Post by sigerPost by AnansiUn peu plus si on regarde des films, pour le copyright dans le
générique.
Oui, et d'autres choses, mais ce n'est pas ce que j'appelle du langage
courant.
J'ai oublié les horloges (avec leur IIII)
Ce ne sont pas que les horloges, mais aussi des montres à gousset, des
cadrans solaires.
Et encore pas toutes les horloges, par exemple :
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De la même façon que l'orthographe ne s'est fixée que tardivement,
l'écriture des nombres a longtemps été libre. On trouve de nombreux
exemples de IIII, mais aussi de VIIII au lieu de IX, de XIIII au lieu de
XIV. C'est le cas dans les débuts de Rome, à l'exemple des Étrusques, et
jusqu'à la fin du Moyen Âge. La notation additive est plus aisée à
comprendre que la notation soustractive habituelle pour des personnes
qui savent peu lire, IIII ça se montre avec les doigts. Le système de
numération romain n'est pas maitrisé par tous les scripteurs.
L'article français de Wiki est incomplet à ce sujet.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Num%C3%A9ration_romaine>
En revanche les articles en italien ou en anglais mentionnent ces formes
non standards, y compris certaines plus rares comme IIX pour VIII ou
IIXX, voire XIIX, pour XVIII.
<https://it.wikipedia.org/wiki/Sistema_di_numerazione_romano>
<https://en.wikipedia.org/wiki/Roman_numerals>
Certaines graphies reflètent aussi la façon d'énoncer le nombre dans la
langue du scripteur, comme XVCXX pour 1520, quinze cent vingt.
On trouve aussi fréquemment des histoires structurantes pour expliquer
l'usage du IIII sur les horloges publiques.
Cette graphie permet de diviser le cadran en trois parties, celle des I
(I, II, III, IIII), celle des V (V, VI, VII, VIII) et celle des X (IX,
X, XI, XII).
Cette division peut être justifiée par des raisons religieuses, division
entre le Père, le Fils et le Saint Esprit unis dans la Sainte Trinité,
mais aussi par la rotation des ouvriers agricoles sur leurs postes.
Pour Isaac Asimov, c'est une tradition romaine issue des cadrans
solaires sur lesquels on ne devait pas inscrire les initiales de Jupiter
(IV).
Je n'ai pas trouvé d'indices qui permettent de prouver que les horlogers
aient suivi l'une ou l'autre de ces « explications », plutôt que des
critères esthétiques (équilibre entre les chiffres dans chaque moitié du
cadran, 14, pardon XIV, de chaque côté).
On reste donc avec un « Pourquoi ? Mais pourquoi ?? » et beaucoup de
théories pour lesquelles leur plausibilité actuelle n'a pas de sens.
Louis XIIII, ça en jetterait, mais on me dit qu'il était contre.