François Guillet
2004-09-04 17:32:10 UTC
Il faudrait être "tolérant", exige-t-on partout. Tolérance des religions,
sans plus de précision.
Cette demande déguisée de "tolérance", est clairement une interdiction
d'être intolérant quand bien même nous jugerions des choses intolérables.
La tolérance, est-ce d'admettre le massacre de centaines d'enfants par des
Tchétchènes ?
Si ce n'est pas cela, la tolérance, alors il faut admettre de ne pas tolérer
non plus le Coran tel qu'il est écrit, et cette religion telle qu'elle est
pratiquée : les musulmans qui revendiquent la Tchéchénie, peut-être à juste
raison, croient légitime la violence et la djihad car elles sont
explicitement exprimées dans maints articles du coran.
Or aucune cause ne justifie l'assassinat d'innocents.
Inutile de nous dire que ce sont des extrémistes et qu'il y a de
"bons" musulmans et blabla. Oui il y a des extrémistes et des "bons"
musulmans, mais on ne voit pas d'extrémistes chrétiens ni hindouistes ni
boudhistes arriver à de telles exactions. La raison est simple : l'esprit de
ces religions (même si je critique les dogmes en général, je les distingue)
ne fait pas apparaître la violence dans son enseignement. La religion
islamique, oui. Sans être forcément la cause première, elle est clairement
porteuse de violence. Une révision de ses textes s'impose.
Personne n'a à tolérer une religion qui s'appuie sur des textes contraires
aux droits de l'homme et encore plus de la femme (ni certaines exigences
d'autres religions, ou de celle-là sur d'autres points qu'on a déjà vues).
Cette tolérance-là, c'est de la lacheté.
FG
PS - écrit en février, ce texte est prémonitoire :
http://www.terredescale.net/article.php3?id_article=309
"Cet insuccès relatif cache cependant mal le poids que cet islam radical
pourrait atteindre à brève échéance, en Tchétchénie. D'inquiétantes
évolutions récentes semblent en effet accréditer cette thèse. Il y a tout
d'abord la stratégie de plus en plus conciliante du président Maskhadov [15]
envers les islamistes. Cédant aux pressions de toutes parts, il accepta non
seulement l'adaptation d'« une partie de la législation tchétchène aux
normes de la charia », en 1996, mais aussi l'incorporation d'un certain
nombre d'islamistes dans l'appareil tchétchène, comme, par exemple, « Chamil
Bassaev, nommé Premier ministre en mai 1998 »."
On voit les conséquences des "normes de la charia"...
sans plus de précision.
Cette demande déguisée de "tolérance", est clairement une interdiction
d'être intolérant quand bien même nous jugerions des choses intolérables.
La tolérance, est-ce d'admettre le massacre de centaines d'enfants par des
Tchétchènes ?
Si ce n'est pas cela, la tolérance, alors il faut admettre de ne pas tolérer
non plus le Coran tel qu'il est écrit, et cette religion telle qu'elle est
pratiquée : les musulmans qui revendiquent la Tchéchénie, peut-être à juste
raison, croient légitime la violence et la djihad car elles sont
explicitement exprimées dans maints articles du coran.
Or aucune cause ne justifie l'assassinat d'innocents.
Inutile de nous dire que ce sont des extrémistes et qu'il y a de
"bons" musulmans et blabla. Oui il y a des extrémistes et des "bons"
musulmans, mais on ne voit pas d'extrémistes chrétiens ni hindouistes ni
boudhistes arriver à de telles exactions. La raison est simple : l'esprit de
ces religions (même si je critique les dogmes en général, je les distingue)
ne fait pas apparaître la violence dans son enseignement. La religion
islamique, oui. Sans être forcément la cause première, elle est clairement
porteuse de violence. Une révision de ses textes s'impose.
Personne n'a à tolérer une religion qui s'appuie sur des textes contraires
aux droits de l'homme et encore plus de la femme (ni certaines exigences
d'autres religions, ou de celle-là sur d'autres points qu'on a déjà vues).
Cette tolérance-là, c'est de la lacheté.
FG
PS - écrit en février, ce texte est prémonitoire :
http://www.terredescale.net/article.php3?id_article=309
"Cet insuccès relatif cache cependant mal le poids que cet islam radical
pourrait atteindre à brève échéance, en Tchétchénie. D'inquiétantes
évolutions récentes semblent en effet accréditer cette thèse. Il y a tout
d'abord la stratégie de plus en plus conciliante du président Maskhadov [15]
envers les islamistes. Cédant aux pressions de toutes parts, il accepta non
seulement l'adaptation d'« une partie de la législation tchétchène aux
normes de la charia », en 1996, mais aussi l'incorporation d'un certain
nombre d'islamistes dans l'appareil tchétchène, comme, par exemple, « Chamil
Bassaev, nommé Premier ministre en mai 1998 »."
On voit les conséquences des "normes de la charia"...