Post by ZuluPost by Cardinal de HèreDieu a-t-il réellement promis à Israël la domination financière et
politique ?
J'en sais rien, à part que , selon les mêmes sources, la création
d'Israël aurait commencé par un véritable génocide de tous les peuples
du Canaan.
Oui et c'est normal. Israël est la pousse d'humanité nouvelle qui,
contrairement aux nations païennes environnantes, commence à recevoir
l'information spirituelle de Dieu et à la mettre en pratique. Israël
constitue un mutant, une espèce nouvelle, non pas sur le plan biologique
mais spirituel. Pour que cette pousse d'humanité nouvelle puisse croître
sans se faire étouffer par la mauvaise herbe que constituent les nations
païennes voisines, ayant tourné le dos à Dieu, il convient de
l'arracher. N'oublions pas qu'à ce stade les Hébreux sont quasiment
encre des païens dont ils partagent les moeurs rudes et guerrières.
Selon certains archéologues l'extermination des Cananéens semblent avoir
eu lieu, selon d'autres qui n'ont pas trouvé de traces de destructions
massives datant de l'époque de l'installation présumée des Hébreux en
Canaan, elle était surtout de nature théologique. "Ne fricote pas avec
ces salopards" dit en substance Dieu au prophète et le prophète traduit
cela par "rasibus de toute cette merdaille païenne !"
Post by ZuluSelon la Bible hébraïque, ce territoire est appelé ainsi du nom du
personnage de Cana'an, fils de Cham, second fils de Noé. La Bible fait
ensuite mention de sept ethnies qui peuplent le Pays de Canaan et qui
sont connues sous le nom générique de Cananéens : ce sont les Hittites,
les Girgashites, les Amorrites, les Cananéens, les Perizzites, les
Hivites et les Jébuséens.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canaan_(r%C3%A9gion)
Josué fait condamner l'entrée de la grotte où les cinq rois amorites se
sont réfugiés. Puis après avoir vaincu les fuyards, il fait rouvrir la
grotte, humilier les cinq rois par les chefs de tribus israélites puis
il les fait pendre à cinq arbres jusqu'au soir.
La conquête continue pendant plusieurs années toujours plus à l'ouest
jusqu'à Gaza et au nord jusqu'à la côte phénicienne.
L'archéologue et anthropologue du Proche Orient William G. Dever dans
son résumé du récit écrit : « On y voit donc célébrer les exploits
militaires d'un chef de guerre audacieux, certes, mais d'une cruauté
implacable. La campagne de massacres systématiques des populations
civiles de Canaan - hommes, femmes, enfants, vieillards, tout le monde y
passe - conduite par Josué, mérite d'être qualifié de génocide ; témoin
Jéricho, dont la totalité des habitants est passé au fil de l'épée,
exceptée Rahab, la prostituée qui a permis la prise de la cité »3.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Josu%C3%A9
De cette narration de la conquête de Canaan ressortent souvent deux
impressions inquiétantes, d’abord celle d’une vague de destruction de
villes rasées et de terres désolées, puis celle d’habitants vaincus,
massacrés dans un véritable bain de sang. Ces impressions semblent
confirmées par le narrateur des récits de bataille. Il martèle son
message: « Josué battit tout le pays (…) il ne laissa aucun survivant.
Il frappa d’anathème tout ce qui respirait », et le clou est d’autant
plus enfoncé par l’affirmation « comme l’avait ordonné le Seigneur, le
Dieu d’Israël » (Jos 10:40).
Certains archéologues modernes surtout et juifs disent qu'on ne voit
aucune trace de destructions massives dues aux Hébreux. Il est bien
entendu possible que les archéologues israéliens et occidentaux aient
réinterprété les découvertes afin de faire mentir la bible. Ce serait
coup double : faire passer la bible qu'ils exècrent comme un tissu de
fariboles mensongères et dédouaner les Hébreux de toute pratique
génocidaire afin de continuer à profiter de l'effet divinisateur de la
chouïah.
