Post by Didier WagnerPost by Cardinal de HèrePost by Didier WagnerPost by Cardinal de HèrePost by Didier WagnerLes mots ou expressions dans une langue sémitique que les évangiles
attribuent à Jésus sont araméens. Abba, talitha koum, maranatha.
Quand il s'adresse au peuple Jésus s'exprime en araméen. Quand il
s'adresse à la classe sacerdotale, aux lettrés, aux scribes, aux
pharisiens, il s'adresse en hébreu.
Où lisez vous cela dans les évangiles ?
Dans le texte en grec, c'est là que Tresmontant, Carmignac et d'autres
découvrent l'hébreu sous-jacent.
Des mots hébreux translittérés en grec ?
Voici l'avant-propos de la traduction de l'évangile de Jean par
Tresmontant, dans lequel le traducteur rappelle la méthode qui lui a
permis de retrouver l'original hébreu sous-jacent.
***
...
Les inconnus qui ont traduit la sainte Bibliothèque hébraïque de
l'hébreu en grec, aux IVe, IIIe et IIe siècles avant notre ère, ont
voulu suivre pas à pas, mot à mot le texte hébreu inspiré et saint.
Cette traduction était destinée aux frères et aux sœurs des synagogues
de la Diaspora, dispersées ou parsemées sur tout le pourtour de la mer
Méditerranée, et qui ne connaissaient plus suffisamment la langue
hébraïque pour lire les livres saints directement et sans l'aide de
cette traduction, que nous appelons la traduction des Septante, à cause
d'une histoire, à cause d'une légende racontée par la Lettre d'Aristée à
Philocrate, au IIe siècle avant notre ère.
Les inconnus qui ont traduit de l'hébreu en grec les documents qui ont
donné nos Évangiles de Matthieu, de Jean, de Luc et de Marc, ont procédé
de même. Ils ont voulu suivre pas à pas, mot à mot, le document hébreu
qu'ils avaient sous les yeux. Et leurs traductions ont été destinées,
tout d'abord et en premier lieu, aux frères et aux sœurs des synagogues
du pourtour de la Méditerranée qui avaient reçu le message qui venait de
Jérusalem, la besorah, l'heureuse nouvelle. Ils ont utilisé le même
lexique, le même système de correspondance entre l'hébreu et le grec,
que les inconnus qui avaient traduit la Bibliothèque hébraïque de
l'hébreu en grec. Et lorsque Schaoul-Paul dicte ses lettres —
directement en grec ? en hébreu ? — il se sert lui aussi de ce lexique
hébreu-grec traditionnel.
Nous avons fait comme les inconnus qui ont traduit les documents hébreux
qui ont donné nos Évangiles de Matthieu, de Jean, de Luc et de Marc.
Nous avons suivi notre texte mot à mot, pas à pas, en sorte que nous
retrouvons l'ordre et le rythme de la phrase hébraïque, qui se trouve
sous notre document grec, qui est lui-même une traduction de l'hébreu.
Dans la sainte Bibliothèque hébraïque tout entière, les propositions se
succèdent reliées entre elles le plus souvent par la particule we qui
signifie et, mais qui selon les cas et les occasions peut comporter une
fonction logique.
Les inconnus qui ont traduit la sainte Bibliothèque des Hébreux, de
l'hébreu en grec, ont préféré, dans des milliers et des milliers de cas,
remplacer la première proposition d'une phrase hébraïque qui commence
par un verbe à l'indicatif, par une proposition grecque qui commence par
un participe.
exemples :
Genèse 8, 9 : Et elle ne trouva pas, la colombe, du repos pour la plante
de son pied, et elle retourna vers lui dans l'arche...
Les traducteurs en langue grecque ont rendu :
Et n'ayant pas trouvé, la colombe, du repos pour ses pieds, elle
retourna vers lui dans l'arche.
Genèse 16, 5 : Et elle vit qu'elle était enceinte, et je deviens légère
à ses yeux [je deviens moins que rien à ses yeux]...
