Discussion:
Le giscardien Michel Pinton prend acte de la mort de l'Europe de Monnet
(too old to reply)
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-25 18:13:33 UTC
Permalink
reçu par mail


L’Europe de Jean Monnet est morte.



L’Europe de Jean Monnet est morte. Elle est passée de
vie à trépas dans la nuit du 12 au 13 juillet 2015. Je le répète,
puisque personne ne semble le savoir : l’Europe de Jean Monnet n’est
plus qu’un cadavre.

Il est donc fini, le temps où les fédéralistes
européens pouvaient affirmer que, grâce aux principes posés par leur
maître, nos nations ne cessaient de progresser vers « une union de plus
en plus étroite ». Fini le processus qui devait « créer un espace
européen de paix, de démocratie et de prospérité ». Finie l’ambition de
« promouvoir le bien-être de tous les peuples » de l’Europe. Il n’en
reste que des mots vides de toute réalité.

Comment une œuvre qu’on proclamait impérissable,
a-t-elle pu disparaître aussi soudainement ? La réponse est simple :
l’organisme dont la tête est à Bruxelles a été empoisonné. Et le plus
étonnant, c’est que « l’Union européenne » s’est administrée elle-même
le poison mortel. Il s’appelle l’euro.

A vrai dire, ceux qui auscultaient attentivement la
santé de l’Union, la savaient malade depuis longtemps, précisément
depuis qu’elle avait commencé d’introduire l’euro dans ses aliments.
Mais personne, moi compris, n’avait prévu une fin aussi bizarre, aussi
caricaturale, que celle qui s’est produite la semaine passée. Pour en
saisir le caractère paradoxal, je propose au lecteur d’examiner ce qu’a
été l’existence de l’Union depuis qu’elle s’est adonnée aux plaisirs
délétères de la monnaie unique.

L’euro a son origine dans le traité de Maastricht
(1992). Son père s’appelle François Mitterrand. Dans l’esprit du
Président français de l’époque, la nouvelle monnaie était un instrument
de politique étrangère : elle devait attacher l’Allemagne tout juste
réunifiée à la France :elle enserrerait le géant germanique dans des
liens juridiques et financiers si étroits qu’il ne pourrait plus jamais
les défaire.

La crainte inavouée de Mitterrand – celle d’une
Allemagne cherchant son destin dans un jeu de bascule entre la Russie et
l’Amérique- était mal fondée et sa parade peu crédible : on ne ligote
pas un grand peuple par le papier d’un traité ni par des procédures
monétaires. Mais elle méritait un débat politique. Il n’eut jamais lieu.
L’idée de monnaie unique fut immédiatement reprise par les disciples de
Jean Monnet et détournée de son but. Ils en firent une fin en soi. Ils
l’entourèrent d’un culte intransigeant. Sa venue serait, selon eux, un
acte historique qui marquerait l’entrée de l’Europe dans une ère de
paix, de démocratie et de prospérité, dresserait un bouclier
impénétrable contre les assauts du reste du monde et attacherait
définitivement nos vieilles nations les unes aux autres dans une unité
fraternelle. Ils proclamèrent que l’Europe ne reviendrait jamais sur un
pas en avant aussi décisif et que le traité de Maastricht n’avait donc
pas besoin de clauses de dissolution. Parmi les nombreux prophètes de
cet accomplissement de l’histoire européenne, citons Michel Rocard : «
Maastricht constitue (sic) les trois clés de l’avenir :il ouvre d’abord
sur plus de prospérité et plus d’emploi, ensuite sur plus de sécurité et
enfin sur plus de démocratie en Europe ». Je ne veux pas fatiguer le
lecteur en lui infligeant les propos non moins grandiloquents tenus en
1992 par nos dirigeants actuels, Sarkozy et Juppé, Fabius et Sapin par
exemple. Il reste à indiquer que c’est par ce genre de promesses que nos
responsables politiques arrachèrent au peuple français un consentement
réticent à l’euro (51% des suffrages).

Les institutions de Bruxelles, enthousiasmées par un
projet qui allait leur donner un pouvoir accru, le prirent alors en
mains. La Commission prépara de nouvelles directives et le Parlement
européen multiplia les « résolutions ». « Les Etats membres doivent
réunir au plus vite les conditions de création d’une union monétaire »
proclama ce dernier. Il rappela à ceux qui avaient des doutes, que « les
effets bénéfiques de l’union monétaire sur la croissance économique et
sur l’emploi seraient substantielles pour tous les Etats membres ». Je
peux attester que les rédacteurs de cette affirmation extravagante
étaient sincères.

L’enthousiasme bruxellois était si grand et les
certitudes des disciples de Jean Monnet si enracinées, que les timides
objections qui leur étaient présentées, furent balayées comme des
incongruités. J’ai participé à des commissions parlementaires qui
auditionnaient des spécialistes de la monnaie. La démonstration négative
de l’un cachait, disaient les partisans de Maastricht, la jalousie des
milieux financiers anglo-saxons ; les avertissements d’un autre, son
nationalisme dépassé ; les réserves d’un troisième, son ignorance
foncière. La principale critique qui était faite à l’euro, peut être
résumée en deux phrases : il allait placer des nations dont les vies
économiques et sociales différaient profondément, sous les décisions
uniformes d’un pouvoir monétaire centralisé. Il en résulterait
inévitablement des distorsions lesquelles aboutiraient à des tensions
insupportables. La Commission européenne, agacée, comprit qu’il ne
suffisait pas de déconsidérer les détracteurs de l’euro. Elle leur
opposa une autre théorie « scientifique » : la monnaie unique,
publia-t-elle, loin de créer des distorsions entre pays européens, sera
au contraire un facteur irrésistible de « convergence » économique et
sociale. Grâce à elle, la Grèce et l’Allemagne, la France et le
Danemark, le Portugal et la Finlande atteindront rapidement le même
niveau de vie, le même taux d’emploi, la même prospérité. L’Europe
allait s’unifier par le haut.

C’est sur toutes ces prévisions et promesses que
le projet de l’euro fut mis en oeuvre. Il me paraît indispensable de les
rappeler parce que la validité d’une politique se juge par comparaison
entre les intentions et les résultats.

Les institutions de Bruxelles, emportées par leur
élan, décrétèrent que l’adoption de l’euro était obligatoire pour tous
les Etats membres de l’Union. Quatre d’entre eux regimbèrent : la Grande
Bretagne, la Suède, le Danemark et la Grèce. La première était trop
puissante pour que la Commission pût la faire plier. Elle obtint la
dérogation qu’elle demandait (opt-out). La seconde, après avoir
longtemps traîné les pieds, finit par s’abriter derrière le résultat
négatif d’un référendum populaire (2003) pour ne pas donner son
adhésion. Le Danemark se contenta d’un compromis : il conserva sa
monnaie nationale mais l’accrocha irrévocablement à l’euro. La Grèce
était trop faible pour se voir accorder un traitement particulier.
Sommée d’adhérer « dans les meilleurs délais et ce, dans son propre
intérêt », elle s’inclina. Elle passa sous les fourches caudines des « 4
critères » auxquels tout candidat à la monnaie unique devait
satisfaire. Elle le fit avec tant de bonne grâce que le Conseil européen
tint à « féliciter la Grèce pour les résultats qu’elle a obtenus grâce à
une politique économique et financière saine » (3 mai 2000). Je rappelle
ces faits pour réfuter la légende, trop répandue aujourd’hui, d’une
Grèce si désireuse d’entrer dans la zone euro qu’elle en a forcé la
porte en truquant ses comptes publics.

Que se passa-t-il alors ? L’inévitable. Ni la
pensée de Jean Monnet, ni les décisions de la Banque centrale
européenne, ni la surveillance tatillonne de la Commission ne purent
empêcher que la Grèce demeurât une nation des Balkans, dont la
prospérité dépend beaucoup plus de ses relations avec ses voisins que de
ses liens avec le lointain Bruxelles. Son premier client est la Turquie
et son premier fournisseur, la Russie. L’Allemagne est son seul
partenaire européen de quelque importance. Encore faut-il préciser
qu’elle ne vend à Athènes que certains produits industriels et ne lui
achète à peu près rien. L’euro convient donc mal à la Grèce ; il l’isole
de son milieu naturel. Le gouvernement grec ne tarda pas à prendre
conscience du malaise économique qui en résultait. Mais, à la manière
des faibles, il n’osa pas affronter une réalité trop dure. Il choisit de
biaiser. C’est alors qu’il commença de manipuler les « 4 critères » de
conformité aux règles de la zone euro. On dit aujourd’hui que les
institutions européennes ont découvert avec stupeur, en 2010, les
tricheries grecques. C’est faux. Dès 2005, la Commission de Bruxelles se
plaignait de l’obscurité et de l’approximation des comptes publics
hellènes. Mais, sur le moment, personne n’y a attaché de l’importance.

Il y avait une raison à l’indifférence des
disciples de Jean Monnet. Pendant les sept années qui suivirent
l’introduction de l’euro (2000-2008), la réalisation de leur rêve les
avait plongés dans un état d’euphorie tel qu’ils écartèrent toutes les
nouvelles qui contrariaient leurs prédictions. Une vague de dépenses
effrénées s’étendit sur l’Europe. Aux observateurs qui gardaient la tête
froide, la croissance économique qui s’ensuivit semblait trop
artificielle pour durer. Mais, à Bruxelles et à Francfort, on choisit
d’y voir une manifestation éclatante de la prospérité annoncée.

Soudain, en 2009, une violente tempête
financière secoua la zone euro. Alors l’impensable se produisit. La
terre promise, qui semblait presque atteinte, s’évanouit comme un
mirage. Les peuples européens, stupéfaits, découvrirent un paysage tout
autre que celui décrit par les disciples de Jean Monnet. Il était sombre
et sans perspectives. Au lieu de prospérité partagée, un appauvrissement
qui frappait inégalement les peuples ; à la place d’une croissance
régulière de l’emploi, un chômage massif, particulièrement cruel aux
jeunes ; et plus encore que ces faits désastreux, la « convergence »
s’était évaporée. Une nation et une seule s’enrichissait de
l’affaiblissement de toutes les autres. C’était l’Allemagne. Le dogme
central de l’euro, si hautement proclamé par la Commission de Bruxelles
et repris par la Banque centrale européenne, était faux. Aucune des
prophéties avancées par les adeptes de la monnaie unique n’a été plus
brutalement démentie par les évènements que celle là.

La Grèce, si éloignée de Bruxelles, si isolée,
fut évidemment la victime la plus pitoyable de la chute de l’utopie.
Nulle part dans l’Union européenne, le chômage ne devint plus étendu,
l’activité plus ralentie, la divergence avec la puissante Allemagne plus
béante. Il est naturel que les appels au secours les plus désespérés
soient venus d’elle.

On aurait pu penser que les disciples de Jean
Monnet, remis de leur ivresse, prendraient les mesures réalistes qui
s’imposaient, dût leur doctrine en souffrir. Ils préférèrent s’accrocher
à leur rêve. « L’euro, c’est l’Europe et l’Europe, c’est l’euro »
affirmèrent d’une même voix Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Le remède
qu’ils employèrent pour guérir la Grèce, consista à renforcer
l’application des « 4 critères ». Il ne pouvait faire aucun bien au
patient. De fait, son état empira. Exténué de souffrances, il est
revenu, il y a six mois, implorer un ultime secours.

La réponse des institutions européennes –le
Conseil, la Commission, le Parlement, la Banque centrale- ne pouvait
plus être dilatoire. La gravité des évènements ne le permettait pas.
Elle a été donnée le 12 juillet. Elle a consisté à réaffirmer, de la
façon la plus nette, la nécessité pour la Grèce et tous les autres Etats
membres, de respecter rigoureusement les règles qui font la spécificité
de la zone euro. Apparemment, la victoire des disciples de Jean Monnet
est totale et définitive. « La zone euro est sauvée » jubilait François
Hollande le 13 juillet. Pourquoi, alors, dis-je qu’au contraire, leur
Europe est morte cette nuit là ? Parce que les dirigeants de l’Union ont
avoué par un silence on ne peut plus parlant, qu’ils ne savaient pas
comment tenir les promesses qui ont conditionné la naissance de la
monnaie unique. Ils sentent au fond d’eux-mêmes, que le contrat est
rompu. Mais ils n’arrivent à se détacher de l’utopie. Alors ils se
réfugient dans le monde abstrait des « 4 critères » pour éviter d’avoir
à répondre d’une réalité qui est en tous points le contraire de ce qui
était annoncé. Ils en viennent, par un retournement dialectique
étonnant, à expliquer que la fraternité des peuples européens est
ébranlée non pas par les méfaits de l’euro mais par l’impéritie des
Grecs. Pour qu’aucun reniement des engagements passés ne nous soit
épargné, ils transforment même le « plus de démocratie » du traité de
Maastricht en tutelle brutale sur le gouvernement d’Athènes. Ce dernier
est tenu de soumettre tous ses « projets législatifs » à ses créditeurs
étrangers avant même de les présenter à son Parlement. Je n’arrive pas à
comprendre comment un Chef d’Etat français a osé contresigner cette
clause. A-t-il perdu le souvenir honteux de Vichy ?

