Discussion:
Problème de train
(trop ancien pour répondre)
BéCé
2018-04-03 16:48:18 UTC
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Tard ce soir, un quotidien se mélange les aiguillages :

" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de la
sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits sociaux des
travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le moindre aspect du
dossier, la reprise sans contrepartie de la dette de quelque 50
milliards d’euros de la SNCF..."

Vous en dites quoi vous ?
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Sh.Mandrake
2018-04-03 16:57:01 UTC
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Post by BéCé
" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de la
sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits sociaux des
travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le moindre aspect du
dossier, la reprise sans contrepartie de la dette de quelque 50
milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Moi, perso ? Rien.
--
Le Magicien.
Benoit
2018-04-03 19:53:44 UTC
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Post by Sh.Mandrake
" Ils réclament donc l'annulation de l'ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d'entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de la
sous-traitance dans l'entreprise, l'amélioration des droits sociaux des
travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n'est pas le moindre aspect du
dossier, la reprise sans contrepartie de la dette de quelque 50
milliards d'euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Moi, perso ? Rien.
Chuis d'accord, 50 Md€ c'est nada par rapport aux 2,2 G€ de dette, juste
2% de la dette nationale. C'est kifkif 750€ par péquin. Une broutille,
une peccadille, que dis-je ça vaut même pas un sou ; voire 60% du fin de
mois du bûcheur.
--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
Bernd
2018-04-04 15:22:50 UTC
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Post by Benoit
Post by Sh.Mandrake
Moi, perso ? Rien.
Chuis d'accord, 50 Md€ c'est nada par rapport aux 2,2 G€ de dette, juste
2% de la dette nationale. C'est kifkif 750€ par péquin. Une broutille,
une peccadille, que dis-je ça vaut même pas un sou ; voire 60% du fin de
mois du bûcheur.
Et moi ça me laisse de marbre - je paye pas d'impôts.
--
A+
--
Romer
David Coaltar
2018-04-03 20:03:34 UTC
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Post by BéCé
" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
BéCé
2018-04-03 20:23:19 UTC
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Post by David Coaltar
Post by BéCé
" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
C'est bien le problème d'une phrase trop longue gouvernée par "Ils
réclament". Il va de soi que les cheminots sont opposés à une éventuelle
filialisation du fret. Mais cette filialisation n’est pas actuelle, ils
ne peuvent donc pas réclamer son annulation. Que peuvent-ils donc
réclamer à propos de quelque choses qui n'existe pas ? D'où cette façon
contournée de dire les choses. Il suffisait de terminer par "De plus ils
s'opposent à toute tentative de filialisation du fret".
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Lanarcam
2018-04-03 20:47:30 UTC
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Post by BéCé
Post by David Coaltar
Post by BéCé
" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
C'est bien le problème d'une phrase trop longue gouvernée par "Ils
réclament". Il va de soi que les cheminots sont opposés à une éventuelle
filialisation du fret. Mais cette filialisation n’est pas actuelle, ils
ne peuvent donc pas réclamer son annulation. Que peuvent-ils donc
réclamer à propos de quelque choses qui n'existe pas ? D'où cette façon
contournée de dire les choses. Il suffisait de terminer par "De plus ils
s'opposent à toute tentative de filialisation du fret".
Ils réclament par avance l'interdiction de toute filialisation du fret ?

