Post by AnansiPost by SyademosPost by Sh. MandrakeÇa fait plus sérieux. C'est comme le burn out.
Ça fait quand même plus sérieux qu'épuisement professionnel.
Et c'est beaucoup moins fastidieux à dire.
Surtout que c'est une pure invention médiatique qui n'existe pas dans la
nomenclature médicale.
Le terme est officiellement reconnu par les services de l'Etat français.
https://www.fonction-publique.gouv.fr/syndrome-depuisement-professionnel-burnout
Post by AnansiLà on parle de surmenage (Z73.0 dans le CIM),
mais c'est tellement banal, si ordinaire.
J'étais parti pour décrire la différence, mais quelqu'un l'a déjà fait
et plutôt bien:
Pourquoi faire une différence entre Surmenage et Burn out ?
En réalité si l’un des symptômes du surmenage et du burn out est le même
: grosse fatigue, le problème est radicalement différent.
Le surmenage est le résultat d’un excès temporaire d’activité. Certes,
il engendre un sentiment d’épuisement, de lassitude et d’essoufflement.
Mais il est réversible à partir du moment où l’excès d’activité s’arrêter.
Le burn out est la résultante d’un processus long de méconnaissance des
symptômes corporels et psychologiques du stress . Il aboutit à la
destruction des ressources psychiques, physiques et émotionnelles de
l’individu.
https://pierrecocheteux.com/surmenage-vs-burnout/
Post by AnansiPost by SyademosLe français manque de souplesse pour créer de bons néologismes, d'où les
emprunts.
C'est étonnant ce que vous écrivez. Au XVe et au XVIe siècle il y a une
explosion de créativité dans la langue française, un enrichissement
incroyable du vocabulaire aussi bien par des emprunts que des créations.
C'est au XVIIe qu'on a prétendu qu'il fallait épurer, élaguer et que la
légende que vous colportez est apparue, ainsi que la soumission de
l'oral à l'écrit.
Ce n'est pas une légende. Aucun substitut en français n'existe pour dire
burnout de façon aussi concise, et les exemples similaires sont légions.
Post by AnansiPost by SyademosDe plus, "je suis épuisé professionnellement" est ambigu, il peut aussi
bien exprimer un certain état de fatigue que le véritable syndrome du
burnout.
Sauf que « Je fais un burnout » n'a médicalement aucun sens.
Post by SyademosC'est un autre avantage des emprunts. "J'ai fait un burnout" indique
clairement le degré d'épuisement. Les emprunts à des langues étrangères
permettent d'apporter des nuances, ils enrichissement la langue française.
L'emprunt est surtout au cours de l'histoire un signe de la domination
d'une nation, commerciale, militaire, moins souvent intellectuelle.
Post by SyademosPour cette même raison, l'anglais est constellé d'emprunts au français.
Euh... Récemment ?
Aucune importance. L'anglais est déjà du franglais. N'importe quel
article de presse en anglais regorge de mots d'origine française.
Personne ne reproche cet état de fait à la langue anglaise.