Cardinal de Hère
2018-02-17 14:01:37 UTC
L'expression "satanisme catholique" constitue bien sûr un oxymore. Nul
ne peut servir deux maîtres simultanément, le Christ et Satan. Par cette
expression j'entends les manifestations du satanisme parmi des personnes
faisant mine d'être catholiques, parfois religieux, prêtres, voire
évêques, cardinaux, papes.
Je viens donc de découvrir un peu par hasard, en m'intéressant à un
islamologue français, prétendument catholique, nommé Louis Massignon, de
triste pour ne pas dire sinistre mémoire, que la rédemption par le péché
a été prêchée par au moins un curé hérétique, le père Joseph-Antoine
Boullan, condamné pour escroquerie, adepte du satanisme, avorteur et
débauché notoire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Antoine_Boullan
Dans une revue qu'il fonda, les Annales de la Sainteté, qui devint le
1er janvier 1870, les Annales de la Sainteté au xixe siècle, Boullan
exposa ses doctrines : il s’agissait « d’offrir à Dieu, à titre de
satisfaction ou de réparation, soit des prières spéciales, soit des
souffrances physiques ou morales chrétiennement acceptées, ou même
sollicitées, de manière à compenser ainsi dans une certaine mesure les
offenses continuellement faites à la majesté divine par les pécheurs non
repentis ». En 1859, il établit avec Adèle Chevalier une congrégation
religieuse, l'« Œuvre de la Réparation », qui reçut une autorisation
provisoire de l'évêque de Versailles. Cette communauté, qui avait son
établissement avenue de Bellevue à Sèvres, ne servait qu'à dissimuler
une liaison entre l'abbé et sa dirigée. Des pratiques scandaleuses s'y
déroulaient : ainsi, lorsqu'une religieuse tombait malade, Boullan la
soignait soit à l'aide d'hosties consacrées, soit à l'aide d'urine et de
matières fécales appliquées en emplâtres. Le 8 décembre 1860, au sortir
de la messe, il fit disparaître l'enfant qui venait de naître de ses
amours interdites avec Adèle Chevalier.
Ce crime ne fut jamais découvert, mais l'évêché reçut des plaintes quant
à certains moyens que Boullan utilisait pour se procurer de l'argent et
à ses étranges méthodes thérapeutiques. En 1861, avec sa maîtresse, il
fut traduit en correctionnelle pour escroquerie et outrage public à la
pudeur et, sur le premier chef d'accusation, ils furent reconnus
coupables et condamnés à trois ans de prison. Boullan purgea sa peine à
la prison Bonne-Nouvelle de Rouen de décembre 1861 à septembre 1864.
...
Il appela l'attention de l'archevêché par les vues hérétiques qu'il
développait dans sa revue. Il développa notamment une théorie étrange de
la substitution mystique, selon laquelle des « âmes réparatrices »
reçoivent la mission de pécher pour que les autres ne pêchent pas. Cette
conception curieuse pouvait naturellement ouvrir la voie à toutes sortes
de débauche. Par ailleurs, sous couvert d'exorcisme, il enseignait à des
religieuses tourmentées d'obsessions diaboliques des méthodes
d'auto-suggestion et d'auto-hypnose qui leur permettaient paraît-il
d'avoir, en songe, des relations sexuelles avec les saints et avec
Jésus-Christ.
ne peut servir deux maîtres simultanément, le Christ et Satan. Par cette
expression j'entends les manifestations du satanisme parmi des personnes
faisant mine d'être catholiques, parfois religieux, prêtres, voire
évêques, cardinaux, papes.
Je viens donc de découvrir un peu par hasard, en m'intéressant à un
islamologue français, prétendument catholique, nommé Louis Massignon, de
triste pour ne pas dire sinistre mémoire, que la rédemption par le péché
a été prêchée par au moins un curé hérétique, le père Joseph-Antoine
Boullan, condamné pour escroquerie, adepte du satanisme, avorteur et
débauché notoire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Antoine_Boullan
Dans une revue qu'il fonda, les Annales de la Sainteté, qui devint le
1er janvier 1870, les Annales de la Sainteté au xixe siècle, Boullan
exposa ses doctrines : il s’agissait « d’offrir à Dieu, à titre de
satisfaction ou de réparation, soit des prières spéciales, soit des
souffrances physiques ou morales chrétiennement acceptées, ou même
sollicitées, de manière à compenser ainsi dans une certaine mesure les
offenses continuellement faites à la majesté divine par les pécheurs non
repentis ». En 1859, il établit avec Adèle Chevalier une congrégation
religieuse, l'« Œuvre de la Réparation », qui reçut une autorisation
provisoire de l'évêque de Versailles. Cette communauté, qui avait son
établissement avenue de Bellevue à Sèvres, ne servait qu'à dissimuler
une liaison entre l'abbé et sa dirigée. Des pratiques scandaleuses s'y
déroulaient : ainsi, lorsqu'une religieuse tombait malade, Boullan la
soignait soit à l'aide d'hosties consacrées, soit à l'aide d'urine et de
matières fécales appliquées en emplâtres. Le 8 décembre 1860, au sortir
de la messe, il fit disparaître l'enfant qui venait de naître de ses
amours interdites avec Adèle Chevalier.
Ce crime ne fut jamais découvert, mais l'évêché reçut des plaintes quant
à certains moyens que Boullan utilisait pour se procurer de l'argent et
à ses étranges méthodes thérapeutiques. En 1861, avec sa maîtresse, il
fut traduit en correctionnelle pour escroquerie et outrage public à la
pudeur et, sur le premier chef d'accusation, ils furent reconnus
coupables et condamnés à trois ans de prison. Boullan purgea sa peine à
la prison Bonne-Nouvelle de Rouen de décembre 1861 à septembre 1864.
...
Il appela l'attention de l'archevêché par les vues hérétiques qu'il
développait dans sa revue. Il développa notamment une théorie étrange de
la substitution mystique, selon laquelle des « âmes réparatrices »
reçoivent la mission de pécher pour que les autres ne pêchent pas. Cette
conception curieuse pouvait naturellement ouvrir la voie à toutes sortes
de débauche. Par ailleurs, sous couvert d'exorcisme, il enseignait à des
religieuses tourmentées d'obsessions diaboliques des méthodes
d'auto-suggestion et d'auto-hypnose qui leur permettaient paraît-il
d'avoir, en songe, des relations sexuelles avec les saints et avec
Jésus-Christ.