jeannot
2010-11-10 12:39:09 UTC
Comme nous le verrons, la comparaison est juste à plus d’un titre
puisque le RLQ, tout comme le Tea Party, est largement appuyé par les
mêmes think tanks et les mêmes bailleurs de fonds issus de grands
lobbys privés
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=2635
Le Tea Party, cet autre « mouvement grassroots », est notamment
commandité par le think tank Freedom Works2. Ce groupe de pression est
très actif ; il assure avoir « formé » plus de 150 000 personnes à sa
doctrine ultralibérale, une copie conforme du discours officiel du
RLQ : «Moins d’impôts, moins de gouvernement, plus de liberté».
Freedom Works dispose d’un budget annuel de « 10 millions de dollars
», auquel contribuent largement les frères Koch3. Charles et David
Koch ont en effet donné, via leurs fondations ou des dons privés,
environ 8 millions de dollars au groupe Citizens for a Sound Economy,
lequel deviendra Freedom Works.
Il faut dire que le groupe Koch Indutries, un puissant groupe
pétrolier du Kansas, a largement les moyens d’investir dans ces
mouvements avec 98 milliards de dollars de revenus en 2009, dont 40
milliards pour les seuls frères Koch (180 000 $ par minute)4, on est
loin des classes populaires...
Les mêmes frères Koch financent plus d’une trentaine de groupes de
pression qui démentent tous en bloc le réchauffement climatique. De
1997 à 2008, leurs généreuses contributions à ces groupes se sont
élevées à plus de 48,5 millions de dollars5.
Si l’argent du groupe Koch, via Americans for Prosperity a contribué à
organiser plus de 1 000 Tea Party aux USA11,12… il en a aussi organisé
un, le 23 octobre dernier, au Québec, via l’Institut Fraser.
Lorsque le « mouvement populaire » du RLQ assure la promotion du «
climato-scepticisme », ce n'est que le discours de ces 2 des think
tanks ultra-libéraux et conservateurs13 qu’il reprend, et ce sont bien
les intérêts de la famille Koch qui s’expriment à travers eux. Moins
d’État pour des sociétés pétrolières comme Koch c’est moins d’impôts,
c’est avant tout plus de bénéfices, et un droit de polluer jamais
remis en question.
puisque le RLQ, tout comme le Tea Party, est largement appuyé par les
mêmes think tanks et les mêmes bailleurs de fonds issus de grands
lobbys privés
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=2635
Le Tea Party, cet autre « mouvement grassroots », est notamment
commandité par le think tank Freedom Works2. Ce groupe de pression est
très actif ; il assure avoir « formé » plus de 150 000 personnes à sa
doctrine ultralibérale, une copie conforme du discours officiel du
RLQ : «Moins d’impôts, moins de gouvernement, plus de liberté».
Freedom Works dispose d’un budget annuel de « 10 millions de dollars
», auquel contribuent largement les frères Koch3. Charles et David
Koch ont en effet donné, via leurs fondations ou des dons privés,
environ 8 millions de dollars au groupe Citizens for a Sound Economy,
lequel deviendra Freedom Works.
Il faut dire que le groupe Koch Indutries, un puissant groupe
pétrolier du Kansas, a largement les moyens d’investir dans ces
mouvements avec 98 milliards de dollars de revenus en 2009, dont 40
milliards pour les seuls frères Koch (180 000 $ par minute)4, on est
loin des classes populaires...
Les mêmes frères Koch financent plus d’une trentaine de groupes de
pression qui démentent tous en bloc le réchauffement climatique. De
1997 à 2008, leurs généreuses contributions à ces groupes se sont
élevées à plus de 48,5 millions de dollars5.
Si l’argent du groupe Koch, via Americans for Prosperity a contribué à
organiser plus de 1 000 Tea Party aux USA11,12… il en a aussi organisé
un, le 23 octobre dernier, au Québec, via l’Institut Fraser.
Lorsque le « mouvement populaire » du RLQ assure la promotion du «
climato-scepticisme », ce n'est que le discours de ces 2 des think
tanks ultra-libéraux et conservateurs13 qu’il reprend, et ce sont bien
les intérêts de la famille Koch qui s’expriment à travers eux. Moins
d’État pour des sociétés pétrolières comme Koch c’est moins d’impôts,
c’est avant tout plus de bénéfices, et un droit de polluer jamais
remis en question.