Discussion:
Sur la crise, un peu long... mais combien sensé !
(trop ancien pour répondre)
Prof
2012-06-03 21:21:46 UTC
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La crise étudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire

par Pierre Calvé



Université d'Ottawa

natif de Maniwaki et jeune retraité.



Pour avoir étudié pendant 20 ans et avoir fait carrière en tant qu'universitaire
pendant 32 ans, je crois que mon grain de sel dans le présent débat vaut
bien celui d'un étudiant, d'un professeur ou d'un syndicaliste. Voici donc
quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants



À M. Charest et Mme COURCHESNE:

Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme entêté alors que les étudiants sont
tout à fait capables de comprendre, sinon d'accepter les véritables motifs
qui ont poussé votre gouvernement à décréter, sans doute après mure
réflexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse des
frais de scolarité? Pourquoi, comme dans le cas de commission d'enquête sur
la construction, attendre que la situation ne s'envenime, que les
positions se campent, que toutes sortes d'autres facteurs, d'autres
intervenants, d'autres causes viennent brouiller les cartes et créer une
crise qui gonfle en se nourrissant elle-même de tous les débordements,
injonctions, échéances, mises en demeure.?



Aux syndicalistes intervenants:

Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les vôtres. Les
étudiants ne sont pas en grève. Ils boycottent leurs cours. Ils mettent en
danger l'année scolaire de tous ceux qui ne peuvent se permettre un tel
luxe. Ils ne sont à l'emploi ni du gouvernement ni des universités. Ils
profitent de services qu'aucun autre pays, aucune autre province, plus riche
ou plus pauvre, ne peut offrir à faible coût sans sacrifier la qualité, la
crédibilité même de ces services. Si un gouvernement démocratiquement élu
décide, après plusieurs autres tentatives avortées au cours des 40 dernières
années à cause de semblables boycottages, que l'état ne peut plus se
permettre d'absorber les coûts de l'éducation supérieure sans une plus
grande participation des bénéficiaires, ce n'est pas à vous de vous joindre
à un combat qui n'est pas le vôtre et dont vous ne connaissez ni les tenants
ni les aboutissants.



Aux professeurs favorables au gel:

Seriez-vous prêts à rouvrir vos conventions collectives et accepter de
sacrifier une partie de votre salaire afin de participer à la noble cause d'une
éducation supérieure à faible coût, pour ne pas dire au rabais, pour tous
ces étudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Québec, avec
une population qui compte à peine 75% de celle de l'agglomération parisienne
(qui compte plus de 12 millions d'habitants), doit entretenir un réseau de
17 universités (incluant les écoles de hautes études comme l'École
polytechnique) et 48 CÉGEPS? Comment croyez-vous que les universités peuvent
attirer les meilleurs professeurs, qui à leur tour attireront les meilleures
subventions, sans leur offrir les équipements, bibliothèques, laboratoires,
salles de cours qui seront à la fine pointe du progrès et permettront à vos
institutions de se comparer favorablement aux meilleures plutôt que devenir
de grands collèges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dans le
monde sans que jamais on n'entende parler de leur réputation ou de leurs
réalisations. En tant que doyen d'une faculté, j'ai eu à gérer un budget, et
comme vous le savez sans doute, c'est là l'art du possible, du grattage de
fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire. à vous!



Aux étudiants contestataires:

Retournez à vos cours. Sauvez votre session. Vous risquez de perdre, et
de faire perdre à d'autres, beaucoup plus que ce que vous essayez de gagner
par votre entêtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas cette
fois. Des élections s'en viennent et vous pourrez démocratiquement faire
valoir votre cause et tenter de défaire, mais pas tout seuls, pas dans l'anarchie,
celui et ceux que vous tenez responsables de vos déboires. Et comprenez que
ce n'est pas en grignotant ici et là dans les salaires de quelques-uns, dans
le gaspillage de quelques autres, que le Québec pourra continuer à vous
assurer, ainsi qu'à vos enfants, une éducation supérieure digne de ce nom.
Le gel des frais de scolarité à été une décision politique, non réaliste
financièrement, et des correctifs s'imposent, malheureusement à court terme.
La dette du Québec s'approche du 200 000 000 000 $, et continue de croître.
La population vieillit, le nombre de travailleurs diminue
proportionnellement aux retraités, les demandes en soin de santé augmentent
de façon exponentielle. Comment pouvez-vous justifier une telle demande de
gel, voire de gratuité, pour un service dont êtes (par l'éducation que vous
recevez) et dont vous serez (par ce qu'elle vous rapportera) les grands
bénéficiaires?

Personnellement, j'ai dû assumer à peu près seul (sans l'aide de mes
parents) le coût de mes études collégiales et universitaires. J'avais tout
juste de quoi survivre grâce aux emplois d'été (dont six dans les chantiers
en tant que draveur et bûcheron) à de multiples travaux à temps partiel et à
deux années sabbatiques, où j'ai pu ramasser assez d'argent pour compléter
une maîtrise et un doctorat dans l'une des universités les plus
prestigieuses aux États-Unis. Et pourtant j'étais heureux parce que j'avais
le feu sacré et je me trouvais extrêmement chanceux de pouvoir, malgré
tous les sacrifices que j'ai dû faire, acquérir une telle éducation. Et la
profession que j'ai eu le privilège et le bonheur d'exercer grâce à ces
études a été ma plus grande récompense. Tout a un coût et croyez-moi,
celui-ci en vaut le coup!
S'pion
2012-06-03 21:26:33 UTC
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Post by Prof
La crise étudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire
par Pierre Calvé
Université d'Ottawa
natif de Maniwaki et jeune retraité.
Pour avoir étudié pendant 20 ans et avoir fait carrière en tant qu'universitaire
pendant 32 ans,  je crois que mon grain de sel dans le présent débat vaut
bien celui d'un étudiant, d'un professeur ou d'un syndicaliste.  Voici donc
quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants
Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme entêté alors que les étudiants sont
tout à fait capables de comprendre, sinon d'accepter les véritables motifs
qui ont poussé votre gouvernement à décréter,  sans doute après mure
réflexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse des
frais de scolarité?  Pourquoi, comme dans le cas de commission d'enquête sur
la construction,  attendre que la situation ne s'envenime,  que les
positions se campent,  que toutes sortes d'autres facteurs,  d'autres
intervenants,  d'autres causes viennent brouiller les cartes et créer une
crise qui gonfle en se nourrissant elle-même de tous les débordements,
injonctions,  échéances,  mises en demeure.?
Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les vôtres. Les
étudiants ne sont pas en grève.  Ils boycottent leurs cours. Ils mettent en
danger l'année scolaire de tous ceux qui ne peuvent se permettre un tel
luxe. Ils ne sont à l'emploi ni du gouvernement ni des universités. Ils
profitent de services qu'aucun autre pays, aucune autre province, plus riche
ou plus pauvre, ne peut offrir à faible coût sans sacrifier la qualité, la
crédibilité même de ces services. Si un gouvernement démocratiquement élu
décide, après plusieurs autres tentatives avortées au cours des 40 dernières
années à cause de semblables boycottages, que l'état ne peut plus se
permettre d'absorber les coûts de l'éducation supérieure sans une plus
grande participation des bénéficiaires, ce n'est pas à vous de vous joindre
à un combat qui n'est pas le vôtre et dont vous ne connaissez ni les tenants
ni les aboutissants.
Seriez-vous prêts à rouvrir vos conventions collectives et accepter de
sacrifier une partie de votre salaire afin de participer à la noble cause d'une
éducation supérieure à faible coût, pour ne pas dire au rabais, pour tous
ces étudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Québec, avec
une population qui compte à peine 75% de celle de l'agglomération parisienne
(qui compte plus de 12 millions d'habitants), doit entretenir un réseau de
17 universités (incluant les écoles de hautes études comme l'École
polytechnique) et 48 CÉGEPS? Comment croyez-vous que les universités peuvent
attirer les meilleurs professeurs, qui à leur tour attireront les meilleures
subventions, sans leur offrir les équipements, bibliothèques, laboratoires,
salles de cours qui seront à la fine pointe du progrès et permettront à vos
institutions de se comparer favorablement aux meilleures plutôt que devenir
de grands collèges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dans le
monde sans que jamais on n'entende parler de leur réputation ou de leurs
réalisations. En tant que doyen d'une faculté, j'ai eu à gérer un budget, et
comme vous le savez sans doute, c'est là l'art du possible, du grattage de
fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire. à vous!
Retournez à vos cours.   Sauvez votre session.  Vous risquez de perdre, et
de faire perdre à d'autres, beaucoup plus que ce que vous essayez de gagner
par votre entêtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas cette
fois.  Des élections s'en viennent et vous pourrez démocratiquement faire
valoir votre cause et tenter de défaire, mais pas tout seuls, pas dans l'anarchie,
celui et ceux que vous tenez responsables de vos déboires.  Et comprenez que
ce n'est pas en grignotant ici et là dans les salaires de quelques-uns, dans
le gaspillage de quelques autres, que le Québec pourra continuer à vous
assurer, ainsi qu'à vos enfants, une éducation supérieure digne de ce nom.
Le gel des frais de scolarité à été une décision politique, non réaliste
financièrement, et des correctifs s'imposent, malheureusement à court terme.
La dette du Québec s'approche du 200 000 000 000 $, et continue de croître.
La population vieillit,  le nombre de travailleurs diminue
proportionnellement aux retraités, les demandes en soin de santé augmentent
de façon exponentielle. Comment pouvez-vous justifier une telle demande de
gel, voire de gratuité, pour un service dont êtes (par l'éducation que vous
recevez) et dont vous serez (par ce qu'elle vous rapportera) les grands
bénéficiaires?
Personnellement, j'ai dû assumer à peu près seul (sans l'aide de mes
parents) le coût de mes  études collégiales et universitaires.  J'avais tout
juste de quoi survivre grâce aux emplois d'été (dont six dans les chantiers
en tant que draveur et bûcheron) à de multiples travaux à temps partiel et à
deux années  sabbatiques, où j'ai pu ramasser assez d'argent pour compléter
une maîtrise et un doctorat dans l'une des universités les plus
prestigieuses aux États-Unis.  Et pourtant j'étais heureux parce que j'avais
le feu sacré et  je me trouvais extrêmement chanceux de pouvoir,  malgré
tous les sacrifices que j'ai dû faire, acquérir une telle éducation.  Et la
profession que j'ai eu le privilège et le bonheur d'exercer grâce à ces
études a été ma plus grande récompense. Tout a un coût et croyez-moi,
celui-ci en vaut le coup!
Tout cela pour mieux terminer sur sa vie personnelle à lui... Non mais
on s'en calisse de son paternalisme, comme si le monde devait tourner
autour de son expérience. Si c'est bon pour lui, c'est bon pour la
société. Étouffe toé Pierre Calvé !
Anne G
2012-06-04 00:37:40 UTC
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Post by S'pion
on s'en calisse de son paternalisme
Ah, ben vous m'épargnez une perte de temps.
Il y a tellement de bonnes chose à lire.

(J'ai tout de même eu le temps d'arriver à "pas grève, boycott".
Causes-en à Charest lui-même, chose ! )
S'pion
2012-06-04 02:07:32 UTC
Permalink
Post by Anne G
Post by S'pion
on s'en calisse de son paternalisme
Ah, ben vous m'épargnez une perte de temps.
Il y a tellement de bonnes chose à lire.
(J'ai tout de même eu le temps d'arriver à "pas grève, boycott".
Causes-en à Charest lui-même, chose ! )
Si il y a bien quelque chose qui commence à me tomber sur les nerfs
avec cette crise est l'avis et/ou le vécu de tous et chacun comme si
cela allait justement, influencer Charest et le débat.

