Post by Mr H.ÂPost by LouisA ce jour, personne n'a vérifié la compétence scientifique et
l'intégrité morale du GIEC...
Etant donné que les conclusions du GIEC vont dans le sens des intérêts
financiers de grandes puissances, faut se méfier...
Par contre, tout le monde est certain de la totale incompétence
scientifique et des liens avec l'industrie pétrolière et charbonnière de
tes amis.
Quelque soient les liens avec l'industrie pétrolière et charbonnière de
ses amis, ce qu'il convient pour juger de la thèse de doctorat sujet de
ce fil de discussion est d'examiner ses constatations.
Les traitements mauvais infligés par le CRU aux séries de données
climatiques (une des sources principales du GIEC) sont connus depuis des
années. Un des documents qui avait fui lors de l'épisode dit "du
climategate" était le journal d'un programmeur du CRU sur ses tentatives
plus ou moins chaotique d'exploiter des fichiers de données pour produire
une nouvelle version d'une des séries.
Le journal est encore accessible ici. Mais son contenu vaut le coup
d'oeil.
http://http://wermenh.com/climate/HARRY_READ_ME.txt
Traduction d'un petit extrait pris au hasard:
7. Suppression de l'en-tête de 4 lignes d'un couple de fichiers.glo et
chargement dans Matlab. Remodelé à 360r x 720c et produit le graphique ;
en apparence OK pour la température globale (anomalies). Déduction: les
fichiers.glo, après l'en-tête, contiennent des données rangés par ligne
du nord au sud, et en format "8E12.4".
La grille va de -180 à +180 plutôt que de 0 à 360.
Ceci devrait nous permettre de déduire la signification des paires de
coordonnées utilisées pour décrire chaque cellule dans un fichier.grim
(nous savons que le premier nombre est la longitude ou colonne, et la
seconde où la latitude ou ligne - mais où sont les latitudes ? Et
d'où partent les longitudes ?
Il y a un autre problème : les valeurs sont des anomalies, alors que les
valeurs " publiques " ne le sont pas.
Les fichiers.grim sont des valeurs réelles. Les explications de Tim (dans
_READ_ME.txt) sont incorrectes...
Et il y en a 15013 lignes comme ça, qui décrivent littéralement une pêche
au hasard dans les fichiers laissés en vrac par Tim pour tenter de leur
donner un sens. Harry fait preuve de beaucoup de perspicacité et de
ténacité pour recoller les morceaux. Mais l'état des données initial
explique peut-être les découvertes du Dr. McLean qui travaillait sous la
supervision du climatologue Peter Ridd.
McLean a constaté que les données du CRU n'avaient certainement pas fait
l'objet d'un contrôle de qualité, sinon, il aurait détecté certaines
erreurs énormes :
De 1850 à 1906, la température (exprimée en centièmes de °C) de tout
l'hémisphère sud est reconstituée à partir d'une unique station météo
indonésienne, et d'une poignée de relevés faits par des navires
marchands.
La température d'une station météo de Roumanie est de 45°C en moyenne sur
un mois complet. Une station météo de Colombie a enregistré 3 mois
consécutifs à plus de 80°C.
L'ensemble des données contient ce genre de valeurs absurdes dont
personne au CRU ne semble s'être inquiété.
Les données terrestres et celle des océans ne se correspondent pas
toujours. Les données ont été ajustées de façon répétitive (modifiées par
rapports aux relevés d'origine des stations météo), sans que soit
documentés quels ajustements et pour quelles raisons. Les températures du
passé ont été systématiquement diminuées. Des sites qui présentaient une
tendance à la baisse des températures ont été corrigés pour donner une
tendance à la hausse. Les tendances à la hausse ont été augmentées,
parfois de plus de 40%.
Les ajustements sur les données anciennes sont surprenants. Certains,
comme la température de la petite ville de Bourke en Australie sont
symptomatiques. Le responsable du bureau de poste de Bourke y a consigné
les températures depuis 1860, ce qui en fait une des plus longues séries
de l'hémisphère sud. En 1908, on est assuré que le thermomètre était
installé dans une station météo Stevenson standard. La station n'a
déménagé que dans les années 1980 pour être transférée à l'aéroport. Les
données de cette station ont été ajustées de près de 2°C (le passé a été
refroidi de 2°C), par un algorithme d'ajustement prenant en compte des
stations météos situées à des centaines de kilomètres de là.
D'après une autre publication, la comparaison des variations relatives
entre les différentes séries de données terrestres (GISS, CRU, BEST, NOAA)
permet de constater que les incertitudes sont largement sous-estimées.
Par exemple, les tendances de températures peuvent atteindre des écarts
de 90% entre les séries. Par conséquent l'incertitude sur les tendances
entre 1981 et 2017 est de l'ordre de grandeur du réchauffement lui-même
(en gros, il peut être soi nul soit le double de ce qui est annoncé, on
n'en sait rien).
Plus de détails dans la publication du Journal de Recherche Géophysique
lui-même:
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2018JD028355