Post by K.Post by Cardinal de HèreAimez ceux qui nous haïssent ne signifie pas être complaisant envers
leurs crimes, leurs haines et leurs saloperies.
Qui êtes-vous pour juger les autres ?
"Ne jugez point, et vous ne serez point jugés; ne condamnez point, et
vous ne serez point condamnés; absolvez, et vous serez absous." (Luc 6:37)
Juger implique une condamnation effective, ce que fait Israël qui juge
et condamne les Palestiniens au stalag ou au phosphore blanc. Moi je ne
juge pas, j'observe, j'analyse, j'appelle un chat un chat et Macron un
fripon.
Post by K.Post by Cardinal de HèreLa propagandastaffel israélienne avec ses gros sabots a bien du mal à
effacer les images des criminels sionistes assassinant les malheureux
http://www.alnas.fr/IMG/arton4529.jpg
http://mejliss.com/sites/default/files/field/image/gaza.jpg
http://media2.ledevoir.com/images_galerie/de_216058_154537/image.jpg
http://media2.ledevoir.com/images_galerie/de_220464_157092/image.jpg
http://www1.rfi.fr/actuen/images/122/white-phosphorus_432.jpg
Riposte juste et proportionnée aux incessants tirs de roquettes dont
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Gaza_de_2008-2009#/media/File:MonthlyRocketHits.svg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Gaza_de_2008-2009#/media/File:MonthlyMortarHits.svg
Juste et proportionné mon oeil. Quelques roquettes d'un côté et un
déluge de bombes de l'autre.
Post by K.Post by Cardinal de HèreC'est une arme à la fois incendiaire et chimique. Autrement dit Israël
gaza Gaza.
https://www.bastamag.net/Gaza-pourquoi-l-usage-de-bombes-au
Quelques enfants ont été brûlés parce qu'ils ont joué avec des éclats de
mortiers qui contenaient des traces de phosphore.
https://www.bastamag.net/Gaza-pourquoi-l-usage-de-bombes-au
Ce qu’il y a d’encore plus sournois avec ces armes, c’est que les
particules de phosphore blanc se fixent sur les habits en gardant leurs
capacités de destruction. Ainsi quant une première victime est touchée,
il est commun que ses proches se trouvent à leur tour brûlés en tentant
de lui venir en aide et en saisissant ou touchant simplement ses
vêtements [3].
Au regard de ce descriptif clinique, les populations palestiniennes ont
vécu le calvaire des bombardements auquel s’est ajouté le drame du
phosphore blanc : des femmes, des enfants et des dizaines d’autres
civils qui brûlent sans que leurs proches puissent efficacement leur
porter secours, car il est rare que ces populations soient au fait des
caractéristiques de cette arme.
https://www.humanite.fr/node/506522
SANS RESPECT POUR PERSONNE
Israël ne s’est pas embarrassé de questions morales. Les bombardements
ont été intensifs, sans respect pour rien ni pour personne. Des familles
entières ont été décimées. Des maisons ont été démolies alors que les
gens se trouvaient encore à l’intérieur. Aucun endroit n’était à l’abri
d’une frappe, dans la bande de Gaza. Même les hôpitaux. Celui d’Al-
Qods, dans le quartier de Tal al- Halwa, a été pris pour cible, et une
aile a brûlé.
Pis, Israël a utilisé des bombes au phosphore blanc, dont l’usage est
pourtant prohibé dans les zones civiles. La bombe explose à deux cents
mètres d’altitude, projetant en pluie des billes incandescentes de
phosphate qui brûlent pendant plusieurs jours.
Le docteur Nafez Abou Shaaban, chef du service des brûlés à l’hôpital
Shifa, sort un sac en plastique et l’ouvre. On voit du sable. Il en
répand un peu sur le sol. Il y a des morceaux comme du mazout solidifié.
Il en brise un. Une odeur horrible se dégage. C’est ce fameux phosphore
blanc. « Généralement, lorsqu’un patient présente une brûlure, on sait
la soigner, et surtout il n’y a pas de détérioration. Là, non seulement
c’était impossible, mais en plus la plaie s’élargissait de plus en plus
et, après quelques heures, de la fumée blanche s’en échappait. La seule
solution que nous avions, était d’amener le plus rapidement possible le
patient en salle d’opération ». Pour le docteur turc Hassan Oz, « on
début, on ne voit presque rien, mais plus le temps passe plus la brûlure
devient sévère, nécrosée ».
