Discussion:
Écriture inclusive : voici le vrai problème
(trop ancien pour répondre)
joye
2017-11-30 01:32:24 UTC
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§

Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime notre
vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est indiquer,
on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours figurés
au masculin.

§

En savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/20/l-ecriture-inclusive-n-ayons-pas-peur-d-une-mesure-de-progres_5217491_3232.html#myZ5CskvJo3tS6lp.99
Le Pépé à chênes
2017-11-30 07:26:08 UTC
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Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime notre
vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est indiquer,
on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours figurés
au masculin.
§
Je suis entièrement d'accord avec ça, mais ce n'est en rien un problème
d'écriture. C'est un problème d'accord. Féminiser un métier, c'est lui
donner un genre féminin qu'il n'avait pas afin de bien montrer que la
personne qui l'exerce est une femme.
Chico T
2017-11-30 09:16:43 UTC
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Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime
notre vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est
indiquer, on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des
femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours
figurés au masculin.
§
    Je suis entièrement d'accord avec ça, mais ce n'est en rien un
problème d'écriture. C'est un problème d'accord. Féminiser un métier,
c'est lui donner un genre féminin qu'il n'avait pas afin de bien montrer
que la personne qui l'exerce est une femme.
Vous allez trop vite pour moi, tous les trois.

Dans l'ensemble, la condition des femmes est-elle pire que celle des
hommes ?

Si oui, quelles en sont les causes ? Qu'est-ce qui prouve que ce sont
les vraies causes ?

La langue en fait-elle partie ? Les Françaises, sont-elles désavantagées
en comparaison avec les Anglaises, par exemple ?

Si oui, le remède est-il de changer la langue, ou de changer les normes
et représentations dont elle est porteuse ? Vaut-il mieux faire bouger
la queue du chien ou l'animal lui-même ?

Si on va changer la langue, comment la changer ? En donnant un sexe aux
noms des métiers, en changeant les noms des genres, en changeant les
règles de l'accord..., comment ? Et les bénéfices valent-ils les dégâts ?

Changer la langue pour changer les attitudes, pour imposer une opinion
sans convaincre, pour rendre certaines pensées impensables, c'est le
mécanisme du politiquement correct, de la novlangue. Cela est-il sain,
est-il démocratique ?
Harp
2017-11-30 12:24:23 UTC
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Post by Chico T
Dans l'ensemble, la condition des femmes est-elle pire que celle des
hommes ?
Dans des pays comme la France, personne ne peut le prétendre sérieusement.

L'espérance de vie est toujours nettement plus élevée chez les femmes.
La grande majorité des SDF sont des hommes, les plus sales boulots sont exercés par des hommes, les taux d'accidents de travail et de maladies professionnelles sont bien plus élevés chez les hommes.

Il reste le problème des viols et des agressions sexuelles: là, effectivement, les femmes sont bien plus exposées. Mais tout est en place depuis longtemps sur le plan juridique pour réprimer ces crimes et ces délits. Pour mieux les combattre encore, il n'y a pas besoin de toutes ces féministes écumant de parti pris. Leur attitude après les agressions sexuelles par des immigrés à Cologne est un exemple édifiant.
Sh.Mandrake
2017-11-30 12:35:37 UTC
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Le 30/11/2017 à 13:24, Harp a écrit :
[...]
+1
--
Ubuntou,