C’est par leurs clameurs de triomphe que nos
dirigeants reconnaissent l’échec historique de l’Europe de Jean Monnet.
Elle n’est plus qu’un poids mort que nous portons à grand peine. Je ne
sais combien de temps nos dirigeants réussiront à nous faire croire que
le 13 juillet a été non pas la nuit de son décès mais au contraire le
jour de sa santé retrouvée. L’illusion ne saurait durer bien longtemps.

Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
--
- Fünfhundert zählten wir, doch schnell verstärkt, am Hafen angelangt,
dreitausend schon
- Goethe !?!!
- Nein, Corneille !
Herisson grognon
2015-07-25 18:42:40 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L'Europe de Jean Monnet est morte.
L'Europe de Jean Monnet est morte. Elle est passée de
vie à trépas dans la nuit du 12 au 13 juillet 2015. Je le répète,
puisque personne ne semble le savoir : l'Europe de Jean Monnet n'est
plus qu'un cadavre.
Il est donc fini, le temps où les fédéralistes
européens pouvaient affirmer que, grâce aux principes posés par leur
maître, nos nations ne cessaient de progresser vers « une union de plus
en plus étroite ». Fini le processus qui devait « créer un espace
européen de paix, de démocratie et de prospérité ». Finie l'ambition de
« promouvoir le bien-être de tous les peuples » de l'Europe. Il n'en
reste que des mots vides de toute réalité.
Ce n'est qu'un cas banal de promesse avant vote, le lendemain on a mal
aux cheveux.

Alain
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Comment une œuvre qu'on proclamait impérissable,
l'organisme dont la tête est à Bruxelles a été empoisonné. Et le plus
étonnant, c'est que « l'Union européenne » s'est administrée elle-même
le poison mortel. Il s'appelle l'euro.
A vrai dire, ceux qui auscultaient attentivement la
santé de l'Union, la savaient malade depuis longtemps, précisément
depuis qu'elle avait commencé d'introduire l'euro dans ses aliments.
Mais personne, moi compris, n'avait prévu une fin aussi bizarre, aussi
caricaturale, que celle qui s'est produite la semaine passée. Pour en
saisir le caractère paradoxal, je propose au lecteur d'examiner ce qu'a
été l'existence de l'Union depuis qu'elle s'est adonnée aux plaisirs
délétères de la monnaie unique.
L'euro a son origine dans le traité de Maastricht
(1992). Son père s'appelle François Mitterrand. Dans l'esprit du
Président français de l'époque, la nouvelle monnaie était un instrument
de politique étrangère : elle devait attacher l'Allemagne tout juste
réunifiée à la France :elle enserrerait le géant germanique dans des
liens juridiques et financiers si étroits qu'il ne pourrait plus jamais
les défaire.
La crainte inavouée de Mitterrand – celle d'une
Allemagne cherchant son destin dans un jeu de bascule entre la Russie et
l'Amérique- était mal fondée et sa parade peu crédible : on ne ligote
pas un grand peuple par le papier d'un traité ni par des procédures
monétaires. Mais elle méritait un débat politique. Il n'eut jamais lieu.
L'idée de monnaie unique fut immédiatement reprise par les disciples de
Jean Monnet et détournée de son but. Ils en firent une fin en soi. Ils
l'entourèrent d'un culte intransigeant. Sa venue serait, selon eux, un
acte historique qui marquerait l'entrée de l'Europe dans une ère de
paix, de démocratie et de prospérité, dresserait un bouclier
impénétrable contre les assauts du reste du monde et attacherait
définitivement nos vieilles nations les unes aux autres dans une unité
fraternelle. Ils proclamèrent que l'Europe ne reviendrait jamais sur un
pas en avant aussi décisif et que le traité de Maastricht n'avait donc
pas besoin de clauses de dissolution. Parmi les nombreux prophètes de
cet accomplissement de l'histoire européenne, citons Michel Rocard : «
Maastricht constitue (sic) les trois clés de l'avenir :il ouvre d'abord
sur plus de prospérité et plus d'emploi, ensuite sur plus de sécurité et
enfin sur plus de démocratie en Europe ». Je ne veux pas fatiguer le
lecteur en lui infligeant les propos non moins grandiloquents tenus en
1992 par nos dirigeants actuels, Sarkozy et Juppé, Fabius et Sapin par
exemple. Il reste à indiquer que c'est par ce genre de promesses que nos
responsables politiques arrachèrent au peuple français un consentement
réticent à l'euro (51% des suffrages).
Les institutions de Bruxelles, enthousiasmées par un
projet qui allait leur donner un pouvoir accru, le prirent alors en
mains. La Commission prépara de nouvelles directives et le Parlement
européen multiplia les « résolutions ». « Les Etats membres doivent
réunir au plus vite les conditions de création d'une union monétaire »
proclama ce dernier. Il rappela à ceux qui avaient des doutes, que « les
effets bénéfiques de l'union monétaire sur la croissance économique et
sur l'emploi seraient substantielles pour tous les Etats membres ». Je
peux attester que les rédacteurs de cette affirmation extravagante
étaient sincères.
L'enthousiasme bruxellois était si grand et les
certitudes des disciples de Jean Monnet si enracinées, que les timides
objections qui leur étaient présentées, furent balayées comme des
incongruités. J'ai participé à des commissions parlementaires qui
auditionnaient des spécialistes de la monnaie. La démonstration négative
de l'un cachait, disaient les partisans de Maastricht, la jalousie des
milieux financiers anglo-saxons ; les avertissements d'un autre, son
nationalisme dépassé ; les réserves d'un troisième, son ignorance
foncière. La principale critique qui était faite à l'euro, peut être
résumée en deux phrases : il allait placer des nations dont les vies
économiques et sociales différaient profondément, sous les décisions
uniformes d'un pouvoir monétaire centralisé. Il en résulterait
inévitablement des distorsions lesquelles aboutiraient à des tensions
insupportables. La Commission européenne, agacée, comprit qu'il ne
suffisait pas de déconsidérer les détracteurs de l'euro. Elle leur
opposa une autre théorie « scientifique » : la monnaie unique,
publia-t-elle, loin de créer des distorsions entre pays européens, sera
au contraire un facteur irrésistible de « convergence » économique et
sociale. Grâce à elle, la Grèce et l'Allemagne, la France et le
Danemark, le Portugal et la Finlande atteindront rapidement le même
niveau de vie, le même taux d'emploi, la même prospérité. L'Europe
allait s'unifier par le haut.
C'est sur toutes ces prévisions et promesses que
le projet de l'euro fut mis en oeuvre. Il me paraît indispensable de les
rappeler parce que la validité d'une politique se juge par comparaison
entre les intentions et les résultats.
Les institutions de Bruxelles, emportées par leur
élan, décrétèrent que l'adoption de l'euro était obligatoire pour tous
les Etats membres de l'Union. Quatre d'entre eux regimbèrent : la Grande
Bretagne, la Suède, le Danemark et la Grèce. La première était trop
puissante pour que la Commission pût la faire plier. Elle obtint la
dérogation qu'elle demandait (opt-out). La seconde, après avoir
longtemps traîné les pieds, finit par s'abriter derrière le résultat
négatif d'un référendum populaire (2003) pour ne pas donner son
adhésion. Le Danemark se contenta d'un compromis : il conserva sa
monnaie nationale mais l'accrocha irrévocablement à l'euro. La Grèce
était trop faible pour se voir accorder un traitement particulier.
Sommée d'adhérer « dans les meilleurs délais et ce, dans son propre
intérêt », elle s'inclina. Elle passa sous les fourches caudines des « 4
critères » auxquels tout candidat à la monnaie unique devait
satisfaire. Elle le fit avec tant de bonne grâce que le Conseil européen
tint à « féliciter la Grèce pour les résultats qu'elle a obtenus grâce à
une politique économique et financière saine » (3 mai 2000). Je rappelle
ces faits pour réfuter la légende, trop répandue aujourd'hui, d'une
Grèce si désireuse d'entrer dans la zone euro qu'elle en a forcé la
porte en truquant ses comptes publics.
Que se passa-t-il alors ? L'inévitable. Ni la
pensée de Jean Monnet, ni les décisions de la Banque centrale
européenne, ni la surveillance tatillonne de la Commission ne purent
empêcher que la Grèce demeurât une nation des Balkans, dont la
prospérité dépend beaucoup plus de ses relations avec ses voisins que de
ses liens avec le lointain Bruxelles. Son premier client est la Turquie
et son premier fournisseur, la Russie. L'Allemagne est son seul
partenaire européen de quelque importance. Encore faut-il préciser
qu'elle ne vend à Athènes que certains produits industriels et ne lui
achète à peu près rien. L'euro convient donc mal à la Grèce ; il l'isole
de son milieu naturel. Le gouvernement grec ne tarda pas à prendre
conscience du malaise économique qui en résultait. Mais, à la manière
des faibles, il n'osa pas affronter une réalité trop dure. Il choisit de
biaiser. C'est alors qu'il commença de manipuler les « 4 critères » de
conformité aux règles de la zone euro. On dit aujourd'hui que les
institutions européennes ont découvert avec stupeur, en 2010, les
tricheries grecques. C'est faux. Dès 2005, la Commission de Bruxelles se
plaignait de l'obscurité et de l'approximation des comptes publics
hellènes. Mais, sur le moment, personne n'y a attaché de l'importance.
Il y avait une raison à l'indifférence des
disciples de Jean Monnet. Pendant les sept années qui suivirent
l'introduction de l'euro (2000-2008), la réalisation de leur rêve les
avait plongés dans un état d'euphorie tel qu'ils écartèrent toutes les
nouvelles qui contrariaient leurs prédictions. Une vague de dépenses
effrénées s'étendit sur l'Europe. Aux observateurs qui gardaient la tête
froide, la croissance économique qui s'ensuivit semblait trop
artificielle pour durer. Mais, à Bruxelles et à Francfort, on choisit
d'y voir une manifestation éclatante de la prospérité annoncée.
Soudain, en 2009, une violente tempête
financière secoua la zone euro. Alors l'impensable se produisit. La
terre promise, qui semblait presque atteinte, s'évanouit comme un
mirage. Les peuples européens, stupéfaits, découvrirent un paysage tout
autre que celui décrit par les disciples de Jean Monnet. Il était sombre
et sans perspectives. Au lieu de prospérité partagée, un appauvrissement
qui frappait inégalement les peuples ; à la place d'une croissance
régulière de l'emploi, un chômage massif, particulièrement cruel aux
jeunes ; et plus encore que ces faits désastreux, la « convergence »
s'était évaporée. Une nation et une seule s'enrichissait de
l'affaiblissement de toutes les autres. C'était l'Allemagne. Le dogme
central de l'euro, si hautement proclamé par la Commission de Bruxelles
et repris par la Banque centrale européenne, était faux. Aucune des
prophéties avancées par les adeptes de la monnaie unique n'a été plus
brutalement démentie par les évènements que celle là.
La Grèce, si éloignée de Bruxelles, si isolée,
fut évidemment la victime la plus pitoyable de la chute de l'utopie.
Nulle part dans l'Union européenne, le chômage ne devint plus étendu,
l'activité plus ralentie, la divergence avec la puissante Allemagne plus
béante. Il est naturel que les appels au secours les plus désespérés
soient venus d'elle.
On aurait pu penser que les disciples de Jean
Monnet, remis de leur ivresse, prendraient les mesures réalistes qui
s'imposaient, dût leur doctrine en souffrir. Ils préférèrent s'accrocher
à leur rêve. « L'euro, c'est l'Europe et l'Europe, c'est l'euro »
affirmèrent d'une même voix Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Le remède
qu'ils employèrent pour guérir la Grèce, consista à renforcer
l'application des « 4 critères ». Il ne pouvait faire aucun bien au
patient. De fait, son état empira. Exténué de souffrances, il est
revenu, il y a six mois, implorer un ultime secours.
La réponse des institutions européennes –le
Conseil, la Commission, le Parlement, la Banque centrale- ne pouvait
plus être dilatoire. La gravité des évènements ne le permettait pas.
Elle a été donnée le 12 juillet. Elle a consisté à réaffirmer, de la
façon la plus nette, la nécessité pour la Grèce et tous les autres Etats
membres, de respecter rigoureusement les règles qui font la spécificité
de la zone euro. Apparemment, la victoire des disciples de Jean Monnet
est totale et définitive. « La zone euro est sauvée » jubilait François
Hollande le 13 juillet. Pourquoi, alors, dis-je qu'au contraire, leur
Europe est morte cette nuit là ? Parce que les dirigeants de l'Union ont
avoué par un silence on ne peut plus parlant, qu'ils ne savaient pas
comment tenir les promesses qui ont conditionné la naissance de la
monnaie unique. Ils sentent au fond d'eux-mêmes, que le contrat est
rompu. Mais ils n'arrivent à se détacher de l'utopie. Alors ils se
réfugient dans le monde abstrait des « 4 critères » pour éviter d'avoir
à répondre d'une réalité qui est en tous points le contraire de ce qui
était annoncé. Ils en viennent, par un retournement dialectique
étonnant, à expliquer que la fraternité des peuples européens est
ébranlée non pas par les méfaits de l'euro mais par l'impéritie des
Grecs. Pour qu'aucun reniement des engagements passés ne nous soit
épargné, ils transforment même le « plus de démocratie » du traité de
Maastricht en tutelle brutale sur le gouvernement d'Athènes. Ce dernier
est tenu de soumettre tous ses « projets législatifs » à ses créditeurs
étrangers avant même de les présenter à son Parlement. Je n'arrive pas à
comprendre comment un Chef d'Etat français a osé contresigner cette
clause. A-t-il perdu le souvenir honteux de Vichy ?
C'est par leurs clameurs de triomphe que nos
dirigeants reconnaissent l'échec historique de l'Europe de Jean Monnet.
Elle n'est plus qu'un poids mort que nous portons à grand peine. Je ne
sais combien de temps nos dirigeants réussiront à nous faire croire que
le 13 juillet a été non pas la nuit de son décès mais au contraire le
jour de sa santé retrouvée. L'illusion ne saurait durer bien longtemps.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Cardinal de Hère
2015-07-26 07:28:58 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).

Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.

Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.

Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.

Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.

Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.

Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
luciole135
2015-07-26 09:04:35 UTC
Permalink
Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de puissance
nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les nations. Elles
ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales afin non pas
d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de constituer
dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur le modèle
de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent leurs
puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
C'est à ce jour l'explication la plus vraisemblable de ce que nous
observons :
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc

Il me semble clair qu'en effet se constitue sous nos yeux une
constitution d'une aristocratie non pas guerrière comme autrefois, mais
financière.
luciole135
2015-07-26 09:07:15 UTC
Permalink
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
C'est à ce jour l'explication la plus vraisemblable de ce que nous
observons :
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc

Il me semble clair qu'en effet se constitue sous nos yeux une
aristocratie non pas guerrière comme autrefois, mais financière.
jr
2015-07-26 10:07:09 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 10:31:29 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
En France les années 60 étaient bien.
jr
2015-07-26 13:42:47 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 15:00:03 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
Richard Hachel
2015-07-26 15:08:30 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
J'en arrive à me demander si Jacques ne consomme pas un peu trop
d'alcool, parfois.

C'est ce que je lui souhaite. J'ai toujours eu (comme Jésus-Christ) une
certaine
mansuétude pour les alcooliques.

Pour les salauds, un peu moins.

R.H.

R.H.
jr
2015-07-26 16:33:08 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite.

Viré un an plus tard.
--
Naturellement trouble.
Richard Hachel
2015-07-26 17:12:48 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite.
Viré un an plus tard.
Non.

Il a démissionné, ce qui n'est pas du tout la même chose.

Tu vois Sarkozy ou Hollande démissionner?


R.H.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 18:05:50 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite.
Viré un an plus tard.
Non.
Il a démissionné, ce qui n'est pas du tout la même chose.
Tu vois Sarkozy ou Hollande démissionner?
Il faut des couilles pour ça, le perdant des élections de 1986 et 1993
en était dépourvu, tout comme celui de référendum de 2005.
Colonial2015
2015-07-26 17:25:18 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite.
Viré un an plus tard.
Non. Il est parti.
--
"Quand les peuples cessent d'estimer, ils cessent d'obéir" (Antoine de
Rivarol)
jr
2015-07-26 19:20:26 UTC
Permalink
Post by Colonial2015
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Post by luciole135
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite. >
Viré un an plus tard.
Non. Il est parti.
Inutile de fantasmer l'histoire. Le référendum était sur sa personne, il
l'a voulu et il l'a eu. Si ça se trouve le référendum serait passé dans sa
mise en cause.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 17:57:38 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite.
On sait depuis maintenant dix ans qu'il est allé voir un général russe
haut gradé.

http://www.canalacademie.com/ida3252-L-accord-secret-de-Baden-Baden.html
Post by jr
Viré un an plus tard.
Pas viré, parti volontairement. Il y en a d'autres qui n'ont pas eu ce
courage en perdant des élections à plate couture en 1986 ou 1993.
Cardinal de Hère
2015-07-26 19:49:17 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Oui, un million de personnes à l'appel de De Gaulle.
...juste revenu de sa fuite.
On sait depuis maintenant dix ans qu'il est allé voir un général russe
haut gradé.
http://www.canalacademie.com/ida3252-L-accord-secret-de-Baden-Baden.html
Post by jr
Viré un an plus tard.
Pas viré, parti volontairement. Il y en a d'autres qui n'ont pas eu ce
courage en perdant des élections à plate couture en 1986 ou 1993.
On croit rêver, l'Académie qui est une institution publique française,
financée avec l'argent du contribuable, vend de l'information aux
Français au lieu de la leur proposer gratuitement ! Cet esprit
mercantile des élites intellectuelles françaises est la chose la plus
répugnante, la plus abjecte, la plus minable de la France. Alors que les
intellectuels du monde entier, à commencer par les intellectuels
américains et j'insiste sur ce point, font preuve d'une grande
générosité, organisant la gratuité de l'accès aux oeuvres du passé et
parfois même du présent, les intellectuels français sont capables de
pondre une préface insipide à Critique de la raison pure de Kant ou aux
Élites anglo-saxonnes de Quigley uniquement pour toucher des royalties
sur une oeuvre qui est libre de droit et accessible librement à tous
partout ailleurs. Et après on s'étonne que ces salopards vendent leur
cul à l'oligarchie mondialiste et trahissent les intérêts les plus
fondamentaux de leur peuple ! C'est une honte, c'est une souillure,
c'est le comble du reniement de ce qu'est la France, de ce qu'elle
devrait être, c'est l'esprit de la collaboration pingre et avaricieuse
opposé à l'esprit de la Résistance et de la Libération qui a instauré le
modèle social français.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 17:17:42 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Les révolutions et assimilées ont toujours lieu quand les gens se
portent bien, ça a été démontré. Quand les gens ont faim, ils baissent
la tête.
Richard Hachel
2015-07-26 17:35:18 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens étaient
contents.
Les révolutions et assimilées ont toujours lieu quand les gens se
portent bien, ça a été démontré.
1968 n'est pas une révolution.

D'ailleurs de Gaulle était sorti renforcé.

Juste une tentative de coup d'état téléguidée par les US (comme
toutes les révolutions arabes).

Vue des US, la France de 1968 n'était qu'un pays de "bougnoules" à
déstabiliser, ni plus, ni moins.

Comme en 1944, elle était un pays à occuper.

Le reste, c'est de l'américanisme imbécile de quelques contributeur ne
"voulant pas que
ce soit comme ça", parce que "les américains, ils sont gentils".

Ces imbéciles (on a les noms) croeint dur comme fer qu'un empire, c'est
gentil.

L'imbécillité humaine grandeur nature sur les news (et ailleurs).

R.H.
RVG
2015-07-26 18:24:01 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens
étaient contents.
Les révolutions et assimilées ont toujours lieu quand les gens se
portent bien, ça a été démontré. Quand les gens ont faim, ils
baissent la tête.
Non, moi j'ouvre le frigo et je me fais un sandwich en sifflotant la
Marseillaise en russe.


--
« Je n'ai qu'une langue, et ce n'est pas la mienne.» - Jacques Derrida

http://jamen.do/l/a131552
http://bluedusk.blogspot.fr/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://www.toutelapoesie.com/salons/user/18908-guillaume-daquile/
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 18:29:31 UTC
Permalink
Post by RVG
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
En France les années 60 étaient bien.
D'ailleurs ça s'est terminé dans la rue, tellement les gens
étaient contents.
Les révolutions et assimilées ont toujours lieu quand les gens se
portent bien, ça a été démontré. Quand les gens ont faim, ils
baissent la tête.
Non, moi j'ouvre le frigo
Oui : pas encore de problème d'obésité dans les années 60.
Herisson grognon
2015-07-26 10:38:13 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L'Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode
est décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence
intitulée "Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la
conférence). On rend l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les
étapes i tel que i<n avec n et i entiers strictement positifs. Et
jusqu'à présent les Français ont toujours marché (sauf pour le NON de
2005 mais ils se sont rattrapés en votant OUI en élisant Sarkozy puis
Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce
que telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde
guerre mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est
conjugué harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des
disciples de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne
s'agisse de ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus
loin : Rocard, Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout
des hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle
Sam. Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis
des critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par
la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul
but, celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes
écervelées. Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont
imposés l'euro, l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises
et la libre circulation unilatérale des capitaux et des technologies
pour une raison bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir
l'enrichissement rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du
Vietnam, de l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des
USA et du Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme
de puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais
de constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières
sur le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses
meilleurs alliés dans la construction non plus européenne mais d'une
gouvernance mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle
qu'elle est et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire
croire qu'elle est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
Quel silence remarquable, toujours rien à dire sur la si bonne gestion
du pays par les "socialistes" !

Alain
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 12:45:02 UTC
Permalink
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
jr
2015-07-26 13:42:49 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
Guerre d'Algérie. Service militaire, peine de mort, pas de contraception ni
d'IVG, pas de CMU, la polio, un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui,
pleins de gens qui meurent avant même la retraite.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 15:00:55 UTC
Permalink
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
jr
2015-07-26 16:33:12 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.

Instruisez-vous:

http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965

Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 18:23:49 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources socialistes sont ultra libérales à la sauce G.W.
Bush :
http://www.acrimed.org/article4609.html
jr
2015-07-26 18:58:37 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 19:16:12 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
jr
2015-07-26 21:59:20 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 22:04:17 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
On ne "revalorise" pas, on "actualise" en divisant (ou en multipliant,
suivant le sens) par (1+i)^n. Essayez d'apprendre le vocabulaire.
jr
2015-07-26 22:09:42 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
On ne "revalorise" pas, on "actualise" en divisant (ou en multipliant,
suivant le sens) par (1+i)^n. Essayez d'apprendre le vocabulaire.
Bossez aussi.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 22:15:56 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
On ne "revalorise" pas, on "actualise" en divisant (ou en multipliant,
suivant le sens) par (1+i)^n. Essayez d'apprendre le vocabulaire.
Bossez aussi.
N'essayez pas sur ce terrain d'y aller au bluff, vous n'avez aucune
chance. Vous n'avez pas eu un seul cours d'économie et ça se voit tous
les jours.
jr
2015-07-27 05:32:42 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
On ne "revalorise" pas, on "actualise" en divisant (ou en multipliant,
suivant le sens) par (1+i)^n. Essayez d'apprendre le vocabulaire.
Bossez aussi.
N'essayez pas sur ce terrain d'y aller au bluff, vous n'avez aucune
chance. Vous n'avez pas eu un seul cours d'économie et ça se voit tous les jours.
Veillez bien, dans votre contrat obsèques, à ce que votre avis de décès
comporte mention de tous les parchemins que vous avez eus quand vous étiez
puceau.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 09:01:35 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
On ne "revalorise" pas, on "actualise" en divisant (ou en multipliant,
suivant le sens) par (1+i)^n. Essayez d'apprendre le vocabulaire.
Bossez aussi.
N'essayez pas sur ce terrain d'y aller au bluff, vous n'avez aucune
chance. Vous n'avez pas eu un seul cours d'économie et ça se voit tous les jours.
Veillez bien, dans votre contrat obsèques, à ce que votre avis de décès
comporte mention de tous les parchemins que vous avez eus quand vous étiez
puceau.
Vous avez dû en avoir plus que moi dans le même état.
luciole135
2015-07-26 22:12:38 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.

