Oreste Hétoudabord
2012-05-19 18:39:16 UTC
Ayant fait partie de l'AMORC R+C durant quelques années, force m'est
d'admettre que les détracteurs de cet ordre ont au moins raison sur un point
: on peut lire des dizaines de monographies avant d'ENFIN apprendre quelque
chose de concret. Pour le reste, ce ne sont qu'effets d'annonce, de
paragraphes commençant par "par la suite, nous verrons ce que..." ou "par la
suite, nous verrons comment..." et ça traîne, ça traîne...
Je suis d'autant plus virulent que j'avais un a priori favorable à l'égard
de l'AMORC (je l'ai toujours un peu, sinon, je ne posterais pas ici).
Que l'AMORC soit détenteur d'une fortune considérable ne me pose aucun
problème : pour en avoir fait partie, je sais que la cotisation demandée est
vraiment raisonnable. Alors, tant mieux pour l'AMORC si le château
d'Omonville est un beau château, je n'y vois rien à redire.
Mais je regrette le caractère secret des enseignements de cet ordre,
caractère secret quelque peu suranné, nous ne sommes plus sous l'Inquisition
! J'ai failli dire quelque peu mercantile et élitiste, mais encore une fois,
vu la modicité de la cotisation, cette hypothèse ne tient pas.
Ce qui, en revanche, est *vraiment* suranné, c'est que la tenue de ville
soit exigée pour pouvoir fréquenter une loge, un chapitre ou un pronaos.
Nous ne sommes plus dans les années 60, par pitié ! On peut être détenteur
d'un enseignement émanant de l'Égypte ancienne et s'adapter à son époque.
Certes, je suis conscient que le visuel de l'AMORC a son importance afin de
faire en sorte que l'on soit plus réceptif aux enseignements. Mais aucun
"accomodement raisonnable" n'est-il donc possible, du point de vue de la
tenue vestimentaire ? Je ne parle pas du tablier triangulaire, qui va de
soi, mais du costard-cravate !... Est-ce bien nécessaire ?
d'admettre que les détracteurs de cet ordre ont au moins raison sur un point
: on peut lire des dizaines de monographies avant d'ENFIN apprendre quelque
chose de concret. Pour le reste, ce ne sont qu'effets d'annonce, de
paragraphes commençant par "par la suite, nous verrons ce que..." ou "par la
suite, nous verrons comment..." et ça traîne, ça traîne...
Je suis d'autant plus virulent que j'avais un a priori favorable à l'égard
de l'AMORC (je l'ai toujours un peu, sinon, je ne posterais pas ici).
Que l'AMORC soit détenteur d'une fortune considérable ne me pose aucun
problème : pour en avoir fait partie, je sais que la cotisation demandée est
vraiment raisonnable. Alors, tant mieux pour l'AMORC si le château
d'Omonville est un beau château, je n'y vois rien à redire.
Mais je regrette le caractère secret des enseignements de cet ordre,
caractère secret quelque peu suranné, nous ne sommes plus sous l'Inquisition
! J'ai failli dire quelque peu mercantile et élitiste, mais encore une fois,
vu la modicité de la cotisation, cette hypothèse ne tient pas.
Ce qui, en revanche, est *vraiment* suranné, c'est que la tenue de ville
soit exigée pour pouvoir fréquenter une loge, un chapitre ou un pronaos.
Nous ne sommes plus dans les années 60, par pitié ! On peut être détenteur
d'un enseignement émanant de l'Égypte ancienne et s'adapter à son époque.
Certes, je suis conscient que le visuel de l'AMORC a son importance afin de
faire en sorte que l'on soit plus réceptif aux enseignements. Mais aucun
"accomodement raisonnable" n'est-il donc possible, du point de vue de la
tenue vestimentaire ? Je ne parle pas du tablier triangulaire, qui va de
soi, mais du costard-cravate !... Est-ce bien nécessaire ?