Post by sigerPost by joyePost by sigerPost by joyePost by sigerPost by SelakelosNon, la variante légitime est "l'installation de douches aux migrants."
Ne notez rien si vous ne comprenez pas.
Bon, je ne note rien.
Il me semble qu'il parle de la tendance populaire qui utilise /à/ pour
indiquer une possession.
Le copain à ma sœur <=> le copain de ma sœur
Oui, mais dans la phrase ci-dessus il ne s'agit pas d'appartenance.
Si les douches sont /pour/ les migrants, elles sont /aux/ migrants,
figurément au moins. Non ?
Le "figurément" ne suit pas une logique solide. Prendre sa douche, aller
chez son médecin, c'est bizarre mais ça se dit. Ici ça pourrait aussi se
dire, mais ça ne se dit pas à ma connaissance. Régionalisme ? Jargon ?
Les adjectifs dits possessifs n'indique pas nécessairement la possession
et encore moins la propriété mais ont des sens beaucoup plus variés.
"Comme les autres adjectifs dits « possessifs », mon (ma, mes) peut
exprimer, outre la possession proprement dite, des rapports de toutes
sortes : qualité propre, convenance, conformité, habitude, intérêt
personnel, sympathie, affection, déférence, etc. — Très souvent aussi,
il équivaut à un complément déterminatif (de moi). Dans ce cas, il peut
avoir un sens subjectif ou objectif :« La personne à laquelle se
rattache l'adjectif possessif peut être sujet : Mon travail, c'est le
travail que je fais; ou au contraire objet : à ma vue, le voleur
s'enfuit, c'est le voleur qui m'a vu; à ma vue veut dire : à la vue de
moi » (Brunot, la Pensée et la Langue, p. 152). cité par le GR
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BéCé