Pis lâchez nous ( les Pierre Calvé de ce monde ) avec les étudiants,
on est rendu plus loin.
Anne G
2012-06-04 02:16:39 UTC
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Post by S'pion
Pis lâchez nous ( les Pierre Calvé de ce monde ) avec les étudiants,
on est rendu plus loin.
Excusez-les, ils sont en mode mono-neurone.
Eudémonix
2012-06-05 05:02:02 UTC
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Post by S'pion
Post by Prof
La crise étudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire
par Pierre Calvé
Université d'Ottawa
natif de Maniwaki et jeune retraité.
Pour avoir étudié pendant 20 ans et avoir fait carrière en tant qu'universitaire
pendant 32 ans,  je crois que mon grain de sel dans le présent débat vaut
bien celui d'un étudiant, d'un professeur ou d'un syndicaliste.  Voici donc
quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants
Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme entêté alors que les étudiants sont
tout à fait capables de comprendre, sinon d'accepter les véritables motifs
qui ont poussé votre gouvernement à décréter,  sans doute après mure
réflexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse des
frais de scolarité?  Pourquoi, comme dans le cas de commission d'enquête sur
la construction,  attendre que la situation ne s'envenime,  que les
positions se campent,  que toutes sortes d'autres facteurs,  d'autres
intervenants,  d'autres causes viennent brouiller les cartes et créer une
crise qui gonfle en se nourrissant elle-même de tous les débordements,
injonctions,  échéances,  mises en demeure.?
Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les vôtres. Les
étudiants ne sont pas en grève.  Ils boycottent leurs cours. Ils mettent en
danger l'année scolaire de tous ceux qui ne peuvent se permettre un tel
luxe. Ils ne sont à l'emploi ni du gouvernement ni des universités. Ils
profitent de services qu'aucun autre pays, aucune autre province, plus riche
ou plus pauvre, ne peut offrir à faible coût sans sacrifier la qualité, la
crédibilité même de ces services. Si un gouvernement démocratiquement élu
décide, après plusieurs autres tentatives avortées au cours des 40 dernières
années à cause de semblables boycottages, que l'état ne peut plus se
permettre d'absorber les coûts de l'éducation supérieure sans une plus
grande participation des bénéficiaires, ce n'est pas à vous de vous joindre
à un combat qui n'est pas le vôtre et dont vous ne connaissez ni les tenants
ni les aboutissants.
Seriez-vous prêts à rouvrir vos conventions collectives et accepter de
sacrifier une partie de votre salaire afin de participer à la noble cause d'une
éducation supérieure à faible coût, pour ne pas dire au rabais, pour tous
ces étudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Québec, avec
une population qui compte à peine 75% de celle de l'agglomération parisienne
(qui compte plus de 12 millions d'habitants), doit entretenir un réseau de
17 universités (incluant les écoles de hautes études comme l'École
polytechnique) et 48 CÉGEPS? Comment croyez-vous que les universités peuvent
attirer les meilleurs professeurs, qui à leur tour attireront les meilleures
subventions, sans leur offrir les équipements, bibliothèques, laboratoires,
salles de cours qui seront à la fine pointe du progrès et permettront à vos
institutions de se comparer favorablement aux meilleures plutôt que devenir
de grands collèges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dans le
monde sans que jamais on n'entende parler de leur réputation ou de leurs
réalisations. En tant que doyen d'une faculté, j'ai eu à gérer un budget, et
comme vous le savez sans doute, c'est là l'art du possible, du grattage de
fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire. à vous!
Retournez à vos cours.   Sauvez votre session.  Vous risquez de perdre, et
de faire perdre à d'autres, beaucoup plus que ce que vous essayez de gagner
par votre entêtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas cette
fois.  Des élections s'en viennent et vous pourrez démocratiquement faire
valoir votre cause et tenter de défaire, mais pas tout seuls, pas dans l'anarchie,
celui et ceux que vous tenez responsables de vos déboires.  Et comprenez que
ce n'est pas en grignotant ici et là dans les salaires de quelques-uns, dans
le gaspillage de quelques autres, que le Québec pourra continuer à vous
assurer, ainsi qu'à vos enfants, une éducation supérieure digne de ce nom.
Le gel des frais de scolarité à été une décision politique, non réaliste
financièrement, et des correctifs s'imposent, malheureusement à court terme.
La dette du Québec s'approche du 200 000 000 000 $, et continue de croître.
La population vieillit,  le nombre de travailleurs diminue
proportionnellement aux retraités, les demandes en soin de santé augmentent
de façon exponentielle. Comment pouvez-vous justifier une telle demande de
gel, voire de gratuité, pour un service dont êtes (par l'éducation que vous
recevez) et dont vous serez (par ce qu'elle vous rapportera) les grands
bénéficiaires?
Personnellement, j'ai dû assumer à peu près seul (sans l'aide de mes
parents) le coût de mes  études collégiales et universitaires.  J'avais tout
juste de quoi survivre grâce aux emplois d'été (dont six dans les chantiers
en tant que draveur et bûcheron) à de multiples travaux à temps partiel et à
deux années  sabbatiques, où j'ai pu ramasser assez d'argent pour compléter
une maîtrise et un doctorat dans l'une des universités les plus
prestigieuses aux États-Unis.  Et pourtant j'étais heureux parce que j'avais
le feu sacré et  je me trouvais extrêmement chanceux de pouvoir,  malgré
tous les sacrifices que j'ai dû faire, acquérir une telle éducation.  Et la
profession que j'ai eu le privilège et le bonheur d'exercer grâce à ces
études a été ma plus grande récompense. Tout a un coût et croyez-moi,
celui-ci en vaut le coup!
Tout cela pour mieux terminer sur sa vie personnelle à lui... Non mais
on s'en calisse de son paternalisme, comme si le monde devait tourner
autour de son expérience. Si c'est bon pour lui, c'est bon pour la
société.  Étouffe toé Pierre Calvé !
UN crétin qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez
Eleonore Beaudoin
2012-06-06 06:34:29 UTC
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Post by Prof
La crise =E9tudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire
par Pierre Calv=E9
Universit=E9 d'Ottawa
natif de Maniwaki et jeune retrait=E9.
Pour avoir =E9tudi=E9 pendant 20 ans et avoir fait carri=E8re en tant q=
u'universitaire
pendant 32 ans, =A0je crois que mon grain de sel dans le pr=E9sent d=E9=
bat vaut
bien celui d'un =E9tudiant, d'un professeur ou d'un syndicaliste. =A0Vo=
ici donc
quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants
Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme ent=EAt=E9 alors que les =E9tu=
diants sont
tout =E0 fait capables de comprendre, sinon d'accepter les v=E9ritables=
motifs
qui ont pouss=E9 votre gouvernement =E0 d=E9cr=E9ter, =A0sans doute apr=
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r=E9flexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse=
des
frais de scolarit=E9? =A0Pourquoi, comme dans le cas de commission d'en=
qu=EAte sur
la construction, =A0attendre que la situation ne s'envenime, =A0que les
positions se campent, =A0que toutes sortes d'autres facteurs, =A0d'autr=
es
intervenants, =A0d'autres causes viennent brouiller les cartes et cr=E9=
er une
crise qui gonfle en se nourrissant elle-m=EAme de tous les d=E9bordemen=
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injonctions, =A0=E9ch=E9ances, =A0mises en demeure.?
Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les v=F4tres. L=
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mettent en
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luxe. Ils ne sont =E0 l'emploi ni du gouvernement ni des universit=E9s.=
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d=E9cide, apr=E8s plusieurs autres tentatives avort=E9es au cours des 4=
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se
permettre d'absorber les co=FBts de l'=E9ducation sup=E9rieure sans une=
plus
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us joindre
=E0 un combat qui n'est pas le v=F4tre et dont vous ne connaissez ni le=
s tenants
ni les aboutissants.
Seriez-vous pr=EAts =E0 rouvrir vos conventions collectives et accepter=
de
sacrifier une partie de votre salaire afin de participer =E0 la noble c=
ause d'une
=E9ducation sup=E9rieure =E0 faible co=FBt, pour ne pas dire au rabais,=
pour tous
ces =E9tudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Qu=E9be=
c, avec
une population qui compte =E0 peine 75% de celle de l'agglom=E9ration p=
arisienne
(qui compte plus de 12 millions d'habitants), doit entretenir un r=E9se=
au de
17 universit=E9s (incluant les =E9coles de hautes =E9tudes comme l'=C9c=
ole
polytechnique) et 48 C=C9GEPS? Comment croyez-vous que les universit=E9=
s peuvent
attirer les meilleurs professeurs, qui =E0 leur tour attireront les mei=
lleures
subventions, sans leur offrir les =E9quipements, biblioth=E8ques, labor=
atoires,
salles de cours qui seront =E0 la fine pointe du progr=E8s et permettro=
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institutions de se comparer favorablement aux meilleures plut=F4t que d=
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de grands coll=E8ges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dan=
s le
monde sans que jamais on n'entende parler de leur r=E9putation ou de le=
urs
r=E9alisations. En tant que doyen d'une facult=E9, j'ai eu =E0 g=E9rer =
un budget, et
comme vous le savez sans doute, c'est l=E0 l'art du possible, du gratta=
ge de
fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire. =E0 vous!
Retournez =E0 vos cours. =A0 Sauvez votre session. =A0Vous risquez de p=
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gagner
par votre ent=EAtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas ce=
tte
fois. =A0Des =E9lections s'en viennent et vous pourrez d=E9mocratiqueme=
nt faire
valoir votre cause et tenter de d=E9faire, mais pas tout seuls, pas dan=
s l'anarchie,
celui et ceux que vous tenez responsables de vos d=E9boires. =A0Et comp=
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ce n'est pas en grignotant ici et l=E0 dans les salaires de quelques-un=
s, dans
le gaspillage de quelques autres, que le Qu=E9bec pourra continuer =E0 =
vous
assurer, ainsi qu'=E0 vos enfants, une =E9ducation sup=E9rieure digne d=
e ce nom.
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rt terme.
La dette du Qu=E9bec s'approche du 200 000 000 000 $, et continue de cr=
o=EEtre.
La population vieillit, =A0le nombre de travailleurs diminue
proportionnellement aux retrait=E9s, les demandes en soin de sant=E9 au=
gmentent
de fa=E7on exponentielle. Comment pouvez-vous justifier une telle deman=
de de
gel, voire de gratuit=E9, pour un service dont =EAtes (par l'=E9ducatio=
n que vous
recevez) et dont vous serez (par ce qu'elle vous rapportera) les grands
b=E9n=E9ficiaires?
Personnellement, j'ai d=FB assumer =E0 peu pr=E8s seul (sans l'aide de =
mes
parents) le co=FBt de mes =A0=E9tudes coll=E9giales et universitaires. =
=A0J'avais tout
juste de quoi survivre gr=E2ce aux emplois d'=E9t=E9 (dont six dans les=
chantiers
en tant que draveur et b=FBcheron) =E0 de multiples travaux =E0 temps p=
artiel et =E0
deux ann=E9es =A0sabbatiques, o=F9 j'ai pu ramasser assez d'argent pour=
compl=E9ter
une ma=EEtrise et un doctorat dans l'une des universit=E9s les plus
prestigieuses aux =C9tats-Unis. =A0Et pourtant j'=E9tais heureux parce =
que j'avais
le feu sacr=E9 et =A0je me trouvais extr=EAmement chanceux de pouvoir, =
=A0malgr=E9
tous les sacrifices que j'ai d=FB faire, acqu=E9rir une telle =E9ducati=
on. =A0Et la
profession que j'ai eu le privil=E8ge et le bonheur d'exercer gr=E2ce =
=E0 ces
=E9tudes a =E9t=E9 ma plus grande r=E9compense. Tout a un co=FBt et cro=
yez-moi,
celui-ci en vaut le coup!
Tout cela pour mieux terminer sur sa vie personnelle =E0 lui... Non mais
on s'en calisse de son paternalisme, comme si le monde devait tourner
autour de son exp=E9rience. Si c'est bon pour lui, c'est bon pour la
soci=E9t=E9. =A0=C9touffe to=E9 Pierre Calv=E9 !
UN cr=E9tin qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez
Il y a le fait que le Monde est en plein crise economique,. et que notre
pays cache son propre besoin d,aide, etant au stade de couper els emplois
dans al focntion publique, comme tous les autres l'ont fat d'alleurs avant
d'en arriver a demander des milliards aux autres pays...

