Cardinal de Hère
2017-08-12 12:24:16 UTC
Cabochards, têtus, bêtes, arrogants, corrompus, tels sont ces dirigeants
ignobles qui refusent de sortir de l'euro pour mettre un terme au
déficit commercial abyssal de la France. Jamais le monde n'aura connu
une telle brochette de crétins cramponnés à leur foi européiste alors
même que la France est en train de couler à pic. Mais dégage, Macron
fourbe, ignoble et arrogant, laisse la place à ceux qui sauront la tirer
de la mouise abjecte dans laquelle ta politique économique de merde
l'aura précipitée !
<http://www.lepoint.fr/economie/commerce-exterieur-la-degringolade-continue-11-08-2017-2149375_28.php>
Commerce extérieur : la dégringolade continue
Le déficit commercial a atteint 34,3 milliards d'euros au premier
semestre 2017, soit 50 % de plus que l'an dernier sur la même période.
Par Quentin Soubranne
Les chiffres publiés par les Douanes ce mardi ont de quoi donner des
sueurs froides à Emmanuel Macron. Entre le 1er janvier et le 30 juin
2017, la France a importé pour 34,3 milliards d'euros de biens de plus
qu'elle n'en a exporté. Et ce, malgré une conjoncture économique
porteuse. En effet, le commerce mondial a amorcé une reprise sensible,
la croissance française repart légèrement à la hausse et le chômage à la
baisse, le prix des hydrocarbures reste relativement stable, etc. Ce qui
fait dire à Ludovic Subran, directeur de la recherche économique d'Euler
Hermès, qu'il est « un peu inquiétant d'avoir de tels chiffres sur le
commerce extérieur dans un environnement économique plutôt favorable,
d'autant, précise-t-il, que le déficit du commerce extérieur sur les 12
derniers mois cumulés s'établit à 60 milliards d'euros, soit dix de plus
que l'an dernier sur la même période ».
Vincent Vicard, économiste spécialiste du commerce international au
Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII),
tente de nuancer : « Ces chiffres sont tout de même à prendre avec des
pincettes. Un secteur important dans les exportations françaises, c'est
l'aéronautique, qui avait connu un deuxième semestre 2016
particulièrement exceptionnel, d'où le recul relatif observé sur ce
début d'année. De plus, il y a des facteurs conjoncturels qui jouent sur
cette dégradation, notamment l'augmentation du prix du pétrole (+ 10 %
sur les six premiers mois de l'année). Les mauvaises récoltes pèsent
également sur les exportations agricoles. »
Le gâteau grossit pour tout le monde, mais la France continue de perdre
des parts de marché
Reste que le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves
Le Drian, qualifiait déjà en juillet la situation d'« extrêmement
préoccupante ». Même son de cloche chez Jean-Baptiste Lemoyne, son
secrétaire d'État en charge de ces questions après la publication des
chiffres mardi : « une situation préoccupante qui appelle une action
vigoureuse » selon ses termes. D'autant que dans le même temps,
l'Allemagne a (encore) dégagé un excédent commercial énorme de 121,2
milliards d'euros. Décidément inquiétant, selon Ludovic Subran : « Le
gâteau grossit pour tout le monde mais la France continue de perdre des
parts de marché. »
« L'ampleur de l'excédent allemand pose problème », juge pour sa part
Vincent Vicard, qui attend de l'Allemagne « un rattrapage en matière de
coût du travail vis-à-vis de ses partenaires européens ». Toutefois,
l'économiste estime que « la comparaison (avec la France) n'a pas
vraiment lieu d'être » tant le modèle économique outre-Rhin est atypique
par rapport aux autres grands pays industriels. Celui-ci est construit
sur les réformes de la fin des années 90 et du début des années 2000
(modération salariale, délocalisation massive de la production dans les
pays de l'Est, etc.), qui ont permis à l'Allemagne de développer un
tissu industriel très dense de petits et moyens exportateurs. Mais le
fait est qu'« on partage une monnaie commune, donc cette modération
salariale joue directement sur la compétitivité des autres pays de la
zone euro », constate Vincent Vicard.
À travers une analyse secteur par secteur des chiffres des Douanes, on
se rend mieux compte du poids de l'industrie manufacturière sur la
balance commerciale française. À elle seule, elle a enregistré une perte
de 26,8 milliards d'euros au premier trimestre 2017. Les hydrocarbures,
avec 14,5 milliards d'euros de déficit ainsi que l'électronique et
l'informatique (- 13,4) contribuent aussi à la détérioration du commerce
extérieur français. Parmi les (rares) secteurs en excédent, on retrouve
l'industrie aéronautique (+ 7,8 milliards d'euros), les parfums et
cosmétiques (+ 6,4) et l'industrie agroalimentaire (+ 3,2).
