Cardinal de Hère
2017-08-05 21:58:29 UTC
L'histoire du jambon se confond avec celle du porc et de son élevage par
les hommes du néolithique. Le porc est casanier et ne supporte pas les
chaleurs du désert. C'est pourquoi on ne le trouve d'abord que dans les
grandes aires de civilisation : le Proche-Orient, l'Égypte puis la Grèce
etc. En Égypte il était sacrifié au dieu Osiris et assimilé à son rival
et frère Seth, le diable rouge du désert.
<http://aventuresdelhistoire.blogspot.nl/2010/05/la-grande-histoire-meconnue-du-modeste.html>
En Egypte, on suit très bien l’évolution de la place du porc dans la vie
sociale. Très répandue jusqu’au deuxième millénaire, sa consommation
décroît lentement. Réservé tout d’abord à une prestigieuse fonction
sacrificielle au profit d’Osiris, le dieu du Nil et de la végétation, le
porc finit par mourir pour la gloire du démon Seth que l’on représente
comme un cochon noir dévorant la lune.
Chez certains peuples de la région, comme les Hébreux, le porc est
devenu un animal impur que l’on ne peut ni consommer, ni toucher, ni
même nommer. L’interdit, que l’Islam a par la suite adopté, repose
principalement sur des principes d’ordre symbolique et religieux et non
sur des raisons d’hygiène comme on l’a longtemps cru.
fin de citation
Nous avons là la preuve par le cochon que les propos délirants de la
Pûré qui fait d'Osiris ou de Seth le dieu des premiers Hébreux sont
historiquement faux. Car nous savons que les premiers Hébreux se sont
différenciés au XIIIe siècle avant notre ère à partir des Cananéens dont
ils sont issus par l'arrêt définitif de la consommation du porc.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Données_archéologiques_sur_les_premiers_Israélites#Identification_des_premiers_isra.C3.A9lites.2C_st.C3.A8le_de_M.C3.A9renptah>
Identification des premiers israélites, stèle de Mérenptah
Plusieurs points permettent d'associer cette population qui se
sédentarise aux Israélites. D'abord la stèle du pharaon Mérenptah (voir
ci-dessous) qui atteste de la présence d'un peuple nommé Israël en
Canaan. Ensuite, la culture de ce peuple, l’alimentation, l'absence de
consommation de porc, qui la distingue nettement de ses voisins, et la
religion (les lieux de cultes), sont des traits qui semblent fédérer
cette population et évoquent les traditions bibliques du futur royaume
d'Israël.
Plus tard, d'autres traits culturels, comme l'habitat (la maison à
quatre pièces), s'ils ne sont pas propres à cette population et se
retrouvent ailleurs dans l'orient ancien, rentreront néanmoins dans les
habitudes de ce peuple qui se les appropriera.
La stèle du pharaon Mérenptah, datée de -1207, cite le pays de Canaan et
la population nommée Israël parmi les vaincus. C'est la seule fois que
ce nom apparaît en Égypte à cette époque. L'inscription précise, par le
déterminatif (bâton, suivi d'un homme et d'une femme assis avec les
trois traits du pluriel), qu'Israël désigne des hommes et des femmes qui
n'habitent pas dans une ville, autrement dit un groupe nomade ou
semi-nomade, et non pas un peuple au sens usuel du terme, dont les noms
dans la liste qui précède sur la stèle reçoivent le déterminatif de
ville étrangère (le bâton suivi de trois montagnes).
les hommes du néolithique. Le porc est casanier et ne supporte pas les
chaleurs du désert. C'est pourquoi on ne le trouve d'abord que dans les
grandes aires de civilisation : le Proche-Orient, l'Égypte puis la Grèce
etc. En Égypte il était sacrifié au dieu Osiris et assimilé à son rival
et frère Seth, le diable rouge du désert.
<http://aventuresdelhistoire.blogspot.nl/2010/05/la-grande-histoire-meconnue-du-modeste.html>
En Egypte, on suit très bien l’évolution de la place du porc dans la vie
sociale. Très répandue jusqu’au deuxième millénaire, sa consommation
décroît lentement. Réservé tout d’abord à une prestigieuse fonction
sacrificielle au profit d’Osiris, le dieu du Nil et de la végétation, le
porc finit par mourir pour la gloire du démon Seth que l’on représente
comme un cochon noir dévorant la lune.
Chez certains peuples de la région, comme les Hébreux, le porc est
devenu un animal impur que l’on ne peut ni consommer, ni toucher, ni
même nommer. L’interdit, que l’Islam a par la suite adopté, repose
principalement sur des principes d’ordre symbolique et religieux et non
sur des raisons d’hygiène comme on l’a longtemps cru.
fin de citation
Nous avons là la preuve par le cochon que les propos délirants de la
Pûré qui fait d'Osiris ou de Seth le dieu des premiers Hébreux sont
historiquement faux. Car nous savons que les premiers Hébreux se sont
différenciés au XIIIe siècle avant notre ère à partir des Cananéens dont
ils sont issus par l'arrêt définitif de la consommation du porc.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Données_archéologiques_sur_les_premiers_Israélites#Identification_des_premiers_isra.C3.A9lites.2C_st.C3.A8le_de_M.C3.A9renptah>
Identification des premiers israélites, stèle de Mérenptah
Plusieurs points permettent d'associer cette population qui se
sédentarise aux Israélites. D'abord la stèle du pharaon Mérenptah (voir
ci-dessous) qui atteste de la présence d'un peuple nommé Israël en
Canaan. Ensuite, la culture de ce peuple, l’alimentation, l'absence de
consommation de porc, qui la distingue nettement de ses voisins, et la
religion (les lieux de cultes), sont des traits qui semblent fédérer
cette population et évoquent les traditions bibliques du futur royaume
d'Israël.
Plus tard, d'autres traits culturels, comme l'habitat (la maison à
quatre pièces), s'ils ne sont pas propres à cette population et se
retrouvent ailleurs dans l'orient ancien, rentreront néanmoins dans les
habitudes de ce peuple qui se les appropriera.
La stèle du pharaon Mérenptah, datée de -1207, cite le pays de Canaan et
la population nommée Israël parmi les vaincus. C'est la seule fois que
ce nom apparaît en Égypte à cette époque. L'inscription précise, par le
déterminatif (bâton, suivi d'un homme et d'une femme assis avec les
trois traits du pluriel), qu'Israël désigne des hommes et des femmes qui
n'habitent pas dans une ville, autrement dit un groupe nomade ou
semi-nomade, et non pas un peuple au sens usuel du terme, dont les noms
dans la liste qui précède sur la stèle reçoivent le déterminatif de
ville étrangère (le bâton suivi de trois montagnes).