Mais il y a aussi uen Vision des jeunes que ceux qui ont vecu dans un
autre temps ne saisissent pas, ne semblent meme oplus equiper pour saisir:
un besoin de refrme de la societe a partir de la base, de tout refaire.

Pendant ce temps, les govuernements sont aux prises avec la maffa pour les
meilleurs des elus, ou jouent dnas le meme carre de sable pour les autres...
I y a ceux qui justement vivent sur un mode ancien d'argent et d'empilage,
et ceux qu ont su voir que tout ca mene a desastre, et enleve toute
possibilitie de liberte et donc de reve et de vision de progres reel, i.e.
qui soit base sur autre chose que juste un systeme de pensee qui a pour
valeur supreme l'argent.
Eleonore Beaudoin
2012-06-03 23:09:08 UTC
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Post by Prof
La crise étudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire
par Pierre Calvé
Université d'Ottawa
natif de Maniwaki et jeune retraité.
Pour avoir étudié pendant 20 ans et avoir fait carrière en tant qu'universitaire
pendant 32 ans, je crois que mon grain de sel dans le présent débat vaut
bien celui d'un étudiant, d'un professeur ou d'un syndicaliste. Voici donc
quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants
Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme entêté alors que les étudiants sont
tout à fait capables de comprendre, sinon d'accepter les véritables motifs
qui ont poussé votre gouvernement à décréter, sans doute après mure
réflexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse des
frais de scolarité? Pourquoi, comme dans le cas de commission d'enquête sur
la construction, attendre que la situation ne s'envenime, que les
positions se campent, que toutes sortes d'autres facteurs, d'autres
intervenants, d'autres causes viennent brouiller les cartes et créer une
crise qui gonfle en se nourrissant elle-même de tous les débordements,
injonctions, échéances, mises en demeure.?
Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les vôtres. Les
étudiants ne sont pas en grève. Ils boycottent leurs cours. Ils mettent en
danger l'année scolaire de tous ceux qui ne peuvent se permettre un tel
luxe. Ils ne sont à l'emploi ni du gouvernement ni des universités. Ils
profitent de services qu'aucun autre pays, aucune autre province, plus riche
ou plus pauvre, ne peut offrir à faible coût sans sacrifier la qualité, la
crédibilité même de ces services. Si un gouvernement démocratiquement élu
décide, après plusieurs autres tentatives avortées au cours des 40 dernières
années à cause de semblables boycottages, que l'état ne peut plus se
permettre d'absorber les coûts de l'éducation supérieure sans une plus
grande participation des bénéficiaires, ce n'est pas à vous de vous joindre
à un combat qui n'est pas le vôtre et dont vous ne connaissez ni les tenants
ni les aboutissants.
Seriez-vous prêts à rouvrir vos conventions collectives et accepter de
sacrifier une partie de votre salaire afin de participer à la noble cause d'une
éducation supérieure à faible coût, pour ne pas dire au rabais, pour tous
ces étudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Québec, avec
une population qui compte à peine 75% de celle de l'agglomération parisienne
(qui compte plus de 12 millions d'habitants), doit entretenir un réseau de
17 universités (incluant les écoles de hautes études comme l'École
polytechnique) et 48 CÉGEPS? Comment croyez-vous que les universités peuvent
attirer les meilleurs professeurs, qui à leur tour attireront les meilleures
subventions, sans leur offrir les équipements, bibliothèques, laboratoires,
salles de cours qui seront à la fine pointe du progrès et permettront à vos
institutions de se comparer favorablement aux meilleures plutôt que devenir
de grands collèges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dans le
monde sans que jamais on n'entende parler de leur réputation ou de leurs
réalisations. En tant que doyen d'une faculté, j'ai eu à gérer un budget, et
comme vous le savez sans doute, c'est là l'art du possible, du grattage de
fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire. à vous!
Retournez à vos cours. Sauvez votre session. Vous risquez de perdre, et
de faire perdre à d'autres, beaucoup plus que ce que vous essayez de gagner
par votre entêtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas cette
fois. Des élections s'en viennent et vous pourrez démocratiquement faire
valoir votre cause et tenter de défaire, mais pas tout seuls, pas dans l'anarchie,
celui et ceux que vous tenez responsables de vos déboires. Et comprenez que
ce n'est pas en grignotant ici et là dans les salaires de quelques-uns, dans
le gaspillage de quelques autres, que le Québec pourra continuer à vous
assurer, ainsi qu'à vos enfants, une éducation supérieure digne de ce nom.
Le gel des frais de scolarité à été une décision politique, non réaliste
financièrement, et des correctifs s'imposent, malheureusement à court terme.
La dette du Québec s'approche du 200 000 000 000 $, et continue de croître.
La population vieillit, le nombre de travailleurs diminue
proportionnellement aux retraités, les demandes en soin de santé augmentent
de façon exponentielle. Comment pouvez-vous justifier une telle demande de
gel, voire de gratuité, pour un service dont êtes (par l'éducation que vous
recevez) et dont vous serez (par ce qu'elle vous rapportera) les grands
bénéficiaires?
Personnellement, j'ai dû assumer à peu près seul (sans l'aide de mes
parents) le coût de mes études collégiales et universitaires. J'avais tout
juste de quoi survivre grâce aux emplois d'été (dont six dans les chantiers
en tant que draveur et bûcheron) à de multiples travaux à temps partiel et à
deux années sabbatiques, où j'ai pu ramasser assez d'argent pour compléter
une maîtrise et un doctorat dans l'une des universités les plus
prestigieuses aux États-Unis. Et pourtant j'étais heureux parce que j'avais
le feu sacré et je me trouvais extrêmement chanceux de pouvoir, malgré
tous les sacrifices que j'ai dû faire, acquérir une telle éducation. Et la
profession que j'ai eu le privilège et le bonheur d'exercer grâce à ces
études a été ma plus grande récompense. Tout a un coût et croyez-moi,
celui-ci en vaut le coup!
Tiens, des souvenirs tres lointains.

Les trois freres claves enseignaient dans des domaines differents. Nous
etions sept enfants chez nous, et trois d,entre nous les ont eu comme profs.
J,ai eu Paul Calve en natation et en escalade. Ma soeur plus jeune a connu
Jean en prof de chimie. Et uen soeur plsu agee a connu Pierre comme prof
d'universite.

Nous les trouvions bien 'le fun', les trois Calves, car ils avaient
l'esprit un peu rebelle, quoi. L'esprit jeune.

Aussi, je suis suroprise de voir que Jean soit devenu si pepere.

Si dans leur temps, devenir prof (lire trouver du travail) etait une affaire
aisee, aujourd'hui, il en va tout autrement.

Oh, j'ai bien travalle comme assistante a l,enseignement a l,universite
d'Ottawa (grammaire), mais il s'agissait d'une de ces bourses au merite
pour etudiants ayant une note moyenne de plus de '80%' (de plus de 4,
dirait-on aujourd'hui).
Et ce qu'on appelait bourse au merite, de mon tems (bien apres les Calves
et leurs etudes), a cette unioversite voulait dire 'cheap labour', i.e.
enseigner pour dix dollars de l'heure, taxables, ou aucune gardienne
d'enfants ne se deplacait pour un dollar l'heure, et ou la mienne m'en
coutait ...10. J'avais a payer le stationnement (moins cher que de prendre
l'autobus ce qui aurait exiger de payer encore plus pour la gardienne!),
en plus...et parfois les contraventions, si un etudiant avait besoin
d'explications additionenlles tout de suite apres le cours.

Au Cegep, j'ai eu droit a un pret de 230 dollars. Yay:(. Je travaillais a
laver des escaliers a quatre pattes et a brosser avec une brosse de metal
des galleries en fer forge rouillees, puis a les repeinturer.
Un de mes profs habitait ce complexe, et j,ai ete soulagee de voir qu'il
ne m'a meme pas reconnue quand il s'est mis a 'crouser' la tite femme de
menage a quatre pattes. Il ne m'a pas plus reconnue de retour a mes cours
le lundi d'ailleurs....:)

A l'unioversite, j,ai eu droit a des prets seulement. Meme aps le max au
debut, parfois, jsute de quoi l'eviter afin que je ne puisse, par uen
demande de revision, obtenir de bourse.
Mes prets avaient la facheuse habitude d,arriver en retard d'au moins dix
mois. La derniere anne de maitrise, apres 13 mois. Mon anne etait
finie...Je n'attendais plus rien. Et voila qu'on m'envoyait une bourse de
10,000 dolalrs, alors que je travaillais a temps plein, si employee
temporaire au gouvernement federal, puisque nous etions deja l'annee
suivante. Mon travail ne suffisait meme plus a rattrapper les mois de
loyers en retard...Ni les comptes mensuels accumules, si j'y trimais fort.
Mon salaire pour cette premiere annee? 29,000 dollars. Et en plus, je
devais deja commencer a rembourser mon pret etudiant de plus de 24,000
dollars, dont le dernier pret avait ete conclu a un suppose taux
preferentiel epouvantable. Etait0-ce 19 et 3/4 % ou 21 et 3/4? Il me
sembel que le taux regulier des emprunts en etait a 21 et 3/4 % et que le
taux preferentiel pour etudiants cette annes la etait de 19 et 3/4.
Comme le taux des mauvaises cartes de cedit ou vous n'en finissez plus de
payer l'interet, quoi. Probablement pour cette raison qu'on m'avait enfin
accorde le pret maximum et la bourse, l'un ne payant pas du tout pour les
interets et le capital de l'autre meme sur 20 ans.
Je me souviens avoir calcule qu'une fois le pret rembourse, cela
s'eleverait a un paiement total pour acquitter le pret et les interets de
52,000 dollars. Mais dans ma naivete j'ai du mal compter, le clacul du taux
cumulatif etant plutot difficile quand on ne nous donne pas les moyens de
le calculer, ce qui etait le cas dans ces annes 80-90.

Parmi les emplois faits *apres* ma maitrise, nommons-en quelques uns.
Tim Hortons. Serveuse de beignes, laveuse de table et de cuvettes de
toilettes, de planchers, et caissiere, tout a la fois.
Commissionnaire comme dans gardien de securite dans des edifices, sur des
quarts chanegants si rapidement que meme els emplopyes ne pouvaient pas se
rappeler leur horaire par coeur. Nuit, soir, jour, nuit, jour, nuit soir,
4 heures, 12 heures, 8 heures, douze heures, 6 heures, etc. patrouilles de
garage, ptrouille d'edifices un plancher a la fois.

Revision juridique a la pige. Traduction a la pige. Suppleante au
secondaire -a l'ecole ou Jean Clave enseignait, tiens:)). Correctrice de
travaux universitaires (sujet ou j'enaurais long a dire: les notes que je
donnais etaient revisees par els prof car 'celle-ci vient de telle ecole
privee, celui-la, il ne me revient pas' etc.). Serveuse de nuit dans un
restaurant pas trop recommandable, ferme depuis. Je travaillais de nuit et
enseignait la grammaire a l'uni le soir, et ne dormais pas du mercredi au
lundi soir suivant, toutes les semaines. Faut le faire. Je devais rester
reveillee apres mon dernier quart (12 heures de nuit) car je devais
marcher avec mon fils a la maternelle....uis je n'osais dormir, car je
devais alors aller le chercher a midi....Et ne pas encore dormir quisque
lui etait reveille et avait droit a son education aussi. Je me souchais
enfin apres avoir fait mes travauix a la pige, le lundi soir, et dormais
aussi le mardi, puis reprenais le travail de nuit le mercredi.
Le lundi, jmavais des cours a donner en soiree. Une heure, a l'u d'Ottawa.
Ce cours ou la gardienne me coutait 10 dolalrs l'heure, et le
stationnement trois dollars. Bref, la bourse supposee au merite etait dans
le rouge, quoi...et encore uen fois, taxable, comme je el disais.

