florentis
2018-02-02 22:38:34 UTC
D'abord : Merci à H. Marmanis, Germain Rousseau, Étienne Guyon, Olivier
Darrigol (au sujet de l'analogie), Claude Saintblanc (très bon cours de
mécaflu en ligne), Michael Zhdanov (théorie des formes différentielles
en dimension 4 - espace + temps).
Une forme différentielle en dimension 4 peut être décomposée en une
partie spatiale et une partie temporelle.
Écrivons la différentielle dφ une 0-forme φ de R4 :
dφ = grad(φ) . dr + ∂φ/∂t dt
Si on l'applique à l'hydrodynamique :
dφ = v . dr - P/ρ dt
φ est le potentiel de vitesse.
Cela définit une onde acoustique.
Si on l'applique à l'électromagnétisme :
dφ = A . dr + U dt
avec A = grad(φ) dit « potentiel vecteur » ou « impulsion
électromagnétique »
et U = - ∂φ/∂t dit « potentiel scalaire » -> (loi de Lenz)
φ est désigné aujourd'hui sous le terme « flux du champ magnétique »
Analogie de Helmoltz et théorème d'Ampère.
L'analogie de Helmoltz consiste à considérer que le champ magnétique est
à la vitesse ce que le la densité de courant est à la vorticité.
Cependant, cette analogie n'a pas les symétries adéquates (Rousseau,
Guyon). L'analogie correcte est de considérer que le potentiel vecteur
est à la vitesse ce que le champ magnétique est à la vorticité.
Le théorème d'Ampère est le reflet de l'analogie de Helmoltz : Il
considère la circulation du champ magnétique (comme une vitesse) pour
établir la densité de courant (la vorticité).
Pour respecter les symétries du problème, il faut donc modifier le
théorème d'Ampère :
La circulation du potentiel vecteur est égal ...
∮ A.dr = ∮ dφ = φ
au flux magnétique !
Or ∮ A.dr, c'est analogue à la circulation de la vitesse pour un
tourbillon.
∮ v.dr = I => c'est désigné l'intensité du Tourbillon.
On sait par ailleurs que :
φ = L I (Par définition, L étant l'inductance)
en dérivant par le temps :
∂φ/∂t = L ∂I/∂t = - U
D'où, le nouveau théorème d'Ampère :
∮ A.dr = L I
φ, flux du champ magnétique, véritable potentiel scalaire
----------------------------------------------------------
φ parait ainsi comme l'intensité du vortex d'impulsion
électromagnétique, qui est relié à l'intensité électrique via la notion
d'inductance.
Si on adjoint aux relations fondamentales :
A = grad φ (reliant l'impulsion du milieu à l'intensité du vortex);
U = - ∂φ/∂t (reliant la pression dans le milieu à l'intensité du vortex);
Enfin, la contrainte de Lorenz, div A + 1/c² ∂U/∂t = 0;
En substituant, on trouve,
div (grad (φ)) - 1/c² ∂²φ/∂t² = 0
Soit : ∇² φ - 1/c² ∂²φ/∂t² = 0
L'intensité du vortex électromagnétique obéit à l'équation d'onde.
On aura exactement la même relation en hydrodynamique
∇² φ - 1/c_s² ∂²φ/∂t² = 0
Ou φ est le potentiel de vitesse, et c_s la célérité du son dans le milieu.
Darrigol (au sujet de l'analogie), Claude Saintblanc (très bon cours de
mécaflu en ligne), Michael Zhdanov (théorie des formes différentielles
en dimension 4 - espace + temps).
Une forme différentielle en dimension 4 peut être décomposée en une
partie spatiale et une partie temporelle.
Écrivons la différentielle dφ une 0-forme φ de R4 :
dφ = grad(φ) . dr + ∂φ/∂t dt
Si on l'applique à l'hydrodynamique :
dφ = v . dr - P/ρ dt
φ est le potentiel de vitesse.
Cela définit une onde acoustique.
Si on l'applique à l'électromagnétisme :
dφ = A . dr + U dt
avec A = grad(φ) dit « potentiel vecteur » ou « impulsion
électromagnétique »
et U = - ∂φ/∂t dit « potentiel scalaire » -> (loi de Lenz)
φ est désigné aujourd'hui sous le terme « flux du champ magnétique »
Analogie de Helmoltz et théorème d'Ampère.
L'analogie de Helmoltz consiste à considérer que le champ magnétique est
à la vitesse ce que le la densité de courant est à la vorticité.
Cependant, cette analogie n'a pas les symétries adéquates (Rousseau,
Guyon). L'analogie correcte est de considérer que le potentiel vecteur
est à la vitesse ce que le champ magnétique est à la vorticité.
Le théorème d'Ampère est le reflet de l'analogie de Helmoltz : Il
considère la circulation du champ magnétique (comme une vitesse) pour
établir la densité de courant (la vorticité).
Pour respecter les symétries du problème, il faut donc modifier le
théorème d'Ampère :
La circulation du potentiel vecteur est égal ...
∮ A.dr = ∮ dφ = φ
au flux magnétique !
Or ∮ A.dr, c'est analogue à la circulation de la vitesse pour un
tourbillon.
∮ v.dr = I => c'est désigné l'intensité du Tourbillon.
On sait par ailleurs que :
φ = L I (Par définition, L étant l'inductance)
en dérivant par le temps :
∂φ/∂t = L ∂I/∂t = - U
D'où, le nouveau théorème d'Ampère :
∮ A.dr = L I
φ, flux du champ magnétique, véritable potentiel scalaire
----------------------------------------------------------
φ parait ainsi comme l'intensité du vortex d'impulsion
électromagnétique, qui est relié à l'intensité électrique via la notion
d'inductance.
Si on adjoint aux relations fondamentales :
A = grad φ (reliant l'impulsion du milieu à l'intensité du vortex);
U = - ∂φ/∂t (reliant la pression dans le milieu à l'intensité du vortex);
Enfin, la contrainte de Lorenz, div A + 1/c² ∂U/∂t = 0;
En substituant, on trouve,
div (grad (φ)) - 1/c² ∂²φ/∂t² = 0
Soit : ∇² φ - 1/c² ∂²φ/∂t² = 0
L'intensité du vortex électromagnétique obéit à l'équation d'onde.
On aura exactement la même relation en hydrodynamique
∇² φ - 1/c_s² ∂²φ/∂t² = 0
Ou φ est le potentiel de vitesse, et c_s la célérité du son dans le milieu.