Discussion:
Eureka (conte)
(trop ancien pour répondre)
BéCé
2018-09-21 10:14:23 UTC
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Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.

C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.

-> narration.
--
BéCé
(comptable à la base)
Anansi
2018-09-21 16:27:10 UTC
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Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
J'emploie « récit romancé ».
Sh. Mandrake
2018-09-21 16:28:10 UTC
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Post by Anansi
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
J'emploie « récit romancé ».
Il faudra utiliser storytelling quand même.
Ça fait plus sérieux.
--
Le Magicien
Anansi
2018-09-21 16:32:17 UTC
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Post by Sh. Mandrake
Post by Anansi
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
J'emploie « récit romancé ».
Il faudra utiliser storytelling quand même.
NON.
Post by Sh. Mandrake
Ça fait plus sérieux.
Pourquoi ?
Syademos
2018-09-22 03:04:08 UTC
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Post by Sh. Mandrake
Post by Anansi
J'emploie « récit romancé ».
Il faudra utiliser storytelling quand même.
NON.
Je ne connaissais pas « storytelling » et cette lacune ne m'empêchera
pas de dormir.
Il s'imposera peut-être comme « marketing », ce terme que vous employez
comme tout le monde.
Sh. Mandrake
2018-09-21 16:27:22 UTC
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Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
--
Le Magicien
Michal
2018-09-21 16:56:55 UTC
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(Je réponds avec le genre inclusif, sans bégayer)
Post by Sh. Mandrake
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
NON.
Post by Sh. Mandrake
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
NON.
Post by Sh. Mandrake
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Pourquoi ?
--
Michal.
Musique et vins :
http://www.concertdelaloge.com/
http://quatuorcambiniparis.com/index.html
Pour (dé)lier les langues :
http://soifdailleurs.com/
BéCé
2018-09-21 18:57:10 UTC
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Post by Sh. Mandrake
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Vous dites ça parce que vous comprenez les mots anglais et que les
métaphores anglaises vous semblent plus fortes.
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Syademos
2018-09-22 03:17:08 UTC
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Post by Sh. Mandrake
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Et c'est beaucoup moins fastidieux à dire.

Le français manque de souplesse pour créer de bons néologismes, d'où les
emprunts.

De plus, "je suis épuisé professionnellement" est ambigu, il peut aussi
bien exprimer un certain état de fatigue que le véritable syndrome du
burnout.

C'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.

Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Anansi
2018-09-22 11:32:12 UTC
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Post by Syademos
Post by Sh. Mandrake
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Et c'est beaucoup moins fastidieux à dire.
Surtout que c'est une pure invention médiatique qui n'existe pas dans la
nomenclature médicale. Là on parle de surmenage (Z73.0 dans le CIM),
mais c'est tellement banal, si ordinaire.
Post by Syademos
Le français manque de souplesse pour créer de bons néologismes, d'où les
emprunts.
C'est étonnant ce que vous écrivez. Au XVe et au XVIe siècle il y a une
explosion de créativité dans la langue française, un enrichissement
incroyable du vocabulaire aussi bien par des emprunts que des créations.
C'est au XVIIe qu'on a prétendu qu'il fallait épurer, élaguer et que la
légende que vous colportez est apparue, ainsi que la soumission de
l'oral à l'écrit.
Post by Syademos
De plus, "je suis épuisé professionnellement" est ambigu, il peut aussi
bien exprimer un certain état de fatigue que le véritable syndrome du
burnout.
Sauf que « Je fais un burnout » n'a médicalement aucun sens.
Post by Syademos
C'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.
L'emprunt est surtout au cours de l'histoire un signe de la domination
d'une nation, commerciale, militaire, moins souvent intellectuelle.
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
BéCé
2018-09-22 11:39:22 UTC
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Post by Anansi
Post by Syademos
Post by Sh. Mandrake
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Et c'est beaucoup moins fastidieux à dire.
Surtout que c'est une pure invention médiatique qui n'existe pas dans la
nomenclature médicale. Là on parle de surmenage (Z73.0 dans le CIM),
mais c'est tellement banal, si ordinaire.
Post by Syademos
Le français manque de souplesse pour créer de bons néologismes, d'où les
emprunts.
C'est étonnant ce que vous écrivez. Au XVe et au XVIe siècle il y a une
explosion de créativité dans la langue française, un enrichissement
incroyable du vocabulaire aussi bien par des emprunts que des créations.
C'est au XVIIe qu'on a prétendu qu'il fallait épurer, élaguer et que la
légende que vous colportez est apparue, ainsi que la soumission de
l'oral à l'écrit.
Post by Syademos
De plus, "je suis épuisé professionnellement" est ambigu, il peut aussi
bien exprimer un certain état de fatigue que le véritable syndrome du
burnout.
Sauf que « Je fais un burnout » n'a médicalement aucun sens.
Post by Syademos
C'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.
L'emprunt est surtout au cours de l'histoire un signe de la domination
d'une nation, commerciale, militaire, moins souvent intellectuelle.
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Mais oui. Regardez cette toute nouvelle mangeuse de bœuf ;-)