Traduction grecque : Ayant vu qu'elle tenait dans le ventre, je fus
méprisée à ses yeux...
Genèse 18, 2 : Et il leva les yeux et il vit, et voici trois hommes...
Traduction grecque : Ayant levé les yeux, il vit et voici trois hommes...
Genèse 18, 16 : Et ils se levèrent de là, les hommes, et ils regardèrent
la face tournée vers Sodome...
Traduction grecque : S'étant levés de là, les hommes regardèrent vers la
face de Sodome...
Genèse 18, 27 : Et il répondit, Abraham, et il dit...
Traduction grecque : Et répondant, Abraham dit...
Genèse 19, 10 : Et ils envoyèrent [ils étendirent] les hommes, leurs
mains, et ils firent venir Loth vers eux dans la maison...
Traduction grecque : Ayant étendu, les hommes, leurs mains, ils firent
venir Loth vers eux dans la maison...
Genèse 22, 4 : Au troisième jour, il leva, Abraham, ses yeux, et il vit
le lieu, de loin...
Grec : Le troisième jour, ayant levé les yeux, Abraham, il vit le lieu,
de loin...
Genèse 22, 13 : Et il leva, Abraham, ses yeux, et il vit, et voici un
bélier...
Grec : Et ayant levé les yeux, Abraham, il vit et voici un bélier...
Genèse 23, 7 : Et il se leva, Abraham, et il se prosterna devant le
peuple du pays...
Grec : S'étant levé, Abraham, il se prosterna devant le peuple du pays...
Genèse 24, 16 : Et elle est descendue à la source et elle a rempli sa
cruche et elle est remontée...
Grec : Étant descendue à la source, elle a rempli sa cruche, et elle est
remontée...
Genèse 24, 28 : Et elle a couru, la jeune fille, et elle a raconté (tout
cela) à la maison de sa mère...
Grec : Et ayant couru, la jeune fille, elle a annoncé (tout cela) dans
la maison de sa mère...
Genèse 24, 63 : Et il a levé les yeux et il a regardé et voici des
chameaux qui arrivent...
Grec : Et ayant levé les yeux, il a vu des chameaux qui arrivent...
Genèse 28, 1 : Et il a appelé, Isaac, Jacob, et il l'a béni...
Grec : Ayant appelé, Isaac, Jacob, il l'a béni...
Genèse 29, 1 : Et il a levé, Jacob, ses pieds et il s'en est allé au
pays des fils de l'Orient...
Grec : Et ayant levé, Jacob, les pieds, il s'en est allé au pays de
l'Orient...
Genèse 31, 17: Et il s'est levé, Jacob, et il a soulevé ses fils et ses
femmes sur les chameaux...
Grec : S'étant levé, Jacob, il a élevé ses femmes et ses fils sur les
chameaux...
Genèse 32, 23 : Et il s'est levé dans cette nuit-là, et il a pris ses
deux femmes...
Grec : S'étant levé, cette nuit-là, il a pris ses deux femmes...
Genèse 37, 31 : Et ils ont pris la tunique de Joseph, et ils ont
sacrifié un bouc, et ils ont trempé la tunique dans le sang...
Grec : Ayant pris la tunique de Joseph, ils ont sacrifié un bouc, et ils
ont trempé la tunique dans le sang...
Et ainsi de suite, des milliers et des milliers de fois, dans toute la
sainte Bibliothèque hébraïque. Les traducteurs inconnus de la sainte
Bibliothèque hébraïque ont préféré remplacer la première proposition,
gouvernée par un verbe à l'indicatif, par une proposition grecque
gouvernée par un participe.
Les inconnus qui ont traduit de l'hébreu en grec les documents qui ont
donné nos Évangiles de Matthieu, de Jean, de Luc et de Marc, ont fait de
même. Ils ont constamment remplacé la première d'une série de
propositions qui se suivaient en hébreu simplement reliées par we : et —
et qui étaient gouvernées par des verbes à l'indicatif — par une
proposition gouvernée par un participe.