On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.

On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.

Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Cardinal de Hère
2015-07-27 00:12:45 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.
On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.
On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.
Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Très juste.
jr
2015-07-27 06:06:44 UTC
Permalink
Post by Cardinal de Hère
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.
On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.
On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.
Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Très juste.
Les enfumés c'est ceux qui ne voient pas que l'ouvrier de base des
années 60 avait un pouvoir d'achat de clodo d'aujourd'hui. Les vêtements
ne venaient pas de Chine à 5€. Quand au logement c'est le début des Zup
(vous savez ce que veut dire le mot "début"?) et il y a des centaines de
bidonvilles "résidentiels" en France, il ne s'agit pas de squatts de Roms.

Loading Image...
--
http://rouillard.org/bd.jpg
luciole135
2015-07-27 06:16:26 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Cardinal de Hère
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.
On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.
On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.
Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Très juste.
Les enfumés c'est ceux qui ne voient pas que l'ouvrier de base des
années 60 avait un pouvoir d'achat de clodo d'aujourd'hui. Les vêtements
ne venaient pas de Chine à 5€. Quand au logement c'est le début des Zup
(vous savez ce que veut dire le mot "début"?) et il y a des centaines de
bidonvilles "résidentiels" en France, il ne s'agit pas de squatts de Roms.
http://4.bp.blogspot.com/-3frItkvu_lk/UvTtjdbZmWI/AAAAAAAAFgM/ooclHxyGUJo/s1600/Revue+IGLOO+mars+juin+1966+page+03.png
Dans la banlieue parisienne.
jr
2015-07-27 07:34:50 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by Cardinal de Hère
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.
On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.
On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.
Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Très juste.
Les enfumés c'est ceux qui ne voient pas que l'ouvrier de base des
années 60 avait un pouvoir d'achat de clodo d'aujourd'hui. Les vêtements
ne venaient pas de Chine à 5€. Quand au logement c'est le début des Zup
(vous savez ce que veut dire le mot "début"?) et il y a des centaines de
bidonvilles "résidentiels" en France, il ne s'agit pas de squatts de Roms.
http://4.bp.blogspot.com/-3frItkvu_lk/UvTtjdbZmWI/AAAAAAAAFgM/ooclHxyGUJo/s1600/Revue+IGLOO+mars+juin+1966+page+03.png
Dans la banlieue parisienne.
Absolument partout. Des gens avec travail et qui paient leurs impôts.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 08:01:38 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Cardinal de Hère
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.
On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.
On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.
Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Très juste.
Les enfumés c'est ceux qui ne voient pas que l'ouvrier de base des
années 60 avait un pouvoir d'achat de clodo d'aujourd'hui. Les vêtements
ne venaient pas de Chine à 5€. Quand au logement c'est le début des Zup
(vous savez ce que veut dire le mot "début"?) et il y a des centaines de
bidonvilles "résidentiels" en France, il ne s'agit pas de squatts de Roms.
http://4.bp.blogspot.com/-3frItkvu_lk/UvTtjdbZmWI/AAAAAAAAFgM/ooclHxyGUJo/s1600/Revue+IGLOO+mars+juin+1966+page+03.png
Dans la banlieue parisienne.
Absolument partout. Des gens avec travail et qui paient leurs impôts.
Non.
jr
2015-07-27 09:05:36 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Cardinal de Hère
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut. On
compare les années 60 où la nourriture était essentiellement issue de
petites fermes et de qualité (du moins à la campagne) avec aujourd'hui
où ces mêmes produits seraient vendus en marché bio.
On compare le prix des vêtements d'aujourd'hui à ceux d'hier alors
qu'ils n'étaient pas fabriqués identiquement ni avec les mêmes matières.
On compare le logement alors qu'à l'époque le prix du foncier était
accessible à un ouvrier, ce qu'il n'est plus aujourd'hui.
Vos calculs de revalorisation sont au mieux de l'enfumage, au pire de la
propagande.
Très juste.
Les enfumés c'est ceux qui ne voient pas que l'ouvrier de base des
années 60 avait un pouvoir d'achat de clodo d'aujourd'hui. Les vêtements
ne venaient pas de Chine à 5€. Quand au logement c'est le début des Zup
(vous savez ce que veut dire le mot "début"?) et il y a des centaines de
bidonvilles "résidentiels" en France, il ne s'agit pas de squatts de Roms.
http://4.bp.blogspot.com/-3frItkvu_lk/UvTtjdbZmWI/AAAAAAAAFgM/ooclHxyGUJo/s1600/Revue+IGLOO+mars+juin+1966+page+03.png
Dans la banlieue parisienne.
Absolument partout. Des gens avec travail et qui paient leurs impôts.
Non.
Lisez le lien supra.
--
Naturellement trouble.
jr
2015-07-27 05:16:12 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 05:25:20 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
jr
2015-07-27 05:50:07 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.

Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank

Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014

RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html

En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.

Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
--
Loading Image...
luciole135
2015-07-27 06:19:03 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez. La
nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en
magasin bio.
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est
plus. etc
jr
2015-07-27 07:34:49 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".

Ferre 62:

"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 08:11:02 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
cela ne répond pas à la question de la comparaison spécieuse.
Post by jr
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".
Il n'y a pas que Paris en France, vous ne savez pas ?
Post by jr
"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Un problème de parisien. Je n'ai jamais mangé de poulet aux hormones, on
n'en vendait pas à la campagne à l'époque.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
A l'époque le franc était encore en cours et il n'y avait pas eu la
spéculation immobilière permise par l’avènement de l'euro (qui a au
minimum triplé les prix du foncier).
Mr H.
2015-07-27 08:53:08 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
cela ne répond pas à la question de la comparaison spécieuse.
Post by jr
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".
Il n'y a pas que Paris en France, vous ne savez pas ?
Post by jr
"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Un problème de parisien. Je n'ai jamais mangé de poulet aux hormones,
on n'en vendait pas à la campagne à l'époque.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
A l'époque le franc était encore en cours et il n'y avait pas eu la
spéculation immobilière permise par l’avènement de l'euro (qui a au
minimum triplé les prix du foncier).
Il y a eu une époque ou le foncier était donné. Un crédit à 11% quand
l'inflation est à 15% c'est cadeau. Faites la comparaison avec
actuellement quand le crédit est à 6% et l'inflation à 1%
--
Mr H.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++
MLP s'abstient de voter contre TAFTA !
jr
2015-07-27 09:05:35 UTC
Permalink
Post by Mr H.
Il y a eu une époque ou le foncier était donné. Un crédit à 11% quand
l'inflation est à 15% c'est cadeau.
C'était dans les 70 et les crédits n'étaient évidemment pas à 11%. Vous
parlez là de la tranche d'âge qui s'est endettée *avant* l'inflation.
Post by Mr H.
Faites la comparaison avec
actuellement quand le crédit est à 6% et l'inflation à 1%
Le crédit n'est pas à 6%.
http://www.meilleurtaux.com/credit-immobilier/barometre-des-taux.html
--
Naturellement trouble.
jr
2015-07-27 09:05:36 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
cela ne répond pas à la question de la comparaison spécieuse.
Post by jr
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".
Il n'y a pas que Paris en France, vous ne savez pas ?
Post by jr
"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Un problème de parisien. Je n'ai jamais mangé de poulet aux hormones, on
n'en vendait pas à la campagne à l'époque.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
A l'époque le franc était encore en cours et il n'y avait pas eu la
spéculation immobilière permise par l’avènement de l'euro (qui a au
minimum triplé les prix du foncier).
Parce que vous croyez que c'était Byzance question logement?
Les petites annonces de location avec reprise, vous en avez vu beaucoup
depuis?
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 11:34:15 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
cela ne répond pas à la question de la comparaison spécieuse.
Post by jr
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".
Il n'y a pas que Paris en France, vous ne savez pas ?
Post by jr
"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Un problème de parisien. Je n'ai jamais mangé de poulet aux hormones, on
n'en vendait pas à la campagne à l'époque.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
A l'époque le franc était encore en cours et il n'y avait pas eu la
spéculation immobilière permise par l’avènement de l'euro (qui a au
minimum triplé les prix du foncier).
Parce que vous croyez que c'était Byzance question logement?
Les petites annonces de location avec reprise, vous en avez vu beaucoup
depuis?
je n'ai pas dit que c'était Byzance, il était possible d'acheter, même
pour un ouvrier dont d'ailleurs les 3/4 étaient payés au dessus du SMIC.
jr
2015-07-27 11:43:12 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
cela ne répond pas à la question de la comparaison spécieuse.
Post by jr
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue
aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".
Il n'y a pas que Paris en France, vous ne savez pas ?
Post by jr
"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Un problème de parisien. Je n'ai jamais mangé de poulet aux hormones, on
n'en vendait pas à la campagne à l'époque.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
A l'époque le franc était encore en cours et il n'y avait pas eu la
spéculation immobilière permise par l’avènement de l'euro (qui a au
minimum triplé les prix du foncier).
Parce que vous croyez que c'était Byzance question logement?
Les petites annonces de location avec reprise, vous en avez vu beaucoup
depuis?
je n'ai pas dit que c'était Byzance, il était possible d'acheter, même
pour un ouvrier dont d'ailleurs les 3/4 étaient payés au dessus du SMIC.
Tandis qu'aujourd'hui c'est tellement dur que 60% des ménages sont proprios
dont les deux-tiers n'ont plus d'emprunt.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 12:55:11 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
cela ne répond pas à la question de la comparaison spécieuse.
Post by jr
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue
aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions. Le
poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64. Les vaches tuberculeuses n'étaient
pas rares. Fut même un temps où le lait des élevages contaminés était vendu
avec la mention "à faire bouillir".
Il n'y a pas que Paris en France, vous ne savez pas ?
Post by jr
"Si mon machin c'est du poulet,
La poule-au-pot doit bien se marrer.
Depuis que je touche des nouveaux francs,
Je mets des virgules aux ortolans.
Les temps sont difficiles!
Cet écrivain n'a pas de clients,
Il vit seul avec son talent.
Mais faut bouffer et faut ce qu'y faut,
Même si on bouffe au Figaro.
Les temps sont difficiles!"
Un problème de parisien. Je n'ai jamais mangé de poulet aux hormones, on
n'en vendait pas à la campagne à l'époque.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
A l'époque le franc était encore en cours et il n'y avait pas eu la
spéculation immobilière permise par l’avènement de l'euro (qui a au
minimum triplé les prix du foncier).
Parce que vous croyez que c'était Byzance question logement?
Les petites annonces de location avec reprise, vous en avez vu beaucoup
depuis?
je n'ai pas dit que c'était Byzance, il était possible d'acheter, même
pour un ouvrier dont d'ailleurs les 3/4 étaient payés au dessus du SMIC.
Tandis qu'aujourd'hui c'est tellement dur que 60% des ménages sont proprios
dont les deux-tiers n'ont plus d'emprunt.
Ceux qui ont eu comme moi la bonne idée d'acheter en franc et qui
aujourd'hui ricanent de voir les jeunes cons vouloir garder l'euro tout
en pleurant de ne pas pouvoir acheter.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 10:02:47 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions.
Les boulangères nantaises de la famille devaient en être.
Post by jr
Le poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64.
A la même époque, le poulet dominical de ma mère était excellent.
Post by jr
Post by luciole135
Les vêtements étaient de qualité : les jeans s'usaient au bout de 3 ans
contre 9 mois aujourd'hui. Le foncier était accessible ce qu'il n'est plus. etc
Le foncier avec 600€ par mois, hein...
L'a pô compris : le smig en 67, c'est pour la lie, c'est la moitié du
salaire moyen. Donc en prenant le tiers du double, 4487/12 x 2 / 3 = 250
francs, en remboursant 250 F par mois pendant quinze ans à 4,5 %, taux
de l'époque, ça fait 33000 francs.

https://rives.revues.org/2623?lang=fr

« Le prix moyen de construction est alors évalué à 800 F/m² (valeur
1964). L’enveloppe financière sera respectée puisque le prix de revient
final sera de 850 F/m² (valeur 1966). »

33000 / 850 = 39 m².

Le manœuvre ne peut pas, mais pour l'OS avec deux smig, un petit deux
pièces en remboursant 15 ans (pour les jeunes maintenant, c'est 25 ans...)

