On Sun, 5 Mar 2017 17:56:46 +0100, Michel MARTIN
(pour ceux qui ne savent pas et pour faire simple, COFDM : procédé pour
éviter la rupture d'un signal numérique lié à l'écho et au trajet
multiple d'une onde radio)
quel rapport avec le multiplexage dont tu viens de parler ?
La qualité? Ils n'en ont rien à foutre.
A l'occasion d'un stage DVB à l'INA, ils nous avaient rapporté que,
les défauts entre l'analogique et le numérique n'étant pas les mêmes,
personne n'était trop d'accord sur le niveau de qualité à diffuser au
telespectateur lors de la réation des premier bouquets numériques, et
que finalement ils se sont principalement appuyé sur des tests
aveugles avec des echantillons de populations pour savoir jusqu'ou ils
pouvaient "gratter".
Le seul avantage est de pouvoir en mettre plusieurs canaux là où il n'y
en avait qu'un.
exactement, et il fallait à l'époque réutiliser l'infrastructure
existante, cad les emetteurs et faisceaux, donc la même bande
passante. Je sais que bien avant la TNT, lors des première
numérisations de faisceaux terrestre (les hyper avec 10Mhz de bp soit
32Mb/s pour les modems de l'époque de mémoire) certains matériels ont
posé des problème de bruit de phase et ont nécéssité l'ajout de
reclockers, pas mal de sites reemeteur se sont éteints de leur belle
morts, incompatible numériques et non budgetés, une bonne partie de la
Corse a migré sur sat, la couverture radio étant pour le moins
problématique.
Cela fait rentrer plus de subsides dans les caisses.
Si la qualité était leur souci premier, on n'aurait pas remplacé le 819
lignes par du 625, on n'aurait pas remplacé le SECAM par le PAL...
heu... à ma connaisance la diffusion (couleur) s'est toujours faite en
SECAM en france, on ne rencontrait le PAL que dans les (car) regies
bon marché de fabrication/production TV, faute de budget (et parfois
place) pour de l'YUV.
Quand à la qualité de la TNT en MPEG4, je peux assurer une chose: en ce
moment, plusieurs chaines ne passent plus chez nous (Languedoc), car
nous avons un émetteur 4G sur le trajet ville-Pic de Nore.
Avant ça passait, maintenant, c'est un jour de temps en temps.
Mais il y a plusieurs chaines là où il n'y en avait qu'une: c'est leur
seule volonté. On a le choix :-))
pour le coups, s'agissant de brouillage, je ne suis pas sur qu'en
analogique c'eut été mieux, il me semble que le problème est lié à la
proximité en fréquence et donc interferences.
Pour ce qui est de la qualité d'écoute, ce sont surtout les filtres qui
rendent cela "très bon" en supprimant des trucs qui passaient avant. Pas
le numérique, encore moins les compressions.
un ami qui tenait une boutique de vinyle opéra (et que opéra) m'avait
fait écouter la différene entre une galette noire et son "jumeau" CD
issu du même master, il faut bien dire que c'était propre, asseptisé,
plat, plus aucune profondeur, certains ingé son ont vraiement fait
n'importe quoi à l'époque de la transition analogique vers numérique,
abusant d'outils pas toujours à propos.
Avant on avait lé réception, certes parfois dégradée, mais elle était
là, en général. Maintenant, c'est tout ou rien. Suivre un film en Morse,
non. Ce n'est plus possible.
lorque la correction d'erreur commence à travailler faute de s/b
suffisant, il reste de mémoire moins de 3 dB de marge pour qu'elle
soit totalement battue, on passe donc facilement d'une réception
parfaite à plus rien du tout, d'ou l'effet "morse" quand on est
limite, c'est vrai qu'en analogique le comportement était plus
permissif.
Et pour le DAB, si ça tarde tant c'est que les premier récepteur étaient
d'un prix "dissuasif". Heureusement, car cela devait DEJA fonctionner,
en supprimant les autres modèles (analogiques).
Michel
peut être au début, mais la techno étant en production dans d'autre
pays, le retard qu'on continu de prendre tient à autre chose je pense.
xpost+suivit fr.rec.radio
--
pas de .turlututu. avant l'@robase