Post by Cardinal de HèrePost by Philippe RAIPost by Cardinal de Hère- La bagnole elle-même avec une petite batterie offrant une autonomie de
quelques kilomètres à tout casser. Cette batterie permet de faire des
manoeuvres locales avec la bagnole.
- La remorque contenant la batterie.
Exemple 1
Beaufinou Lafranchouille a rechargé sa petite batterie intérieure et
avec sa bagnole il va à la station service où il prend la petite
remorque-batterie dont il a besoin pour parcourir une centaine de
kilomètres pour distribuer des tracts et des affiches aux cellules
locales du Parti Contre l'Europe (PCE).
Exemple 2
Mohamed al-Beaufin a rechargé sa petite batterie intérieure et avec sa
bagnole il va à la station service où il prend la remorque-batterie
moyenne dont il a besoin pour aller de Paris à Berlin afin de manifester
contre cette truie de Merkel.
Exemple 3
Mamadou Beaubeaufinouladio a rechargé sa petite batterie intérieure et
avec sa bagnole il va à la station service où il prend la
remorque-batterie énorme dont il a besoin pour faire Paris-Moscou où il
compte demander l'asile politique à Poutine.
Et quand la remorque batterie est déchargée on la ramène à la station
service où elle sera rechargée voire même échangée contre une remorque
batterie chargée de la dimension et de la capacité voulue. Elle n'est
pas belle la vie ?
Bien, il ne vous reste plus qu'à chiffrer, à savoir l'autonomie, la
taille, le poids de la remorque en fonction de chaque cas, et donc la
puissance du moteur nécessaire. Sachant qu'une bonne partie de l'énergie
va être consommée pour tirer cette remorque.
Après il faudra calculer le coût de ces remorques, de leur entretien, de
leur charge, de leur recyclage, et donc un coût de location.
Sans oublier de quantifier la puissance réseau nécessaire pour les
charger et d'où va provenir l'énergie.
Vous avez encore du boulot !
Le problème le plus simple à résoudre est celui de la croissance du
réseau. Il faut investir massivement dans le nucléaire de quatrième
génération et tout particulièrement le MSFR de conception française
(Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie du CNRS),
développer le réseau pour pouvoir couvrir la France de stations de
recharge et d'échange de batteries. Un bel investissement en perspective
à la charge de l'état. C'est du gagnant-gagnant : on remplace les achats
de gaz et de pétrole par des investissements lourds. Il n'est pas
nécessaire de dépenser de l'argent pour acheter l'uranium, puisque les
déchets du nucléaire existant actuellement constituent en eux-mêmes 100
ans de "carburant" pour faire fonctionner les MSFR. Et dans une
cinquantaine d'années, quand les MSFR seront amortis la France pourra
commencer à exploiter son thorium ou à reconstituer ses réserves d'uranium.
Le fonctionnement des stations services est facile à comprendre : on
paie la consigne une fois pour toute et ensuite c'est juste une question
d'échange comme pour les bouteilles de gaz butane.
Ce qui est plus difficile à maîtriser c'est la R & D du secteur privé.
Ce n'est un secret pour personne, la France est très en retard dans ce
domaine. Toutes les grandes découvertes industrielles ou technologiques
sont faites aux USA, au Japon, en Allemagne, en Corée, en Chine mais
très peu en France, pays dont les élites économiques sont un peu
minables sur les bords et c'est un euphémisme. Il ne faudrait tout de
même pas que la technologie des voitures électriques et surtout des
batteries soient 100% étrangères. Les pouvoirs publics ont peut-être un
rôle à jouer pour distribuer des baffes aux capitalistes et aux
entrepreneurs pour qu'ils arrêtent de faire les beaufs.
Le but doit être double. Primo relancer l'activité économique par des
injections massives dans le secteur de l'énergie qui conditionne la
croissance. Je rappelle que c'est là un théorème économique : le PIB est
une fonction linéaire de la consommation d'énergie primaire. Pour
relancer la croissance il faut impérativement augmenter la consommation
d'énergie primaire. Les investissements seront énormes, créeront des
millions d'emplois. Mais il faut que cela débouche sur un gain net et
c'est là le second point : l'arrêt presque total des importations de gaz
et de pétrole.
Incovénients su MSFR
En dépit de tous les avantages "potentiels" et avérés des réacteurs
nucléaires à sels fondus, certains éléments théoriques, expérimentaux,
réglementaires ou de faisabilité restent à préciser afin de passer à
l'échelle industrielle :
Développer un ou des programmes dans le but de traiter les
interrogations en suspens. En effet cette filière a fait l'objet de
moins de développements par rapport à d'autres filières, lever ces
interrogations nécessite donc des programmes de développement
conséquents (prototypage, tête de série) avant d'atteindre l'étape de
commercialisation (voir chapitre ci-après « Projets en cours »).
Spécifier l'installation de retraitement chimique des sels, requise pour
traiter les produits de fission.
Spécifier les mesures conservatoires nécessitées par la production
significative de tritium causée par les sels contenant du lithium ;
production comparable à celle des réacteurs à eau lourde, même en cas
d'utilisation de 7Li pur.
Le sel à base fluor ne peut être stocké à basse température (moins de 93
°C) sur une longue période à cause de la libération de difluor gazeux,
très réactif23. Maintenir une température plus élevée permet de
maintenir l'isolement du fluor dans le sel.
Adapter, si nécessaire, la réglementation afin de prendre en compte les
différences de conception avec les réacteurs actuels.
Confirmer la mise au point de matériaux de construction résistant mieux
aux phénomènes de corrosion par le sel et de détérioration par le flux
des radiations émises.
D'après une étude du CEA, ce type de réacteur « ne présente pas
d’intérêt technico-économique sur le court ou le moyen terme » en
particulier en France, qui dispose déjà d'un réseau de centrale à
l'uranium et des compétences dans ce domaine. Mais cette affirmation
parait discutable dans la mesure où les études de développement de ce
type de réacteur ne sont pas finalisées ; par exemple le coût de
fabrication d'une telle centrale (combustible, exploitation,
retraitement des déchets, coût de démantèlement, risque d'accident) est
a priori moins élevé27 que pour une centrale de type REP ; pour Daniel
Heuer, directeur de recherche au Laboratoire de physique subatomique et
de cosmologie (Grenoble) : « Nous avons l’espoir que le réacteur que
nous concevons serait moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée » ; la
France dispose par ailleurs de stocks de thorium suffisants pour couvrir
les besoins du pays pendant 190 ans. Le CEA reconnaît néanmoins que le
thorium pourrait être utilisé par des pays comme l'Inde qui ont des
ressources abondantes en thorium et peu en uranium.
(Wikipédia)