<https://fr.wikipedia.org/wiki/Données_archéologiques_sur_la_conquête_de_Canaan>
Données des premières fouilles
Les premières fouilles dans la région, dans la première moitié du xxe
siècle, ont mis au jour une série de cités importantes avec des traces
évidentes de destructions violentes, d'incendies très intenses, signes
de confrontations guerrières indéniables. Ces premiers éléments, qui
n’étaient pas encore précisément datés à l’époque de ce qu’on appelait,
jusque vers 1960, “l’Archéologie biblique”3, semblaient donner un crédit
important au récit du Livre de Josué.
Données archéologiques récentes
L'accumulation rapide des données et la précision croissante des
datations ont progressivement jeté le doute sur la réalité historique du
récit biblique. Avec la sophistication de plus en plus grande des
techniques d'analyse et le progrès spectaculaire sur la précision des
datations, ce doute s'est mué en une certitude négative. L’archéologue
Pierre de Miroschedji signe, en tant que Directeur de Recherche au CNRS
et en tant que directeur du Centre de Recherche Français de Jérusalem
(équipe CNRS d'une vingtaine de personnes), un article dans la revue La
Recherche, dans lequel il écrit4 : « D’une façon générale, aucun
archéologue sérieux ne croit plus aujourd’hui que les événements
rapportés dans le livre de Josué ont un fondement historique précis. »
Les fouilles et datations donnent désormais une image précise de la
situation sur le terrain.
Jéricho est une agglomération qui date, dans sa phase initiale, de la
première moitié du VIIIe millénaire. C’est une cité florissante à l’âge
du bronze ancien. Depuis l'époque 1400 av. J.-C., où elle est devenue
une petite bourgade sans mur d'enceinte, elle est abandonnée. Donc, à
l'époque où le récit biblique situe sa conquête, vers 1250 av. J.-C.,
Jéricho est inoccupé depuis 150 ans, elle est tombée en ruine (mais on
n’y relève aucune trace de destruction guerrière), elle n’a pas de mur
d’enceinte5 : le récit biblique de sa prise par les Hébreux est une
talentueuse création poétique et non pas le compte rendu d’une bataille
réelle. La même histoire se répète à propos d’Aï (autre ville du récit
biblique, située près de Béthel) : les fouilles montrent une imposante
cité mille ans auparavant (Âge du bronze ancien), mais un site depuis
longtemps inhabité à l’époque où se situe le récit.
Pierre de Miroschedji explique2 comment il a fallu déchanter : les
villes de la conquête énumérées dans le Livre de Josué tantôt
n'existaient pas vers 1250 av. J.-C., tantôt elles n'ont pas été
détruites, tantôt elles ont été détruites mais à une date différente.
Cette situation, qui semble alors très énigmatique, devient au contraire
très claire quand on ne se limite plus aux quelques villes du récit
biblique et que l'on prend en considération l'ensemble du bassin
oriental de la Méditerranée. D'une façon générale, ces destructions de
cités s'échelonnent dans la durée sur plus d'un siècle et demi (et non
pas dans le temps court du récit biblique). De plus, le phénomène est
général dans tout le bassin oriental de la Méditerranée (voir : Données
archéologiques sur les Philistins), touchant des régions qui n'ont
clairement rien à voir avec les Hébreux. Ce phénomène de grande ampleur,
lié au passage de l’Âge du bronze à l’Âge du fer, s'appelle un
effondrement systémique, thème développé par Pierre de Miroschedji.
Effondrement systémique dans tout le Proche-Orient
C’est lors de cet effondrement systémique entre l'âge du bronze récent
et l'âge du fer2 que se produit l'invasion, à grande échelle, de ce que
l'on appelle « les Peuples de la mer ». Les Philistins (Pelesets) sont
les plus connus parmi ces peuples. Ce sont les plaines côtières qui sont
touchées les premières, et aussi le plus sévèrement6.
Les zones montagneuses sont, pour une raison géographique évidente,
moins exposées. C'est dans ces régions montagneuses qu'apparaissent,
vers 1200 av. J.-C., les premiers Israélites. On observe ensuite une
croissance régulière de cette population, qui se poursuit à l'époque de
David et de Salomon. Pour Pierre de Miroschedji, la culture israélite a
émergé dans les collines du centre du pays, en continuité avec la
culture cananéenne de l'époque précédente4.