Post by whiteyIl faut supprimer l'OTAN ! Quand on voit ses ex-présidents qui vont pantoufler chez GOLDMAN-SACHS on a compris.....
l y a 20 ans, en plein cœur de l'Europe, l'OTAN bombardait la Serbie pendant 78 jours !
la Yougoslavie un pays ou les directeurs d usines étaient élus .... l empire en était décontenancé, d où le reformatage
Des psychiatres, se serbie et de croatie, en fait des belges(*) sont à
l'origine de tout.
Merci de corriger on m'avait bourré dans le crane que ça s'était passé
en 1993, avant le rwanda, bon peu importe, ça a existé c'est le
principal :-) :-) :-) :-)
* Omar, de verviers. Il a bien fait son africaner il a berné tout le
monde comme un belge de psychiatrie, mais il était djihadiste avant
l'heure :
A première vue, rien ne prédestinait Georges Ruggiu, né à Verviers en
1957, à prêter sa voix à la radio de la haine, à se retrouver devant les
juges du Tribunal pénal international d'Arusha, où il est le seul
étranger à avoir dû répondre à l'accusation d'incitation au génocide.
PORTRAIT
De petite taille, l'allure fluette, Georges Ruggiu ne paie pas de mine
et en Belgique, ses débuts sont modestes. D'origine italienne, il opte à
18 ans pour la nationalité belge. Educateur de formation, il ne trouve
pas de travail fixe et se contente d'interims à la Cité de l'Espoir à
Dison, chez les compagnons d'Emmaüs à Chênée, puis à l'ONSS à Bruxelles.
Sa vie plutôt terne prend un sens lorsqu'il rencontre des Rwandais qui
vivent près de Liège. Leur cause est simple: les Hutus représentent la
majorité de la population rwandaise, une majorité défendue par le
président Habyarimana et mise en péril par des Tutsis, anciens «féodaux»
réfugiés en Ouganda, qui veulent rentrer au pays et chasser les Hutus du
pouvoir.
AVOCAT DU HUTU POWER
Ruggiu s'identifie à la «cause» rwandaise: il participe à des
conférences, s'adresse aux journaux, et c'est avec enthousiasme qu'il
accepte, en 1993, de prendre deux parts dans les actions d'une nouvelle
radio, décrite comme la radio qui ne penche pas, la radio des Mille
Collines. Cette station privée, financée par la belle-famille du
président, s'est donné pour vocation de défendre l'extrémisme hutu, mais
surtout de saper les accords d'Arusha qui prévoient le partage du
pouvoir avec le Front patriotique rwandais, à dominante tutsie.
En septembre 1993, Ruggiu s'engage d'avantage: il part pour Kigali et
devient animateur de la radio des Mille Collines. On ignore qui paya le
voyage et le traitement de l'ancien éducateur, modeste, mais qui était
en contact avec le renseignement militaire belge. A Kigali, l'animateur
se trouve plongé dans un climat de tension qui préfigure le génocide, et
dont la radio des Mille Collines est l'instrument privilégié car elle
assure la préparation psychologique des tueurs en puissance. L'équipe de
RTLM est dynamique, ses jeux de mots, son impertinence, sinon sa
grossièreté font rire, les rythmes d'origine zaïroise séduisent les
paysans qui ne lâchent plus leur transistor.
Ruggiu n'est pas en reste sur ses collègues: les Belges résidant au
Rwanda l'entendent, avec stupéfaction, dénigrer les Nations Unies,
relever tous les manquements du contingent belge, réels ou supposés,
disqualifier le FPR. Jusqu'à ce que, le 6 avril, après la chute de
l'avion d'Habyarimana, on entende la voix de Ruggiu, à nouveau, qui
proclame, hystérique: Après une enquête minutieuse, tout porte à croire
que cet avion a été descendu au départ d'une position non officielle:
position Masaka des soldats belges de la Minuar. Par ailleurs, ce
contingent belge était chargé de la sécurité de l'aéroport. (1)
Une telle déclaration vaut condamnation à mort: lorsque les dix Casques
bleus belges arrivent au camp Kigali le matin du 7 avril, ils sont
présentés comme les assassins du président et mis à mort par des
militaires rwandais proches de la mutinerie.
Durant les cent jours du génocide, aux côtés des autres journalistes et
animateurs de RTLM, Ruggiu tient le micro, éructe, dénonce, fait échouer
l'une des opérations d'évacuation des Tutsis. Sarcastique, grinçant,
dans les pires circonstances, Monsieur Georges qui clame à chacun son Belge.
CONVERTI A L ISLAM
En juillet 1994, lorsque le FPR remporte la victoire militaire, Ruggiu
fuit en direction de Goma. Là, il se terre dans un camp de réfugiés puis
réussit à gagner le port de Mombassa au Kenya. Le Belge, qui se sait
recherché, non seulement par Interpol et la justice belge, mais aussi
par des Tutsis sinon des Belges qui ont juré de se venger, transforme
radicalement son apparence: il ne circule plus que vêtu d'une large
gandoura blanche, sa barbe a poussé, il est méconnaissable et l'ancien
pupille de la démocratie chrétienne, converti à l'Islam et qui s'appelle
désormais Omar, se fait passer pour un commerçant arabe.
Mais ces efforts sont vains. Lentement, sûrement, la justice
internationale, informée par les milieux judiciaires belges, rattrape le
fuyard: en juillet 1997, Georges Ruggiu est arrêté au Kenya puis
transféré devant le Tribunal pénal d'Arusha. L'errance de Monsieur
Georges s'est arrêtée devant les juges, son arrogance aussi, car le
Verviétois, qui a joué un rôle majeur dans une tragédie qui le
dépassait, a choisi de plaider coupable. Ira-t-il au bout de sa vérité?