Cela vous sied-il ?
BéCé
2018-04-03 21:20:28 UTC
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Post by Lanarcam
Post by BéCé
Post by David Coaltar
Post by BéCé
" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
C'est bien le problème d'une phrase trop longue gouvernée par "Ils
réclament". Il va de soi que les cheminots sont opposés à une éventuelle
filialisation du fret. Mais cette filialisation n’est pas actuelle, ils
ne peuvent donc pas réclamer son annulation. Que peuvent-ils donc
réclamer à propos de quelque choses qui n'existe pas ? D'où cette façon
contournée de dire les choses. Il suffisait de terminer par "De plus ils
s'opposent à toute tentative de filialisation du fret".
Ils réclament par avance l'interdiction de toute filialisation du fret ?
Cela vous sied-il ?
Et si ça ne me sied pas, vous faites grève ? ;-)

Je trouve ça fort compliqué. À la rigueur la non-filialisation du fret
(mais c'est laid). Bon, ils s'y opposent, quoi.
--
BéCé
www.bernardcordier.com
Lanarcam
2018-04-03 21:25:18 UTC
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" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
C'est bien le problème d'une phrase trop longue gouvernée par "Ils
réclament". Il va de soi que les cheminots sont opposés à une éventuelle
filialisation du fret. Mais cette filialisation n’est pas actuelle, ils
ne peuvent donc pas réclamer son annulation. Que peuvent-ils donc
réclamer à propos de quelque choses qui n'existe pas ? D'où cette façon
contournée de dire les choses. Il suffisait de terminer par "De plus ils
s'opposent à toute tentative de filialisation du fret".
Ils réclament par avance l'interdiction de toute filialisation du fret ?
Cela vous sied-il ?
Et si ça ne me sied pas, vous faites grève ? ;-)
Je trouve ça fort compliqué. À la rigueur la non-filialisation du fret
(mais c'est laid). Bon, ils s'y opposent, quoi.
J'ai trouvé :

Ils réclament des garanties contre toute filialisation du fret.

Pendant que j'y suis, pourriez-vous transmettre mes excuses au Magicien
que j'avais insulté il y a quelques temps ? Je sais qu'il ne me
lit plus.
BéCé
2018-04-04 08:11:15 UTC
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" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
C'est bien le problème d'une phrase trop longue gouvernée par "Ils
réclament". Il va de soi que les cheminots sont opposés à une éventuelle
filialisation du fret. Mais cette filialisation n’est pas actuelle, ils
ne peuvent donc pas réclamer son annulation. Que peuvent-ils donc
réclamer à propos de quelque choses qui n'existe pas ? D'où cette façon
contournée de dire les choses. Il suffisait de terminer par "De plus ils
s'opposent à toute tentative de filialisation du fret".
Ils réclament par avance l'interdiction de toute filialisation du fret ?
Cela vous sied-il ?
Et si ça ne me sied pas, vous faites grève ? ;-)
Je trouve ça fort compliqué. À la rigueur la non-filialisation du fret
(mais c'est laid). Bon, ils s'y opposent, quoi.
Ils réclament des garanties contre toute filialisation du fret.
Parfait.
Post by Lanarcam
Pendant que j'y suis, pourriez-vous transmettre mes excuses au Magicien
que j'avais insulté il y a quelques temps ? Je sais qu'il ne me
lit plus.
Ô Mage, Lanarcam vous présente ses excuses. Il regrette de vous avoir
insulté.
--
BéCé
www.bernardcordier.com
siger
2018-04-14 18:58:14 UTC
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Post by BéCé
Post by David Coaltar
Post by BéCé
" Ils réclament donc l’annulation de l’ouverture à la concurrence, le
maintien du statut d’entreprise publique, la confirmation du statut
social des cheminots, le refus de la filialisation du fret, la fin de
la sous-traitance dans l’entreprise, l’amélioration des droits
sociaux des travailleurs du ferroviaire, enfin, et ce n’est pas le
moindre aspect du dossier, la reprise sans contrepartie de la dette
de quelque 50 milliards d’euros de la SNCF..."
Vous en dites quoi vous ?
Ils réclament le refus ?
C'est bien le problème d'une phrase trop longue gouvernée par "Ils
réclament". Il va de soi que les cheminots sont opposés à une éventuelle
filialisation du fret. Mais cette filialisation n’est pas actuelle, ils
ne peuvent donc pas réclamer son annulation.
En effet, mais c'est le refus qu'ils réclament.

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