Monsieur Calve, les temps ont hange apres les vais baby boomers. Ceux qui
vous ont suivi n'ont pas manque d'ardeur ni de volonte, mais ont manque
d'ouvertures, car elles etaient ttues prises par les boomers qui se
pensaient bien meritants et jugeaient que personne d'autre ne meritait
quoi que ce soit autant qu'eux.

Vitre generation avait droit a des bourses. La mienne, aux prets, et
encore. Un pret de 230 dollars pour le Cegep....quand je ne vivais meme
pas chez mes parents, qui habitaient trop loin en campagne...C'etait rien
meme dans ces annees-la. J'etais pourtant la plus haute note en francais
de tout le quebec, et dans bien d'autres matieres, a peu pres toutes en
fait. Mais ca non pus ca ne changeait plus rien.

Comme les mentions honorifiques sur mes diplomes ne changeaient rien non plus.

Peut-etre devrais-je ajouter qu'ayant du coeur au ventre aussi, j,ai
choisi mes cours de cegep et d'universite de facon a en tirer le meilleur.
Jmai donc accumule un dec en sciences pures et de la sante, un en
psycho, education, economie, sciences po, linguistique, letres et j'en passe.

Comme si jm,avais du temps a revendre avec cet horaire de fou al'uni, j'ai
aussi ete presidente des etudiants de ma fac. Ai fait apsse le nombre
d'inscriptions de 32 a 234 pendant que j'y etais. Ai encore le 'record' du
party le plus gros delU d'O a ce jour, ai cree un petit journal etudiant,
ai ete representante au senat, aux comites profs et etudiants, ai ecrit
une nouvelle pour un concours literaire que j,ai d'alleurs gagne, et j,ai
reussi a faire du bon travail avec mon fils, qui lui est entre a l'u d'o a
15 ans avec une moyenne de 97.

Cette annee-la, le gouvernement du Quebec a decide de ne aps donner de
prets ni bourses aux etudiants qui allaient ailleurs qu'au Quebec. Mais a
15 ans, je en pouvais l'envoyer etudier seul a Montreal, et l'u du Quebec
ofrrait alors surtout des certificats. Plus encore, ses quelques diplomes
n'etaient pas reconnus par les reste du Canada -et des autres pays....

L'universite d'otawa, comme bien d'autres, dit offir aux etudiants qui ont
une moyenne exceptionnelle une bourse qui paie leur cours: on les paierait
pour etudier chez eux. Question de leur faire un bon nom.

Mais cette annee-la, ils aont refusee a mon fils, sous l'excuse qu'il
n'avait pas...18 ans!! (Eh oui!). Belle facon de voir les choses.

Comme moi, mon fls avait saute trois annes d'ecole. Dans son cas, vu ses
notes, il a ete parmi uen douzaine au max chaque anne qui se voient donne
la permission de sauter directement a l'unioversite sans apsser par le
cegep. Bien ebau, mais ca me donnait deux ans de moisn pour voir venir....

Comme moi, la premiere annee, il a eu bien peu, et juste en prets.
Il a eu droit a une exception pour sa derniere annee car son pret etait
deja au dela de la limite.

De voir sa mere travailler si fort toute sa vie et manger de la schnoote a
fait qu'il a redouble d'ardeur. N'en deplaise a ceux qui disent tant de
mal de nos artistes, il est acteur, comedien, fait du doublage et ne cache
pas sur le travail non plus. Et ca m,arrache de voir que c,est lui qui
m'aide quand le frigo ou la secheuse lache, quand le temps des
enregistrements d,auto arrivent (j'ai des allerguies serieuses qui font
que je ne peux plus voyager par autobus et que meme les entrevues de
travail sont tres compliquees).

Bref, le temps ne s,est aps arrete a vous, monsieur Calve, ni a moi, ni a
mon fils,. et il continue d'apporter son lot de changement ou il fauit
savoir CONTINUER de s'adapter.

Il semble que vous vous appuyiez sur le fait que vous ayez pu vous adapter
pendant vos etudes et n,ayiez plus eu besoin de le faire apres: toutes les
portes vous etaient ouvertes. Mais vous les tenez maintenant fermees, en
commencant par les portes de votre esprit, pour d'autres qui vivent bien autre
chose.

Vosu etes rertraite, grand bien vous fasse. Moi, je ne po9urrai le faire
qu'a...qu'a...ben...je ne pourrai kajamais me payer uen retraite, en fait.
Meme en poussant a 72 ans, je serais encore a la retraite sous le revenu
minimum garanti. C'est a se demander pourquoi tant en arracher....

mais c'est la quelque chose qui depasse votre enendement empirique, celui
sur lequel vous basez votre article. Il y a autre chose que vous sur la
planete. Que moi aussi. Et j'espere en jamais en arriver au meme point
d'esprit ferme ui souhaite aux autres apres eux pire qu'ils ont vecu.

Mes parents me parlaient de marcher sept miles pour aller a l'ecole. mais
ils ne m'ont jamais souhaite en marcher 8!!

Le progres ne se fait pas en en collant plus sur le dos du suivant au nom
de ce que vous ou moi avons endure.

Et endurer poyur endurer....Scusez-moi, mais vous etes bien gras dur a
cote de moi qui puis enseigner les accents aigus:) mais meme pas me les payer,
mpft!:)

Quelle honte d'etre a la retraite et d'inciter les profs a penser a leur
paye pour les motiver a ne pas aider les etudiants....

Avant, la retraite etait vue comme ce temps ou on pouvait enfin faire du
travail humanitaire.
Ca prend des baby boomers bien gras pour faire de la retraite uen
incitation au recul au nom de la supposee misere qLils auraient connue
jadis, comme si personen d,autre ne l'avait connue ou ne la connaissait
encore.

Je ne veux pas vous enlever os lauriers. Vous assi les meritez.
Mais il n'y a pas de merite...a s'assepir dessus, monsieur.
Sinon que d'avoir la gloire...posterieure.

Bonne retraite grasse.
Puisse-t-elle un jour vous payer le luxe de redonner vigeur a la societe
qui deperit financierement comme vosu dites, tout en vous payant bien une
belle retraite, a vous. Faites donc 'de quoi' avec!!!
samovar
2012-06-04 00:32:52 UTC
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Ce qui me gêne, c'est qu'il prêche la résignation aux étudiants.
Et quelqu'un qui prêche la résignation à des jeunes... Ben... c'est
triste, très triste.
Je le plains, au fond, ce monsieur.

RV
Post by Prof
La crise étudiante: quelques conseils d'un vieil universitaire
par Pierre Calvé
Université d'Ottawa
natif de Maniwaki et jeune retraité.
Pour avoir étudié pendant 20 ans et avoir fait carrière en tant qu'universitaire
pendant 32 ans,  je crois que mon grain de sel dans le présent débat vaut
bien celui d'un étudiant, d'un professeur ou d'un syndicaliste.  Voici donc
quelques conseils que je donnerais aux divers intervenants
Expliquez-vous donc. Pourquoi ce mutisme entêté alors que les étudiants sont
tout à fait capables de comprendre, sinon d'accepter les véritables motifs
qui ont poussé votre gouvernement à décréter,  sans doute après mure
réflexion, et un minutieux examen de toutes vos options, cette hausse des
frais de scolarité?  Pourquoi, comme dans le cas de commission d'enquête sur
la construction,  attendre que la situation ne s'envenime,  que les
positions se campent,  que toutes sortes d'autres facteurs,  d'autres
intervenants,  d'autres causes viennent brouiller les cartes et créer une
crise qui gonfle en se nourrissant elle-même de tous les débordements,
injonctions,  échéances,  mises en demeure.?
Cessez de vous approprier cette cause pour faire valoir les vôtres. Les
étudiants ne sont pas en grève.  Ils boycottent leurs cours. Ils mettent en
danger l'année scolaire de tous ceux qui ne peuvent se permettre un tel
luxe. Ils ne sont à l'emploi ni du gouvernement ni des universités. Ils
profitent de services qu'aucun autre pays, aucune autre province, plus riche
ou plus pauvre, ne peut offrir à faible coût sans sacrifier la qualité, la
crédibilité même de ces services. Si un gouvernement démocratiquement élu
décide, après plusieurs autres tentatives avortées au cours des 40 dernières
années à cause de semblables boycottages, que l'état ne peut plus se
permettre d'absorber les coûts de l'éducation supérieure sans une plus
grande participation des bénéficiaires, ce n'est pas à vous de vous joindre
à un combat qui n'est pas le vôtre et dont vous ne connaissez ni les tenants
ni les aboutissants.
Seriez-vous prêts à rouvrir vos conventions collectives et accepter de
sacrifier une partie de votre salaire afin de participer à la noble cause d'une
éducation supérieure à faible coût, pour ne pas dire au rabais, pour tous
ces étudiants dont vous appuyez la cause? Ignorez-vous que le Québec, avec
une population qui compte à peine 75% de celle de l'agglomération parisienne
(qui compte plus de 12 millions d'habitants), doit entretenir un réseau de
17 universités (incluant les écoles de hautes études comme l'École
polytechnique) et 48 CÉGEPS? Comment croyez-vous que les universités peuvent
attirer les meilleurs professeurs, qui à leur tour attireront les meilleures
subventions, sans leur offrir les équipements, bibliothèques, laboratoires,
salles de cours qui seront à la fine pointe du progrès et permettront à vos
institutions de se comparer favorablement aux meilleures plutôt que devenir
de grands collèges anonymes, leaders en rien, comme il en pullule dans le
monde sans que jamais on n'entende parler de leur réputation ou de leurs
réalisations. En tant que doyen d'une faculté, j'ai eu à gérer un budget, et
comme vous le savez sans doute, c'est là l'art du possible, du grattage de
fonds de tiroirs, et ceux qui gaspillent auront vite affaire. à vous!
Retournez à vos cours.   Sauvez votre session.  Vous risquez de perdre, et
de faire perdre à d'autres, beaucoup plus que ce que vous essayez de gagner
par votre entêtement. Vous ne ferez pas plier le gouvernement. Pas cette
fois.  Des élections s'en viennent et vous pourrez démocratiquement faire
valoir votre cause et tenter de défaire, mais pas tout seuls, pas dans l'anarchie,
celui et ceux que vous tenez responsables de vos déboires.  Et comprenez que
ce n'est pas en grignotant ici et là dans les salaires de quelques-uns, dans
le gaspillage de quelques autres, que le Québec pourra continuer à vous
assurer, ainsi qu'à vos enfants, une éducation supérieure digne de ce nom.
Le gel des frais de scolarité à été une décision politique, non réaliste
financièrement, et des correctifs s'imposent, malheureusement à court terme.
La dette du Québec s'approche du 200 000 000 000 $, et continue de croître.
La population vieillit,  le nombre de travailleurs diminue
proportionnellement aux retraités, les demandes en soin de santé augmentent
de façon exponentielle. Comment pouvez-vous justifier une telle demande de
gel, voire de gratuité, pour un service dont êtes (par l'éducation que vous
recevez) et dont vous serez (par ce qu'elle vous rapportera) les grands
bénéficiaires?
Personnellement, j'ai dû assumer à peu près seul (sans l'aide de mes
parents) le coût de mes  études collégiales et universitaires.  J'avais tout
juste de quoi survivre grâce aux emplois d'été (dont six dans les chantiers
en tant que draveur et bûcheron) à de multiples travaux à temps partiel et à
deux années  sabbatiques, où j'ai pu ramasser assez d'argent pour compléter
une maîtrise et un doctorat dans l'une des universités les plus
prestigieuses aux États-Unis.  Et pourtant j'étais heureux parce que j'avais
le feu sacré et  je me trouvais extrêmement chanceux de pouvoir,  malgré
tous les sacrifices que j'ai dû faire, acquérir une telle éducation.  Et la
profession que j'ai eu le privilège et le bonheur d'exercer grâce à ces
études a été ma plus grande récompense. Tout a un coût et croyez-moi,
celui-ci en vaut le coup!
Anne G
2012-06-04 02:25:43 UTC
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Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.