EXEMPLES :
Matthieu 3, 15 : Répondant, Ièsous lui dit...
Ce qui correspond à l'hébreu :
Et il lui répondit, Ieschoua, et il lui dit
Matthieu 8, 1 : Lui, descendant de la montagne, l'accompagnaient des
foules nombreuses...
Hébreu : Et il descendait de la montagne, et l'accompagnaient des foules
nombreuses...
Matthieu 8, 1 : Et voici qu'un lépreux s'avançant se prosterna devant
lui...
Hébreu : Et voici qu'un lépreux s'avança, et il se prosterna devant sa
face...
Luc I, 39 : S'étant levée, Mariam dans ces jours-là, elle alla...
Hébreu : Et elle se leva Mariam, dans ces jours-là, et elle alla...
Et ainsi de suite, constamment, dans le tissu du texte grec des quatre
Évangiles.
Le même système de traduction est adopté par le traducteur en langue
grecque de l'Évangile de Jean.
Nous avons donc à notre tour et systématiquement restauré la
construction hébraïque qui se trouve sous le texte grec, et remis des
propositions commandées par des verbes à l'indicatif là où le texte grec
nous offre une construction dans laquelle la première proposition est
régie par un participe. Cela allège d'ailleurs sérieusement la traduction.
Nous avons laissé en hébreu, dans notre texte français, les mots hébreux
qui n'ont pas été traduits par les traducteurs en langue grecque des
documents hébreux qui ont donné nos Évangiles de Matthieu, de Jean, de
Luc et de Marc, mais qui ont simplement été transcrits, en caractères
grecs. Et nous avons restauré le mot hébreu exact, là où cette
transcription en caractères grecs s'éloignait de l'original hébreu.
Nous avons expliqué en note le sens de ces termes que le traducteur en
langue grecque du document hébreu n'a pas lui-même traduit. Nous
demanderons ainsi à notre lecteur d'apprendre quelques rares mots
hébreux : meschiah, Torah, pesah, perouschim, schabbat, etc.
Nous avons restauré les noms propres hébreux qui avaient été plus ou
moins déformés par la transcription en caractères grecs.
Nous avons mis entre crochets [ ] les mots français qui ne se trouvent
pas dans le texte grec de notre Évangile, mais qui sont indispensables
pour que la phrase française tienne debout et soit intelligible.
Il ne faut jamais oublier lorsqu'on lit l'Évangile de Jean, que nous
avons affaire à des notes prises sur le vif en hébreu, puis traduites en
langue grecque. Ces notes sont bien entendu incomplètes par rapport à la
réalité dont elles prennent des extraits, par rapport aux propos tenus,
par rapport aux enseignements donnés, et cela est encore plus sensible
dans les controverses et les discussions. Celui qui a noté les propos
tenus par les uns et par les autres a relevé quelques-uns de ces propos.
Nous avons donc affaire à un extrait. Il nous faut donc souvent nous
efforcer de reconstituer la logique de la discussion, la logique des
arguments qui sont mis en avant, à partir de ces quelques notations qui
nous ont été conservées. Et de plus, lorsque deux propos du Seigneur se
trouvent l'un à la suite de l'autre dans notre texte, il ne faut pas
s'imaginer pour autant que ces deux propos ont forcément été tenus ou
prononcés immédiatement l'un après l'autre. Ce sont des notes ou
notations qui se suivent. Entre les deux, il a pu se passer divers
événements.
Nous utiliserons largement les blancs, afin d'avertir le lecteur que les
propos sont disjoints.