Le Magicien
Gloops
2017-12-28 01:50:09 UTC
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Post by Harp
Post by Chico T
Dans l'ensemble, la condition des femmes est-elle pire que celle des
hommes ?
Dans des pays comme la France, personne ne peut le prétendre sérieusement.
L'espérance de vie est toujours nettement plus élevée chez les femmes.
La grande majorité des SDF sont des hommes, les plus sales boulots sont exercés par des hommes, les taux d'accidents de travail et de maladies professionnelles sont bien plus élevés chez les hommes.
Il reste le problème des viols et des agressions sexuelles: là, effectivement, les femmes sont bien plus exposées. Mais tout est en place depuis longtemps sur le plan juridique pour réprimer ces crimes et ces délits. Pour mieux les combattre encore, il n'y a pas besoin de toutes ces féministes écumant de parti pris. Leur attitude après les agressions sexuelles par des immigrés à Cologne est un exemple édifiant.
Qu'est-ce qu'il faut faire dans une guerre, se laisser frapper sans rien
dire ?
--
Besoin d'un autre système, pas d'un autre gouvernement.
BéCé
2017-11-30 13:08:02 UTC
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Post by Chico T
Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime
notre vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est
indiquer, on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des
femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours
figurés au masculin.
§
    Je suis entièrement d'accord avec ça, mais ce n'est en rien un
problème d'écriture. C'est un problème d'accord. Féminiser un métier,
c'est lui donner un genre féminin qu'il n'avait pas afin de bien montrer
que la personne qui l'exerce est une femme.
Vous allez trop vite pour moi, tous les trois.
Dans l'ensemble, la condition des femmes est-elle pire que celle des
hommes ?
Si oui, quelles en sont les causes ? Qu'est-ce qui prouve que ce sont
les vraies causes ?
La langue en fait-elle partie ? Les Françaises, sont-elles désavantagées
en comparaison avec les Anglaises, par exemple ?
Si oui, le remède est-il de changer la langue, ou de changer les normes
et représentations dont elle est porteuse ? Vaut-il mieux faire bouger
la queue du chien ou l'animal lui-même ?
Si on va changer la langue, comment la changer ? En donnant un sexe aux
noms des métiers, en changeant les noms des genres, en changeant les
règles de l'accord..., comment ? Et les bénéfices valent-ils les dégâts ?
Changer la langue pour changer les attitudes, pour imposer une opinion
sans convaincre, pour rendre certaines pensées impensables, c'est le
mécanisme du politiquement correct, de la novlangue. Cela est-il sain,
est-il démocratique ?
Il va être très intéressant de voir comment les choses évoluent à l'avenir.
La féminisation des noms de métiers ne pose pas de problème majeur. Tous
les journaux l'ont adoptée et je ne vois pas de raison majeure de s'y
opposer. Malheureusement de mauvais choix ont été faits qui vont
certainement s'installer : professeur (professeuse), auteure (autrice)...

Il faudra observer comment les instances qui ont une réelle autorité sur
la langue se positionnent. Et pas seulement l'Académie française : la
presse, la publicité, les auteurs, les éducateurs, l’administration (qui
a un réel pouvoir de coercition sur ses employés au nouveau étatique,
régional, municipal).
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Chico T
2017-12-01 07:19:36 UTC
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Post by BéCé
Post by Chico T
Dans l'ensemble, la condition des femmes est-elle pire que celle des
hommes ?
Si oui, quelles en sont les causes ? Qu'est-ce qui prouve que ce sont
les vraies causes ?
La langue en fait-elle partie ? Les Françaises, sont-elles désavantagées
en comparaison avec les Anglaises, par exemple ?
Si oui, le remède est-il de changer la langue, ou de changer les normes
et représentations dont elle est porteuse ? Vaut-il mieux faire bouger
la queue du chien ou l'animal lui-même ?
Si on va changer la langue, comment la changer ? En donnant un sexe aux
noms des métiers, en changeant les noms des genres, en changeant les
règles de l'accord..., comment ? Et les bénéfices valent-ils les dégâts ?
Changer la langue pour changer les attitudes, pour imposer une opinion
sans convaincre, pour rendre certaines pensées impensables, c'est le
mécanisme du politiquement correct, de la novlangue. Cela est-il sain,
est-il démocratique ?
Il va être très intéressant de voir comment les choses évoluent à l'avenir.
La féminisation des noms de métiers ne pose pas de problème majeur. Tous
les journaux l'ont adoptée et je ne vois pas de raison majeure de s'y
opposer. Malheureusement de mauvais choix ont été faits qui vont
certainement s'installer : professeur (professeuse), auteure (autrice)...
Il faudra observer comment les instances qui ont une réelle autorité sur
la langue se positionnent. Et pas seulement l'Académie française : la
presse, la publicité, les auteurs, les éducateurs, l’administration (qui
a un réel pouvoir de coercition sur ses employés au nouveau étatique,
régional, municipal).
Voilà un point de vue philosophe ! :-)
joye
2017-11-30 11:01:39 UTC
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Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime
notre vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est
indiquer, on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des
femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours
figurés au masculin.
§
    Je suis entièrement d'accord avec ça, mais ce n'est en rien un
problème d'écriture.
Oh ?
C'est un problème d'accord. Féminiser un métier,
c'est lui donner un genre féminin qu'il n'avait pas afin de bien montrer
que la personne qui l'exerce est une femme.
Prenons un groupe de dix mille infirmières et quand il s'y trouve un
seul infirmier, pan ! selon la grammaire française, il faut écrire «
infirmiers » pour indiquer les membres du groupe.