C'est dommage pour vous de n'avoir eu aucun cours dans ce domaine, vous
dites tellement n'importe quoi que vous en faites presque pitié, on a
envie de vous donner une bonne grosse pièce de 5 nouveaux francs pour
aller acheter un manuel complet.
jr
2015-07-27 10:56:10 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Vous comparez ce qui n'est pas comparable et vous persistez.
Dit le gus "c'était mieux avant". Zozo.
Post by luciole135
. La nourriture de l'époque serait en grande majorité vendue aujourd'hui en magasin bio.
N'importe quoi, on voit que vous n'avez pas connu. La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions.
Les boulangères nantaises de la famille devaient en être.
Ouais ben le pain sur l'Atlantique, excusez, mais vu le taux d'humidité
fallait étayer les baguettes. L'avantage c'est qu'il était moisi avant
d'être rassi. Le pain est devenu -régulièrement- mangeable en France quand
sont apparues les boulangeries en franchises avec les pains sous licences,
traditionettes et autres farinettes. Un effet de la concurrence je présume.
Avant on décrétait que le pain boulot en campagne était excellent mais
c'était une profession de foi. Et en ville on cherchait la bonne
boulangerie.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Le poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64.
A la même époque, le poulet dominical de ma mère était excellent.
Attendre le dimanche pour avoir un poulet pour une famille. Tragique.
Notez, après la messe tout est bon.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Le manœuvre ne peut pas, mais pour l'OS avec deux smig, un petit deux
pièces en remboursant 15 ans
Oui, à Longwy dont je vous recommande les vitrines d'agences immobilières.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
(pour les jeunes maintenant, c'est 25 ans...)
Les jeunes ont bien 10 ans de plus d'espérance de vie.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
C'est dommage pour vous de n'avoir eu aucun cours dans ce domaine,
Je vais m'inscrire à l'université du 3ème âge, promis.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 11:09:30 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions.
Les boulangères nantaises de la famille devaient en être.
Ouais ben le pain sur l'Atlantique, excusez, mais vu le taux d'humidité
fallait étayer les baguettes.
Nantes n'est pas sur l'Océan.
Post by jr
Le pain est devenu -régulièrement- mangeable en France quand
sont apparues les boulangeries en franchises avec les pains sous licences
Gardes, internez ce fou.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Le poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64.
A la même époque, le poulet dominical de ma mère était excellent.
Attendre le dimanche pour avoir un poulet pour une famille. Tragique.
C'était un plat de fête. La saumon fumé, on n'en mangeait qu'aux fêtes
de fin d'année, mais il était bon.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Le manœuvre ne peut pas, mais pour l'OS avec deux smig, un petit deux
pièces en remboursant 15 ans
Oui, à Longwy
Charmante cité minière.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
(pour les jeunes maintenant, c'est 25 ans...)
Les jeunes ont bien 10 ans de plus d'espérance de vie.
Ouais, à la mine les fainéants !
Post by jr
Je vais m'inscrire à l'université du 3ème âge, promis.
Ne perdez pas de temps, vous approchez du 4e.
jr
2015-07-27 11:34:32 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
La boulangerie de base
en ville vendait du mauvais pain sauf à Paris et quelques exceptions.
Les boulangères nantaises de la famille devaient en être.
Ouais ben le pain sur l'Atlantique, excusez, mais vu le taux d'humidité
fallait étayer les baguettes.
Nantes n'est pas sur l'Océan.
À Nantes même la Loire inférieure est atlantique.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Le pain est devenu -régulièrement- mangeable en France quand
sont apparues les boulangeries en franchises avec les pains sous licences
Gardes, internez ce fou.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Le poulet aux hormones de Ferrat, c'est 64.
A la même époque, le poulet dominical de ma mère était excellent.
Attendre le dimanche pour avoir un poulet pour une famille. Tragique.
C'était un plat de fête.
Dimanche, poule au pot. Dimanche suivant, poule au pot. Dimanche d'après,
"qu'est-ce qu'on mange?" "Poule". &c. Un jour le monsieur prend un grand
couteau, s'en va en courant, et ses voisins lui crient "Eh! Ou allez-vous,
monsieur Ravaillac?"
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Le manœuvre ne peut pas, mais pour l'OS avec deux smig, un petit deux
pièces en remboursant 15 ans
Oui, à Longwy
Charmante cité minière.
Vous y trouverez votre résidence secondaire aux prix des années 60, non
actualisés. (L'ai-je bien descendu?)
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 09:24:02 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Dire qu'un euro de 2002 est un franc de 1968, c'est ce que tout le monde
dit depuis quinze ans. J'ai encore souvenir d'un album de Tintin acheté
fièrement cette année-là avec une belle pièce de 5 F argent de 1962 ou
que la 4L de mon frère en 1970 valait 10000 F.

Mais votre minuscule tête de bois n'a pas compris ce que veut dire
"salaire moyen", regardez le graphique : le smig est la moitié du
salaire moyen en 1967 :

http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/irweb/sls2010/synt/img/sls2010_graph1A.gif

Vous comprenez ce que ça veut dire ?

Depuis, on a tellement remonté le smic plus que l'inflation que ça va
bientôt se confondre en excluant les 1% à plus de 100000€. Sur le
graphique, le smic net passe même au-dessus.

Donc si vous avez compris les chiffres que vous avez recopiés, le
verdict est sans appel : le niveau de vie 1967 est supérieur, et en
1967, le moins payé a un travail, lui, au moins, alors que le RSA
d'aujourd'hui qui ne fout rien rougit devant ses voisins, famille et
amis, et bouffe des pilules pour soigner son spleen et engraisser les
actionnaires des multinationales pharmaceutiques.

En dernier lieu, tout le monde sait, et notamment les syndicats comme la
CGT, que depuis le passage à l'euro, l'Insee triche sur l'inflation.
jr
2015-07-27 09:29:34 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Dire qu'un euro de 2002 est un franc de 1968, c'est ce que tout le monde
dit depuis quinze ans. J'ai encore souvenir d'un album de Tintin acheté
fièrement cette année-là avec une belle pièce de 5 F argent de 1962 ou
que la 4L de mon frère en 1970 valait 10000 F.
Mais votre minuscule tête de bois n'a pas compris ce que veut dire
Le salaire net moyen aujourd'hui est de 2100€. Le SMIC net est de 1100.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Donc si vous avez compris les chiffres que vous avez recopiés, le verdict
est sans appel : le niveau de vie 1967 est supérieur, et en 1967, le
moins payé a un travail, lui, au moins, alors que le RSA d'aujourd'hui
qui ne fout rien rougit devant ses voisins, famille et amis, et bouffe
des pilules pour soigner son spleen et engraisser les actionnaires des
multinationales pharmaceutiques.
On voit que vous en connaissez plein.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 10:15:51 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous appelez les élucubrations d'un groupe d'ultralibéraux
néoconservateurs socialistes acquis aux thèses de Georges Bush un fait ?
Plus con c'est l'enclume.
Smig 1965: 4487 francs
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/affichageSeries?idbank=000077500&page=tableau&codeGroupe=279&recherche=idbank
Conversion en pouvoir d'achat de 2014: 5900€
http://www.insee.fr/fr/service/reviser/calcul-pouvoir-achat.asp?sommeDepart=4487&deviseDepart=Franc&anneeDepart=1965&deviseArrivee=Euro&anneeArrivee=2014
RSA célibataire 2015: 6166€
http://rsa-revenu-de-solidarite-active.com/montant-rsa/217-montant-rsa-personne-2015.html
En plus le RSA est compatible avec les allocs logements, la CMU et tous
les tarifs sociaux EDF, etc.
Ça entre dans votre petite tête de bois? Il s'agit bien de pouvoir
d'achat et ce sont de bêtes chiffres officiels. Mais à part ça c'était
mieux avant.
Dire qu'un euro de 2002 est un franc de 1968, c'est ce que tout le monde
dit depuis quinze ans. J'ai encore souvenir d'un album de Tintin acheté
fièrement cette année-là avec une belle pièce de 5 F argent de 1962 ou
que la 4L de mon frère en 1970 valait 10000 F.
Mais votre minuscule tête de bois n'a pas compris ce que veut dire
Le salaire net moyen aujourd'hui est de 2100€. Le SMIC net est de 1100.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Donc si vous avez compris les chiffres que vous avez recopiés, le verdict
est sans appel : le niveau de vie 1967 est supérieur, et en 1967, le
moins payé a un travail, lui, au moins, alors que le RSA d'aujourd'hui
qui ne fout rien rougit devant ses voisins, famille et amis, et bouffe
des pilules pour soigner son spleen et engraisser les actionnaires des
multinationales pharmaceutiques.
On voit que vous en connaissez plein.
J'avais vu dans un club privé de Londres près de Berkeley square une
conf d'un fondateur d'un labo brittanique qui a fait fortune avec un
seul médicament pour le coeur. Je crois que c'était Glaxo, avant les
fusions.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 08:58:55 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Cela ne suffit pas, il faut corréler avec le niveau de vie.
C'est ce que font les revalorisations en question. Bossez un peu.
Le propre des stats, c'est qu'on leur fait dire ce que l'on veut.
Ce n'est pas une stat, zozo. C'est un fait, je comprends que ça vous
dérange.
Vous n'avez cité aucun chiffre, zozo. Donc prière d'apporter des séries
longues avec inflation depuis 1967, montant net du smig 67 et autres
éléments quantitatifs.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 21:13:40 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
De source sûre.
Oui, benêt; les chiffres sont accessibles en trois clics. Dans les années
60 y'avait du boulot mais on touche à peu près autant aujourd'hui sans
travailler. Plus même.
http://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/rmi-2005-smic-1965
Le clodo ou le sdf qui fait la manche commencent le mois avec un Smig de
1967. À part ça c'était mieux avant, hein zozo.
Évidemment, vos sources
Mes sources sont le smig 67 et le RSA d'aujourd'hui. Les taux de
revalorisation sont partout.
Non, les séries longues sur l'inflation ne sont pas partout.
Richard Hachel
2015-07-26 15:14:43 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
Guerre d'Algérie. Service militaire, peine de mort, pas de contraception ni
d'IVG, pas de CMU, la polio, un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui,
pleins de gens qui meurent avant même la retraite.
Réponse de salopard.

T'es con comme trois bites, Jacques Rouillard, ou tu le fais exprès?

Nan mais attendez, je comprends plus...

R.H.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 17:32:26 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
Guerre d'Algérie
Merci de rappeler que c'est encore une colonisation et une guerre de
gauche maçonnique colonialiste à laquelle la droite a dû mettre fin.
Post by jr
Service militaire
ré-pu-bli-que ! La levée en masse, c'est votre bord mon pauvre ami.
Post by jr
peine de mort
Voilà, 500000 crimes et délits en 1965, plus de 10 millions aujourd'hui,
en dépit des chiffres fantaisistes des bac B de Beauvau.
Post by jr
pas de contraception ni d'IVG
Et donc des enfants français dans les écoles. Depuis qu'il n'y en a
plus, les affairistes socialo-maçons vont chercher des Africains pour
venir cirer leurs chaussures à l'Élysée.

Pas de sida non plus, tiens, quelle surprise.
Post by jr
pas de CMU
Pas de déficit de la Sécu, pas d'AME payant pour toute l'Afrique, pas de
profits immenses pour les multinationales pharmaceutiques se nourrissant
sur la bête et obtenant les AMM avec les copains et les coquins. Chez
mes parents comme chez mes grands-parents, il y avait des "ventouses"
pour les inflammations pulmonaires. Des inhalations, un aspro sous
plastique rose avec un bol de lait chaud avant de se coucher. Les
biscottes sans sel pour les gros et plein d'autres trucs pas chers qui
guérissaient mieux que les molécules à la con avec 1 million d'effets
secondaires.
Post by jr
la polio
Le vaccin existait, je l'ai eu.
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
Oui, ça coûtait autant mais les gens bossaient, incroyable.
Post by jr
pleins de gens qui meurent avant même la retraite.
Pas de déficit des régimes. Cela étant, je vous signale que mes
grands-pères ont officiellement pris leurs retraites respectives l'un à
75 ans l'autre à 80 entre la fin des années 60 et le début des années
70. Ils ont atteint 90 tous les deux.