Il est vraisemblable que la traduction de l'hébreu en grec qui a abouti
à notre Évangile de Jean s'est faite selon la méthode qui avait déjà été
celle de ces anciens traducteurs de la Bible hébraïque que par
convention, et par respect pour la vieille légende, on appelle les
Septante. Divers indices permettent de supposer qu'un lecteur lisait
tout haut le texte hébreu de la Torah, des prophètes ou de tout autre
livre de la sainte Bibliothèque des Hébreux. Il lisait sans doute,
proposition par proposition. Un compagnon, qui était bilingue,
traduisait le texte de l'hébreu en grec. Nous ne savons pas pour
l'instant, et peut-être ne saurons-nous jamais, si le traducteur était
aussi le scribe, mais cela est sans doute de peu d'importance. Ce que le
traducteur en langue grecque entendait de la bouche de son compagnon,
qui lisait tout haut le texte hébreu, il le traduisait en grec. Il est
vraisemblable que les évangiles ont été traduits de la même manière,
c'est-à-dire que deux personnes au moins, et peut-être trois s'il faut
compter un scribe capable de former les caractères grecs, entrent en jeu
dans une telle traduction. Quelques indices laissent supposer qu'il en a
été de même pour la traduction en langue grecque, à partir d'un original
hébreu et non pas araméen, des œuvres de Flavius Josèphe.
Dans le texte grec de notre Évangile de Jean, nous distinguons donc au
moins deux mains.
1. Celui qui a noté en hébreu et rédigé les propos et les actes du
Seigneur. Il est le disciple qui ne veut pas dire son nom et qui se
désigne lui-même par les périphrases : « l'autre disciple », « le
disciple que Jésus aimait ».
2. Le traducteur en langue grecque du document hébreu, qui a ajouté son
point de vue et sa marque, comme nous le verrons en traduisant à notre
tour ce texte grec en langue française.
Il n'est même pas certain que le traducteur du document hébreu en langue
grecque ait tout traduit, ait communiqué dans sa traduction la totalité
du document hébreu qu'il avait sous les yeux, ou bien que Jean lui-même
lui dictait. Il est très possible qu'il ait laissé de côté certains
passages, certains faits, certains actes, qui étaient notés dans le
document hébreu, et qui ne se retrouvent plus dans la traduction
grecque, car cette traduction grecque pouvait tomber entre les mains des
païens, et même des autorités romaines.
Il est évident qu'une traduction qui va de l'hébreu au grec, puis du
grec au français, ou tout simplement de l'hébreu au français, ne peut
être qu'une approximation. Il n'est pas possible d'espérer trouver un
mot français qui corresponde exactement au mot hébreu sous-jacent. Même
pour des termes aussi simples que le pain, le vin et l'eau, les termes
français ne sont pas égaux aux termes hébreux, tout simplement parce que
le pain d'aujourd'hui, dans notre expérience d'hommes des villes de
cette fin du XXe siècle, n'est pas le pain que mangeaient les Hébreux au
temps d'Abraham. Le mot est le même, la chose n'est plus la même.
Il est évident encore que dans le passage de l'hébreu au grec, du grec
au latin, du latin au français ou aux diverses langues modernes, à
partir principalement du XVIe siècle, l'information diminue et
l'entropie du système augmente. Des contresens, des non-sens, des faux
sens s'accumulent, et le texte qui résulte de ces diverses traductions
est de plus en plus chargé d'erreurs. L'effort pour retourner à l'hébreu
est tout simplement l'effort pour retourner à la source, ou origine de
l'information, et remonter autant que faire se peut l'inévitable pente
de l'entropie. La traduction d'un texte hébreu en langue grecque ne peut
être qu'une approximation plus ou moins réussie, plus ou moins heureuse.
La traduction de ces textes grecs, qui sont eux-mêmes déjà des
traductions, est une seconde approximation, elle aussi plus ou moins
réussie. En s'efforçant de retrouver le texte hébreu initial, on
s'efforce de diminuer la part inévitable d'approximation.