C'est bien un problème d'écriture, là.
Arthur
2017-11-30 11:10:16 UTC
Permalink
Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime notre
vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater que
l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers tels que
vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école, hôtesse de
caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice, procureure, cheffe
de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien, peut-être, avec le
prestige attribué à ces fonctions ? Refuser d’accorder au féminin certains
grades et noms de métier, c’est indiquer, on ne peut plus clairement, que
là n’est pas la place des femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours figurés au
masculin.
§
    Je suis entièrement d'accord avec ça, mais ce n'est en rien un
problème d'écriture.
Oh ?
C'est un problème d'accord. Féminiser un métier, c'est lui donner un genre
féminin qu'il n'avait pas afin de bien montrer que la personne qui l'exerce
est une femme.
Prenons un groupe de dix mille infirmières et quand il s'y trouve un seul
infirmier, pan ! selon la grammaire française, il faut écrire « infirmiers »
pour indiquer les membres du groupe.
C'est bien un problème d'écriture, là.
C'est comme si on disait que le problème du changement climatique ce
sont les thermomètres qui véhiculent la notion de hausse de
température.
--
Arthur
Le Pépé à chênes
2017-11-30 13:56:59 UTC
Permalink
Post by joye
     Je suis entièrement d'accord avec ça, mais ce n'est en rien un
problème d'écriture.
Oh ?
C'est un problème d'accord. Féminiser un métier, c'est lui donner un
genre féminin qu'il n'avait pas afin de bien montrer que la personne
qui l'exerce est une femme.
Prenons un groupe de dix mille infirmières et quand il s'y trouve un
seul infirmier, pan ! selon la grammaire française, il faut écrire «
infirmiers » pour indiquer les membres du groupe.
C'est bien un problème d'écriture, là.
Non. Un élève qui écrirait "les infirmières et le médecin sont parties
en consultation" serait sanctionné en dictée pour une faute de grammaire
(l'accord), pas pour une question d'écriture.
joye
2017-11-30 14:12:19 UTC
Permalink
Post by joye
Prenons un groupe de dix mille infirmières et quand il s'y trouve un
seul infirmier, pan ! selon la grammaire française, il faut écrire «
infirmiers » pour indiquer les membres du groupe.
C'est bien un problème d'écriture, là.
    Non. Un élève qui écrirait "les infirmières et le médecin sont
parties en consultation" serait sanctionné en dictée pour une faute de
grammaire (l'accord), pas pour une question d'écriture.
Comment fait-on pour faire une faute d'accord dans une dictée sans
l'avoir écrite ???
Le Pépé à chênes
2017-11-30 17:12:42 UTC
Permalink
Post by joye
Post by joye
Prenons un groupe de dix mille infirmières et quand il s'y trouve un
seul infirmier, pan ! selon la grammaire française, il faut écrire «
infirmiers » pour indiquer les membres du groupe.
C'est bien un problème d'écriture, là.
     Non. Un élève qui écrirait "les infirmières et le médecin sont
parties en consultation" serait sanctionné en dictée pour une faute de
grammaire (l'accord), pas pour une question d'écriture.
Comment fait-on pour faire une faute d'accord dans une dictée sans
l'avoir écrite ???
Comment fait-on pour voir un infirmier au milieu de 10000 infirmières ?
Ah oui, les infirmières l'exhibent bien pour montrer qu'il y a des
minorités dans leur profession...
Harp
2017-12-01 10:38:44 UTC
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Prenons un groupe de dix mille infirmières et quand il s'y trouve un seul
infirmier, pan ! selon la grammaire française, il faut écrire « infirmiers »
pour indiquer les membres du groupe.
C'est bien un problème d'écriture, là.
Bof, non. Quand il y a une grève des infirmiers et des infirmières, les
journaux titrent "grève des infirmières" pour la bonne raison qu'elles
sont ultra-majoritaires. Personne n'y trouve rien à redire.
Arthur
2017-11-30 09:21:04 UTC
Permalink
Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime notre
vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater que
l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers tels que
vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école, hôtesse de caisse,
tandis que des fonctions telles que rectrice, procureure, cheffe de bureau,
préfète font jeter l’anathème. En lien, peut-être, avec le prestige attribué
à ces fonctions ? Refuser d’accorder au féminin certains grades et noms de
métier, c’est indiquer, on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place
des femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin.
Est-ce la langue qui dessine le monde ou le monde qui dessine la langue
?
--
Arthur
Harp
2017-11-30 12:30:07 UTC
Permalink
Post by Arthur
Est-ce la langue qui dessine le monde ou le monde qui dessine la langue
?
La grammaire anglaise ne pose pas les problèmes de genre qui "tracassent" les féministes françaises lorsqu'il s'agit du français.