Bref, le rêve.
Richard Hachel
2015-07-26 17:38:23 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
Guerre d'Algérie
Merci de rappeler que c'est encore une colonisation et une guerre de
gauche maçonnique colonialiste à laquelle la droite a dû mettre fin.
Post by jr
Service militaire
ré-pu-bli-que ! La levée en masse, c'est votre bord mon pauvre ami.
Post by jr
peine de mort
Voilà, 500000 crimes et délits en 1965, plus de 10 millions aujourd'hui,
en dépit des chiffres fantaisistes des bac B de Beauvau.
Post by jr
pas de contraception ni d'IVG
Et donc des enfants français dans les écoles. Depuis qu'il n'y en a
plus, les affairistes socialo-maçons vont chercher des Africains pour
venir cirer leurs chaussures à l'Élysée.
Pas de sida non plus, tiens, quelle surprise.
Post by jr
pas de CMU
Pas de déficit de la Sécu, pas d'AME payant pour toute l'Afrique, pas de
profits immenses pour les multinationales pharmaceutiques se nourrissant
sur la bête et obtenant les AMM avec les copains et les coquins. Chez
mes parents comme chez mes grands-parents, il y avait des "ventouses"
pour les inflammations pulmonaires. Des inhalations, un aspro sous
plastique rose avec un bol de lait chaud avant de se coucher. Les
biscottes sans sel pour les gros et plein d'autres trucs pas chers qui
guérissaient mieux que les molécules à la con avec 1 million d'effets
secondaires.
Post by jr
la polio
Le vaccin existait, je l'ai eu.
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
Oui, ça coûtait autant mais les gens bossaient, incroyable.
Post by jr
pleins de gens qui meurent avant même la retraite.
Pas de déficit des régimes. Cela étant, je vous signale que mes
grands-pères ont officiellement pris leurs retraites respectives l'un à
75 ans l'autre à 80 entre la fin des années 60 et le début des années
70. Ils ont atteint 90 tous les deux.
Bref, le rêve.
J'ai connu jr beaucoup mieux inspiré dans ses réflexions.

Qu'est ce qu'il lui arrive aujourd'hui?

C'est le contrecoup douloureux de ticha béav?

R.H.
jr
2015-07-26 19:20:24 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
Guerre d'Algérie
Merci de rappeler que c'est encore une colonisation et une guerre de
gauche maçonnique colonialiste à laquelle la droite a dû mettre fin.
Vous voyez que c'était pire.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Service militaire
ré-pu-bli-que ! La levée en masse, c'est votre bord mon pauvre ami.
Je ne suis pas pauvre.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
peine de mort
Voilà, 500000 crimes et délits en 1965, plus de 10 millions aujourd'hui,
en dépit des chiffres fantaisistes des bac B de Beauvau.
N'importe quoi.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
pas de contraception ni d'IVG
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Pas de sida non plus, tiens, quelle surprise.
Vous avez le Sida?
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
pas de CMU
Pas de déficit de la Sécu, pas d'AME payant pour toute l'Afrique, pas de
profits immenses pour les multinationales pharmaceutiques se nourrissant
sur la bête et obtenant les AMM avec les copains et les coquins. Chez mes
parents comme chez mes grands-parents, il y avait des "ventouses" pour
les inflammations pulmonaires. Des inhalations, un aspro sous plastique
rose avec un bol de lait chaud avant de se coucher. Les biscottes sans
sel pour les gros et plein d'autres trucs pas chers qui guérissaient
mieux que les molécules à la con avec 1 million d'effets secondaires.
Post by jr
la polio
Le vaccin existait, je l'ai eu.
Moi aussi, il n'était pas obligatoire en ce temps là.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
Oui, ça coûtait autant mais les gens bossaient, incroyable.
Pour moins de 600€, 40 heures, 3 puis 4 semaines de congés.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
pleins de gens qui meurent avant même la retraite.
Pas de déficit des régimes. Cela étant, je vous signale que mes
grands-pères ont officiellement pris leurs retraites respectives l'un à
75 ans l'autre à 80 entre la fin des années 60 et le début des années 70.
Ils ont atteint 90 tous les deux.
Quelle chance. Moi je suis en retraite et pas fâché.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 19:45:11 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
jr
2015-07-26 21:17:55 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée. Les enfants étaient
des accidents, comme vous dites, sauf quand elles allaient se faire trouer
le bide pour ne pas en avoir.

Mais c'était mieux avant, hein zozo.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 21:41:18 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Loading Image...


Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
jr
2015-07-27 05:13:41 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 08:57:42 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
Et c'est l'éducation de la prime enfance, jusqu'à dix ans, qui compte.
J'ai vu des palanquées de gamins de bourgeois devenir turbulents vers 12
ou 14 ans, puis revenir à un meilleur comportement après la crise, vers
16, 18 ou 20, parce qu'il y avait un souvenir, une mémoire de forme.
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est
pas grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux
éteints.

C'est bien l'idée sournoise de ceux qui ont détruit l'école élémentaire
en y supprimant toute notion d'ordre : supprimer la concurrence
ultérieure pour leurs gamins qui, eux, sont bien tenus dans les écoles
privées.
jr
2015-07-27 09:13:27 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
Et c'est l'éducation de la prime enfance, jusqu'à dix ans, qui compte.
"Un garçon est fini à la naissance de sa mère." De Napoléon ou à peu près,
en tous cas un autre grand sociologue dans votre genre.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
J'ai vu des palanquées de gamins de bourgeois devenir turbulents vers 12
ou 14 ans, puis revenir à un meilleur comportement après la crise, vers
16, 18 ou 20, parce qu'il y avait un souvenir, une mémoire de forme.
Dans le compte en banque parental, oui.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est pas
grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux éteints.
Qu'est-ce que vous allez faire au supermarché, aussi?
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
C'est bien l'idée sournoise de ceux qui ont détruit l'école élémentaire
en y supprimant toute notion d'ordre : supprimer la concurrence
ultérieure pour leurs gamins qui, eux, sont bien tenus dans les écoles privées.
J'ai fait le prof dans une école privée, dans l'antiquité. C'est dire le
recrutement.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 10:11:27 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
Et c'est l'éducation de la prime enfance, jusqu'à dix ans, qui compte.
"Un garçon est fini à la naissance de sa mère." De Napoléon ou à peu près,
en tous cas un autre grand sociologue dans votre genre.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
J'ai vu des palanquées de gamins de bourgeois devenir turbulents vers 12
ou 14 ans, puis revenir à un meilleur comportement après la crise, vers
16, 18 ou 20, parce qu'il y avait un souvenir, une mémoire de forme.
Dans le compte en banque parental, oui.
Il y a des cas où il n'y peut rien. Être attentif pendant un cours d'une
heure, ça ne s'achète pas. Je vous rappelle que les saynètes des
émissions censément 'drôles' après le journal télévisé durent le temps
moyen d'attention soutenue du téléspectateur moyen élevé après 1981 : 25
secondes.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est pas
grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux éteints.
Qu'est-ce que vous allez faire au supermarché, aussi?
Voir à quoi ça ressemble parfois. Il y a trois ans je conduisais le
changement chez des informaticiens (haha !) déprimés d'une chaîne de
distribution. Je n'avais jamais mis les pieds dans celle-là. J'ai dû
aller voir quand même. Ils ne sont pas chers.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
C'est bien l'idée sournoise de ceux qui ont détruit l'école élémentaire
en y supprimant toute notion d'ordre : supprimer la concurrence
ultérieure pour leurs gamins qui, eux, sont bien tenus dans les écoles privées.
J'ai fait le prof dans une école privée, dans l'antiquité. C'est dire le
recrutement.
Je parle des bonnes ou sont les enfants de ministres socialistes : vous
n'auriez jamais été pris à Franklin, Stanislas, La Rochefoucauld ou
l'école alsacienne.
jr
2015-07-27 11:09:15 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
Et c'est l'éducation de la prime enfance, jusqu'à dix ans, qui compte.
"Un garçon est fini à la naissance de sa mère." De Napoléon ou à peu près,
en tous cas un autre grand sociologue dans votre genre.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
J'ai vu des palanquées de gamins de bourgeois devenir turbulents vers 12
ou 14 ans, puis revenir à un meilleur comportement après la crise, vers
16, 18 ou 20, parce qu'il y avait un souvenir, une mémoire de forme.
Dans le compte en banque parental, oui.
Il y a des cas où il n'y peut rien.
Mais quand il y peut rien, vaut mieux qu'il soit là.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Être attentif pendant un cours d'une heure, ça ne s'achète pas. Je vous
rappelle que les saynètes des émissions censément 'drôles' après le
journal télévisé durent le temps moyen d'attention soutenue du
téléspectateur moyen élevé après 1981 : 25 secondes.
Jamais vu.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est pas
grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux éteints.
Qu'est-ce que vous allez faire au supermarché, aussi?
Voir à quoi ça ressemble parfois. Il y a trois ans je conduisais le
changement chez des informaticiens (haha !) déprimés d'une chaîne de distribution.
C'était mieux avant.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
C'est bien l'idée sournoise de ceux qui ont détruit l'école élémentaire
en y supprimant toute notion d'ordre : supprimer la concurrence
ultérieure pour leurs gamins qui, eux, sont bien tenus dans les écoles privées.
J'ai fait le prof dans une école privée, dans l'antiquité. C'est dire le
recrutement.
Je parle des bonnes ou sont les enfants de ministres socialistes : vous
n'auriez jamais été pris à Franklin, Stanislas, La Rochefoucauld ou l'école alsacienne.
Faut voir, j'avais un excellent piston.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 11:13:39 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Être attentif pendant un cours d'une heure, ça ne s'achète pas. Je vous
rappelle que les saynètes des émissions censément 'drôles' après le
journal télévisé durent le temps moyen d'attention soutenue du
téléspectateur moyen élevé après 1981 : 25 secondes.
Jamais vu.
Entre la fin du journal TV et la météo, circa 20h40.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est pas
grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux éteints.
Qu'est-ce que vous allez faire au supermarché, aussi?
Voir à quoi ça ressemble parfois. Il y a trois ans je conduisais le
changement chez des informaticiens (haha !) déprimés d'une chaîne de distribution.
C'était mieux avant.
Vous n'avez jamais été déprimé.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
J'ai fait le prof dans une école privée, dans l'antiquité. C'est dire le
recrutement.
Je parle des bonnes ou sont les enfants de ministres socialistes : vous
n'auriez jamais été pris à Franklin, Stanislas, La Rochefoucauld ou l'école alsacienne.
Faut voir, j'avais un excellent piston.
Ils ne prennent pas les Chaprot qui font l'imbécile.
Mr H.
2015-07-27 11:50:14 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
Et c'est l'éducation de la prime enfance, jusqu'à dix ans, qui compte.
"Un garçon est fini à la naissance de sa mère." De Napoléon ou à peu près,
en tous cas un autre grand sociologue dans votre genre.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
J'ai vu des palanquées de gamins de bourgeois devenir turbulents vers 12
ou 14 ans, puis revenir à un meilleur comportement après la crise, vers
16, 18 ou 20, parce qu'il y avait un souvenir, une mémoire de forme.
Dans le compte en banque parental, oui.
Il y a des cas où il n'y peut rien. Être attentif pendant un cours
d'une heure, ça ne s'achète pas. Je vous rappelle que les saynètes des
émissions censément 'drôles' après le journal télévisé durent le temps
25 secondes.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est pas
grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux éteints.
Qu'est-ce que vous allez faire au supermarché, aussi?
Voir à quoi ça ressemble parfois. Il y a trois ans je conduisais le
changement chez des informaticiens (haha !) déprimés d'une chaîne de
distribution. Je n'avais jamais mis les pieds dans celle-là. J'ai dû
aller voir quand même. Ils ne sont pas chers.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
C'est bien l'idée sournoise de ceux qui ont détruit l'école élémentaire
en y supprimant toute notion d'ordre : supprimer la concurrence
ultérieure pour leurs gamins qui, eux, sont bien tenus dans les écoles privées.
J'ai fait le prof dans une école privée, dans l'antiquité. C'est dire le
recrutement.
vous n'auriez jamais été pris à Franklin, Stanislas, La Rochefoucauld
ou l'école alsacienne.
Les ministres socialistes seraient les seuls à envoyer leurs enfants
dans des écoles choisies ? Dans ma ville, les notables achètent (ou
louent pour les fauchés) un pied à terre près du collège ou du lycée
digne de recevoir leur progéniture pour déroger à la carte scolaire.
--
Mr H.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++
MLP s'abstient de voter contre TAFTA !
jr
2015-07-27 12:27:31 UTC
Permalink
Post by Mr H.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
http://i.ebayimg.com/00/s/ODc4WDY0MA==/z/HhAAAOxyTMdTLEa7/$_35.JPG
http://youtu.be/8g6bUe5MDRo
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
Et par suite, beaucoup moins de "harcèlement", et des gosses élevés.
Les garçons surtout.
Et c'est l'éducation de la prime enfance, jusqu'à dix ans, qui compte.
"Un garçon est fini à la naissance de sa mère." De Napoléon ou à peu près,
en tous cas un autre grand sociologue dans votre genre.
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
J'ai vu des palanquées de gamins de bourgeois devenir turbulents vers 12
ou 14 ans, puis revenir à un meilleur comportement après la crise, vers
16, 18 ou 20, parce qu'il y avait un souvenir, une mémoire de forme.
Dans le compte en banque parental, oui.
Il y a des cas où il n'y peut rien. Être attentif pendant un cours
d'une heure, ça ne s'achète pas. Je vous rappelle que les saynètes des
émissions censément 'drôles' après le journal télévisé durent le temps
25 secondes.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Quand je vois des gamins de 8 ou 9 ans turbulents et sans aucune notion
élémentaire de comportement, dont la plupart des idiots disent "c'est pas
grave, il est petit", je me dis qu'ils sont foutus de chez foutu. En
général ils tournent autour du caddie d'une grosse ensachée aux yeux éteints.
Qu'est-ce que vous allez faire au supermarché, aussi?
Voir à quoi ça ressemble parfois. Il y a trois ans je conduisais le
changement chez des informaticiens (haha !) déprimés d'une chaîne de
distribution. Je n'avais jamais mis les pieds dans celle-là. J'ai dû
aller voir quand même. Ils ne sont pas chers.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
C'est bien l'idée sournoise de ceux qui ont détruit l'école élémentaire
en y supprimant toute notion d'ordre : supprimer la concurrence
ultérieure pour leurs gamins qui, eux, sont bien tenus dans les écoles privées.
J'ai fait le prof dans une école privée, dans l'antiquité. C'est dire le
recrutement.
vous n'auriez jamais été pris à Franklin, Stanislas, La Rochefoucauld
ou l'école alsacienne.
Les ministres socialistes seraient les seuls à envoyer leurs enfants
dans des écoles choisies ? Dans ma ville, les notables achètent (ou
louent pour les fauchés) un pied à terre près du collège ou du lycée
digne de recevoir leur progéniture pour déroger à la carte scolaire.
J'habite à côté du lycée Thiers et j'offre l'hébergement à des non-notables
pour la même raison.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 13:22:23 UTC
Permalink
Post by jr
J'habite à côté du lycée Thiers
À Nantes, Adolphe Thiers a été revalorisé :
https://goo.gl/maps/rP4wy

