Cardinal de Hère
2020-01-07 09:08:56 UTC
Bravo Macron, quel talent ! Dans moins de trois ans on pourra ramasser
les restes et les foutre direct dans les poubelles de l'histoire
industrielle ! Et Macron ? Lui aussi on le fout dans les pdlh ?
<https://www.challenges.fr/high-tech/la-french-tech-fait-pschitt-au-ces-2020-de-las-vegas_692284>
La French Tech fait pschitt au CES 2020 de Las Vegas
Par Adrien Schwyter le 06.01.2020 à 16h17ABONNÉS
Le nombre d'entreprises françaises sera en baisse de 30% pour l'édition
2020 du plus gros salon Tech mondial. De 420 en 2019, les Français ne
seront plus que 300 cette année.
Le coq rose fait grise mine. Longtemps propulsé politiquement comme
étendard du dynamisme de l'écosystème de start-up français, la course à
la taille de la délégation française semble avoir vécue. Si 420
entreprises françaises étaient dénombrées l'année dernière à Las Vegas
début janvier pour le plus gros salon tech mondial, selon plusieurs
sources concordantes, cette année devrait connaître une décrue majeure.
Autour de 300 entreprises tricolores seront présentes sous le froid
soleil hivernal du Nevada. Soit près de 30% de moins que l'année
dernière. La French Tech fait-elle pschitt à Las Vegas? Ou faut-il
croire que ce n'est pas la taille qui compte vraiment?
L'édition 2020 du CES du 7 au 10 janvier marque incontestablement un
tournant. Du début des années 2010 à 2019, la croissance du nombre de
start-up présentes a été continue: 120 entreprises en 2015, 200 en 2016
et 365 en 2018. Sébastien Montusclat, responsable du numérique pour
Bpifrance, préfère prendre de la distance pour relativiser le mauvais
cru 2020 de la Tech française. "La France demeurera cette année le
deuxième pays étranger au CES derrière la Chine. Il faut se souvenir
qu’en 2013, il n’y avait que 54 entreprises françaises à Las Vegas." Si
de nombreuses entreprises françaises allaient à Las Vegas plus pour
trouver de l’exposition médiatique que de réels clients, l’écosystème
veut croire à une meilleure compréhension du salon plutôt qu’à une perte
d’influence tricolore. La montée en puissance a ainsi été dopée par une
course au gigantisme, alimentée aussi bien par les institutions
étatiques droguées au mythe de la "start-up nation" que par les régions
qui poussaient en finançant une partie du déplacement des entreprises.
les restes et les foutre direct dans les poubelles de l'histoire
industrielle ! Et Macron ? Lui aussi on le fout dans les pdlh ?
<https://www.challenges.fr/high-tech/la-french-tech-fait-pschitt-au-ces-2020-de-las-vegas_692284>
La French Tech fait pschitt au CES 2020 de Las Vegas
Par Adrien Schwyter le 06.01.2020 à 16h17ABONNÉS
Le nombre d'entreprises françaises sera en baisse de 30% pour l'édition
2020 du plus gros salon Tech mondial. De 420 en 2019, les Français ne
seront plus que 300 cette année.
Le coq rose fait grise mine. Longtemps propulsé politiquement comme
étendard du dynamisme de l'écosystème de start-up français, la course à
la taille de la délégation française semble avoir vécue. Si 420
entreprises françaises étaient dénombrées l'année dernière à Las Vegas
début janvier pour le plus gros salon tech mondial, selon plusieurs
sources concordantes, cette année devrait connaître une décrue majeure.
Autour de 300 entreprises tricolores seront présentes sous le froid
soleil hivernal du Nevada. Soit près de 30% de moins que l'année
dernière. La French Tech fait-elle pschitt à Las Vegas? Ou faut-il
croire que ce n'est pas la taille qui compte vraiment?
L'édition 2020 du CES du 7 au 10 janvier marque incontestablement un
tournant. Du début des années 2010 à 2019, la croissance du nombre de
start-up présentes a été continue: 120 entreprises en 2015, 200 en 2016
et 365 en 2018. Sébastien Montusclat, responsable du numérique pour
Bpifrance, préfère prendre de la distance pour relativiser le mauvais
cru 2020 de la Tech française. "La France demeurera cette année le
deuxième pays étranger au CES derrière la Chine. Il faut se souvenir
qu’en 2013, il n’y avait que 54 entreprises françaises à Las Vegas." Si
de nombreuses entreprises françaises allaient à Las Vegas plus pour
trouver de l’exposition médiatique que de réels clients, l’écosystème
veut croire à une meilleure compréhension du salon plutôt qu’à une perte
d’influence tricolore. La montée en puissance a ainsi été dopée par une
course au gigantisme, alimentée aussi bien par les institutions
étatiques droguées au mythe de la "start-up nation" que par les régions
qui poussaient en finançant une partie du déplacement des entreprises.