https://screenshots.firefox.com/G1LeoX0zhCN7BApQ/www.google.com
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Anansi
2018-09-22 12:23:26 UTC
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Post by BéCé
Post by Anansi
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Mais oui. Regardez cette toute nouvelle mangeuse de bœuf ;-)
https://screenshots.firefox.com/G1LeoX0zhCN7BApQ/www.google.com
Ce n'est pas récent. Déjà en 1942 Marcel Carné avait tourné Les
Bifiteurs du soir.
Michele
2018-09-22 12:37:13 UTC
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Post by Anansi
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Rendez-vous, par exemple.
--
Michèle
Anansi
2018-09-22 12:48:01 UTC
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Post by Michele
Post by Anansi
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Rendez-vous, par exemple.
Rendezvous plutôt, et c'est une importation du français qui est attestée
depuis 1590.
Mais quel âge avez-vous donc pour que ce soit récent pour vous ?
Michele
2018-09-22 12:49:43 UTC
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Post by Anansi
Post by Michele
Post by Anansi
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Rendez-vous, par exemple.
Rendezvous plutôt, et c'est une importation du français qui est attestée
depuis 1590.
Mais quel âge avez-vous donc pour que ce soit récent pour vous ?
Je ne répondrai pas à cette question. ;-)
--
Michèle
Syademos
2018-09-22 12:51:48 UTC
Permalink
Post by Anansi
Post by Syademos
Post by Sh. Mandrake
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Et c'est beaucoup moins fastidieux à dire.
Surtout que c'est une pure invention médiatique qui n'existe pas dans la
nomenclature médicale.
Le terme est officiellement reconnu par les services de l'Etat français.

https://www.fonction-publique.gouv.fr/syndrome-depuisement-professionnel-burnout
Post by Anansi
Là on parle de surmenage (Z73.0 dans le CIM),
mais c'est tellement banal, si ordinaire.
J'étais parti pour décrire la différence, mais quelqu'un l'a déjà fait
et plutôt bien:




Pourquoi faire une différence entre Surmenage et Burn out ?
En réalité si l’un des symptômes du surmenage et du burn out est le même
: grosse fatigue, le problème est radicalement différent.

Le surmenage est le résultat d’un excès temporaire d’activité. Certes,
il engendre un sentiment d’épuisement, de lassitude et d’essoufflement.
Mais il est réversible à partir du moment où l’excès d’activité s’arrêter.

Le burn out est la résultante d’un processus long de méconnaissance des
symptômes corporels et psychologiques du stress . Il aboutit à la
destruction des ressources psychiques, physiques et émotionnelles de
l’individu.



