe en la cárcel de Canaleta, en la provincia de Ciego
de Avila, ``lo que hacía más clara y cercana mi esperanza de libertad, eran
las noticias sobre los amigos de todo el mundo''.
''El gran desastre del preso no es la cantidad de años que le quedan por
cumplir, la catástrofe es el olvido'', sentenció. ``Nosotros tenemos
obligación moral de derrotar ese olvido. Pido memoria y presencia permanente
para los periodistas cubanos presos''.
Rivero llegó a Indianápolis al mediodía de ayer, luego de ser retenido
cuatro horas el domingo en el Aeropuerto Internacional de Miami (MIA) y
verse obligado a postergar su intervención ante el plenario de la SIP.
A su arribo al Hotel Westin, en el centro de la ciudad, fue recibido por
funcionarios de la SIP y antiguos colegas en Cuba, y asediado por los
reporteros que cubren la convención. Rivero debe participar hoy en la sesión
de clausura, en la que debe aprobarse una resolución sobre Cuba condenando
la represión del régimen castrista contra las expresiones independientes y
los periodistas presos.
En la mañana, durante el acto de inauguración oficial de la asamblea, el
tema de Cuba ocupó también la atención del secretario general de la
Organización de Estados Americanos (OEA), el chileno José Miguel Insulza.
Durante una sesión de preguntas que siguió a su discurso, Insulza lamentó la
actitud que prevalece en el seno de la OEA a prescindir del tema de Cuba, y
consideró que ha llegado el momento para que la organización atienda las
voces de los diferentes sectores de la sociedad cubana actual. ''Simplemente
el tema [de Cuba] no se toca, no está en la OEA, y a mí me parece mal,
porque ante cualquier eventual cambio en Cuba, la organización no va a tener
ningún rol que jugar en ese futuro'', comentó el funcionario.
Cuba fue expulsada de la OEA en la conferencia de Punta del Este, Uruguay,
en 1963, y desde entonces ha criticado fuertemente la organización,
considerándola un apéndice controlado por Estados Unidos. Este año, tras la
elección de Insulza como secretario general, el canciller cubano, Felipe
Pérez Roque, llamó a desmantelarla para beneficio de los pueblos de América
Latina.
''Llegará al momento de evaluar si la estrategia que se aplicó en Punta del
Este fue la más correcta o no'', expresó Insulza tras reconocer que
actualmente la reincorporación de Cuba al pleno de la OEA es un ``asunto
divisivo''.
El titular manifestó su voluntad de que exista ''por lo menos algún grado de
involucramiento'' de los representantes de la OEA ''con los distintos
sectores de la sociedad cubana'', para poder formar una ``nueva opinión
hemisférica sobre el tema''.
''De lo contrario, la OEA y Cuba seguirán caminos completamente separados
como ocurre ahora'', pronosticó.
***@herald.com
http://www.miami.com/mld/elnuevo/news/world/cuba/12869005.htm
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Message: 22
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:46:46 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Denuncian escalada represiva en Cuba
Caracas, miércoles 12 de octubre, 2005
Nacional y Política
Denuncian escalada represiva en Cuba
Indianápolis, EEUU. La Sociedad Interamericana de Prensa (SIP) denunció la
"violenta escalada represiva contra las expresiones independientes y los
periodistas presos" emprendida en Cuba.
Como complemento del informe sobre la situación de la libertad de prensa en
Cuba, la asamblea general de la SIP reunida en Indianápolis contó con el
testimonio del periodista cubano Raúl Rivero, excarcelado el pasado mes de
noviembre tras pasar dos años en prisión y hoy residente en España, informó
Efe.
Rivero dijo en la reunión de editores de diarios de América que son 26 los
periodistas que están presos en Cuba por ejercer su profesión.
El informe de la SIP sobre Cuba indica que en estos momentos el periodista
Víctor Rolando Arroyo, de 56 años, "languidece en la sala de penados del
hospital provincial de Holguín" tras realizar una huelga de hambre de 23
días.
Arroyo fue condenado a 26 años de prisión "tras la oleada represiva de
2003", inició su huelga de hambre por los continuos maltratos de los
carceleros y "se ha negado a recibir tratamiento médico a pesar del grave
deterioro de su salud".
El periodista preso de mayor edad es Héctor Maseda Gutiérrez, de 62 años y
condenado a 20 de prisión, que lleva ya 13 meses sin recibir visitas
familiares.