L'État se trompe de cible
Comment expliquer une telle faiblesse de notre industrie manufacturière
? Pour Ludovic Subran, « ça fait trop longtemps qu'on n'a pas eu de
vraie politique d'export en France. Encore actuellement, Emmanuel Macron
n'a sur le sujet pas de feuille de route précise ni de plan d'action. »
Conséquence directe : « Les jeunes entreprises n'ont aucune culture de
l'export. » Selon lui, elles ne bénéficient pas non plus du soutien
nécessaire des autorités, notamment dans la phase d'amorçage, puisque «
la plupart du dispositif public d'export accompagne les grosses
entreprises qui, elles, n'en ont pas vraiment besoin ».
Les deux économistes considèrent que la réforme du droit du travail et
la transformation du CICE en baisse de charges sociales pérenne
devraient seulement agir à la marge sur la compétitivité de nos
entreprises. En revanche, « supprimer la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises (CVAE) pourrait constituer un début de solution
» pour Ludovic Subran. Vincent Vicard, lui, pense que le salut passe
plutôt par une montée en gamme : « Compte tenu des coûts du travail en
France, il serait nécessaire d'augmenter la qualité des biens exportés
», pour conserver un bon rapport qualité-prix à l'export.
À moyen terme, il est impossible, pour Ludovic Subran, de réduire la
demande et les importations tant qu'on est sur un cycle de reprise
économique. La priorité selon lui : « recréer une génération
d'exportateurs pour commencer à avoir des résultats d'ici à 5 ans ». Et
Vincent Vicard de conclure, plutôt rassurant : « La situation de la
France n'est pas non plus dramatique. Le déficit qu'on connaît sur les
biens est en grande partie compensé par un excédent sur les services
(tourisme, service aux entreprises, etc.) et sur les investissements
directs à l'étranger. » Il ne faudrait tout de même pas laisser glisser
trop longtemps ce déficit commercial extérieur, sous peine de s'exposer,
notamment, à une forte remontée des prix des hydrocarbures.
ignobles qui refusent de sortir de l'euro pour mettre un terme au
déficit commercial abyssal de la France. Jamais le monde n'aura connu
une telle brochette de crétins cramponnés à leur foi européiste alors
même que la France est en train de couler à pic. Mais dégage, Macron
fourbe, ignoble et arrogant, laisse la place à ceux qui sauront la tirer
de la mouise abjecte dans laquelle ta politique économique de merde
l'aura précipitée !
<http://www.lepoint.fr/economie/commerce-exterieur-la-degringolade-continue-11-08-2017-2149375_28.php>
Commerce extérieur : la dégringolade continue
Le déficit commercial a atteint 34,3 milliards d'euros au premier
semestre 2017, soit 50 % de plus que l'an dernier sur la même période.
Par Quentin Soubranne
Les chiffres publiés par les Douanes ce mardi ont de quoi donner des
sueurs froides à Emmanuel Macron. Entre le 1er janvier et le 30 juin
2017, la France a importé pour 34,3 milliards d'euros de biens de plus
qu'elle n'en a exporté. Et ce, malgré une conjoncture économique
porteuse. En effet, le commerce mondial a amorcé une reprise sensible,
la croissance française repart légèrement à la hausse et le chômage à la
baisse, le prix des hydrocarbures reste relativement stable, etc. Ce qui
fait dire à Ludovic Subran, directeur de la recherche économique d'Euler
Hermès, qu'il est « un peu inquiétant d'avoir de tels chiffres sur le
commerce extérieur dans un environnement économique plutôt favorable,
d'autant, précise-t-il, que le déficit du commerce extérieur sur les 12
derniers mois cumulés s'établit à 60 milliards d'euros, soit dix de plus
que l'an dernier sur la même période ».