https://pierrecocheteux.com/surmenage-vs-burnout/
Post by Anansi
Post by Syademos
Le français manque de souplesse pour créer de bons néologismes, d'où les
emprunts.
C'est étonnant ce que vous écrivez. Au XVe et au XVIe siècle il y a une
explosion de créativité dans la langue française, un enrichissement
incroyable du vocabulaire aussi bien par des emprunts que des créations.
C'est au XVIIe qu'on a prétendu qu'il fallait épurer, élaguer et que la
légende que vous colportez est apparue, ainsi que la soumission de
l'oral à l'écrit.
Ce n'est pas une légende. Aucun substitut en français n'existe pour dire
burnout de façon aussi concise, et les exemples similaires sont légions.
Post by Anansi
Post by Syademos
De plus, "je suis épuisé professionnellement" est ambigu, il peut aussi
bien exprimer un certain état de fatigue que le véritable syndrome du
burnout.
Sauf que « Je fais un burnout » n'a médicalement aucun sens.
Post by Syademos
C'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.
L'emprunt est surtout au cours de l'histoire un signe de la domination
d'une nation, commerciale, militaire, moins souvent intellectuelle.
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Aucune importance. L'anglais est déjà du franglais. N'importe quel
article de presse en anglais regorge de mots d'origine française.
Personne ne reproche cet état de fait à la langue anglaise.
joye
2018-09-22 13:43:00 UTC
Permalink
Post by Syademos
Aucune importance. L'anglais est déjà du franglais. N'importe quel
article de presse en anglais regorge de mots d'origine française.
Personne ne reproche cet état de fait à la langue anglaise.
Sans doute parce que l'anglais n'a pas perdu son importance sur le plan
global.

Son universalité se base, en partie, sur ses emprunts.

Presque tout le monde peut trouver en anglais un mot qu'il reconnaît de
sa langue maternelle.
Syademos
2018-09-22 21:14:08 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Syademos
Aucune importance. L'anglais est déjà du franglais. N'importe quel
article de presse en anglais regorge de mots d'origine française.
Personne ne reproche cet état de fait à la langue anglaise.
Sans doute parce que l'anglais n'a pas perdu son importance sur le plan
global.
Son universalité se base, en partie, sur ses emprunts.
Presque tout le monde peut trouver en anglais un mot qu'il reconnaît de
sa langue maternelle.
Sur le plan du vocabulaire, l'anglais est la meilleure synthèse entre
les langues germaniques et les langues romanes, des langues qui ont
elles-mêmes gagné une grande partie de l'humanité.

Sur le plan économique, scientifique, technologique et culturel,
l'anglais est également prédominant.

De plus, cette langue a un génie propre dans ses sonorités, avec une
bonne alternance entre les voyelles et les consonnes qui permet aux
anglophones comme aux non-anglophones des néologismes efficaces tels que
"burnout", "fill-in" ou "roadmap".

Les équivalents en français sont médiocres. "Syndrome d'épuisement
professionnel" n'est pas un mot, c'est une description.

L'ensemble de ces raisons explique la fréquence élevée des anglicismes
dans la langue française.
joye
2018-09-22 21:37:52 UTC
Permalink
Post by Syademos
L'ensemble de ces raisons explique la fréquence élevée des anglicismes
dans la langue française.
Oui, mais non.

À travers l'histoire de l'homme, on a toujours fini par parler la langue
des vainqueurs.

Je suis sûre que l'anglais emprunterait encore des mots à la langue
française ces jours-ci si les pays francophones avaient encore une
prédominance globale et économique.

Ce n'est pas le cas, malheureusement.

Pour l'anecdote, je trouve que le français est plus facile à prononcer
que l'anglais pour les allophones des deux langues parce que les règles
sont plus cohérentes qu'en anglais.

Vous savez, par exemple, comment prononcer "ghoti" en anglais ?

C'est "fish".

"gh" comme dans "enough"

"o" comme "women"

"ti" comme dans "nation"
Syademos
2018-09-22 22:20:46 UTC
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Post by joye
Post by Syademos
L'ensemble de ces raisons explique la fréquence élevée des anglicismes
dans la langue française.
Oui, mais non.
À travers l'histoire de l'homme, on a toujours fini par parler la langue
des vainqueurs.
Non. Les Francs ont pris le pouvoir en Gaule, ils n'ont pas imposé leur
langue germanique. De même que les Wisigoths et d'autres peuples
d'origine nordique quand ils ont dominé la péninsule ibérique. Ou les
Romains en Grèce. Ou les Ottomans en Egypte. Etc.
Post by joye
Je suis sûre que l'anglais emprunterait encore des mots à la langue
française ces jours-ci si les pays francophones avaient encore une
prédominance globale et économique.
Bien sûr, la prédominance globale et économique est d'ailleurs l'une des
raisons que j'ai citées.
Post by joye
Ce n'est pas le cas, malheureusement.
Pour l'anecdote, je trouve que le français est plus facile à prononcer
que l'anglais pour les allophones des deux langues parce que les règles
sont plus cohérentes qu'en anglais.
Si c'était vraiment le cas, les petits anglophones auraient du retard
dans la maîtrise orale de leur langue par rapport aux petits
francophones. Il faudrait citer une étude ayant livré une telle conclusion.