Su mujer, Laura Pollán, líder de un movimiento cívico conocido como Damas de
Blanco, fue advertida por las autoridades de que "su esposo sufriría las
consecuencias si ella no abandonaba sus protestas públicas a favor de la
liberación de todos los presos de conciencia".
Entre los periodistas encarcelados, los que se encuentran en peor estado son
José Gabriel Ramón Castillo, Normando Hernández González, Juan Carlos
Herrera Acosta, Adolfo Fernández Sainz, José Luis García Paneque, Mario
Enrique Mayo, Pedro Arg, Omar Ruiz Hernández y José Ubaldo Izquierdo.
Según la SIP, en Cuba se mantienen activos unos 30 periodistas
independientes "que desarrollan su labor de manera irregular, respaldados
fundamentalmente por agencias, emisoras de radio y publicaciones en el
exterior". El caso de la isla, así como la situación de la libertad de
prensa en Venezuela, México y EEUU, coparon los debates de esta asamblea
general.
http://internacional.eluniversal.com/2005/10/12/pol_art_12102D.shtml
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Message: 23
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:47:35 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: "DAMAS DE BLANCO" PIDEN RESPALDO PARA LIBERAR PRESOS
"DAMAS DE BLANCO" PIDEN RESPALDO PARA LIBERAR PRESOS
LA HABANA, 11 (ANSA)- Las "Damas de Blanco", esposas de presos
políticos cubanos y candidatas al Premio Sajarov del Parlamento Europeo,
instaron hoy a los Jefes de Estado que aboguen ante el gobierno de Fidel
Castro por la "libertad inmediata" de sus familiares en la Cumbre
Iberoamericana en Salamanca.
Las mujeres reclamaron en una carta divulgada hoy "gestiones" de los
asistentes a la Cumbre -en la que se espera la presencia, no confirmada por
La Habana, de Castro- para que Cuba avance "hacia el logro de la
democracia".
"Un primer paso fundamental (para ellos) sería conceder la libertad
inmediata e incondicional a los 75 prisioneros de conciencia", dijeron las
mujeres que integran la agrupación de esposas de los activistas condenados a
altas penas en 2003 por "atentar contra el Estado".
Catorce activistas de ese grupo fueron excarcelados el año pasado por
razones de salud -entre ellos el escritor Raúl Rivero radicado actualmente
en España- y los 61 restantes "continúan sometidos a horribles condiciones
de prisión" con "la salud de la mayoría muy quebrantada", aseguraron.
11/10/2005 16:05
http://www.ansa.it/ansalatina/notizie/notiziari/cuba/20051011160533668132.html
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Message: 24
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:48:23 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: Disidentes llaman a la unidad y excarcelación de presos en Cuba
Disidentes llaman a la unidad y excarcelación de presos en Cuba
Martes 11 de Octubre, 2005 6:40 GMT
Impresora Amistosa
LA HABANA (Reuters) - Grupos de la fragmentada disidencia en Cuba hicieron
el martes un llamado a la unidad e instaron al gobierno cubano a la
"inmediata" excarcelación de los presos políticos.
Bajo el título "Juntarse, palabra de orden," los disidentes lanzaron una
serie de propuestas, entre las cuales destacan la abolición inmediata de la
pena de muerte y el reclamo a la conmutación de las penas que penden sobre
los opositores.
"El tema de los presos políticos debe continuar siendo el primero de la
agenda de cualquier actividad," dijeron.
En un documento divulgado en La Habana, los disidentes piden cohesión.
Hay que "evitar las discrepancias públicas entre proyectos opositores,
cívicos o de defensa de los derechos humanos (...) que sólo llevan al
debilitamiento," añadieron los disidentes.
Según los opositores, el texto firmado entre otros por Martha Beatriz Roque,
de la Asamblea para Promover la Sociedad Civil, y Vladimiro Roca, del grupo
Todos Unidos, estará sujeto a discusión.
Entre los firmantes no está incluido Oswaldo Payá, que lidera el Movimiento
Cristiano Liberación.
En marzo y abril del 2003 las autoridades cubanas lanzaron una ola represiva
contra la disidencia y sentenciaron en juicios sumarios a 75 opositores
acusados de conspirar con el gobierno de Estados Unidos para derrocar al
presidente Fidel Castro.
Cuba considera a todos los disidentes como mercenarios pagados por
Washington.