Ah, non ?
Pas tout ?

Ah.
samovar
2012-06-04 03:20:40 UTC
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Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Ah.
Ils vous répondraient:"Ah ! Mais là, c'est pas pareil !"
Technique connue.... :-)
Quoique... si on les poussairntun peu, ils diraient peut-
être :"Pourquoi pas ?"
Ah ! Le travail des enfants... le 19e siècle... Certains en rêvent...

RV
Anne G
2012-06-04 03:30:48 UTC
Permalink
Post by samovar
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Ah.
Ils vous répondraient:"Ah ! Mais là, c'est pas pareil !"
Technique connue.... :-)
Quoique... si on les poussairntun peu, ils diraient peut-
être :"Pourquoi pas ?"
Ah ! Le travail des enfants... le 19e siècle... Certains en rêvent...
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».

Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte. D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie. C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
samovar
2012-06-04 03:39:22 UTC
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Post by Anne G
Post by samovar
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Ah.
Ils vous répondraient:"Ah ! Mais là, c'est pas pareil !"
Technique connue.... :-)
Quoique... si on les poussairntun peu, ils diraient peut-
être :"Pourquoi pas ?"
Ah ! Le travail des enfants... le 19e siècle... Certains en rêvent...
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».
Moi aussi.
Post by Anne G
Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte. D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie. C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
Pour moi, la santé, comme l'éducation , sont des "services publics".
Qui ne sont pas - ne doivent jamais être - des "institutions à but
lucratif".
Et tous ceux qui rêvent de privatiser ces deux choses ne sont que des
commerçants à courte vue,
manipulés par des gens qui ont pour objectif de "monnayer" au prix
fort la santé comme l'éducation.
Et de revenir à une époque où la santé et l'éducation étaient réservés
à une "élite".
Belle élite...
Belle civilisation que voilà...

RV
Anne G
2012-06-04 03:55:12 UTC
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Post by samovar
Pour moi, la santé, comme l'éducation , sont des "services publics".
Qui ne sont pas - ne doivent jamais être - des "institutions à but
lucratif".
Et tous ceux qui rêvent de privatiser ces deux choses ne sont que des
commerçants à courte vue,
manipulés par des gens qui ont pour objectif de "monnayer" au prix
fort la santé comme l'éducation.
Et de revenir à une époque où la santé et l'éducation étaient réservés
à une "élite".
Le pays de l'OCDE où la santé coûte le plus cher à l'usager est aussi le
pays où la santé coûte le plus à l'État.
Post by samovar
Belle élite...
Belle civilisation que voilà...
samovar
2012-06-04 04:35:35 UTC
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Post by Anne G
Post by samovar
Pour moi, la santé, comme l'éducation , sont des "services publics".
Qui ne sont pas - ne doivent jamais être -  des "institutions à but
lucratif".
Et tous ceux qui rêvent de privatiser ces deux choses ne sont que des
commerçants à courte vue,
manipulés par des gens qui ont pour objectif de "monnayer" au prix
fort la santé comme l'éducation.
Et de revenir à une époque où la santé et l'éducation étaient réservés
à une "élite".
Le pays de l'OCDE où la santé coûte le plus cher à l'usager est aussi le
pays où la santé coûte le plus à l'État.
? De quel pays parlez-vous ?
Perso, j'ai trouvé ceci :
http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/2778/Rem_E9dier_aux_co_FBts_de_sant_E9.html
http://www.oecd.org/document/14/0,3746,fr_2649_37407_16558990_1_1_1_37407,00.html

Mais peut-être y a-t-il du gaspi ou des surcoûts indus quelque part ?
Voir aussi les profits, et les pratiques, des industries
pharmaceutiques...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_pharmaceutique

Bref, on n'est pas sortis du bois... :-)
RV

RV
Anne G
2012-06-04 05:08:33 UTC
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Post by samovar
Post by Anne G
Post by samovar
Pour moi, la santé, comme l'éducation , sont des "services publics".
Qui ne sont pas - ne doivent jamais être - des "institutions à but
lucratif".
Et tous ceux qui rêvent de privatiser ces deux choses ne sont que des
commerçants à courte vue,
manipulés par des gens qui ont pour objectif de "monnayer" au prix
fort la santé comme l'éducation.
Et de revenir à une époque où la santé et l'éducation étaient réservés
à une "élite".
Le pays de l'OCDE où la santé coûte le plus cher à l'usager est aussi le
pays où la santé coûte le plus à l'État.
? De quel pays parlez-vous ?
De celui qui prétend que ce serait communiste d'offrir une assurance
santé à tous :)
Post by samovar
http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/2778/Rem_E9dier_aux_co_FBts_de_sant_E9.html
Pas loin, sur le même site :
http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/2611/Les_d_E9penses_de_sant_E9_aux__C9tats-Unis.html
Post by samovar
http://www.oecd.org/document/14/0,3746,fr_2649_37407_16558990_1_1_1_37407,00.html
Mais peut-être y a-t-il du gaspi ou des surcoûts indus quelque part ?
Voir aussi les profits, et les pratiques, des industries
pharmaceutiques...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_pharmaceutique
Bref, on n'est pas sortis du bois... :-)
samovar
2012-06-04 12:40:46 UTC
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Post by Anne G
Post by samovar
Post by Anne G
Post by samovar
Pour moi, la santé, comme l'éducation , sont des "services publics".
Qui ne sont pas - ne doivent jamais être -  des "institutions à but
lucratif".
Et tous ceux qui rêvent de privatiser ces deux choses ne sont que des
commerçants à courte vue,
manipulés par des gens qui ont pour objectif de "monnayer" au prix
fort la santé comme l'éducation.
Et de revenir à une époque où la santé et l'éducation étaient réservés
à une "élite".
Le pays de l'OCDE où la santé coûte le plus cher à l'usager est aussi le
pays où la santé coûte le plus à l'État.
? De quel pays parlez-vous ?
De celui qui prétend que ce serait communiste d'offrir une assurance
santé à tous :)
:-))

RV
Eudémonix
2012-06-05 06:06:36 UTC
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Post by Anne G
Post by samovar
Pour moi, la santé, comme l'éducation , sont des "services publics".
Qui ne sont pas - ne doivent jamais être -  des "institutions à but
lucratif".
Et tous ceux qui rêvent de privatiser ces deux choses ne sont que des
commerçants à courte vue,
manipulés par des gens qui ont pour objectif de "monnayer" au prix
fort la santé comme l'éducation.
Et de revenir à une époque où la santé et l'éducation étaient réservés
à une "élite".
Le pays de l'OCDE où la santé coûte le plus cher à l'usager est aussi le
pays où la santé coûte le plus à l'État.
Normal, ce sont des états dont la prévention et la responsabilisation
sont anémiques dans le discour. De sorte que les pubs de malbouffe
endoctrinent et causent une explosion de besoins
Olrik
2012-06-04 03:38:53 UTC
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Post by Anne G
Post by samovar
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Ah.
Ils vous répondraient:"Ah ! Mais là, c'est pas pareil !"
Technique connue.... :-)
Quoique... si on les poussairntun peu, ils diraient peut-
être :"Pourquoi pas ?"
Ah ! Le travail des enfants... le 19e siècle... Certains en rêvent...
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».
Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte.
La «santé» n'est gratuite nulle part.
Post by Anne G
D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie.
C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
?
samovar
2012-06-04 03:43:10 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by samovar
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Ah.
Ils vous répondraient:"Ah ! Mais là, c'est pas pareil !"
Technique connue.... :-)
Quoique... si on les poussairntun peu, ils diraient peut-
être :"Pourquoi pas ?"
Ah ! Le travail des enfants... le 19e siècle... Certains en rêvent...
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».
Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte.
La «santé» n'est gratuite nulle part.
Post by Anne G
D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie.
C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
?
l'enseignement est un investissement à long terme.
Et ceux qui en bénéficient le payent , sur le long terme; en impôts,
par exemple...
Enfin, à mon avis.

RV
Anne G
2012-06-04 03:53:36 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».
Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte.
La «santé» n'est gratuite nulle part.
L'éducation non plus.
Pas même le primaire.
Post by Olrik
Post by Anne G
D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie.
C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
?
Plus d'études = plus haut salaire.
Plus haut salaire = plus d'impôts.
Olrik
2012-06-04 04:00:12 UTC
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Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».
Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte.
La «santé» n'est gratuite nulle part.
L'éducation non plus.
Pas même le primaire.
Post by Olrik
Post by Anne G
D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie.
C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
?
Plus d'études = plus haut salaire.
Pas toujours.
Post by Anne G
Plus haut salaire = plus d'impôts.
Toujours!
Anne G
2012-06-04 04:21:43 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
J'haïs ce genre de rhétorique « tout à un coût ».
Le système capitaliste ne fait rien gratuitement. L'école est "gratuite"
parce que ça lui rapporte. La santé est "gratuite" parce que ça lui
rapporte.
La «santé» n'est gratuite nulle part.
L'éducation non plus.
Pas même le primaire.
Post by Olrik
Post by Anne G
D'ailleurs, c'est jamais lui qui paie.
C'est ceux qui en
bénéficient qui paient, et ça vaut aussi - et peut-être surtout - pour
l'université.
Plus d'études = plus haut salaire.
Pas toujours.
Ça s'en vient pas mal comme ça.

Il n'y a plus de jobs pour ceux qui ont juste un secondaire; ça prend au
moins un cegep, aujourd'hui.

Même les jobs sans grande qualifications, jusqu'à nos jours très bien
payés, ont une forte tendance à la baisse.
Post by Olrik
Post by Anne G
Plus haut salaire = plus d'impôts.
Toujours!
Olrik
2012-06-04 03:36:00 UTC
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Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.

Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.

Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. Les
CEGEP sont encore gratuits (si je me souviens bien); une fois à
l'université, l'étudiant est obligé de contribuer. Peu importe la source
de ses revenus.
samovar
2012-06-04 03:41:01 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. (...)
Le problème, c'est que sans diplôme, essayez de trouver un emploi qui
ait un peu d'avenir... :-)

RV
Olrik
2012-06-04 03:58:27 UTC
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Post by samovar
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. (...)
Le problème, c'est que sans diplôme, essayez de trouver un emploi qui
ait un peu d'avenir... :-)
Ça dépend de la nature de l'emploi et de la nature du diplôme requis.

On ne parle pas toujours de niveau universitaire ni même collégial.

Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Post by samovar
RV
Anne G
2012-06-04 04:19:08 UTC
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Post by Olrik
Post by samovar
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. (...)
Le problème, c'est que sans diplôme, essayez de trouver un emploi qui
ait un peu d'avenir... :-)
Ça dépend de la nature de l'emploi et de la nature du diplôme requis.
On ne parle pas toujours de niveau universitaire ni même collégial.
Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Les techniques et les arts ont été les grands perdants de la réforme de
l'éducation.

