Post by Cardinal de HèrePost by RVGPost by Cardinal de HèrePost by RVGPost by Cardinal de HèreLéonard n'existait pas à la date supérieure de la datation au C14 des
raccords tardifs rajoutés au linceul.
Et ? Il a utilisé des vieux tissus pour faire plus authentique.
Plus authentique pour qui ? Pour les savants qui au XXe et XXIe siècles
utiliseraient la datation au C14 ? Et de toute manière il n'entre pas
assez de lumière dans la camara oscura de Vinci pour fixer l'image sur
un film de nitrate ou de sulfate d'argent dont le suaire aurait été
imprégné. Et d'ailleurs les propriétés des substances photosensibles
n'avaient pas encore été découvertes.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Suaire_de_Turin#Hypothèses_autour_de_l'artefact>
Le tissu date du 14ème siècle et pas du 1er, c'est suffisant pour
établir l'imposture.
Les pièces testées datent du XIVe siècle *au plus tard* car la plupart
des analyses les font dater du XIIIe siècle. Les pièces testées, pas le
suaire !
En vérité, la thèse de l’authenticité du « suaire » a été définitivement
battue en brèche par deux séries d’analyses qui satisfont aux critères
de sérieux et d’objectivité
La première d’entre elles est celle du Dr Walter McCrone, directeur du
McCrone Research Institute, un laboratoire spécialisé dans la détection
scientifique des faux en art. Le sindonologue Ian Wilson a écrit (avant
les analyses…) que ce laboratoire était « peut-être le lieu du monde où
l’on peut extraire un maximum d’informations de l’échantillon le plus
infime qui soit ». L’équipe du Dr. McCrone s’est ainsi illustrée dans la
détection de nombreux faux (de Vinci, Turner, Picasso, etc.), ainsi que
de la carte du Vinland », qui a défrayé la chronique dans les années 70.
Les chercheurs de la commission de 1973 ayant noté sur l’image du «
suaire » la présence de granules rouges qu’ils n’étaient pas parvenus à
identifier, c’est à cette identification que s’employa justement le Dr
McCrone.
En tant que membre du S.T.U.R.P., il reçut, après les examens d’octobre
1978, une série de 32 échantillons prélevés à l’aide d’un ruban adhésif
spécial : 14 provenaient de zones sans image (zones-témoins), 12 de
l’image du corps; 6 des zones du « sang ». McCrone les étudia au
microscope à lumière polarisée.
Il s’aperçut que dix-huit de ces échantillons présentaient une quantité
significative d’un très pur oxyde de fer, utilisé depuis les temps
préhistoriques comme pigment de peinture. Une étude en aveugle de ces 32
échantillons démontra en revanche qu’aucun des échantillons de contrôle
(ceux sans image) ne contenait de telles particules.
Les particules de pigments d’oxyde de fer (Fe2 O3) collaient aux fibres,
comme si elles étaient en suspension dans un médium. Elles étaient
d’autre part identiques à l’ocre rouge, un pigment très courant au moyen
âge.
McCrone découvrit encore que les fibres des zones à image étaient
faiblement teintes en jaune. Avec une collègue, il examina « plus de 8
000 fibres des zones à images et sans image» et trouva que « les zones à
image avaient beaucoup plus de fibres teintes (30-72% des fibres) que le
contrôle sans image ou les échantillons d’image faible (10-26%). » Cette
découverte accréditait la thèse d’un médium ayant jauni avec le temps.
McCrone utilisa alors une technique de rehaussement des contrastes, qui
lui confirma que la dispersion des pigments correspondait à la présence
d’un liant. Procédant à divers tests, il fut capable de préciser qu’il
s’agissait d’une détrempe composée à partir de collagène animal, un
produit à base de peaux d’animaux, de muscles, d’os, etc. Comme seules
les fibres jaunes et/ou à pigments réagirent positivement, c’était le
signe que ce liant était absent des zones témoins et correspondait à
l’emplacement des pigments d’ocre rouge.
Conclusion du Dr. McCrone : « l’image entière a été appliquée sur le
linge par un artiste très habile et bien informé ». L’artiste avait
utilisé un pigment d’oxyde de fer associé à un médium à base de collagène.
Avec son équipe, McCrone mena des analyses complémentaires. Grâce au
microscope électronique à balayage et à la microsonde électronique
(electron mirocprobe), ils déterminèrent qu’un pigment particulier
correspondait au « sang », en s’ajoutant à l’ocre rouge : le vermillon,
également appelé cinabre, un pigment également courant au moyen âge.
Le S.T.U.R.P n’apprécia pas ces conclusions qui remettaient en cause le
travail de près d’un siècle de sindonologie. Au printemps 1980, McCrone
fut prié de rendre ses échantillons. En juin, se voyant dans
l’incapacité de produire de nouveaux travaux, il envoya une lettre de
démission à John Jackson. Seul le Rév. David Sox, sindonologue anglican,
accepta son verdict et se rangea à ses côtés.
Les sindonologues cherchèrent des échappatoires, mais ne parvinrent
jamais à réfuter la découverte fondamentale de McCrone : la mise en
évidence de la présence de pigments d’oxyde de fer sur les zones à image
et son absence sur les zones vierges.
Et voila comment les dévots refusent les conclusions de la Science