Max F
2017-01-29 10:05:47 UTC
https://www.mediapart.fr/journal/france/280117/francois-fillon-beneficie-de-fonds-publics-detournes-au-senat
Mediapart révèle que François Fillon, quand il était sénateur, a empoché
une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération
d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.
François Fillon n’a pas seulement salarié son épouse ou ses enfants avec
les fonds publics mis à sa disposition par le parlement. À l’époque où
il siégeait au Sénat, il s’est mis dans la poche une partie des crédits
théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un
système de commissions occultes. Les sommes siphonnées entre 2005 et
2007 par l’actuel candidat LR à la présidentielle ne dépassent sans
doute pas les 25 000 euros mais des juges d’instruction ont d’ores et
déjà estimé que le stratagème utilisé, partagé avec nombre de sénateurs
UMP entre 2003 et 2014, pouvait relever d’une infraction pénale.
Plusieurs élus ou anciens élus en ayant profité viennent même d’être mis
en examen pour « recel de détournements de fonds publics », comme Henri
de Raincourt ou René Garrec. À ce stade, l’information judiciaire en
question porte uniquement sur des faits postérieurs à 2009, période à
laquelle François Fillon avait déjà quitté le palais du Luxembourg pour
Matignon. Son cas ne fait donc pas l’objet d’investigations.
Mediapart révèle que François Fillon, quand il était sénateur, a empoché
une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération
d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.
François Fillon n’a pas seulement salarié son épouse ou ses enfants avec
les fonds publics mis à sa disposition par le parlement. À l’époque où
il siégeait au Sénat, il s’est mis dans la poche une partie des crédits
théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un
système de commissions occultes. Les sommes siphonnées entre 2005 et
2007 par l’actuel candidat LR à la présidentielle ne dépassent sans
doute pas les 25 000 euros mais des juges d’instruction ont d’ores et
déjà estimé que le stratagème utilisé, partagé avec nombre de sénateurs
UMP entre 2003 et 2014, pouvait relever d’une infraction pénale.
Plusieurs élus ou anciens élus en ayant profité viennent même d’être mis
en examen pour « recel de détournements de fonds publics », comme Henri
de Raincourt ou René Garrec. À ce stade, l’information judiciaire en
question porte uniquement sur des faits postérieurs à 2009, période à
laquelle François Fillon avait déjà quitté le palais du Luxembourg pour
Matignon. Son cas ne fait donc pas l’objet d’investigations.