Vincent Vicard, économiste spécialiste du commerce international au
Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII),
tente de nuancer : « Ces chiffres sont tout de même à prendre avec des
pincettes. Un secteur important dans les exportations françaises, c'est
l'aéronautique, qui avait connu un deuxième semestre 2016
particulièrement exceptionnel, d'où le recul relatif observé sur ce
début d'année. De plus, il y a des facteurs conjoncturels qui jouent sur
cette dégradation, notamment l'augmentation du prix du pétrole (+ 10 %
sur les six premiers mois de l'année). Les mauvaises récoltes pèsent
également sur les exportations agricoles. »
Le gâteau grossit pour tout le monde, mais la France continue de perdre
des parts de marché
Reste que le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves
Le Drian, qualifiait déjà en juillet la situation d'« extrêmement
préoccupante ». Même son de cloche chez Jean-Baptiste Lemoyne, son
secrétaire d'État en charge de ces questions après la publication des
chiffres mardi : « une situation préoccupante qui appelle une action
vigoureuse » selon ses termes. D'autant que dans le même temps,
l'Allemagne a (encore) dégagé un excédent commercial énorme de 121,2
milliards d'euros. Décidément inquiétant, selon Ludovic Subran : « Le
gâteau grossit pour tout le monde mais la France continue de perdre des
parts de marché. »
« L'ampleur de l'excédent allemand pose problème », juge pour sa part
Vincent Vicard, qui attend de l'Allemagne « un rattrapage en matière de
coût du travail vis-à-vis de ses partenaires européens ». Toutefois,
l'économiste estime que « la comparaison (avec la France) n'a pas
vraiment lieu d'être » tant le modèle économique outre-Rhin est atypique
par rapport aux autres grands pays industriels. Celui-ci est construit
sur les réformes de la fin des années 90 et du début des années 2000
(modération salariale, délocalisation massive de la production dans les
pays de l'Est, etc.), qui ont permis à l'Allemagne de développer un
tissu industriel très dense de petits et moyens exportateurs. Mais le
fait est qu'« on partage une monnaie commune, donc cette modération
salariale joue directement sur la compétitivité des autres pays de la
zone euro », constate Vincent Vicard.
À travers une analyse secteur par secteur des chiffres des Douanes, on
se rend mieux compte du poids de l'industrie manufacturière sur la
balance commerciale française. À elle seule, elle a enregistré une perte
de 26,8 milliards d'euros au premier trimestre 2017. Les hydrocarbures,
avec 14,5 milliards d'euros de déficit ainsi que l'électronique et
l'informatique (- 13,4) contribuent aussi à la détérioration du commerce
extérieur français. Parmi les (rares) secteurs en excédent, on retrouve
l'industrie aéronautique (+ 7,8 milliards d'euros), les parfums et
cosmétiques (+ 6,4) et l'industrie agroalimentaire (+ 3,2).
L'État se trompe de cible
Comment expliquer une telle faiblesse de notre industrie manufacturière
? Pour Ludovic Subran, « ça fait trop longtemps qu'on n'a pas eu de
vraie politique d'export en France. Encore actuellement, Emmanuel Macron
n'a sur le sujet pas de feuille de route précise ni de plan d'action. »
Conséquence directe : « Les jeunes entreprises n'ont aucune culture de
l'export. » Selon lui, elles ne bénéficient pas non plus du soutien
nécessaire des autorités, notamment dans la phase d'amorçage, puisque «
la plupart du dispositif public d'export accompagne les grosses
entreprises qui, elles, n'en ont pas vraiment besoin ».
Les deux économistes considèrent que la réforme du droit du travail et
la transformation du CICE en baisse de charges sociales pérenne
devraient seulement agir à la marge sur la compétitivité de nos
entreprises. En revanche, « supprimer la cotisation sur la valeur
ajoutée des entreprises (CVAE) pourrait constituer un début de solution
» pour Ludovic Subran. Vincent Vicard, lui, pense que le salut passe
plutôt par une montée en gamme : « Compte tenu des coûts du travail en
France, il serait nécessaire d'augmenter la qualité des biens exportés
», pour conserver un bon rapport qualité-prix à l'export.
À moyen terme, il est impossible, pour Ludovic Subran, de réduire la
demande et les importations tant qu'on est sur un cycle de reprise
économique. La priorité selon lui : « recréer une génération
d'exportateurs pour commencer à avoir des résultats d'ici à 5 ans ». Et
Vincent Vicard de conclure, plutôt rassurant : « La situation de la
France n'est pas non plus dramatique. Le déficit qu'on connaît sur les
biens est en grande partie compensé par un excédent sur les services
(tourisme, service aux entreprises, etc.) et sur les investissements
directs à l'étranger. » Il ne faudrait tout de même pas laisser glisser
trop longtemps ce déficit commercial extérieur, sous peine de s'exposer,
notamment, à une forte remontée des prix des hydrocarbures.