"Burnout" n'est pas plus difficile à prononcer que "syndrome
d'épuisement professionnel". Et quand un mot anglais est difficile à
prononcer pour des Français, il leur suffit de le prononcer à la
Française. Lorsqu'il y a emprunt, aucune loi céleste n'impose un respect
de la prononciation standard de la langue d'origine.
Olivier Miakinen
2018-09-23 19:44:05 UTC
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Le 22/09/2018 15:43, joye a écrit à propos des emprunts du français
[...] sur le plan global.
Excellent exemple. ;-)
--
Olivier Miakinen
joye
2018-09-23 20:06:08 UTC
Permalink
Post by Olivier Miakinen
Le 22/09/2018 15:43, joye a écrit à propos des emprunts du français
[...] sur le plan global.
Excellent exemple. ;-)
;-)
joye
2018-09-22 13:52:09 UTC
Permalink
Post by Syademos
C'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.
Quel est le mot en français pour "afterburn" ? Ce serait peut-être
possible d'en faire un calque pour capter le sens de "burnout" (car
c'est ce que font les bougies, les allumettes, et les fusées).

Et, au sens psychologique, c'est la période qui suit un trauma.

Wiki donne "postcombustion" et "réchauffe" pour "afterburn".

Ce serait peut-être juste alors de parler de "déchauffage psychologique".

Ou encore, mon invention personnelle : "décombustion".
Lanarcam
2018-09-22 14:24:13 UTC
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Post by joye
Post by Syademos
C'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.
Quel est le mot en français pour "afterburn" ? Ce serait peut-être
possible d'en faire un calque pour capter le sens de "burnout" (car
c'est ce que font les bougies, les allumettes, et les fusées).
Et, au sens psychologique, c'est la période qui suit un trauma.
Wiki donne "postcombustion" et "réchauffe" pour "afterburn".
Ce serait peut-être juste alors de parler de "déchauffage psychologique".
Ou encore, mon invention personnelle : "décombustion".
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
joye
2018-09-22 14:27:38 UTC
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Post by Lanarcam
Post by joye
Quel est le mot en français pour "afterburn" ? Ce serait peut-être
possible d'en faire un calque pour capter le sens de "burnout" (car
c'est ce que font les bougies, les allumettes, et les fusées).
Et, au sens psychologique, c'est la période qui suit un trauma.
Wiki donne "postcombustion" et "réchauffe" pour "afterburn".
Ce serait peut-être juste alors de parler de "déchauffage psychologique".
Ou encore, mon invention personnelle : "décombustion".
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Pas mal du tout !

J'hésite entre "psychique" et "psychologique", mais sans doute parce que
les "psychics" en anglais sont généralement des escrocs. ;-)
Chico T
2018-09-24 19:13:14 UTC
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Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.

L'ampoule est grillée, parce que la tension a été trop forte.

The light bulb is burnt out, because the voltage was too high.

Un employé grillé, donc. Il n'en reviendra pas.
Syademos
2018-09-25 12:27:10 UTC
Permalink
Post by Chico T
Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.
L'ampoule est grillée, parce que la tension a été trop forte.
The light bulb is burnt out, because the voltage was too high.
Un employé grillé, donc. Il n'en reviendra pas.
Il a fait un grillage ?
Lanarcam
2018-09-25 12:44:04 UTC
Permalink
Post by Chico T
Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.
Grillé a un autre sens en français plus ou moins argot :
Un employé est grillé s'il a fait une faute qui a été
reconnue par son supérieur et s'il ne peut rien y faire.
Il pourra être alors lourdé.
Olivier Miakinen
2018-09-25 12:59:37 UTC
Permalink
Post by Lanarcam
Post by Chico T
Grillé.
Un employé est grillé s'il a fait une faute qui a été
reconnue par son supérieur et s'il ne peut rien y faire.
Oui.
Post by Lanarcam
Il pourra être alors lourdé.
Oui, s'il travaille à Lourdes. Il sera viré s'il travaille à
Vire, et limogé s'il travaille à Limoges.