Mais si les femmes des pays anglophones étaient mieux considérées que celles des pays francophones, ça se saurait.
Sh.Mandrake
2017-11-30 12:37:28 UTC
Permalink
Post by Harp
Post by Arthur
Est-ce la langue qui dessine le monde ou le monde qui dessine la langue
?
La grammaire anglaise ne pose pas les problèmes de genre qui "tracassent" les féministes françaises lorsqu'il s'agit du français.
Mais si les femmes des pays anglophones étaient mieux considérées que celles des pays francophones, ça se saurait.
Trump les attrape par la chatte. Lui, il sait comment il faut traiter
les femmes.
--
Ubuntou,

Le Magicien
Harp
2017-11-30 11:51:11 UTC
Permalink
Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime notre
vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est indiquer,
on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours figurés
au masculin.
Pourquoi titrez-vous "Écriture inclusive : voici le vrai problème"
en citant cet extrait ? Ce n'est justement pas le vrai problème de l'écriture inclusive.
joye
2017-11-30 12:06:05 UTC
Permalink
Post by Harp
Post by joye
§
Le langage est porteur de normes et de représentations, il exprime notre
vision du monde et il a la puissance d’agir sur nos pensées, nos
représentations, nos émotions. Il est d’ailleurs curieux de constater
que l’accord au féminin ne soulève aucune objection pour des métiers
tels que vendeuse, aide-soignante, cuisinière, directrice d’école,
hôtesse de caisse, tandis que des fonctions telles que rectrice,
procureure, cheffe de bureau, préfète font jeter l’anathème. En lien,
peut-être, avec le prestige attribué à ces fonctions ? Refuser
d’accorder au féminin certains grades et noms de métier, c’est indiquer,
on ne peut plus clairement, que là n’est pas la place des femmes.
L’usage qui est fait aujourd’hui de la langue française – cette langue
prétendue « neutre » – dessine un monde au masculin. Un monde où les
femmes sont au mieux des secondes, au pire invisibles. Un monde où les
petites filles ne peuvent se projeter dans des métiers toujours figurés
au masculin.
Pourquoi titrez-vous "Écriture inclusive : voici le vrai problème"
en citant cet extrait ?
Surtout parce que personne n'en avait encore parlé. On ne fait que citer
les gens qui condamnent, sans même considérer les raisons pour leur peur
injustifiable devant l'innovation proposée.
Post by Harp
Ce n'est justement pas le vrai problème de l'écriture inclusive.
Bien sûr que si. L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.

Mais que va-t-on faire si tout le monde devient vraiment égalitaire ? Si
un homme ne vaut pas plus qu'une femme ?!?

Il n'y aura plus personne à qui on peut se sentir supérieur !

Voici explique une partie de la panique.

Derrière tous les arguments contre, il n'y a aucun qui tient vraiment la
route.

