Post by HarpPost by joyePost by HarpMulticulturelle ? Non.
Métissée, oui.
Oh ? Le papa sur cette photo n'est pas blanc ? Tiens.
Voyez-vous, on parle de la /famille/, pas seulement de l'enfant.
Votre /métissée/, ça sent l'impérialisme colonialiste à tout va.
Et eux, ils sentent l'impérialisme colonialiste ?
https://bit.ly/2lWdTk2
Effectivement, puisqu'on est obligé de les étiquetter au lieu de tout
simplement dire que c'est de la musique francophone.
Post by HarpRien ne peut justifier vos propos.
Allez, Harp, on est 2018, si vous lisiez un pneu ?
Éclairez-vous (la citation est du Wiki, alors pas trop difficile à
comprendre).
§
La pertinence analytique de la notion est contestée par des chercheurs
en sciences sociales car elle supposerait qu'il existe des «entités
pures», ou des races, distinctes au sein de l'espèce humaine. Pour
Catherine Coquery-Vidrovitch et Éric Mesnard, « “métis” et “métissage”
sont des mots “pièges”, car ils supposent, dans le domaine humain, le
mélange de “races” considérées comme pures, ce qui est, du point de vue
biologique, une absurdité. Toutefois, l’histoire de la colonisation a
donné naissance à des catégories d’individus pour lesquels fut
progressivement élaborée une législation discriminante ».
L'anthropologue Jean-Loup Amselle revient sur le terme dans une
réédition de Logiques métisses. Après avoir rappelé qu'il s'agit d'un
terme d'élevage, il « estime désormais que cette notion est viciée à la
base » car elle impose de présupposer des « entités pures », voire une «
pureté culturelle ou raciale » puisque « si le métissage existe, il est
en effet toujours second ». C'est pourquoi il abandonne le terme au
profit de celui de « branchements ».
Pour l'historien Serge Gruzinski, « le métissage biologique présuppose
l’existence de groupes humains purs, physiquement distincts et séparés
par des frontières que le mélange des corps, sous l’emprise du désir et
de la sexualité, viendrait pulvériser. » C'est donc un […] « présupposé
embarrassant pour tous ceux qui cherchent à se défaire de la notion de
race ». Il décide finalement d'employer « le mot de métissage pour
désigner les mélanges survenus au XVIe siècle sur le sol américain entre
des êtres, des imaginaires et des formes de vie issus de quatre
continents ».
§