luciole135
2015-07-26 21:45:48 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
C'était un problème de bourgeoise, ma grand-mère paysanne a toujours
travaillé, son mari n'aurait jamais pu tenir la ferme à lui seul.
Post by jr
Les enfants étaient des accidents, comme vous dites, sauf quand elles allaient se faire trouer
le bide pour ne pas en avoir.
Même quand elles allaient se faire trouer le bide les enfants étaient
des accidents.
Post by jr
Mais c'était mieux avant, hein zozo.
Pas avant, dans les années 60.
jr
2015-07-26 22:07:16 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
Post by luciole135
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 22:14:59 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
Oui, le beauf trotskyste protestant exophtalmique s'appelait Jospin et
est revenu sur une loi remontant aux catholiques sociaux, Montalembert
et alii.
jr
2015-07-27 05:28:49 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
Oui, le beauf trotskyste protestant exophtalmique s'appelait Jospin et
est revenu sur une loi remontant aux catholiques sociaux,
Tu m'étonnes.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-27 09:00:33 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
Oui, le beauf trotskyste protestant exophtalmique s'appelait Jospin et
est revenu sur une loi remontant aux catholiques sociaux,
Tu m'étonnes.
Vous êtes de ceux qui disaient que puisqu'ils avaient fait un service il
était normal que les autres continuent, et puisqu'ils travaillent la
nuit, les femmes doivent le faire aussi.
jr
2015-07-27 09:15:12 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
Oui, le beauf trotskyste protestant exophtalmique s'appelait Jospin et
est revenu sur une loi remontant aux catholiques sociaux,
Tu m'étonnes.
Vous êtes de ceux qui disaient que puisqu'ils avaient fait un service il
était normal que les autres continuent,
J'ai dit ça, moi?
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
et puisqu'ils travaillent la nuit, les femmes doivent le faire aussi.
Doivent pouvoir le faire. Quand il s'agissait de torcher les malades on
trouvait les dérogations nécessaires.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-26 22:16:27 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
C'est l'Europe qui l'exige.
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
De citadine, pas de paysanne (les plus nombreuses à l'époque me semble t-il)
Post by jr
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
Avec de « si » on mettrait Paris en bouteille.
jr
2015-07-27 05:28:49 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
A l'époque tous les enfants étaient des accidents, ce n'était pas pour
autant une catastrophe.
À l'époque la femme mariée était sous la tutelle légale de son mari.
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
C'est l'Europe qui l'exige.
J'espère bien. Pourquoi ne pas interdire aux barbus de travailler â 10h
tant qu'on y est?
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Obligée d'avoir son autorisation pour être salariée.
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
De citadine, pas de paysanne (les plus nombreuses à l'époque me semble t-il)
Post by jr
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
Avec de « si » on mettrait Paris en bouteille.
Vous ne savez pas que plein d'hommes battent leurs femmes (et les deux
leurs enfants, ça ne fait pas longtemps que c'est interdit), et que dans un
monde sans divorce possible il n'y a pas d'issue?

Quand le divorce devient matériellement possible, eh bien les gens
divorcent, quelle surprise. Comme ils l'auraient fait avant, quand c'était
si tellement plus mieux.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 06:29:36 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Aujourd'hui, elles ont le devoir de travailler la nuit comme les hommes
au nom de l'égalité.
Beauferie.
C'est l'Europe qui l'exige.
J'espère bien. Pourquoi ne pas interdire aux barbus de travailler â 10h
tant qu'on y est?
Vous acquiescez la beauferie de l'Europe.
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
De citadine, pas de paysanne (les plus nombreuses à l'époque me semble t-il)
Post by jr
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
Avec de « si » on mettrait Paris en bouteille.
Vous ne savez pas que plein d'hommes battent leurs femmes (et les deux
leurs enfants, ça ne fait pas longtemps que c'est interdit), et que dans un
monde sans divorce possible il n'y a pas d'issue?
Vous vous centrez sur le sociétal comme le fait aujourd'hui le parti
extra-national socialiste. converti aux thèses ultralibérales et
néoconservatrices de Georges Bush et de ses successeurs. Il ne vous
reste plus qu'à faire diversion en discutant des problèmes de société
lorsque l'on cause des problèmes économiques.

C'est une habitude chez les socialos : on psychologise les problèmes
sociaux, on psychologise les problèmes économiques : le problème n'est
plus celui de la société, c'est celui de l'individu, de l'entité familiale.

Aujourd'hui des salariés se suicident à cause de leur condition de
travail, des paysans se suicident à cause de leur vie, en Grèce, des
jeunes s’inoculent volontairement le SIDA pour obtenir les allocations.
Post by jr
Quand le divorce devient matériellement possible, eh bien les gens
divorcent, quelle surprise. Comme ils l'auraient fait avant, quand c'était
si tellement plus mieux.
Quand les gens pouvaient avoir une vie décente du fruit de leur travail,
ils ne se suicidaient pas comme aujourd'hui, ils ne fuyaient pas leur
pays en espérant trouver ailleurs ce qu'on leur a volé ici, etc.
jr
2015-07-27 07:55:52 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
De citadine, pas de paysanne (les plus nombreuses à l'époque me semble t-il)
Post by jr
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
Avec de « si » on mettrait Paris en bouteille.
Vous ne savez pas que plein d'hommes battent leurs femmes (et les deux
leurs enfants, ça ne fait pas longtemps que c'est interdit), et que dans un
monde sans divorce possible il n'y a pas d'issue?
Vous vous centrez sur le sociétal
Dit le gus "c'était mieux avant".

(Snip psychanalyse)
Post by luciole135
Aujourd'hui des salariés se suicident à cause de leur condition de
travail, des paysans se suicident à cause de leur vie, en Grèce, des
jeunes s’inoculent volontairement le SIDA pour obtenir les allocations.
Comme si on ne se suicidait pas dans les 60, particulièrement chez les
paysans.
Post by luciole135
Post by jr
Quand le divorce devient matériellement possible, eh bien les gens
divorcent, quelle surprise. Comme ils l'auraient fait avant, quand c'était
si tellement plus mieux.
Quand les gens pouvaient avoir une vie décente du fruit de leur travail,
ils ne se suicidaient pas comme aujourd'hui, ils ne fuyaient pas leur
pays en espérant trouver ailleurs ce qu'on leur a volé ici, etc.
Le taux de suicide aujourd'hui est du même ordre qu'en 60. Il y a eu un pic
dans les 80.
--
Naturellement trouble.
luciole135
2015-07-27 08:01:16 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
De citadine, pas de paysanne (les plus nombreuses à l'époque me semble t-il)
Post by jr
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
Avec de « si » on mettrait Paris en bouteille.
Vous ne savez pas que plein d'hommes battent leurs femmes (et les deux
leurs enfants, ça ne fait pas longtemps que c'est interdit), et que dans un
monde sans divorce possible il n'y a pas d'issue?
Vous vous centrez sur le sociétal
Dit le gus "c'était mieux avant".
(Snip psychanalyse)
C'est ce que je disais, les socialos renvoient à la psychanalyse les
individus plongés dans les problèmes que leurs choix politiques induisent.
Post by jr
Post by luciole135
Aujourd'hui des salariés se suicident à cause de leur condition de
travail, des paysans se suicident à cause de leur vie, en Grèce, des
jeunes s’inoculent volontairement le SIDA pour obtenir les allocations.
Comme si on ne se suicidait pas dans les 60, particulièrement chez les
paysans.
Vous avez les stats des suicides des paysans dans les années 60 ?
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Quand le divorce devient matériellement possible, eh bien les gens
divorcent, quelle surprise. Comme ils l'auraient fait avant, quand c'était
si tellement plus mieux.
Quand les gens pouvaient avoir une vie décente du fruit de leur travail,
ils ne se suicidaient pas comme aujourd'hui, ils ne fuyaient pas leur
pays en espérant trouver ailleurs ce qu'on leur a volé ici, etc.
Le taux de suicide aujourd'hui est du même ordre qu'en 60. Il y a eu un pic
dans les 80.
Pour les paysans ou globalement ?
jr
2015-07-27 09:05:36 UTC
Permalink
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
C'était un problème de bourgeoise,
C'était un problème de salariée.
De citadine, pas de paysanne (les plus nombreuses à l'époque me semble t-il)
Post by jr
Post by luciole135
ma grand-mère paysanne a toujours travaillé, son mari n'aurait jamais pu
tenir la ferme à lui seul.
Et quand il est mort, elle a eu une retraite? S'il la battait, elle pouvait
se casser avec ses trimestres?
Avec de « si » on mettrait Paris en bouteille.
Vous ne savez pas que plein d'hommes battent leurs femmes (et les deux
leurs enfants, ça ne fait pas longtemps que c'est interdit), et que dans un
monde sans divorce possible il n'y a pas d'issue?
Vous vous centrez sur le sociétal
Dit le gus "c'était mieux avant".
(Snip psychanalyse)
C'est ce que je disais, les socialos renvoient à la psychanalyse les
individus plongés dans les problèmes que leurs choix politiques induisent.
Post by jr
Post by luciole135
Aujourd'hui des salariés se suicident à cause de leur condition de
travail, des paysans se suicident à cause de leur vie, en Grèce, des
jeunes s’inoculent volontairement le SIDA pour obtenir les allocations.
Comme si on ne se suicidait pas dans les 60, particulièrement chez les
paysans.
Vous avez les stats des suicides des paysans dans les années 60 ?
Pas vous ?
Post by luciole135
Post by jr
Post by luciole135
Post by jr
Quand le divorce devient matériellement possible, eh bien les gens
divorcent, quelle surprise. Comme ils l'auraient fait avant, quand c'était
si tellement plus mieux.
Quand les gens pouvaient avoir une vie décente du fruit de leur travail,
ils ne se suicidaient pas comme aujourd'hui, ils ne fuyaient pas leur
pays en espérant trouver ailleurs ce qu'on leur a volé ici, etc.
Le taux de suicide aujourd'hui est du même ordre qu'en 60. Il y a eu un pic
dans les 80.
Pour les paysans ou globalement ?
Globalement.
--
Naturellement trouble.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 21:27:11 UTC
Permalink
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
C'était mieux avant. Mais quand?
Entre 1958 et avril 1981.
Guerre d'Algérie
Merci de rappeler que c'est encore une colonisation et une guerre de
gauche maçonnique colonialiste à laquelle la droite a dû mettre fin.
Vous voyez que c'était pire.
Je note que vous n'aimez pas la fin des guerres.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Service militaire
ré-pu-bli-que ! La levée en masse, c'est votre bord mon pauvre ami.
Je ne suis pas pauvre.
Spiritu.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
peine de mort
Voilà, 500000 crimes et délits en 1965, plus de 10 millions aujourd'hui,
en dépit des chiffres fantaisistes des bac B de Beauvau.
N'importe quoi.
Il n'a plus rien à dire.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
pas de contraception ni d'IVG
Et donc des enfants français dans les écoles.
Non désirés. Merci papa.
Je sais précisément le nombre de chambres de la maison achetée un an
avant ma naissance. Je n'ai pas souffert, au contraire.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Pas de sida non plus, tiens, quelle surprise.
Vous avez le Sida?
Vous ne l'avez pas ???¡¿
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
pas de CMU
Pas de déficit de la Sécu, pas d'AME payant pour toute l'Afrique, pas de
profits immenses pour les multinationales pharmaceutiques se nourrissant
sur la bête et obtenant les AMM avec les copains et les coquins. Chez mes
parents comme chez mes grands-parents, il y avait des "ventouses" pour
les inflammations pulmonaires. Des inhalations, un aspro sous plastique
rose avec un bol de lait chaud avant de se coucher. Les biscottes sans
sel pour les gros et plein d'autres trucs pas chers qui guérissaient
mieux que les molécules à la con avec 1 million d'effets secondaires.
Post by jr
la polio
Le vaccin existait, je l'ai eu.
Moi aussi, il n'était pas obligatoire en ce temps là.
C'est vous le type qui a dit "on en meurt ou on reste idiot" ?
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
un smig équivalent à un RSA d'aujourd'hui
Oui, ça coûtait autant mais les gens bossaient, incroyable.
Pour moins de 600€, 40 heures, 3 puis 4 semaines de congés.
Comme vous ne maîtrisez pas l'économie, vous croyez que tout a toujours
été comme aujourd'hui, où il y a de plus en plus de gens au smic.