Trop difficile ? Beuh, la langue est difficile ! Et alors ?

Imprononçable ? Toutes les langues sont imprononçables pour ceux qui ne
veulent pas faire un effort.

Inutile ? Pour qui ? Pour celui qui est déjà favorisé par la
prédominance du masculin, ce qu'on prétend - combien sournoisement - «
neutre » ?

Ouais.
Sh.Mandrake
2017-11-30 12:34:33 UTC
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Post by joye
Mais que va-t-on faire si tout le monde devient vraiment égalitaire ? Si
un homme ne vaut pas plus qu'une femme ?!?
Il n'y aura plus personne à qui on peut se sentir supérieur !
Voici explique une partie de la panique.
Nous allons vous payer un stage en Arabie Saoudite.
Vous verrez comment on doit traiter les femmes, là-bas.
--
Le Magicien
joye
2017-11-30 12:59:13 UTC
Permalink
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Mais que va-t-on faire si tout le monde devient vraiment égalitaire ?
Si un homme ne vaut pas plus qu'une femme ?!?
Il n'y aura plus personne à qui on peut se sentir supérieur !
Voici explique une partie de la panique.
Nous allons vous payer un stage en Arabie Saoudite.
Vous verrez comment on doit traiter les femmes, là-bas.
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?

L'argument "oui-mais-c'est-pire-ailleurs" ?

À propos, pour cela, il vaudrait mieux consulter une Afghane.

Mais bon, ce n'est pas un argument, c'est un simple détournement.

Peut mieux faire. J'attendrai.
Sh.Mandrake
2017-11-30 13:24:11 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Mais que va-t-on faire si tout le monde devient vraiment égalitaire ?
Si un homme ne vaut pas plus qu'une femme ?!?
Il n'y aura plus personne à qui on peut se sentir supérieur !
Voici explique une partie de la panique.
Nous allons vous payer un stage en Arabie Saoudite.
Vous verrez comment on doit traiter les femmes, là-bas.
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
Le traducteur Google donne : erreur de privation relative.
Mais je pense qu'il peut mieux faire.
Post by joye
L'argument "oui-mais-c'est-pire-ailleurs" ?
À propos, pour cela, il vaudrait mieux consulter une Afghane.
Mais bon, ce n'est pas un argument, c'est un simple détournement.
Alors pourquoi y répondre ?
Post by joye
Peut mieux faire. J'attendrai.
Vous pouvez toujours attendre.
Dans le domaine de l'humour, il vous manque une case.
--
Le Magicien
joye
2017-11-30 13:36:35 UTC
Permalink
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Post by Sh.Mandrake
Nous allons vous payer un stage en Arabie Saoudite.
Vous verrez comment on doit traiter les femmes, là-bas.
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
Le traducteur Google donne : erreur de privation relative.
Mais je pense qu'il peut mieux faire.
Ah. C'est donc quoi l'équivalent, à votre humble avis ?
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
L'argument "oui-mais-c'est-pire-ailleurs" ?
À propos, pour cela, il vaudrait mieux consulter une Afghane.
Mais bon, ce n'est pas un argument, c'est un simple détournement.
Alors pourquoi y répondre ?
Pour vous montrer que vous avez perdu votre temps, et souligner que,
jusqu'ici, personne n'a présenté un argument raisonnable ou même
raisonné contre l'écriture inclusive.
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Peut mieux faire. J'attendrai.
Vous pouvez toujours attendre.
Ah, ouf ! j'ai la permission d'un homme pour faire ce que je faisais
quand même sans. Ah, ça fait du bien !
Post by Sh.Mandrake
Dans le domaine de l'humour, il vous manque une case.
Oh ? C'était de l'humour ? Zut alors, Magico, j'avais déjà mis mon burqa
dans ma valise !
Sh.Mandrake
2017-11-30 13:40:48 UTC
Permalink
Post by joye
Ah. C'est donc quoi l'équivalent, à votre humble avis ?
Voir mon précédent message.
--
Le Magicien
Sh.Mandrake
2017-12-01 08:30:20 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Post by Sh.Mandrake
Nous allons vous payer un stage en Arabie Saoudite.
Vous verrez comment on doit traiter les femmes, là-bas.
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
Le traducteur Google donne : erreur de privation relative.
Mais je pense qu'il peut mieux faire.
Ah. C'est donc quoi l'équivalent, à votre humble avis ?
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
L'argument "oui-mais-c'est-pire-ailleurs" ?
À propos, pour cela, il vaudrait mieux consulter une Afghane.
Mais bon, ce n'est pas un argument, c'est un simple détournement.
Alors pourquoi y répondre ?
Pour vous montrer que vous avez perdu votre temps, et souligner que,
jusqu'ici, personne n'a présenté un argument raisonnable ou même
raisonné contre l'écriture inclusive.
Voir Sh.Mandrake le 30.11.2017 à 21h08.
Contrairement à ce que vous pensez, je n'ai pas perdu mon temps.
Pour une fois, je me suis bien amusé.
Post by joye
Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Peut mieux faire. J'attendrai.
Vous pouvez toujours attendre.
Ah, ouf ! j'ai la permission d'un homme pour faire ce que je faisais
quand même sans. Ah, ça fait du bien !
Vous êtes quand même très atteinte...
Post by joye
Post by Sh.Mandrake
Dans le domaine de l'humour, il vous manque une case.
Oh ? C'était de l'humour ? Zut alors, Magico, j'avais déjà mis mon burqa
dans ma valise !
..._ma_ burqa.
Tenez-vous-le pour dit et ne revenez pas avec des statistiques,
ce serait parfaitement inutile.
--
Le Magicien
Sh.Mandrake
2017-11-30 13:39:39 UTC
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Post by joye
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
J'ai beau y réfléchir, je ne trouve pas.
Je diapublie sur flla.
--
Ubuntou,