Il vaut mieux dans ces conditions ne pas travailler à Castres.
--
Olivier Miakinen
(tout ce que je raconte n'est pas vrai, bien sûr)
Syademos
2018-09-25 13:17:39 UTC
Permalink
Post by Lanarcam
Post by Chico T
Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.
Un employé est grillé s'il a fait une faute qui a été
reconnue par son supérieur et s'il ne peut rien y faire.
Il pourra être alors lourdé.
Il faut alors utiliser un autre suffixe du français. Comme "lavage" et
"lavement" qui n'ont pas le même sens.



Il a fait une grillade.
Non, ça ne va pas.



Il a fait un grillement.
ou
Il a fait un grillon.
Ça va.
joye
2018-09-25 13:26:30 UTC
Permalink
Post by Syademos
Post by Lanarcam
Post by Chico T
Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.
Un employé est grillé s'il a fait une faute qui a été
reconnue par son supérieur et s'il ne peut rien y faire.
Il pourra être alors lourdé.
Il faut alors utiliser un autre suffixe du français. Comme "lavage" et
"lavement" qui n'ont pas le même sens.
Grillationné.
Post by Syademos
Il a fait une grillade.
Non, ça ne va pas.
Il a fait un grillement.
ou
Il a fait un grillon.
Ça va.
Il s'est fait cuir...
Michele
2018-09-25 14:14:48 UTC
Permalink
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
--
Michèle
Olivier Miakinen
2018-09-25 14:36:12 UTC
Permalink
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Tu as fait mouche ! Euh... eh bien, en fait, non.
--
Olivier Miakinen
Michal
2018-09-25 14:36:17 UTC
Permalink
(Je réponds avec le genre inclusif, sans bégayer)
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Il aurait fallu demander aux parents de Mireille Darc.
--
Michal.
Musique et vins :
http://www.concertdelaloge.com/
http://quatuorcambiniparis.com/index.html
Pour (dé)lier les langues :
http://soifdailleurs.com/
Michele
2018-09-25 14:49:48 UTC
Permalink
Post by Michal
(Je réponds avec le genre inclusif, sans bégayer)
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Il aurait fallu demander aux parents de Mireille Darc.
La grande sauterelle ?
--
Michèle
Lanarcam
2018-09-25 14:54:19 UTC
Permalink
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
On parle pourtant de morpions...
Anansi
2018-09-25 16:16:00 UTC
Permalink
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Certain·e·s font bien des vers.
Syademos
2018-09-25 16:43:53 UTC
Permalink
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Pourquoi "engendrer" ? "Il a fait" peut tout aussi bien signifier qu'il
a dessiné un grillon, qu'il a cuisiné un grillon, qu'il a mimé un grillon...
Syademos
2018-09-25 16:56:11 UTC
Permalink
Post by Syademos
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Pourquoi "engendrer" ? "Il a fait" peut tout aussi bien signifier qu'il
a dessiné un grillon, qu'il a cuisiné un grillon, qu'il a mimé un grillon...
...mais le contexte permet de comprendre.

Oreilles / oreillons
Roupille . Roupillon
Siuille . Souillon

Le suffixe "illon" est plutôt bon pour créer des substantifs.