Ce tableau vous montrera que plus on avance dans les années 60, plus il
n'y a que les nuls qui sont au smic :

Loading Image...

Et puis après, il y a le libre-échangisme et le pouvoir aux agents de
l'étranger.
Post by jr
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
pleins de gens qui meurent avant même la retraite.
Pas de déficit des régimes. Cela étant, je vous signale que mes
grands-pères ont officiellement pris leurs retraites respectives l'un à
75 ans l'autre à 80 entre la fin des années 60 et le début des années 70.
Ils ont atteint 90 tous les deux.
Quelle chance. Moi je suis en retraite et pas fâché.
Les gens qui ne font pas un métier intéressant sont heureux de s'arrêter.
Charles-Edouard (Guiguy)
2015-07-26 21:29:54 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Quelle chance. Moi je suis en retraite et pas fâché.
Les gens qui ne font pas un métier intéressant sont heureux de s'arrêter.
Ceux qui font un métier intéressant mais fatigant aussi.

R.H.
Richard Hachel
2015-07-26 21:30:15 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Quelle chance. Moi je suis en retraite et pas fâché.
Les gens qui ne font pas un métier intéressant sont heureux de s'arrêter.
Ceux qui font un métier intéressant mais fatigant aussi.

R.H.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 21:42:29 UTC
Permalink
Post by Charles-Edouard (Guiguy)
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
Post by jr
Quelle chance. Moi je suis en retraite et pas fâché.
Les gens qui ne font pas un métier intéressant sont heureux de s'arrêter.
Ceux qui font un métier intéressant mais fatigant aussi.
Je n'arriverais pas à m'intéresser plus d'une heure à un truc fatigant.
Cardinal de Hère
2015-07-26 19:29:52 UTC
Permalink
Post by jr
Post by luciole135
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
Ça dépend pour qui. Pour l'oligarque chinois c'est mieux pour lui
aujourd'hui. Pour les travailleurs chinois sans domicile fixe c'était
mieux du temps de Mao. Pour le rentier français c'est mieux aujourd'hui.
Pour le chômeur de longue durée qui a perdu sa femme, qui voit sa fille
faire le tapin et son fils sombrer dans la drogue c'était mieux hier.
Pour le seigneur de la guerre africain soudoyé par la CIA pour commettre
des atrocités c'est mieux aujourd'hui. Pour le paysan congolais qui a vu
ses fils massacrés, sa femme et ses filles violées et qui a été torturé,
laissé pour mort et qui a perdu son bras c'était mieux hier.

Comme tu le sais les statistiques (espérance de vie moyenne, niveau
moyen de vie, niveau moyen d'éducation...) sont une forme du mensonge
quand un écervelé prétend en tirer des conclusions du genre : "on a fait
du chiffre donc c'est mieux aujourd'hui". Luciole a raison, la
constitution d'une oligarchie financière mondialiste qui s'arroge le
droit de mener le monde aux moyen de la corruption, du crime, du
génocide et de la superstition du chiffre n'est pas une bonne chose.
luciole135
2015-07-26 19:47:06 UTC
Permalink
Post by Cardinal de Hère
Post by jr
Post by luciole135
- privatisation à tout va et destruction de l'idée même de bien commun
- surveillance généralisée
- généralisation de l'anarchie capitaliste : abolition des règles,
généralisation des tribunaux arbitraux privés
- privatisation du pouvoir régalien (armée, police, justice)
- destruction du service public d'éducation
- etc
C'était mieux avant. Mais quand?
Ça dépend pour qui. Pour l'oligarque chinois c'est mieux pour lui
aujourd'hui. Pour les travailleurs chinois sans domicile fixe c'était
mieux du temps de Mao. Pour le rentier français c'est mieux aujourd'hui.
Pour le chômeur de longue durée qui a perdu sa femme, qui voit sa fille
faire le tapin et son fils sombrer dans la drogue c'était mieux hier.
Pour le seigneur de la guerre africain soudoyé par la CIA pour commettre
des atrocités c'est mieux aujourd'hui. Pour le paysan congolais qui a vu
ses fils massacrés, sa femme et ses filles violées et qui a été torturé,
laissé pour mort et qui a perdu son bras c'était mieux hier.
Comme tu le sais les statistiques (espérance de vie moyenne, niveau
moyen de vie, niveau moyen d'éducation...) sont une forme du mensonge
quand un écervelé prétend en tirer des conclusions du genre : "on a fait
du chiffre donc c'est mieux aujourd'hui". Luciole a raison, la
constitution d'une oligarchie financière mondialiste qui s'arroge le
droit de mener le monde aux moyen de la corruption, du crime, du
génocide et de la superstition du chiffre n'est pas une bonne chose.
Je préfère parler d'aristocratie, plus proche me semble t-il de la réalité.
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 12:21:17 UTC
Permalink
Post by Cardinal de Hère
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
L’Europe de Jean Monnet est morte.
Michel Pinton
Ancien député au Parlement européen
Je pense que ce brave homme se trompe ou cherche à nous tromper. Non
seulement l'Europe de Jean Monnet est toujours à l'ordre du jour mais
les propagandistes des grands media préparent activement l'opinion
publique française à la nécessité d'un saut dans le fédéralisme afin de
sauver tout ce qui précède de la construction européenne. La méthode est
décrite d'ailleurs par Vincent Brousseau dans sa conférence intitulée
"Qu'est-ce que l'euro" (pas certain du titre de la conférence). On rend
l'étape n nécessaire afin de sauver toutes les étapes i tel que i<n avec
n et i entiers strictement positifs. Et jusqu'à présent les Français ont
toujours marché (sauf pour le NON de 2005 mais ils se sont rattrapés en
votant OUI en élisant Sarkozy puis Hollande).
Ce qu'il dit des raisons géopolitiques avancées par Mitterrand pour
justifier la création de l'euro c'est le story telling qui lui a été
soufflé soit par Delors, soit par un Jujubier de son entourage (Attali,
Fabius, DSK). La vraie raison est tout autre. Il a fait l'euro parce que
telle était la volonté américaine dès le milieu de la seconde guerre
mondiale. On note que le story telling de Mitterrand s'est conjugué
harmonieusement avec la propagande grossière et mensongère des disciples
de Monnet qu'il omet d'ailleurs de nommer à moins qu'il ne s'agisse de
ces nervis des Anglo-saxons qu'il mentionne un peu plus loin : Rocard,
Sarkozy, Juppé, Fabius et Sapin.
Le brave homme oublie également que les eurocrates de Bruxelles,
tellement enthousiastes à l'idée d'instaurer l'euro, sont avant tout des
hommes de Washington, qui obéissent au doigt et à l'oeil à l'Oncle Sam.
Cet oubli est trop gros pour être honnête.
Le passage sur la théorie économique trompeuse qui soutenait que l'euro
allait accélérer l'intégration économique par le haut est significatif
de l'état de corruption extrême des universitaires et des économistes
qui l'ont pondu pour contrer les arguments pourtant clairs et précis des
critiques de l'euro, arguments qui furent pleinement vérifiés par la suite.
Le passage sur l'enthousiasme des disciple de Monnet est de nouveau
erroné. Monnet était un agent d'influence américaine et ses amis ou
disciples tout autant. Leur enthousiasme affecté n'avait qu'un seul but,
celui de justifier l'euro aux yeux des opinions publiques et des
politiques réticents, non pas par croyance en un dieu Europe mais parce
que l'euro a été voulu par les USA.
Tout aussi trompeur est le paragraphe qui décrit la désillusion des
européistes. Les partisans de Monnet donc des USA ne sont que des
exécutants sans états d'âme. Et les USA n'ont commis aucune erreur en
imposant l'euro aux pays de l'UE. Contrairement à ce que soutient
Asselineau l'euro n'a pas non plus pour but de lier les pays européens
dans un même glacis géopolitique. Cette explication est d'une bêtise
sidérante ! Les USA tiennent le Proche-Orient ou l'Asie sans leur avoir
imposé une Union Proche ou Extrême-Orientale. La vraie raison de l'euro
est la même que celle qui a présidé à l'ouverture unilatérale des
frontières aux marchandises du monde entier ou à la libre circulation
tout aussi unilatérale des capitaux et des technologies, négociées dans
les années 90 par le pédophile juif et britannique Leon Brittan pour la
Commission Européenne et par Mickey Kantor pour les USA. Il ne faut pas
prendre les élites anglo-saxonnes pour un ramassis de brutes écervelées.
Ils sont brutaux mais extrêmement intelligents. Ils ont imposés l'euro,
l'ouverture unilatérale des frontières aux marchandises et la libre
circulation unilatérale des capitaux et des technologies pour une raison
bien précise : obtenir ce qu'ils ont obtenu à savoir l'enrichissement
rapide et sans précédent de la Chine, de la Corée, du Vietnam, de
l'Inde, du Brésil... au détriment des pays européens, des USA et du
Canada. Les élites anglo-saxonnes ne raisonnent pas en terme de
puissance nationale mais de caste. Elles ont tiré un trait sur les
nations. Elles ont délibérément ruiné les classes moyennes occidentales
afin non pas d'enrichir la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie mais de
constituer dans ces pays des oligarchies économiques et financières sur
le modèle de l'oligarchie anglo-saxonne. Ces oligarchie qui doivent
leurs puissance à l'oligarchie anglo-saxonne sont devenues ses meilleurs
alliés dans la construction non plus européenne mais d'une gouvernance
mondiale. Il faut avoir le courage de voir la réalité telle qu'elle est
et non pas telle que le député lambda voudrait nous faire croire qu'elle
est.
Quant aux disciples de Monnet ils n'ont aucune illusion, ils obéissent
aux ordres venus de Washington, Wall Street ou la City, un point c'est
tout.
Oui, envoyons les gardes.
RVG
2015-07-26 10:29:55 UTC
Permalink
Post by Khat Tsang Huit Phe Zho
reçu par mail
tl;dr
--
« Je n'ai qu'une langue, et ce n'est pas la mienne.» - Jacques Derrida

http://jamen.do/l/a131552
http://bluedusk.blogspot.fr/
http://soundcloud.com/rvgronoff
http://www.toutelapoesie.com/salons/user/18908-guillaume-daquile/
Khat Tsang Huit Phe Zho
2015-07-26 12:46:09 UTC
Permalink
dr
Vous ne savez pas de toute façon.
Loading...