Le Magicien
BéCé
2017-11-30 13:53:00 UTC
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Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
J'ai beau y réfléchir, je ne trouve pas.
Je diapublie sur flla.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_fallacies
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Sh.Mandrake
2017-11-30 14:29:39 UTC
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Post by BéCé
Post by Sh.Mandrake
  >
Post by joye
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
J'ai beau y réfléchir, je ne trouve pas.
Je diapublie sur flla.
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_fallacies
Intéressant, mais cela ne répond pas à la question.
Et puis, quand on lit à Privation : « Jewish philosopher Maimonides
argued that privation is not necessarily a bad thing: it would be
trivial to regard the privation of hair – baldness – as an evil »,
allez en parler aux femmes qui perdent leurs cheveux à la suite d'un
traitement contre le cancer. On est en droit de se poser des questions
sur la solidité des assertions de wiki.
--
Le Magicien
Arthur
2017-11-30 13:58:25 UTC
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Post by Sh.Mandrake
Post by joye
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
J'ai beau y réfléchir, je ne trouve pas.
Je diapublie sur flla.
"Sophisme du pire" ?
--
Arthur
Sh.Mandrake
2017-11-30 14:11:17 UTC
Permalink
Post by Arthur
Post by Sh.Mandrake
 >
Post by joye
Comment dit-on "fallacy of relative privation" en français ?
J'ai beau y réfléchir, je ne trouve pas.
Je diapublie sur flla.
"Sophisme du pire" ?
Sophisme me paraît un bon début.
C'est le reste qui pose problème.
--
Ubuntou,

Le Magicien
Harp
2017-11-30 12:53:58 UTC
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joye a écrit :


********************************************************
Post by joye
L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.
********************************************************



Comique troupier.



Dans un pays tel que le vôtre où la question de l'écriture inclusive ne se pose guère, on retrouve pourtant les mêmes atavismes socio-professionnels que dans les sextatures francophones. C'est étonnant.


http://www.thedigeratilife.com/blog/index.php/2007/05/29/traditional-jobs-for-men-and-women-the-gender-divide/
joye
2017-11-30 13:04:03 UTC
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Post by Harp
Dans un pays tel que le vôtre
Nous ne parlons pas de mon pays.

Nous parlons de la langue /française/.