« ON AURAIT DIT L’APOCALYPSE »
Dans sa maison du quartier de Tal al-Halwa qu’il a réintégrée il y a
trois jours seulement, Salah Al Jamal est assis près de son fils
Mahmoud, dix-huit ans. Le jeune homme a été opéré à de multiples
endroits, brûlés par ce phosphate blanc. « Le 11 janvier, les Israéliens
se sont déchaînés, raconte Salah. Ils nous ont bombardés avec des avions
F-16, des hélicoptères Apache, des navires de guerre. On aurait dit
l’Apocalypse tellement c’était l’enfer… » Affolée, la famille s’enfuit
en courant dans tous les sens. Mahmoud raconte la suite, d’une voix
encore faible. « J’étais vraiment en état de choc. J’ai pris la fuite.
J’ai vu un éclat, un feu et puis plus rien. En courant j’ai senti que
quelque chose de lourd m’avait touché. Je devenais de plus en plus
chaud. C’était comme si j’étais dans un feu. Je suis tombé. Il y avait
un gars près de moi. Je l’ai appelé, appelé… mais il ne répondait pas.
Il était mort. Ensuite, j’ai perdu connaissance et je ne me souviens de
plus rien.»
Mahmoud va rester ainsi plusieurs heures. Personne ne peut approcher.
Lorsqu’au petit matin Salah apprend par des voisins que Mahmoud est
étendu dans un terrain vague, qu’il est peut-être mort. « Ses habits
étaient brûlés, se souvient le père. Quand j’ai nettoyé son visage qui
était noirci, j’ai aussi été brûlé », dit-il en montrant ses doigts
couverts de plaies. « Il avait de petites brûlures qui se sont
agrandies. On voyait l’os. De la fumée sortait de son corps ». C’est
finalement la Croix-Rouge qui a pu le récupérer et l’emmener à l’hôpital.
« JE N’AI JAMAIS VU UNE TELLE HORREUR »
Le médecin algérien Mohammed Abed Khoidmi, qui est resté à l’hôpital
Shifa de Gaza pendant toute la guerre, témoigne aussi. « J’ai assisté à
de nombreux conflits mais je n’ai jamais vu une telle horreur. » Il
s’interroge également sur l’utilisation de certaines armes. « Nous avons
opéré beaucoup de blessés qui avaient perdu les deux membres au niveau
des genoux. Quatre heures après le début de l’intervention, ils étaient
en réanimation mais deux heures après, les plaies s’ouvraient
automatiquement et une hémorragie se déclenchait. J’ai également
constaté des lésions un peu particulières liées au phosphore blanc.
Quand vous coupez la chair, une fumée blanche et nauséabonde se dégage.
Quand on ouvre, les organes internes commencent à brûler. C’est le
produit chimique qui brûle au contact de l’air. » Le docteur Abou
Shaaban l’avoue : « J’ai peur, maintenant… » Les familles l’appellent
sans cesse pour savoir, pour être rassuré. Il est incapable de le faire.
« Quelles vont être les complications à long terme ? Les médecins et les
infirmiers qui se sont occupés de ces blessés sont-ils en danger ? »,
demande- t-il.
Le médecin français Mohamed Salem, venu de Lille, président de
l’association Pal-MedEurope, souligne qu’« on n’avait jamais vu des
blessés comme ça ». Il se souvient par exemple d’un jeune de dix-sept
ans arrivé pour une blessure au ventre. « Nous pensions que ce n’était
pas grave, il n’y avait qu’un petit trou. Quand on lui a ouvert le
ventre, on a trouvé pleins de particules noires et rouges au niveau des
intestins. On a même trouvé une particule au niveau de l’aorte
abdominale et ça a saigné plus tard. Mes collègues n’ont jamais vu ce
type de pathologie. » Ce qui semblerait attester de l’utilisation du
DIME (Dense Inert Metal Explosion), une arme redoutable dont la
particularité est de pénétrer dans le corps et d’être indétectable à la
radiographie. Le docteur Salem compte emmener plusieurs enfants
palestiniens en France pour y être soignés.
« BESOIN DE MATÉRIEL POUR OPÉRER »
Le docteur Oz tient à rendre hommage à ses confrères palestiniens, « qui
opèrent avec une rapidité surprenante ». Profitant de la présence de la
presse, il lance un appel. « Les Palestiniens ont besoin de matériel
pour opérer, notamment pour les gastroscopies adultes et pédiatriques.
Avec ça on peut arrêter une hémorragie intestinale sinon, et c’est ce
qui se fait ici, il faut ouvrir l’abdomen. » Le docteur Abou Shaaban
acquiesce. Il demande également une commission d’enquête sur ces armes.
« Les Israéliens n’ont aucune morale qui les empêcherait d’utiliser des
armes chimiques. Qui les empêcherait ? Les pays occidentaux ? On est
seul. On sert de terrain d’expérimentation. »