Post by Gilles Jeanhttp://www.ledevoir.com/international/europe/494275/molenbeek-un-an-plus-tard
« À Molenbeek, il n’y a pas de librairie, me fait remarquer une employée de la ville.
On peut acheter le Coran à tous les coins de rue, mais pas le journal ! Au début, je me sentais mal de me promener tête nue devant les cafés où il n’y a que des hommes. Aujourd’hui, je n’y pense plus. »
Pour les sociologues, Molenbeek est une sorte de « hub ». Ceux qui réussissent quittent rapidement le quartier. « Moi, je ne veux pas rester ici », dit Abdel, un Marocain de 42 ans qui travaille pour une entreprise de nettoyage et veut aller vivre à Liège. « J’en ai assez des jeunes qui se bagarrent dans les rues. Il y en a qui se font laver la cervelle. »