Il va falloir que vous trouviez un argument plus près de chez vous.
Harp
2017-11-30 13:28:58 UTC
Permalink
Post by joye
Post by Harp
Dans un pays tel que le vôtre
Nous ne parlons pas de mon pays.
Nous parlons de la langue /française/.
Il va falloir que vous trouviez un argument plus près de chez vous.
Nous parlons de votre pays en tant que groupe témoin. Que je sache, sa langue principale n'est pas affectée par les problèmes reprochés au français par les tenants de l'écriture inclusive. Or on y retrouve peu ou prou les mêmes caractéristiques sexo-socio-professionnelles.
Post by joye
L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'assumez pas votre idée.
Sh.Mandrake
2017-11-30 13:34:58 UTC
Permalink
Post by Harp
Post by joye
Post by Harp
Dans un pays tel que le vôtre
Nous ne parlons pas de mon pays.
Nous parlons de la langue /française/.
Il va falloir que vous trouviez un argument plus près de chez vous.
Nous parlons de votre pays en tant que groupe témoin. Que je sache, sa langue principale n'est pas affectée par les problèmes reprochés au français par les tenants de l'écriture inclusive. Or on y retrouve peu ou prou les mêmes caractéristiques sexo-socio-professionnelles.
Post by joye
L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'assumez pas votre idée.
Ce n'est pas exactement ça. Joye est une personne psycho-rigide.
--
Ubuntou,

Le Magicien
joye
2017-11-30 13:46:09 UTC
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Post by Harp
Nous parlons de votre pays en tant que groupe témoin.
Je suis désolée de devoir vous le dire, Harp, mais mon pays se fiche
carrément de la langue française.
Post by Harp
Que je sache, sa langue principale n'est pas affectée par les problèmes reprochés au français par les tenants de l'écriture inclusive. Or on y retrouve peu ou prou > les mêmes caractéristiques sexo-socio-professionnelles.
Avez-vous vécu aux États-Unis, ou est-ce votre expérience se limite aux
séries télévisées ?

En tout cas, c'est sans rapport. L'anglais a un neutre : une femme n'est
pas obligée de se voir toujours considérée moins importante qu'un homme
en question de /langue/. (cf l'objet de ce forum)
Post by Harp
Post by joye
L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.
Absolument. C'est absolument vrai. Une langue et ses normes forment nos
idées abstraites et même nos impressions inconscientes.
Post by Harp
Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'assumez pas votre idée.
Comment ça, je n'assume pas mon idée ?

Que l'écriture inclusive suggère un changement majeur pour la société ?
Mais c'est tout à fait vrai, ça.

Et, mieux, elle explique cette peur irrationnelle qui court chez vous.

« Péril mortel » ? Mon œil bleu !
Harp
2017-12-01 10:35:24 UTC
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Post by joye
Post by Harp
Nous parlons de votre pays en tant que groupe témoin.
Je suis désolée de devoir vous le dire, Harp, mais mon pays se fiche
carrément de la langue française.
Je me fiche qu'il s'en fiche, l'expérience ne demande pas son avis à un
groupe témoin.
Post by joye
Post by Harp
Que je sache, sa langue principale n'est pas affectée par les problèmes
reprochés au français par les tenants de l'écriture inclusive. Or on y
retrouve peu ou prou > les mêmes caractéristiques
sexo-socio-professionnelles.
Avez-vous vécu aux États-Unis, ou est-ce votre expérience se limite aux
séries télévisées ?
J'adore l'étendue des alternatives autorisées...
Post by joye
En tout cas, c'est sans rapport. L'anglais a un neutre : une femme n'est pas
obligée de se voir toujours considérée moins importante qu'un homme en
question de /langue/. (cf l'objet de ce forum)
C'est bien pourquoi je prends cette langue comme référence.
Post by joye
Post by Harp
Post by joye
L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.
Absolument. C'est absolument vrai. Une langue et ses normes forment nos idées
abstraites et même nos impressions inconscientes.
Au point de créer un "changement majeur pour la société" quand on
envisage un croisement entre le français et le code morse ?
Le tout est d'y croire.
Post by joye
Post by Harp
Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'assumez pas votre idée.
Comment ça, je n'assume pas mon idée ?
Que l'écriture inclusive suggère un changement majeur pour la société ? Mais
c'est tout à fait vrai, ça.
Bref, il vous suffit de cultiver des idées toutes faites, et aucun
argument raisonnable ne vous fera changer d'avis.
Michal
2017-12-01 11:58:17 UTC
Permalink
(Je réponds avec le genre inclusif)
Post by joye
Post by Harp
Nous parlons de votre pays en tant que groupe témoin.
Je suis désolée de devoir vous le dire, Harp, mais mon pays se fiche
carrément de la langue française.
Enfin l'aveu d'une digne représentante de ton pays ! On s'en doutait
mais c'est intéressant de voir à quel point le nombrilisme et le
colonialisme écrasent toute réflexion objective sur le sujet.
Tu n'es pas ici pour parler de la langue française, que tu connais
encore mal, mais de ton opinion sur cette langue, qui aurait
l'outrecuidance de ne pas suivre les préceptes étatsuniens du
politiquement correct.
Mais nous aussi, nous nous fichons complètement de ton opinion
infondée et de ton extrême-féminisme mal digéré.
Tout ça pour te mettre en avant, mais ça ne sert à rien, tu ne pourras
rien imposer de toutes façons, et surtout pas en restant campée sur une
position aussi mal argumentée.