Je reconnais que "grillon" aurait probablement du mal à passer, parce
qu'il est "déjà pris". C'est le même problème qu'avec "grillage", cf ma
réponse à DB.
Syademos
2018-09-25 16:57:55 UTC
Permalink
Post by Syademos
Post by Syademos
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Pourquoi "engendrer" ? "Il a fait" peut tout aussi bien signifier
qu'il a dessiné un grillon, qu'il a cuisiné un grillon, qu'il a mimé
un grillon...
...mais le contexte permet de comprendre.
Oreilles / oreillons
Roupille . Roupillon
Siuille . Souillon
Je corrige, c'est:
Souille / Souillon

J'aurais dû me relire à temps.
Post by Syademos
Le suffixe "illon" est plutôt bon pour créer des substantifs.
Je reconnais que "grillon" aurait probablement du mal à passer, parce
qu'il  est "déjà pris". C'est le même problème qu'avec "grillage", cf ma
réponse à DB.
Michele
2018-09-25 17:48:23 UTC
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Post by Syademos
Post by Syademos
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Pourquoi "engendrer" ? "Il a fait" peut tout aussi bien signifier qu'il
a dessiné un grillon, qu'il a cuisiné un grillon, qu'il a mimé un grillon...
...mais le contexte permet de comprendre.
Oreilles / oreillons
Roupille . Roupillon
Siuille . Souillon
Le suffixe "illon" est plutôt bon pour créer des substantifs.
Je reconnais que "grillon" aurait probablement du mal à passer, parce
qu'il est "déjà pris". C'est le même problème qu'avec "grillage", cf ma
réponse à DB.
En effet, je suis d’accord avec ça.
--
Michèle
Michele
2018-09-25 17:47:27 UTC
Permalink
Post by Syademos
Post by Michele
Post by Syademos
Il a fait un grillon.
Ça va.
Difficile pour un être humain d’engendrer un insecte...
Pourquoi "engendrer" ? "Il a fait" peut tout aussi bien signifier qu'il
a dessiné un grillon, qu'il a cuisiné un grillon, qu'il a mimé un grillon...
Ah ! D’accord !

Et dans la chanson « elle a fait un bébé toute seule », elle a, ni dessiné,
ni cuisiné, ni mimé, il me semble..
--
Michèle
DB
2018-09-25 15:49:48 UTC
Permalink
Post by Syademos
Post by Chico T
Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.
L'ampoule est grillée, parce que la tension a été trop forte.
The light bulb is burnt out, because the voltage was too high.
Un employé grillé, donc. Il n'en reviendra pas.
Il a fait un grillage ?
*Il a grillé* suffit, mais *grillage* peut aller aussi. Sa polysémie
actuelle ne craint rien d'un sens de plus.

§§§
[Correspond à griller1] Action de griller; résultat de cette action. Le
grillage des viandes leur conserve presque tout leur suc (Lar. 19e).
− Spécialement
♦ CHIMIE. ,,Combustion d'un corps à l'air libre`` (Littré).
♦ CONFISERIE. Action de faire griller des fruits, des noyaux dans du
sucre. Grillage d'amandes (Lar. encyclop.).
♦ TEXTILE. Grillage des tissus de coton. Opération qui consiste à faire
passer les toiles de coton par la flamme pour les débarrasser de leur
duvet (d'apr. Littré). Synon. flambage.
♦ MÉTALL. Opération qui consiste à faire griller le minerai, pour faire
passer le métal à l'état d'oxyde, avec parfois la nécessité de
plusieurs opérations afin d'obtenir la transformation du minerai en
métal par réduction au charbon ou au coke (d'apr. Grand. 1962) :
... les nombreuses opérations relevant du grillage et de la calcination
(...) occupent dans de nombreuses métallurgies une place importante;
mais elles ne sont − à quelques exceptions près − que des opérations
intermédiaires, préparant notamment aux fusions, aux ébullitions ou à
l'électrolyse. Guillet, Techn. métall.,1944, p. 19.
♦ INDUSTR. ALIM. Grillage du café. Action de brûler du café.
§§§
http://www.cnrtl.fr/definition/grillage
Syademos
2018-09-25 16:37:55 UTC
Permalink
Post by DB
Post by Syademos
Post by Chico T
Post by Lanarcam
Burnout peut se traduire par "carbonisation psychique" (combustion
totale).
Grillé.
L'ampoule est grillée, parce que la tension a été trop forte.
The light bulb is burnt out, because the voltage was too high.
Un employé grillé, donc. Il n'en reviendra pas.
Il a fait un grillage ?
*Il a grillé* suffit
Il s'agit de trouver un substantif, pas de trouver un substitut à "il a
burnouté".
Post by DB
mais *grillage* peut aller aussi. Sa polysémie
actuelle ne craint rien d'un sens de plus.
Je crains que cet argument ne soit pas suffisant et que "grillage" passe
mal. Pour le grand public, ce terme évoque trop majoritairement le
grillage, si vous voyez ce que je veux dire.
joye
2018-09-25 21:49:00 UTC
Permalink
Post by Syademos
Je crains que cet argument ne soit pas suffisant et que "grillage" passe
mal. Pour le grand public, ce terme évoque trop majoritairement le
grillage, si vous voyez ce que je veux dire.
Il s'agit d'épuisement.