La fermeture de l'École des Beaux-Arts pour intégrer cet enseignement à
l'université, c'était une pure connerie.
Pareil pour les différentes chaires de "design" à l'université.
jeannot
2012-06-04 10:40:11 UTC
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Olrik
Post by Olrik
Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Tout à fait. Ils exigent un DEP( Diplôme d'Études Professionnelles)
qui peut, dans certains domaines, être suivi d'une ASP (Attestation de
Spécialisation Professionnelle). Les étudiants, dans ces secteurs,
bénéficient de la même aide financière qu'au cégep.Ces formations se
donnent après un cours secondaire, ou au moins un secondaire 4) et
sont dispensées dans des centres spécialisés dans des commissions
scolaires.

Le problème: trop peu de jeunes se dirigent dans ce secteur. IL manque
de personnel, sur le marché du travail, dans beaucoup de
domaines....et avec de bons salaires... Pendant que des jeunes, dans
certaines facultés universitaires, vont éprouver des difficultés à se
dénicher un emploi.

Je cite certains emplois en manque de main d'oeuvre spécialiée: tout
le domaine de la construction, réfrigération, métallurgie,
routier...et plusieurs autres.
Olrik
2012-06-05 02:48:25 UTC
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Post by jeannot
Olrik
Post by Olrik
Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Tout à fait. Ils exigent un DEP( Diplôme d'Études Professionnelles)
qui peut, dans certains domaines, être suivi d'une ASP (Attestation de
Spécialisation Professionnelle). Les étudiants, dans ces secteurs,
bénéficient de la même aide financière qu'au cégep.Ces formations se
donnent après un cours secondaire, ou au moins un secondaire 4) et
sont dispensées dans des centres spécialisés dans des commissions
scolaires.
Le problème: trop peu de jeunes se dirigent dans ce secteur. IL manque
de personnel, sur le marché du travail, dans beaucoup de
domaines....et avec de bons salaires... Pendant que des jeunes, dans
certaines facultés universitaires, vont éprouver des difficultés à se
dénicher un emploi.
Je cite certains emplois en manque de main d'oeuvre spécialiée: tout
le domaine de la construction, réfrigération, métallurgie,
routier...et plusieurs autres.
Des métiers qui exigent un réel savoir-faire et qui sont souvent dénigrés.
jeannot
2012-06-04 12:42:48 UTC
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Post by Olrik
Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Règle générale, quand on parle d'un diplôme "technique", on parle de
collégial professionnel.

Vous avez raison de dire que "beaucoup d'emplois requièrent un
secondaire suivi" d'une formation professionnelle de niveau
secondaire(DEP,ASP).Après un Diplôme d'études secondaires..ou un
secondaire 4.

Dans beaucoup de ces spécialités, il manque de candidats. Et dans
plusieurs cas, les salaires sont supérieurs aux salaires de finissants
dans certains champs universitaires.Qu'on songe à la sociologie ou à
l'histoire(à part l'enseignement), par exemple

A titre d'exemple, le Québec manque terriblement de soudeurs.
Plusieurs entreprises font venir des soudeurs du Costa Rica où on y
forme d'excellents soudeurs.
Anne G
2012-06-04 13:46:56 UTC
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Post by jeannot
Dans beaucoup de ces spécialités, il manque de candidats. Et dans
plusieurs cas, les salaires sont supérieurs aux salaires de finissants
dans certains champs universitaires.Qu'on songe à la sociologie ou à
l'histoire(à part l'enseignement), par exemple
A titre d'exemple, le Québec manque terriblement de soudeurs.
Ah ! Faire soudeur plutôt qu'histoire de l'art !
C'est exactement là, vers cette vision utilitariste, qu'on s'en va.
Olrik
2012-06-05 02:51:10 UTC
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Post by Anne G
Post by jeannot
Dans beaucoup de ces spécialités, il manque de candidats. Et dans
plusieurs cas, les salaires sont supérieurs aux salaires de finissants
dans certains champs universitaires.Qu'on songe à la sociologie ou à
l'histoire(à part l'enseignement), par exemple
A titre d'exemple, le Québec manque terriblement de soudeurs.
Ah ! Faire soudeur plutôt qu'histoire de l'art !
C'est exactement là, vers cette vision utilitariste, qu'on s'en va.
Je ne saisis pas votre intervention. Veuillez préciser.
Anne G
2012-06-05 03:34:43 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by jeannot
Dans beaucoup de ces spécialités, il manque de candidats. Et dans
plusieurs cas, les salaires sont supérieurs aux salaires de finissants
dans certains champs universitaires.Qu'on songe à la sociologie ou à
l'histoire(à part l'enseignement), par exemple
A titre d'exemple, le Québec manque terriblement de soudeurs.
Ah ! Faire soudeur plutôt qu'histoire de l'art !
C'est exactement là, vers cette vision utilitariste, qu'on s'en va.
Je ne saisis pas votre intervention. Veuillez préciser.
J'avais un ami, en Belgique, qui n'était bon à rien à l'école.
Ses parents se sont fait conseiller de le mettre en musique. « On manque
de bassons dans les orchestres ».
Mon ami a fait basson comme on fait soudeur.
Il a fort heureusement eu la bonne idée de faire du jazz, après.

Je suis d'accord que les métiers techniques sont dévalorisés au moment
des choix d'études (je sors moi-même de la filière technique et j'y ai
envoyé joyeusement mon fils), et je suis d'accord pour valoriser ces
études; mais je ne suis pas d'accord pour qu'on fabrique des soudeurs ou
des conducteurs de machines au gré des désidératas des industries et
contre la volonté de l'étudiant.

On a aussi besoin de gens qui étudient l'histoire de l'art.
Olrik
2012-06-05 03:49:03 UTC
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Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by jeannot
Dans beaucoup de ces spécialités, il manque de candidats. Et dans
plusieurs cas, les salaires sont supérieurs aux salaires de finissants
dans certains champs universitaires.Qu'on songe à la sociologie ou à
l'histoire(à part l'enseignement), par exemple
A titre d'exemple, le Québec manque terriblement de soudeurs.
Ah ! Faire soudeur plutôt qu'histoire de l'art !
C'est exactement là, vers cette vision utilitariste, qu'on s'en va.
Je ne saisis pas votre intervention. Veuillez préciser.
J'avais un ami, en Belgique, qui n'était bon à rien à l'école.
Ses parents se sont fait conseiller de le mettre en musique. « On manque
de bassons dans les orchestres ».
Mon ami a fait basson comme on fait soudeur.
Il a fort heureusement eu la bonne idée de faire du jazz, après.
Je suis d'accord que les métiers techniques sont dévalorisés au moment
des choix d'études (je sors moi-même de la filière technique et j'y ai
envoyé joyeusement mon fils), et je suis d'accord pour valoriser ces
études; mais je ne suis pas d'accord pour qu'on fabrique des soudeurs ou
des conducteurs de machines au gré des désidératas des industries et
contre la volonté de l'étudiant.
Ah, ça, «contre la volonté de l'étudiant», ça semble être personnel
comme idée...

Et il y a toujours une «industrie» derrière pratiquement chaque métier,
profession ou carrière.
Post by Anne G
On a aussi besoin de gens qui étudient l'histoire de l'art.
Oui, mais très peu.
Anne G
2012-06-05 04:30:47 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
On a aussi besoin de gens qui étudient l'histoire de l'art.
Oui, mais très peu.
Assez peu pour qu'il ne soit pas rentable de l'enseigner, quoi.
Olrik
2012-06-06 03:02:24 UTC
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Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
On a aussi besoin de gens qui étudient l'histoire de l'art.
Oui, mais très peu.
Assez peu pour qu'il ne soit pas rentable de l'enseigner, quoi.
Ça se peut.

«Life's a bitch, and then you die».
jeannot
2012-06-04 16:30:42 UTC
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Post by jeannot
Post by Olrik
Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Vous avez raison de dire que "beaucoup d'emplois requièrent un
secondaire suivi" d'une formation professionnelle de niveau
secondaire(DEP,ASP).Après un Diplôme d'études secondaires..ou un
secondaire 4.
Les études américaines disent que les gens changent, en moyenne, 4
fois de métier durant leur vie. Il peut s'agir de promotion à
l'intérieur d'un même champ, ou de changment dans un secteur connexe,
mais on rencontre fréquement des gens qui ont changé du tout au tout.
Pour ma part, j'ai rencontré, au cours des ans, plusieurs personnes
qui se sont réorientées dans le système scolaire. Des personnes ayant
un diplôme universitaire ou collégial qui ont décidé d'aller chercher
une formation professionnelle de niveau secondaire. Par exemple, une
dame ayant un DEC en aménagement d'intérieurs qui, à l'âge de 42 ans,
est allée chercher un DEP comme préposée aux bénéficiaires(domaine de
la santé). Un détenteur d'un bacc. en histoire revenu chercher une
formation dans un DEP conducteur de camions lourds.(routier)...Je sais
que, dans certaines usines de pâte et papier prospères(il y en a), où
on paie d'excellents salaires, on exige un DEP en pâtes et
papier...Or, je connais personnellement un dame ayant obtenu un
diplôme universitaire(en sciences sociales) qui est revenue suivre ce
DEP, vers l'âge de 35 ans...et qui travaille dans ce secteur.
jeannot
2012-06-04 17:11:25 UTC
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Post by jeannot
Post by jeannot
Post by Olrik
Beaucoup d'emplois requièrent un secondaire suivi d'un diplôme technique
ne nécessitant ni CEGEP ni université.
Vous avez raison de dire que "beaucoup d'emplois requièrent un
secondaire suivi" d'une formation professionnelle de niveau
secondaire(DEP,ASP).Après un Diplôme d'études secondaires..ou un
secondaire 4.
Les études américaines disent que les gens changent, en moyenne, 4
fois de métier durant leur vie. Il peut s'agir de promotion à
l'intérieur d'un même champ, ou de changment dans un secteur connexe,
mais on rencontre fréquement des gens qui ont changé du tout au tout.
Pour ma part, j'ai rencontré, au cours des ans, plusieurs personnes
qui se sont réorientées dans le système scolaire. Des personnes ayant
un diplôme universitaire ou collégial qui ont décidé d'aller chercher
une formation professionnelle de niveau secondaire. Par exemple, une
dame ayant un DEC en aménagement d'intérieurs qui, à l'âge de 42 ans,
est allée chercher un DEP comme préposée aux bénéficiaires(domaine de
la santé). Un détenteur d'un bacc. en histoire revenu chercher une
formation dans un DEP conducteur de camions lourds.(routier)...Je sais
que, dans certaines usines de pâte et papier prospères(il y en a), où
on paie d'excellents salaires, on exige un DEP en pâtes et
papier...Or, je connais personnellement un dame ayant obtenu un
diplôme universitaire(en sciences sociales) qui est revenue suivre ce
DEP, vers l'âge de 35 ans...et qui travaille dans ce secteur.
J'ai connu un prof de niveau secondaire qui a lâché l'enseignement,
après environ 10 ans, pour aller suivre un DEP en ébisterie.......puis
se partir une entreprise dans ce domaine.
Anne G
2012-06-04 18:39:59 UTC
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Post by jeannot
J'ai connu un prof de niveau secondaire qui a lâché l'enseignement,
après environ 10 ans, pour aller suivre un DEP en ébisterie.......puis
se partir une entreprise dans ce domaine.
Faudrait leur faire rembourser leurs études universitaires, à tous ces gens.
Olrik
2012-06-05 02:53:47 UTC
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Post by Anne G
Post by jeannot
J'ai connu un prof de niveau secondaire qui a lâché l'enseignement,
après environ 10 ans, pour aller suivre un DEP en ébisterie.......puis
se partir une entreprise dans ce domaine.
Faudrait leur faire rembourser leurs études universitaires, à tous ces gens.
Je me demande si vous êtes sérieuse. Après toutes ces années sur ce
forum, faut le faire! Je ne sais pas qui je dois blâmer, vous ou moi!
Anne G
2012-06-05 03:25:49 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by jeannot
J'ai connu un prof de niveau secondaire qui a lâché l'enseignement,
après environ 10 ans, pour aller suivre un DEP en ébisterie.......puis
se partir une entreprise dans ce domaine.
Faudrait leur faire rembourser leurs études universitaires, à tous ces gens.
Je me demande si vous êtes sérieuse.
Là, non :-)
Post by Olrik
Après toutes ces années sur ce
forum, faut le faire! Je ne sais pas qui je dois blâmer, vous ou moi!
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Olrik
2012-06-05 03:50:58 UTC
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Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by jeannot
J'ai connu un prof de niveau secondaire qui a lâché l'enseignement,
après environ 10 ans, pour aller suivre un DEP en ébisterie.......puis
se partir une entreprise dans ce domaine.
Faudrait leur faire rembourser leurs études universitaires, à tous ces gens.
Je me demande si vous êtes sérieuse.
Là, non :-)
Post by Olrik
Après toutes ces années sur ce
forum, faut le faire! Je ne sais pas qui je dois blâmer, vous ou moi!
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Soyez soulagé d'apprendre que leurs enfants seront médicalement entre
bonnes mains!

