Post by HarpPost by AnansiPost by HarpLes gens moins pompeux disent "saturation".
Pouvez-vous expliquer où vous voyez de la pompe ? Vous n'avez pas lu le
début. La saturation est différente de la sursaturation.
Post by HarpPost by AnansiLa citation est de Proust, Marcel Proust.
L'une est de Gide, André Gide.
L'autre est de Montherlant, Riton de Montherlant.
Vous permettez d'introduire les notions de proposition principale et de
proposition subordonnée.
Principale : Le TLFi donne l'emploi métaphorique de sursaturation.
Subordonnée : qui correspond au sens B. de sursaturer ...
Vous avez postulé que la phrase suivante complétait la subordonnée,
alors qu'elle suit la principale.
Ne me remerciez pas, mais faites un peu attention. Vous êtes coutumier
de ces raisonnements approximatifs.
Rassurez-vous, je ne vous remercie pas. Vous êtes coutumier de ces piteuses
tentatives de rattrapage aux branches. Eh non, La citation de Proust, Marcel
Proust, n'est toujours pas associée à l'emploi métaphorique de sursaturation
qui correspond au sens B.
Ne le croyez pas, il ment.
Voilà le lien :
<http://www.cnrtl.fr/definition/sursaturation>
Sursaturation, subst. fém.,chim., phys. ,,État d'un gaz ou d'une
solution lorsque la concentration d'un constituant est supérieure à
celle pour laquelle apparaît la saturation`` (Méd. Flamm. 1975). Loewel
a fait remarquer, dans ses belles expériences sur la sursaturation des
liqueurs salines, que lorsqu'on fait arriver de l'air, passant
préalablement sur du coton ou sur de l'amiante, dans une dissolution
sursaturée de sulfate de soude, celle-ci ne cristallise point (C.r. de
l'Ac. des sc., t. 51, 1860, p. 504).P. métaph. Ma mère pendant trois ans
ne distingua pas plus le fard qu'une de ses nièces se mettait aux lèvres
que s'il eût été invisiblement dissous dans un liquide; jusqu'au jour où
une parcelle supplémentaire, ou bien quelque autre cause amena le
phénomène appelé sursaturation; tout le fard non aperçu cristallisa, et
ma mère devant cette débauche soudaine de couleurs déclara, comme on eût
fait à Combray, que c'était une honte (Proust, J. filles en fleurs,
1918, p. 433)
Vous pouvez lire qu'on y trouve bien le sens métaphorique et la citation
de Marcel Proust.