Comment le dire en parlant des braises qui s'éteignent ?

C'est là le mot que vous cherchez.
Michal
2018-09-25 22:55:24 UTC
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(Je réponds avec le genre inclusif, sans bégayer)
Post by Syademos
Post by DB
Post by Syademos
Il a fait un grillage ?
*Il a grillé* suffit
Il s'agit de trouver un substantif, pas de trouver un substitut à "il
a burnouté".
Ce /burnout/ me fait suer.
--
Michal.
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joye
2018-09-22 13:39:13 UTC
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Post by Anansi
Post by Syademos
Pour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Non.

Je crois que le plus récent, recensé dans le Online Etymology Dictionary
est "deconstruction" (sans diacritique) au sens donné par Jacques
Derrida en 1973, utilisé par l'anglais dans ce sens vers 2004.

Mais le mot au sens littéral existe en anglais depuis le 19e siècle.

https://www.etymonline.com/word/deconstruction#etymonline_v_874M

Toutefois, une meilleure piste serait de savoir combien de néologismes
vraiment français existent en français et puis de voir si l'anglais les
a empruntés.

Le premier mot auquel j'ai pu penser était "euro", mais ce n'est pas
d'origine française, forcément.
Michal
2018-09-22 15:41:25 UTC
Permalink
(Je réponds avec le genre inclusif, sans bégayer)
Post by Anansi
Post by Syademos
Post by Sh. Mandrake
Il faudra utiliser « storytelling » quand même.
Ça fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Et c'est beaucoup moins fastidieux à dire.
Surtout que c'est une pure invention médiatique qui n'existe pas dans
la nomenclature médicale. Là on parle de surmenage (Z73.0 dans le
CIM), mais c'est tellement banal, si ordinaire.
Post by Syademos
Le français manque de souplesse pour créer de bons néologismes, d'où
les emprunts.
C'est étonnant ce que vous écrivez. Au XVe et au XVIe siècle il y a
une explosion de créativité dans la langue française, un
enrichissement incroyable du vocabulaire aussi bien par des emprunts
que des créations. C'est au XVIIe qu'on a prétendu qu'il fallait
épurer, élaguer et que la légende que vous colportez est apparue,
ainsi que la soumission de l'oral à l'écrit.
Je relis des ouvrages constellés de néologismes plus ou moins récents
et de nouveautés sémantiques.
Il y a donc de la matière, il faut se mettre à l'ouvrage.
--
Michal.
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joye
2018-09-21 20:55:23 UTC
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Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Non.

Une personne qui raconte sa journée (métro, boulot, métro, dodo) fait de
la narration.

Mais /storytelling/ comprend tout l'art de réciter et aussi le savoir de
broder son récit.

Le GDT donne "accroche narrative" (2016), mais je pense que son premier
choix, de 2008, est plus juste.

Il s'agit de "mise en récit".
Michal
2018-09-21 22:17:43 UTC
Permalink
(Je réponds avec le genre inclusif, sans bégayer)
Post by BéCé
Depuis le temps qu'on nous bassine avec le storytelling, j'ai enfin
trouvé le mot français qui correspond.
C'était pas compliqué, y avait qu'à juste traverser la rue.
-> narration.
Fiction narrative, histoire fictionnelle.
Pour certains, « pipeau ».
--
Michal.
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