Bbiwy
2021-04-25 16:03:15 UTC
La Rédaction
À l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et
responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine
de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé
l’appel ci-dessous pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de
la classe politique.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la
menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France,
ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au
sort de notre beau pays.
Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils
symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que
soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France
et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en
lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur
aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre
patrie.
– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un
seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les
communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme
et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre
raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent
notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre
en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par
le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en
analysant des propos vieux de plusieurs siècles.
– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne
le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer
en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or,
chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est
partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune
ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.
– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de
manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents
supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes
exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et
encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de
l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives,
parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.
Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait
prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la
sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons
toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement –
comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels
agissements des spectateurs passifs.
Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le
courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit
souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez
pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée
par vos louvoiements et vos silences coupables.
Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la
prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames,
Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est
colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à
soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de
la nation.
Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre
inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et
l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de
protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos
compatriotes sur le territoire national.
On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre
civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous
porterez la responsabilité, se compteront par milliers.
Les généraux signataires :
Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère),
général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de
Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille,
général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de
Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de
Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S)
Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne
(2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S)
Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert
JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique
AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS
(Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE
(Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie),
général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de
l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de
Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND
(Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE
(Marine Nationale).
Chers amis,
Ne souhaitant pas être une presse aux ordres, nous ne recevons aucune
subvention de l'État. Nous avons donc besoin de votre soutien pour
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À l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et
responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine
de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé
l’appel ci-dessous pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de
la classe politique.
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la
menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France,
ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au
sort de notre beau pays.
Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils
symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que
soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France
et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en
lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur
aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre
patrie.
– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un
seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les
communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme
et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre
raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent
notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre
en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par
le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en
analysant des propos vieux de plusieurs siècles.
– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne
le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer
en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or,
chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est
partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune
ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.
– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de
manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents
supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes
exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et
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l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives,
parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.
Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait
prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la
sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons
toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement –
comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels
agissements des spectateurs passifs.
Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le
courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit
souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez
pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée
par vos louvoiements et vos silences coupables.
Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la
prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames,
Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est
colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à
soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de
la nation.
Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre
inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et
l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de
protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos
compatriotes sur le territoire national.
On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre
civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous
porterez la responsabilité, se compteront par milliers.
Les généraux signataires :
Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère),
général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de
Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille,
général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de
Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de
Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S)
Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne
(2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S)
Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert
JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique
AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS
(Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE
(Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie),
général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de
l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de
Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND
(Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE
(Marine Nationale).
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