Post by joyePost by joyeTout d'abord, on comprend que ce fatwa est signé par 32 linguistes.
...cette fatwa...
Pourquoi ? J'ai lu ici-même que la plupart des mots empruntés aux autres
langues sont masculins. Ou doit-on maintenant dire "neutres" ?
<https://www.lemonde.fr/vous/article/2009/08/11/fevrier-1989-salman-rushdie-condamne-a-mort_1227502_3238.html>
Post by joyeCela dit, le pluriel c'est encore plus intéressant. « fatâwâ ».
Délicieux. À quand une diatribe contre les pluriels insolites et donc
trop difficiles à maîtriser par les bambin·e·s, hmm ?
À quand une diatribe contre les singuliers insolites et donc trop
difficile à maîtriser, comme celui de /media/ ?
Post by joye La qualité se joue-t-elle sur la quantité ?
Non, mais prétendre un pourcentage miniscule des avis possibles en
essayant de « prouver » une vérité quelconque est absurde.
La majorité ne fait pas non plus la raison.
Post by joye Au moins, cela nous change de nos sentinelles et de nos
estafettes d'ici.
Houlalala, tu te sens opprimé ? Vraiment ? Tsss.
Opprimé par qui ou quoi ?
Post by joyePost by joyeLes hommes ont une bien piteuse majorité de 63 % si l'on ne compte
pas les auteur·e·s.
Refaisons les comptes... Aux 33,33% de femmes évoqués
précédemment, nous ajoutons 63%. Normalement, nous devrions atteindre
100%...
Tu n'as pas compris. Si la langue française (et la société qu'elle
représente) était aussi égalitaire qu'on prétend, il y aurait plus de
femmes à consulter.
Ah, d'accord. J'en étais resté aux chiffres. Je trouvais même que tu
refaisais d'une certaine manière l'histoire des tiers de Marius le cafetier.
Tè, d'ailleurs, doit-on, peut-on dire la cafetière lorsque c'est une
femme qui tient l'établissement ?
Post by joye Si ces personnes-là n'ont pas droit à la parole, toi non plus
alors, et ce, pour la même raison.
Ce n'est pas ce que j'ai dit. Ce serait intéressant, tout de même, de
comprendre une influence culturelle inconsciente dans leur raisonnement
(aussi faible qu'il soit).
Un jour, au lycée, ma prof de provençal (qui devait avoir 25 ans) m'a
donné un moyen mnémotechnique pour me souvenir de l'emploi de "deux"
(une forme masculine, et une forme féminine, comme en roumain et en
portugais) : li ome soun dous, li femo soun dos (les hommes, les femmes
sont deux, que l'on peut aussi comprendre par "les hommes sont doux, les
femmes sont d'os"). C'est à ranger dans la catégorie "faits culturels
d'une époque donnée".
Post by joyePost by joyeNoméo, Cousing, steuplé, ne pisse pas sur ma jambe et me dit qu'il
pleut (comme on dit en anglais).
La pluie est pas fréquente ici, Cousino...
Mais les pisseurs, si. Non ?
Comme je l'ai dit aujourd'hui, il y a des pisse-vinaigre, et aussi,
d'après Mimi Dünor, des pisse-froid.
Post by joyePost by joyeSi vous les francophones êtes incapables de manier l'écriture
inclusive, et trop coincé·e·s pour l'apprendre, dites-le tout haut,
et arrêtez de pleurnicher que c'est trop difficile pour les
bambin·e·s francophones.
C'est faux.
Le problème est que tu ne connais pas le système éducatif français,
C'est faux, je l'ai étudiée non seulement aux cours, mais aussi de
première main, en visitant des écoles primaires, secondaires (privé et
public) et universitaires en France, et aussi en y travaillant. Tu le
sais bien.
Je sais, mais tu ne connais pas les dessous, tout ce que les
responsables des sciences de l'éducation minimisent. Et je le constate
encore à la fac sans difficulté. Le niveau n'est plus du tout le même
qu'il y a trente ans.
Post by joyesinon, tu saurais que la lecture est de plus en plus mal maîtrisée.
N'importe quoi, et l'on le dit partout autour, dans d'autres pays aussi,
et cela depuis l'Antiquité.
Donc, ce que je dis ne vaut rien, parce que tu as décrété que...
Renseigne-toi sur l'échec de la méthode de lecture globale, qui
pourtant, était annoncée comme bien supérieure à la méthode syllabique.
Avant de lire le français, on le déchiffre, on ne cherche pas d'emblée
en phase d'apprentissage à reconnaître les mots. La reconnaissance des
mots, c'est une fois que la lecture est sûre, maîtrisée.
Post by joye« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe; ils sont mal élevés,
méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent
au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre
dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents,
plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts,
croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. »
SOCRATE (470-399 av. JC)
Et pourtant, je suis d'une génération où les profs étaient respectés,
une génération où les adultes qui entraient dans une classe étaient
salués par les élèves, une génération qui écoutaient les aînés... Mais
c'était avant. Et il faut prendre le témoignage de Socrate pour ce qu'il
est : un témoignage sur une époque donnée.
Post by joyeOr, l'écriture inclusive pose comme préalable une maîtrise de la langue.
Oh ? Comment cela ? Avec un tel raisonnement, personne n'apprendrait à
écrire avant d'avoir sa licence, au moins.
Tu me déçois, j'ai connu mieux comme répliques.
Post by joyeDans ces conditions, son imposition forcée ne tend qu'à accroître le
problème de lecture. De manière imagée, ceux qui lisent mal se
retrouvent dans la peau d'un dyslexique quand ils rencontrent
l'écriture inclusive. Et je m'exprime en connaissance de cause.
C'est du blabla stupide.
Comme ton attitude.
Post by joyeSi c'était vraiment vrai, si l'on s'inquiétait vraiment pour les
faibles, on imposerait TOUT DE SUITE une écriture 100 % fonétik pour
keuh tou leu monde komprenn tou.
Ya basta, Cousing. Disons la vérité, que les changements proposés -
aussi logiques qu'ils ne soient - font peur à ceux qui préfèrent que la
langue actuelle les favorise et leur assure une sorte de fausse supériorité.
Au moins, arrêtons de dire des bêtises absurdes.
Comme l'a dit siger, « FAITES MARCHER VOTRE CERVEAU ! »
Justement, le mien marche très bien, et il dit : "Niet !".