Voyez! Rien n'est entièrement noir!

;-)
Marilou
2012-06-05 15:16:51 UTC
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On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ? Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Anne G
2012-06-06 02:11:38 UTC
Permalink
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Olrik
2012-06-06 03:11:00 UTC
Permalink
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Position noble, mais utopique. Il y a tant de sujets d'étude, mais si
peu de temps.

Il y a deux semaines, j'ai fait appel à un plombier pour changer mon trône.

J'aurais bien aimé qu'il me parlate de l'histoire des vespasiennes, mais
j'ai du me contenter de subir son discours pro loi 78. Je n'ai pas osé
le contredire, j'avais un numéro 2 en attente.
Anne G
2012-06-06 03:19:54 UTC
Permalink
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Position noble, mais utopique. Il y a tant de sujets d'étude, mais si
peu de temps.
Il y a deux semaines, j'ai fait appel à un plombier pour changer mon trône.
J'aurais bien aimé qu'il me parlate de l'histoire des vespasiennes, mais
j'ai du me contenter de subir son discours pro loi 78. Je n'ai pas osé
le contredire, j'avais un numéro 2 en attente.
Appeler un plombier pour changer un WC ? Quelle drôle d'idée...
Olrik
2012-06-06 03:22:11 UTC
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Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Position noble, mais utopique. Il y a tant de sujets d'étude, mais si
peu de temps.
Il y a deux semaines, j'ai fait appel à un plombier pour changer mon trône.
J'aurais bien aimé qu'il me parlate de l'histoire des vespasiennes, mais
j'ai du me contenter de subir son discours pro loi 78. Je n'ai pas osé
le contredire, j'avais un numéro 2 en attente.
Appeler un plombier pour changer un WC ? Quelle drôle d'idée...
Ah? Et qui devais-je appeler? Un électricien? Un prof de philo?
Anne G
2012-06-06 03:48:46 UTC
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Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Position noble, mais utopique. Il y a tant de sujets d'étude, mais si
peu de temps.
Il y a deux semaines, j'ai fait appel à un plombier pour changer mon trône.
J'aurais bien aimé qu'il me parlate de l'histoire des vespasiennes, mais
j'ai du me contenter de subir son discours pro loi 78. Je n'ai pas osé
le contredire, j'avais un numéro 2 en attente.
Appeler un plombier pour changer un WC ? Quelle drôle d'idée...
Ah? Et qui devais-je appeler? Un électricien? Un prof de philo?
Une graphiste, par exemple. Je fais aussi l'installation des lavabos et
le carrelage.

Pas cher !
Olrik
2012-06-06 04:07:01 UTC
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Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Olrik
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Position noble, mais utopique. Il y a tant de sujets d'étude, mais si
peu de temps.
Il y a deux semaines, j'ai fait appel à un plombier pour changer mon trône.
J'aurais bien aimé qu'il me parlate de l'histoire des vespasiennes, mais
j'ai du me contenter de subir son discours pro loi 78. Je n'ai pas osé
le contredire, j'avais un numéro 2 en attente.
Appeler un plombier pour changer un WC ? Quelle drôle d'idée...
Ah? Et qui devais-je appeler? Un électricien? Un prof de philo?
Une graphiste, par exemple. Je fais aussi l'installation des lavabos et
le carrelage.
Pas cher !
Ses frais de transport étaient moins onéreux!

;-)
Marilou
2012-06-08 15:54:19 UTC
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On 2012-06-05 22:11:38 -0400, Anne G
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
C'est là que je ne comprends pas, madame Anne. Si c'était le cas, il me
semble que vous auriez dit «Ce qui m'enrage, c'est quand Bobonne qui a
fait un Bac universitaire, décide de faire maman à la maison».
Anne G
2012-06-08 16:04:51 UTC
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Post by Marilou
On 2012-06-05 22:11:38 -0400, Anne G
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
C'est là que je ne comprends pas, madame Anne. Si c'était le cas, il me
semble que vous auriez dit «Ce qui m'enrage, c'est quand Bobonne qui a
fait un Bac universitaire, décide de faire maman à la maison».
Pour tout vous dire, je n'ai vu des exemples que de bobonnes qui avaient
fait médecine.
GAAslin
2012-06-08 22:35:26 UTC
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Post by Marilou
On 2012-06-05 22:11:38 -0400, Anne G
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
C'est là que je ne comprends pas, madame Anne. Si c'était le cas, il me
semble que vous auriez dit «Ce qui m'enrage, c'est quand Bobonne qui a fait
un Bac universitaire, décide de faire maman à la maison».
Il y a des choses qui sont difficile à conceptualiser semble-t-il...

étudier fait évoluer la pensée, en soi c'est un gain inestimable qui
n'a aucun rapport avec l'argent que cela puisse nous faire faire...
--
Georges-André Asselin
L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens
sensés pleins de doutes. Bertrand Russel
S'pion
2012-06-08 23:14:46 UTC
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Post by Marilou
On 2012-06-05 22:11:38 -0400, Anne G
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait m decine et qui
d cident au bout de trois ans de faire maman la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait diff rent pour vous si la bobonne avait tudi en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste comprendre la coh rence avec le
reste de vos interventions concernant l'utilit de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose l'utilitarisme des tudes, justement.
C'est l que je ne comprends pas, madame Anne. Si c' tait le cas, il me
semble que vous auriez dit Ce qui m'enrage, c'est quand Bobonne qui a fait
un Bac universitaire, d cide de faire maman la maison .
Il y a des choses qui sont difficile conceptualiser semble-t-il...
tudier fait voluer la pens e, en soi c'est un gain inestimable qui
n'a aucun rapport avec l'argent que cela puisse nous faire faire...
C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Anne G
2012-06-09 00:41:44 UTC
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Post by S'pion
C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.

Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.

Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
S'pion
2012-06-09 00:58:59 UTC
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Post by Anne G
Post by S'pion
C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.

Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Olrik
2012-06-09 04:06:59 UTC
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Post by S'pion
Post by S'pion
Post by S'pion
C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
Post by S'pion
Post by S'pion
qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
Post by S'pion
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
S'pion
2012-06-09 04:46:04 UTC
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Post by Olrik
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C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
Post by S'pion
Post by S'pion
qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
Post by S'pion
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
"Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs. "

Un dessin couleur ?
Olrik
2012-06-09 04:55:38 UTC
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C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
Post by S'pion
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qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
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Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
"Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs."
Un dessin couleur ?
Oui. Tu chies sur les «waiters». Ton idée:

S'pion:
«qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter.»

C'est écœurant de vile condescendance.
S'pion
2012-06-09 14:40:42 UTC
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C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
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qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
Post by S'pion
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
"Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs."
Un dessin couleur ?
        «qui se têtent des bourses
         pour vivoter et qui termine waiter.»
C'est écœurant de vile condescendance.
C'est écoeurant de vérité aussi. Les danseuses sont toutes aux études
itou.

Mais comme je disais, je me calisse bin de leur job, ils travaillent.
Mais je me fermerai pas la gueule pcq que bien des étudiants vivotent
et travaillent comme serveur, chose que je ne fais que relever. Si tu
veux t'envoyer en orbite avec ça, amuse toi.
Olrik
2012-06-10 04:32:57 UTC
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C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
Post by S'pion
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qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
Post by S'pion
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
"Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs."
Un dessin couleur ?
«qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter.»
C'est écœurant de vile condescendance.
C'est écoeurant de vérité aussi. Les danseuses sont toutes aux études
itou.
Mais comme je disais, je me calisse bin de leur job, ils travaillent.
Mais je me fermerai pas la gueule pcq que bien des étudiants vivotent
et travaillent comme serveur, chose que je ne fais que relever. Si tu
veux t'envoyer en orbite avec ça, amuse toi.
Je me désole que vous soyez aussi réactionnaire. Est-ce que ta vie est
tellement moche que tu n'acceptes pas que des gens étudient des sujets
que tu n'aimes pas?

Toi qui vie aux crochets de l'état, ne devrais-tu pas être humble et
remercier le public de te fournir un bon salaire et une grasse pension?
S'pion
2012-06-10 13:24:22 UTC
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C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
Post by S'pion
Post by S'pion
qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
Post by S'pion
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
"Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs."
Un dessin couleur ?
         «qui se têtent des bourses
          pour vivoter et qui termine waiter.»
C'est écœurant de vile condescendance.
C'est écoeurant de vérité aussi. Les danseuses sont toutes aux études
itou.
Mais comme je disais, je me calisse bin de leur job, ils travaillent.
Mais je me fermerai pas la gueule pcq que bien des étudiants vivotent
et travaillent comme serveur, chose que je ne fais que relever. Si tu
veux t'envoyer en orbite avec ça, amuse toi.
Je me désole que vous soyez aussi réactionnaire. Est-ce que ta vie est
tellement moche que tu n'acceptes pas que des gens étudient des sujets
que tu n'aimes pas?
Toi qui vie aux crochets de l'état, ne devrais-tu pas être humble et
remercier le public de te fournir un bon salaire et une grasse pension?
T'as rien compris encore. relis un peu.
S'pion
2012-06-10 14:10:31 UTC
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Post by Olrik
Post by S'pion
Post by Olrik
Post by S'pion
Post by S'pion
Post by S'pion
C'est justement eux qui sont en grève, les reveurs en science
politique, socio, littérature....des no-life
Pour qui te prends-tu pour juger ainsi les gens? «No-life», vraiment?
Post by S'pion
Post by S'pion
qui se têtent des bourses
pour vivoter et qui termine waiter. Inestimable en effet.
Et même si c'était vrai en partie, qu'est-ce que t'as contre les
«waiters»? Encore un jugement sur la vie des autres?
Post by S'pion
Post by S'pion
Euh... Comme waiter, je connais que des gens qui ont étudié dans une
branche "utile" qu'on disait prometteuse : les TIC.
Anyway, même s'ils se trouvaient une job dans leur branche, ils seraient
à 10$ de l'heure dans des compagnies BS subventionnées à 200% dont seuls
les boss se remplissent les poches.
Ceux qui ont fait philo, littérature ou science-po sont profs, pour ce
que j'en connais.
Bon, j'en connais un qui a fait linguistique, qu'on voulait diriger vers
l'enseignement mais qui n'a pas voulu. Il est musicien :-)
Je dénonçais plutôt ces phrases creuses de richesse intérieure qui
n'amène pas le pain sur la table.
Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs.
Tu as *tout* contre les travailleurs qui gagnent honnêtement leur pain,
justement. Tu chies sur les «waiters», comme tu l'avoues si bien, même
si ce n'était pas ton intention.
"Bien sur, je n'ai rien contre les travailleurs."
Un dessin couleur ?
         «qui se têtent des bourses
          pour vivoter et qui termine waiter.»
C'est écœurant de vile condescendance.
C'est écoeurant de vérité aussi. Les danseuses sont toutes aux études
itou.
Mais comme je disais, je me calisse bin de leur job, ils travaillent.
Mais je me fermerai pas la gueule pcq que bien des étudiants vivotent
et travaillent comme serveur, chose que je ne fais que relever. Si tu
veux t'envoyer en orbite avec ça, amuse toi.
Je me désole que vous soyez aussi réactionnaire. Est-ce que ta vie est
tellement moche que tu n'acceptes pas que des gens étudient des sujets
que tu n'aimes pas?
Toi qui vie aux crochets de l'état, ne devrais-tu pas être humble et
remercier le public de te fournir un bon salaire et une grasse pension?
Si cela peut t'aider....

