Post by OliveElle a raison la Boutin.
L'homosexualité existe dans le monde animal et chez l'homme des cavernes
avant l'avènement de la civilisation, ou dans les tribus primitives. Il
a fallu plusieurs millénaires à l'humanité pour comprendre que
l'homosexualité est une dérive grave, qui brise la nature de l'homme.
L'humanité est sexuée en homme et femme, chacun a un rôle différent de
l'autre, et nous sommes condamnés à accepter ce fait. Toute tentative de
mélanger le genre humain n'engendrera que souffrance et chaos moral.
La bible a été rédigée des millénaire après l'âge de pierre, et les
anciens ont compris que l'homosexualité va à l'encontre du projet de
Dieu pour l'humanité. L'homosexualité ne vient pas de Dieu, mais de
Satan qui cherche à emmener l'humanité vers les sentiers du plaisir sans
espoir de salut.
Il y a de très nombreuses manières de s'opposer à Dieu. La manière la
plus bénigne consiste à choisir l'âme et ses programmations imposées par
Dieu contre l'Esprit et les nouvelles programmations proposées par Dieu.
Si l'homme était capable de se maintenir à ce stade initial du refus du
plan de Dieu ce serait moindre mal car au moins il suivrait la loi
naturelle. Hélas la loi naturelle est ainsi faite qu'elle mène à une
conduite stable chez tous les animaux sauf chez l'être humain. Car
l'être humain a par création le désir naturel de voir Dieu et ce désir
se manifeste par la conscience de son incomplétude ontologique. Or
l'homme qui a choisi l'âme contre l'Esprit se détourne du Créateur et ce
mouvement de rejet de Dieu le condamne à la frustration de son désir
ontologique. Et l'homme se met alors à détester son âme et à chercher
par tous les moyens à se donner cet Absolu qui se dérobe à celui qui l'a
rejeté.
Deux voies non exclusives l'une de l'autre, souvent liées l'une à
l'autre, s'offrent à lui.
La première consiste à chercher chez l'autre cet Absolu dont il est
certain qu'il lui manque. Puisque je ne suis pas Dieu, se dit l'homme
volontairement privé de Dieu, cherchons quand même la divinité dans
l'homme mais dans l'autre homme, pas en moi. Le désir de voir Dieu
conduit alors l'homme sur la pente de la jalousie et de l'envie. Et ce
désir de voir Dieu, aliéné dans et par le rejet de Dieu, chute dans
l'envie et l'imitation du désir de l'autre. Il devient alors ce que le
grand théoricien du désir mimétique, René Girard, appelait le désir
mimétique, triangulaire ou imitatif. Sa loi est la suivante : « Le sujet
désire l’objet que lui désigne son modèle ».
Le désir mimétique conduit l'homme à se heurter à l'homme pour la
possession de cet Absolu qui se dérobe à tous. C’est la voie de la
rivalité, de la violence, de la folie, de la démesure, de l’hybris, de
la possession, de la guerre de tous contre tous, de l’apocalypse
guerrière ou du lynchage des boucs émissaires suivi du retour momentané
à la paix avec divinisation des boucs émissaires à la fois bons et
mauvais. J’ai décrit cette voie à de très nombreuses reprises aussi ne
m’y attarderai-je pas plus si ce n’est pour rappeler qu’elle explique
l’homosexualité comme l’un des moments, l’une des stases du désir
mimétique dans sa chute en spirale.
La seconde voie est la guerre contre la nature humaine elle-même.
Puisque la nature humaine est insatisfaisante, dit le damné,
changeons-la. Changeons-la grâce à la science, grâce à la connaissance !
Changeons d’abord notre perception du monde et de nous-mêmes par la
drogue, par l’alcool, par les pratiques rituelles, par la musique, par
les arts, par la politique, par la poésie.
Changeons-nous nous-mêmes par la médecine, par l’eugénisme, par les
manipulations génétiques, par la chirurgie, par la technologie, par le
transhumanisme, par l’intelligence artificielle, par l’immortalité.
Devenons des dieux en devenant les recréateurs de nous-mêmes.
Cependant quels que soient les efforts du damné jamais il ne se donnera
à lui-même ce qu’il refuse. Peut-être parviendra-t-il à se donner à
lui-même l’éternité ou du moins une très, très longue vie de plusieurs
siècles ou millénaires, aux dépens des milliards d'autres condamnés à
mort par la consommation d'énergie effrénée pour atteindre cette pseudo
immortalité. Mais qu’aura-t-il construit ainsi, si ce n’est son propre
enfer ?