De los 75 opositores que fueron sentenciados a penas de hasta 28 años de
cárcel, 14 fueron liberados por motivos de salud.
© Reuters 2005Todos los derechos reservados
http://lta.today.reuters.com/news/newsArticle.aspx?type=domesticNews&storyID=2005-10-1T224122Z_01_N11492239_RTRIDST_0_LATINOAMERICA-CUBA-DISIDENCIA-SOL.XML
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Message: 25
Date: Wed, 12 Oct 2005 17:49:09 +0200
From: "PL" <***@pandora.be>
Subject: La Iglesia en Cuba abre «casas de oración» al no poder construir
iglesias
La Iglesia en Cuba abre «casas de oración» al no poder construir iglesias
CIUDAD DEL VATICANO, martes, 11 octubre 2005 (ZENIT.org).- Dado que para la
Iglesia católica en Cuba es prácticamente construir nuevas iglesias, en la
isla caribeña han surgido «casas de oración» que congregan a pequeñas
comunidades cristianas, informó ante el Sínodo uno de los obispos de ese
país.
Monseñor Alfredo Víctor Petit Vergel, obispo auxiliar de San Cristóbal de La
Habana, presentó en la tarde de este lunes un informe sobre la manera en que
la Iglesia local vive su relación con la Eucaristía.
«Ante la dificultad y prácticamente la imposibilidad de construir nuevos
templos, tenemos las así llamadas "casas de oración" o "casas de misión"
situadas en los barrios periféricos y en los pequeños poblados y caseríos y
donde se reúne semanalmente, o con la frecuencia que puedan, un pequeño
grupo de fieles, no más de cuarenta bajo la dirección de un laico
comprometido, una religiosa o un diácono», explicó el prelado.
«Allí acude el sacerdote y se celebra la Santa Misa en esas casas con gran
devoción y respeto por las normas litúrgicas y precediendo la
correspondiente confesión sacramental para los que, con las debidas
disposiciones, desean participar del Pan Eucarístico», informó.
Cuba es uno de los países del mundo en la que la proporción de católicos por
sacerdote es más elevada. Por cada presbítero hay 20.479 bautizados y 37.063
habitantes.
«A pesar de la escasez de sacerdotes, tenemos la Eucaristía en gran aprecio
y se celebra esta con gran respeto por las normas litúrgicas», explicó.
En su intervención, el obispo informó también sobre algunas de las
iniciativas tomadas en los últimos años por esta Iglesia que han permitido
sacar a la Eucaristía por las calles, como fue con motivo del Congreso
Eucarístico Diocesano en La Habana durante el año 2000.
«En el mismo se permitió una procesión por la calle, con una carroza en la
que Su Eminencia el Cardenal Jaime Ortega, llevaba custodia con el Santísimo
Sacramento hasta la Catedral. En la plaza se reunió una buena cantidad de
fieles para la Bendición Solemne», relató el prelado cubano.
«Hubo también un Simposio Teológico sobre la Eucaristía con la
participación, entre otros del Cardenal Amigo Vallejo, Arzobispo de Sevilla,
España», recordó.
«También se celebró una Primera Comunión de 2000 niños escogidos de las
diversas parroquias en una Misa de Campaña en la Avenida del Puerto, frente
al Seminario», explicó.
«Estamos para terminar el Plan Global de Pastoral del 2000 al 2005 y desde
octubre pasado se incorporó al mismo el Año de la Eucaristía que se combinó
con el Año de la Misión», reveló.
«Pensamos que la Eucaristía es la fuente y culmen de la vida de la Iglesia y
por eso, no abandonamos su primordial importancia en nuestro Plan Global de
Pastoral que comenzara, Dios mediante, el próximo mes de febrero y que
tendrá como base la Eucaristía, sin abandonar el impulso misionero».
«Los fieles consultados a nivel de comunidades --explicó-- han escogido
nueve temas prioritarios que son: Espiritualidad, Moral, Misión, Pastoral
Litúrgica, Pastoral Social, Formación, Laicos, Familia y Jóvenes. Esto
constituye la base del Plan Global de Pastoral del 2006 al 2011».
Por último, informo que existe también «entre nosotros desde hace mas de un
siglo la Adoración Nocturna con las mismas características señaladas
anteriormente por monseñor José Guadalupe Martín Rábago, presidente de la
Conferencia Episcopal Mexicana».
http://es.catholic.net/laiglesiahoy/mundoarticulo.phtml?consecutivo=78018
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