Post by ErmiteOn Sat, 20 Aug 2005 19:50:27 +0200, "Hyppelehtivä Karhu"
Post by Hyppelehtivä Karhu20 aout 1940
Le camarade Léon Trotzky, devenu, du point de vue de son ami Joseph Staline,
un pis que pendre, meurt des suites d'une rencontre inopinée avec un piolet
manié un peu dangereusement par un certain Jacques Mornard.
C'était un pic à glace ou un piolet, en définitive ?
« Mercader, who was an expert alpinist, purchased a piolet or
ice-axe. »
Un piolet, on dirait bien.
Oui, ce piolet "trafiqué" puisque son manche de bois a été raccourci a
25 cm est "réapparu" au Mexique en avril 2005, en possession de la fille
d'un agent et commandant du Service Secret Mexicain qui travailla sur le
cas, Alfredo Salas Espejel. Il porte encore des traces sombres dont la
propriétaire assure que, selon la parole de son père, ce serait du sang
de Trotsky.
Ce piolet fut présenté lors d'une émission Radio d'informations "De 1 a
3" conduite par Jacobo Zabludovsky auquel Ana Alicia Salas conta comment
cet objet se retrouva en ses mains.
Post by ErmiteQuant à
l'assassin, Ramón Mercader arriva en octobre 1939 à Mexico avec un
faux passeport au nom de Jacques Mornard, homme d'affaires.
Post by Hyppelehtivä KarhuLedit Mornard recevra l'Ordre de Lénine, dès son retour à Moscou, en 1960.
Sous quelle identité ?
Ramon Lopez.
"Fils d'un communiste fanatique nommé Caridad Mercader il fut préparé
pour tuer le grand rival de Staline. Cétait un homme de 30 ans, sportif,
beau, qui parlait plusieurs langues. A Paris, il s'approche d'une dame,
Silvia Agelof, qui était la secrétaire de Trotsky et qui se trouvait
occasionnellement dans la capitale.
Il la séduit, deviennent amants, et elle, convaincue qu'il est un
Trotskyste insoupçonnable, lui ouvre les portes de la forteresse
qu'était devenue la maison de Coyoacán."
Quant au piolet, sa propriétaire se montrait disposée a laisser
pratiquer la preuve de l'ADN pour établir définitivement son
l'authenticité.
http://espora.org/revueltas/article.php3?id_article=176
Cette preuve devait se faire en comparant l'ADN des traces avec celui du
sang de Volkov le petit fils de Trotsky. Là commence la polémique.
"Le petit fils du Révolutionnaire, de 79 ans, se prêterait a faire
l'analyse uniquement si le piolet fût donné à la Maison musée, et Ana
Alicia Salas veut le vendre. Le désaccord persiste. Volkov maintient que
l'arme, en fin de compte, appartient en réalité à la Police de Mexico
et, par conséquent, au Gouvernement du District Fédéral.
Autant le Directeur de la "Casa Museo", Carlos Ramírez Sandoval, que
Estebán Volkov attribuent une "certaine importance historique" au
piolet, surtout pour les visiteurs du centre. Mais ils lui voient plus
de sensacionalisme que d'intérêt réel.
Le 20 août 1940, Jacques Mornard, selon son identité Belge ou Frank
Jackson, selon son passeport Canadien, s'approcha du bureau de Léon
Trotsky pour lui demander de réviser un texte qu'il avait écrit. Mais
Jackson n'était pas le marxiste Belge qu'il prétendait. Il ne voulait
aucune révision non plus. Avec le piolet, il assena un coup sur la téte
de Trotsky qui devait en mourir le lendemain. Estebán Volkov avait alors
13 ans et il revenait du collège quand il vit une voiture de police dans
la maison de Coyoacán, les portes ouvertes et une grande agitation. Le
fiancé de Silvia Ageloff, amie de confiance de Trotsky, accomplit la
volonté de Staline et changea l'histoire du XXème siècle."
Sara Brito EL PAÍS - 17-08-2005
http://www.elpais.es/articulo/elpporcul/20050817elpepirdv_1/Tes