Si la langue avait un effet sur la société, il n'y aurait pratiquement
pas de problème de sexisme dans les pays anglophones.
Simplement c'est l'inverse qui se produit, la langue est le reflet
d'une société, d'une civilisation. Créer une novlangue ne changera pas
les mentalités. Surtout pas par le sabotage de l'écriture.
Post by joye
Post by Harp
Que je sache, sa langue principale n'est pas affectée par les
problèmes reprochés au français par les tenants de l'écriture
inclusive. Or on y retrouve peu ou prou > les mêmes
caractéristiques sexo-socio-professionnelles.
Avez-vous vécu aux États-Unis, ou est-ce votre expérience se limite
aux séries télévisées ?
En tout cas, c'est sans rapport. L'anglais a un neutre : une femme
n'est pas obligée de se voir toujours considérée moins importante
qu'un homme en question de /langue/. (cf l'objet de ce forum)
Post by Harp
Post by joye
L'écriture inclusive suggère un changement majeur pour
la société.
Absolument. C'est absolument vrai. Une langue et ses normes forment
nos idées abstraites et même nos impressions inconscientes.
La poule et l'œuf ?
Post by joye
Post by Harp
Le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'assumez pas votre idée.
Comment ça, je n'assume pas mon idée ?
Que l'écriture inclusive suggère un changement majeur pour la société
? Mais c'est tout à fait vrai, ça.
Mais non.
Post by joye
Et, mieux, elle explique cette peur irrationnelle qui court chez vous.
Et toujours cette crétinerie d'affirmer qu'on a peur de quoi que ce
soit.
Tu prends tes désirs pour des réalités. Nous n'avons peur ni de toi, ni
des femmes, ni des créateurs de modes.
Au contraire, ce serait de la lâcheté de céder aux destructeurs de
l'écriture.
Post by joye
« Péril mortel » ? Mon œil bleu !
Tu ne peux pas le voir avec tes œillères.
Quelle bêtise !
--
Michal.
Musique et vins :
http://www.divinsaccords.com/
http://www.concertdelaloge.com/
http://quatuorcambiniparis.com/index.html
Pour (dé)lier les langues :
http://soifdailleurs.com/
Chico T
2017-11-30 12:57:36 UTC
Permalink
Post by joye
Mais que va-t-on faire si tout le monde devient vraiment égalitaire ? Si
un homme ne vaut pas plus qu'une femme ?!?
Il n'y aura plus personne à qui on peut se sentir supérieur !
Voici explique une partie de la panique. [...]
Tu as l'esprit confus. Les êtres humains ne se valent pas. Certains sont
plus doués, plus travailleurs, plus généreux, plus spirituels, plus
gentils..., contribuent plus à la culture et aux autres. Eux valent plus
que les autres.

L'égalité que l'on devrait viser donnerait à tous la même occasion de
développer et d'employer leur talent, quel que soit leur origine, leur
sexe, ou la couleur de leur peau.
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