Une traduction qui va de l'hébreu au français, directement ou en passant
— ce qui est le cas ici pour notre Évangile de Jean — par
l'intermédiaire d'un texte grec qui est déjà lui-même une traduction,
est une approximation ou une série d'approximations qui peut se
comparer, pour chaque terme, pour chaque expression, à une zone de
probabilités que l'on s'efforce de resserrer le plus possible autour du
mot hébreu qu'il s'agit de rendre en français. Pour établir cette zone
de probabilités, pour dessiner cette nuée de sens possibles qui
entourent le mot hébreu, un peu comme une nuée d'électrons entoure le
noyau de l'atome, on peut user de cette méthode qu'a souvent pratiquée
saint Paul, ou plus précisément son traducteur : lorsqu'un mot grec ne
suffit pas à rendre exactement et complètement un mot hébreu, on en
prend deux. Puisque pistis ne suffit pas à rendre l'hébreu émounah, on
met pistis et alètheia : la certitude de la vérité.
Nous ferons usage nous aussi de cette méthode lorsque le besoin s'en
fera impérativement sentir.
Lorsque le texte grec de notre Évangile est incorrect du point de vue de
la grammaire grecque, nous n'avons pas cru devoir le dissimuler dans
notre traduction française. On verra que ces incorrections proviennent
de ce que le traducteur a suivi de très près, de trop près si l'on veut,
son texte hébreu.
Lorsqu'on lit pour la première fois l'Évangile de Jean, dans une
traduction française ou autre, on est souvent sensible à la beauté du
texte, qui se présente un peu comme une somptueuse draperie, parfois un
peu floue, dans les traductions... Mais lorsqu'on regarde le texte de
près, à la loupe et puis au microscope, — le texte grec bien entendu —
alors on est de plus en plus effrayé par la difficulté de ce texte, par
l'obscurité d'un grand nombre de propositions, par la complexité
inextricable du tissage. Cette extraordinaire complexité et difficulté
tient à ce que nous sommes en présence d'un texte grec qui est déjà
lui-même une traduction d'un texte hébreu antérieur. Pour comprendre
exactement chaque proposition de notre texte grec, il faudrait
reconstituer le texte hébreu dont notre traducteur est parti. Cela n'est
possible bien évidemment, dans l'état actuel des choses, que par
conjecture, en étudiant la manière dont les inconnus, qui avaient
traduit la sainte Bibliothèque hébraïque de l'hébreu en grec, avaient
procédé.
Nous avons découpé les propositions dans la mise en page de notre
traduction, en sorte qu'un lecteur qui lit à haute voix puisse reprendre
son souffle, après chaque proposition, et que celui qui entend ait le
temps de penser à ce qu'il entend et d'assimiler la nourriture
intelligible qui lui est communiquée. Il est très possible, il est même
vraisemblable que, lorsque le texte hébreu a été dicté, il a été dicté
proposition par proposition, au compagnon qui était chargé de le
traduire en langue grecque. Il est vraisemblable que la traduction se
faisait ainsi proposition par proposition. On remarquera que les
propositions sont toutes très brèves, et qu'on ne trouve jamais de
longue période, comme c'est le cas chez les prosateurs latins ou chez
les écrivains classiques de langue française.
La Bible hébraïque est écrite dans une langue populaire, une langue
simple, une langue de paysans, de bergers, d'artisans, d'ouvriers. Il
convient donc que la traduction en langue française de la Bible
hébraïque soit lisible, elle aussi, par et pour des hommes de la terre
et des champs. La même remarque est valable pour une traduction en
langue française des livres de la nouvelle alliance. Elle doit être
intelligible pour un enfant. Elle ne doit pas être écrite dans une
langue faite de mots qui sont des décalques de mots grecs et de mots
latins, puisque d'ailleurs les langues grecque et latine sont de moins
en moins enseignées dans les écoles de France.
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Et ici un lien vers l'introduction de la traduction de l'évangile de
Matthieu, plus complète :
<http://www.k-upload.fr/afficher-fichier-2017-12-28-122788812tresmontantc.pdf.html>