http://www.lapresse.ca/photos/caricatures/201206/10/12-7760-caricatures-du-10-au-16-juin-2012.php?
Malachite
2012-06-09 18:02:28 UTC
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Post by GAAslin
Post by Marilou
On 2012-06-05 22:11:38 -0400, Anne G
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous préférez le mercantilisme? Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Post by GAAslin
Post by Marilou
C'est là que je ne comprends pas, madame Anne. Si c'était le cas, il
me semble que vous auriez dit «Ce qui m'enrage, c'est quand Bobonne
qui a fait un Bac universitaire, décide de faire maman à la maison».
Il y a des choses qui sont difficile à conceptualiser semble-t-il...
étudier fait évoluer la pensée, en soi c'est un gain inestimable qui
n'a aucun rapport avec l'argent que cela puisse nous faire faire...
S'pion
2012-06-09 19:00:39 UTC
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Post by GAAslin
Post by Marilou
On 2012-06-05 22:11:38 -0400, Anne G
Post by Anne G
Post by Marilou
On 2012-06-04 23:25:49 -0400, Anne G
Post by Anne G
Mais parfois, quand je vois des bobonnes qui ont fait médecine et qui
décident au bout de trois ans de faire maman à la maison, j'enrage.
Est-ce que ce serait différent pour vous si la bobonne avait étudié en
histoire de l'art ?
Pas vraiment.
Post by Marilou
Je cherche juste à comprendre la cohérence avec le
reste de vos interventions concernant «l'utilité» de certains
programmes.
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous préférez le mercantilisme?  Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Post by GAAslin
Post by Marilou
C'est là que je ne comprends pas, madame Anne. Si c'était le cas, il
me semble que vous auriez dit «Ce qui m'enrage, c'est quand Bobonne
qui a fait un Bac universitaire, décide de faire maman à la maison».
Il y a des choses qui sont difficile à conceptualiser semble-t-il...
étudier fait évoluer la pensée, en soi c'est un gain inestimable qui
n'a aucun rapport avec l'argent que cela puisse nous faire faire...
Ce n'est pas mon propos.
Anne G
2012-06-09 22:02:02 UTC
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Post by Malachite
Post by Anne G
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Malachite
2012-06-10 02:53:38 UTC
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Post by Anne G
Post by Malachite
Post by Anne G
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Comme vous répondiez à un message que vous avez pris soin d'enlever,et
qui parlait bien de l'utilité de certains programmes. Je ne pense avoir
confondu quoi que ce soit.
Anne G
2012-06-10 03:14:00 UTC
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Post by Malachite
Post by Anne G
Post by Malachite
Post by Anne G
Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Comme vous répondiez à un message que vous avez pris soin d'enlever,et
qui parlait bien de l'utilité de certains programmes. Je ne pense avoir
confondu quoi que ce soit.
J'ai gardé la réplique à laquelle il semblait que vous répondiez.

Relisez le message; s'il y a quelque chose de pas clair, c'est ce à quoi
et à qui vous répondiez.
Malachite
2012-06-11 01:54:16 UTC
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Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Comme vous répondiez à un message que vous avez pris soin d'enlever,et
qui parlait bien de l'utilité de certains programmes. Je ne pense avoir
confondu quoi que ce soit.
J'ai gardé la réplique à laquelle il semblait que vous répondiez.
Relisez le message; s'il y a quelque chose de pas clair, c'est ce à quoi
et à qui vous répondiez.
J'ai répondu dans le sens de la discussion amorcée. C'est clair qu'on
peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui lorsqu'on isole une
phrase de sens d'origine.
Anne G
2012-06-11 04:34:43 UTC
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Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Comme vous répondiez à un message que vous avez pris soin d'enlever,et
qui parlait bien de l'utilité de certains programmes. Je ne pense avoir
confondu quoi que ce soit.
J'ai gardé la réplique à laquelle il semblait que vous répondiez.
Relisez le message; s'il y a quelque chose de pas clair, c'est ce à quoi
et à qui vous répondiez.
J'ai répondu dans le sens de la discussion amorcée. C'est clair qu'on
peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui lorsqu'on isole une
phrase de sens d'origine.
Vous répondiez juste en-dessous de mon "Soyons clairs, je m'oppose à
l'utilitarisme des études, justement."

Les usages d'Usenet m'ont donné à penser que c'est à cette phrase que
vous répondiez, et que c'est à moi que vous vous adressiez.

Si ce n'est pas le cas, j'aimerais bien savoir à quoi et à qui répondait
cette réplique :

<cit>
Vous préférez le mercantilisme? Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
<cit>
Malachite
2012-06-12 04:03:45 UTC
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Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Comme vous répondiez à un message que vous avez pris soin d'enlever,et
qui parlait bien de l'utilité de certains programmes. Je ne pense avoir
confondu quoi que ce soit.
J'ai gardé la réplique à laquelle il semblait que vous répondiez.
Relisez le message; s'il y a quelque chose de pas clair, c'est ce à quoi
et à qui vous répondiez.
J'ai répondu dans le sens de la discussion amorcée. C'est clair qu'on
peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui lorsqu'on isole une
phrase de sens d'origine.
Vous répondiez juste en-dessous de mon "Soyons clairs, je m'oppose à
l'utilitarisme des études, justement."
Les usages d'Usenet m'ont donné à penser que c'est à cette phrase que
vous répondiez, et que c'est à moi que vous vous adressiez.
Si ce n'est pas le cas, j'aimerais bien savoir à quoi et à qui répondait
<cit>
Vous préférez le mercantilisme? Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
<cit>
Je répondais à votre réponse concernant "l'utilité de certains
programmes"...Votre "utilitarisme" allait dans le sens d'une réponse à
une question sur l'utilité de certains programmes, rien à voir avec
une doctrine. Vous répondez vaguement à une question précise. Est-ce
que je dois en déduire que c'est juste une échappatoire?
Anne G
2012-06-12 04:14:25 UTC
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Soyons clairs, je m'oppose à l'utilitarisme des études, justement.
Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
Faut pas confondre utile et utilitaire.
Comme vous répondiez à un message que vous avez pris soin d'enlever,et
qui parlait bien de l'utilité de certains programmes. Je ne pense avoir
confondu quoi que ce soit.
J'ai gardé la réplique à laquelle il semblait que vous répondiez.
Relisez le message; s'il y a quelque chose de pas clair, c'est ce à quoi
et à qui vous répondiez.
J'ai répondu dans le sens de la discussion amorcée. C'est clair qu'on
peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui lorsqu'on isole une
phrase de sens d'origine.
Vous répondiez juste en-dessous de mon "Soyons clairs, je m'oppose à
l'utilitarisme des études, justement."
Les usages d'Usenet m'ont donné à penser que c'est à cette phrase que
vous répondiez, et que c'est à moi que vous vous adressiez.
Si ce n'est pas le cas, j'aimerais bien savoir à quoi et à qui répondait
<cit>
Vous préférez le mercantilisme? Vous pouvez m'expliquer pourquoi on
userait nos pantalons sur les bancs d'écoles si on y voit rien d'utile?
<cit>
Je répondais à votre réponse concernant "l'utilité de certains
programmes"...
Je n'ai jamais parlé d'utilité.
Post by Malachite
Votre "utilitarisme" allait dans le sens d'une réponse à
une question sur l'utilité de certains programmes, rien à voir avec
une doctrine. Vous répondez vaguement à une question précise. Est-ce
que je dois en déduire que c'est juste une échappatoire?
Je dois avouer que je ne vous suis pas du tout.

Anne G
2012-06-04 03:50:09 UTC
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Post by Anne G
Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. Les
CEGEP sont encore gratuits (si je me souviens bien);
Donc, "tout" n'a pas "un coût".
Post by Olrik
une fois à
l'université, l'étudiant est obligé de contribuer. Peu importe la source
de ses revenus.
Pourquoi donc serait-il "obligé" ?

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Olrik
2012-06-04 04:05:09 UTC
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Post by Anne G
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Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. Les
CEGEP sont encore gratuits (si je me souviens bien);
Donc, "tout" n'a pas "un coût".
Post by Olrik
une fois à
l'université, l'étudiant est obligé de contribuer. Peu importe la source
de ses revenus.
Pourquoi donc serait-il "obligé" ?
http://1.bp.blogspot.com/-3cKwdnBkcGs/T0rddyJAB_I/AAAAAAAAAEY/WtWeAV4Z9ac/s1600/Frais+de+scolarit%C3%A9.jpg
Je n'ai rien contre la «gratuité» des frais de scolarité. C'est un choix
de société, car c'est elle qui finit toujours par payer, directement ou non.
samovar
2012-06-04 04:15:51 UTC
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Post by Prof
Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. Les
CEGEP sont encore gratuits (si je me souviens bien);
Donc, "tout" n'a pas "un coût".
Post by Olrik
une fois à
l'université, l'étudiant est obligé de contribuer. Peu importe la source
de ses revenus.
Pourquoi donc serait-il "obligé" ?
http://1.bp.blogspot.com/-3cKwdnBkcGs/T0rddyJAB_I/AAAAAAAAAEY/WtWeAV4...
Je n'ai rien contre la «gratuité» des frais de scolarité. C'est un choix
de société, car c'est elle qui finit toujours par payer, directement ou non.
Mais la "société", c'est nous, nos parents, tout comme nos enfants,
nos petits enfants, etc...
C'est une longue chaine, interminable.
Le problème des gens qui parlent de "faire payer", c'est qu'ils n'ont
qu'une vision à très court terme, une vision de
comptables , le nez vissé sur le résultat de la semaine, du mois, de
l'année.
Alors qu’il faut voir en terme de génération, de décennies, d'avenir.
Enfin, à mon avis.
RV
Anne G
2012-06-04 04:23:16 UTC
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une fois à
l'université, l'étudiant est obligé de contribuer. Peu importe la source
de ses revenus.
Pourquoi donc serait-il "obligé" ?
http://1.bp.blogspot.com/-3cKwdnBkcGs/T0rddyJAB_I/AAAAAAAAAEY/WtWeAV4Z9ac/s1600/Frais+de+scolarit%C3%A9.jpg
Je n'ai rien contre la «gratuité» des frais de scolarité. C'est un choix
de société, car c'est elle qui finit toujours par payer, directement ou non.
Et ça lui rapporte.
samovar
2012-06-04 04:11:08 UTC
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Tout a un coût
Ben oui, faisons payer le primaire aussi.
Ah, non ?
Pas tout ?
Le primaire et le secondaire sont payés en très grande partie par nos
taxes.
Nos lois actuelles exigent que les enfants fréquentent l'école jusqu'à
16 ans.
Après ça, toute activité scolaire devient un *choix personnel*. Les
CEGEP sont encore gratuits (si je me souviens bien);
Donc, "tout" n'a pas "un coût".
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une fois à
l'université, l'étudiant est obligé de contribuer. Peu importe la source
de ses revenus.
Pourquoi donc serait-il "obligé" ?
http://1.bp.blogspot.com/-3cKwdnBkcGs/T0rddyJAB_I/AAAAAAAAAEY/WtWeAV4...
Tout à fait clair en effet.
RV
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